Voici une invention tout simplement géniale qui nous avait échappé jusqu’à présent. Il s’agit d’un pot d’échappement pour vélo qui diffuse des graines dans des bulles de savon…
A vrai dire, l’invention date de 2008 et avait été proposée lors d’un concours intitulé « Power To The Pedal » (« Le pouvoir du vélo »). Mais elle n’avait pas remporté de prix, sans doute parce que l’un des objectifs fondamentaux du concours était « d’améliorer l’usage de la bicyclette », ce qui n’est pas forcément évident dans le cas présent.
Car l’objectif de ce simili pot d’échappement de Society Creative est de rejeter des bulles de savon végétal contenant des graines qui iront s’infiltrer dans les interstices de nos routes et trottoirs.
Comment ça marche? Le mélange graines+eau savonneuse est placé dans un réservoir situé à l’intérieur du pot d’échappement en aluminium. Le boîtier est fixé au châssis inférieur près du pneu arrière, semblable à un tuyau d’échappement. Lors du pédalage, l’air s’engouffre dans le pot et une goutte du mélange graines+eau savonneuse est libérée périodiquement et passe au travers d’une petite roue à bulles.
Avec une telle invention, on est à la fois dans la poésie, la guérilla jardinière et la subversion antibagnole! En pédalant, vous ensemencez la ville tout en larguant des bulles de savon… Une belle métaphore du caractère non polluant du vélo!
oui sauf que, après le passage du vélo, les services d’entretien vont devoir au mieux balayer ou biner, au pire dégainer leurs pulvérisateurs… pour faire vraiment de la green guerilla, il vaut mieux semer là où personne n’ira mettre du round up…
Génial. Reste à inventer un système similaire qui diffuserait des particules empêchant l’auto-allumage du moteur à combustion, et on aura gagné.
est ce juste un concept ou est ce que ca existe vraiment? comment contacter cette société pour tenter d’en commander? quelle belle idée…
Apparemment, ils n’ont pas traduit leur concept en produit commercialisé, mais rien n’interdit les bricoleurs de tenter le coup sur leur vélo.
Semer des graines pour faire pousser de l’herbe sur les trottoirs que les agents de la voirie devront désherber au mieux à la binette, au pire à grand coup de produits chimiques sinon au chalumeau, c’est l’idée du siècle !
L’inventeur de ce truc est un génie de la crétinité !!! J’arrive pas à le croire…
Si un jour la France est gouvernée par les « écolos », je n’ose imaginer les dégâts…
@ Arle Uein,
Mais c’est bien sûr ! Quand les écolos seront au pouvoir, tout le monde se débarrassera de sa voiture et roulera à vélo ! Il suffisait d’y penser. Même le président de la république ira en canoë pour rendre visite à Obama (ou à son éventuel successeur).
Au lieu d’énoncer des évidences, tu ferais mieux de retourner dans ta boîte de conserve et surtout n’oublie pas d’ouvrir les fenêtres pour respirer à plein poumons les particules toxiques et cancérigènes quand tu te retrouveras entouré de tes con-génères qui êtes si intelligents que vous ne voyez même pas que vous foncez droit dans le mur en klaxonnant.
@ LAGWAGON
Oh pardon, je t’ai vexé. C’est vrai, je devrais avoir d’avantage foi en l’esprit d’innovation et en les compétences ès fausses bonnes idées de tes copains verts, dont les idées – comment ai-je pu l’oublier ? – semblent indubitablement nous détourner du mur…
Au lieu de cela, j’énonce des évidences, tellement évidentes d’ailleurs que de gentils inventeurs géniaux semblent être passés outre. Mea culpa. Je vais retourner polluer, puisque n’étant pas écolo je suis forcément pollueur, et respirer ma dose quotidienne de particules cancérogènes.
PS : les particules cancérogènes sont tellement nombreuses autour de nous (polluants atmosphériques, mais aussi colorants, solvants, émissions des polymères, virus, …) que leur faire la chasse est quasi-impossible, à moins de revenir au Moyen-âge…
PPS : tu sais combien de particules toxiques ont été rejetées lorsque tu as allumé ton ordinateur et posté ton commentaire ? Ouuuuh, pollueur !…
Arle Uein, tu remarqueras qu’il s agit seulement d’un prototype pour être exposé lors d’un coucours, pas d’une vraie réalisation.
C est du même ordre que la TV à pédales (tu pédales, et grâce à une dynamo, celà alimente la TV)… une oeuvre faite par un artiste (oeuvre des années 70 je crois)… qui ne fonctionnait pas vraiment… mais son but n était pas de fonctionner, mais d’illustrer l idée de l artiste ^^
Maintenant, on a d’un coté la poésie, l art, et de l autre on a la technique et le pragmatisme, même s’il y a des passerelles entre les 2, il ne faut pas les confondre.
Puisque tu n apprécies pas cette oeuvre, voyons pour toi ce que disent les études pragmatiques :
Qu’actuellement, grâce à l agriculture industrielle (dont les plantes puisent leur « force » des intrants apportés par dessus, au lieu d avoir, comme c est naturel, des racines qui vont chercher l eau et les minéraux dans le sol, vers le bas, en participant à la dégradation de la roche en sol fertile) et grâce à la bitumisation et à l’urbanisation galopantes de banlieux lointaines, on a des sols de plus en plus imperméables :
l eau ruiselle sur les terres devenues de plus en plus dures au fur et à mesure qu’on les arrose d engrais et de pesticides (morts des vers, entre autre, en plus d avoir des plantes sans racines profonde, qui meurent dès qu’on arrête de les arroser) et que des tracteurs les écrasent, et elle ruisselle aussi sur le bitume.
le lessivage des terre, avec coulées de boues mortelles qui en découle, font que les pouvoirs publics et des initiatives individuelles/assiociatives commencent à s’inquiéter et même à réagir.
exemple : des parkings herborés : « rues » du parking goudronnées, mais places de parking avec un maillage solide, entourrant de petits trous d’herbe. un systeme qui existe aussi pour des trottoirs (j ai les 2 près de chez moi… même s’il existe bcp bcp bcp plus de trottoirs et de parkings 100% imperméables).
Après, à chacun de choisir ce qu’il préfère : l agriculture non poussée, sans intrants à outrance, et les trottoirs herborés; ou les morts par coulées de boues et la perte des sols fertiles par l agriculture intensive et le bitume.
p.s. ce n est pas à cette oeuvre à laquelle je pensais (celle à laquelle je pense est plus vieille… mais je ne la trouve pas sur google, malgré les mots-clés qui devraient fonctionner)
Parfois je peux être poète, mais je suis avant tout étudiant en physique-chimie, technicien en Mesures Physiques dans 6 mois, et ingénieur inch’Allah un peu plus tard. Et bizarrement, je constate toujours la même chose : les plus fervents écolos ne sont JAMAIS les mecs les plus calés en sciences. Réciproquement, les scientifiques rigolent bien avec les écolos.
Que le projet du super vélo plante-graine soit un délire n’est franchement pas évident quand on lit la présentation qui en est faite.
Rentrons dans le vif du sujet à présent : je ne vois pas le rapport entre notre superbe invention digne du concours Lépine et ce que tu racontes sur les sols.
Oui les sols sont de plus en plus imperméables, principalement à cause de la bitumisation (en ville) et du tassement des champs (à la campagne) dû soit disant aux engins agricoles. D’après mes calculs, des roues de tracteur de 70cm de large n’exercent que 40 fois la pression atmosphérique sur la terre, je ne sais pas si ça suffit à dire que c’est la cause de ce tassement.
De là à relier ça aux coulées de boues, j’émets des réserves : à mon avis, le fait que les sols soient laissés nus près de 6 mois par an et que les plaines agricoles soient souvent pelées, sans aucune haie pour retenir l’eau et la terre, y est pour bien plus dans les glissements de terrains que les pesticides et les engrais.
Mais enfin, si ce que tu dis est globalement vrai, ça ne justifie pas qu’on se mette en tête d’enherber les trottoirs. Des trottoirs enherbés (stabilisés avec des treillis en plastique, je précise) ne sont possibles que dans des rues à faible passage et passablement dangereux dans certains cas par temps humides. D’autres part, vu le nombre de parking souterrains, on n’est pas tiré d’affaire avec quelques places en gazon…
Je termine sur l’agriculture intensive : oui c’est mal, oui ça pollue, mais en attendant c’est la SEULE façon de nourrir 6 milliards d’habitants avec de la nourriture à un prix « abordable ». Le bio causerait une famine épouvantable s’il devenait la norme. On ne peut pas se passer des rendements actuels, même si les méthodes employées pour y parvenir sont discutables. En terme de morts, on serait largement au dessus des coulées de boues. C’est ce qui me fait peur dans le discours écolo de base.
PS : quand on s’appuie sur des « études pragmatiques », j’aime bien qu’on me donne des références. Moi aussi je sais inventer des études fumeuses pour appuyer mes arguments. Pardonnez-moi, les sciences m’ont rendu un peu sceptique…
Cher étudiant Arle Uein,
On est plutôt habitués à entendre ce genre de propos réacs de la part de baby-boomers (la génération de tes grands-parents ??), mais comme dans l’hexagone les jeunes ont de plus en plus tendance à naitre vieux de nos jours, c’est finalement pas si surprenant. On est content de savoir que tu as l’âme poète à tes heures, par contre pour répondre avec arrogance à ton arrogance, tu as très peu de chances d’être un jour un scientifique. On te souhaite de finir avec brio ta formation de technicien en Mesure Physique (n’oublions pas les majuscules) avec, on n’en doute pas, un projet de fin d’études moins stupide qu’un pot d’échappement de vélo qui fait des bulles. On te souhaite aussi un peu plus discernement et de second degrés, mais on ne s’inquiète pas, ça, ça peut venir avec l’âge. Par contre même une fois Ingénieur (tu as oublié la majuscule ??) et même après 5 ans de stages à 50% du smic à jouer avec des modèles mathématiques loufoques, j’ai le regret de te dire, tu ne seras toujours pas un scientifique. Et quand tu auras fini par trouver un boulot (ce qui sera dur mais finira par arriver, inch’hallah on te le souhaite tous,), tu ne seras toujours malheureusement pas un scientifique. Tu seras tout juste un sur-technicien discipliné oeuvrant dans les sombres engrenages d’une boite de médocs, un marchand d’engrais, au mieux un chef de projet hydrocarbure, avec des insomnies. Tu seras certes pas si mal payé, tu pourrais probablement t’acheter le modèle de base de la grosse cylindrée de tes reves, t’endetter pour 20 ans pour faire construire un pavillon et acheter des jouets en plastique aux gosses. Mais ca ne fera pas de toi un scientifique. Les sciences t’ont rendu sceptique ?? Bah tu vois, pas encore assez. Tu pourras néanmoins continuer à nourrir ton gout pour la poésie, ça restera for ever un bon exutoire.
Tu aimerais bien être écolo, mais les écolos -de base- sont des abrutis qui ne sont JAMAIS calés en sciences. La sempiternelle rhétorique, on se s’en lasse pas. On te fera l’économie d’étaler ici nos pedigrees pour se concentrer sur un simple conseil, bien pragmatique, bien scientifique: si tu constates toujours la même chose, c’est que tu tournes en rond. Tu devrais peut-être diversifier tes relations, multiplier tes activités, élargir tes horizons; tu verras peut-être que tu finiras par rencontrer de vrais scientifiques « écolos » ? Ou des non scientifiques, de pauvres inutiles du commun des mortels, mais avec du jugement et du bon sens ?? Et oui, tout est possible, ne désespères pas.
Ton passage sur l’agriculture intensive est tellement époustouflant que j’ai presque envie de t’envoyer cash une bibliographie gargantuesque sur le sujet -puisque tu aimes aussi les références « d’études pragmatiques »- mais avant ça, j’ai une question: qu’est-ce qu’un étudiant technicien en Mesures Physiques peut bien connaitre à la géopolitique de la faim dans le monde ??? Éclair vite ma lanterne s’il te plait.
Sur plusieurs points, tu as raison :
la disparition des haies et les sols nus participent au problème du lessivage et de l’imperméabilisation des sols (c.f. à l’opposé le double semis, avec paillage, par exemple au BRF)
et tu as aussi raison d avoir envie d avoir les sources (le pb, c est que rechercher des sources, celà prend du temps, mais en voici quelques unes : lis + regarde 3-4 vidéos de ces 2 chercheurs en agronomie et écologie des sols, très connus : lydia et claude bourgignon
quelques liens (par contre, je ne peux pas lire les vidéos => je ne sais pas dans laquel ils expliquent le mieux le pb actu des sols, mais les titres sont parlant)
http://cdurable.info/Le-sol-la-terre-et-les-champs-Agrologie-Claude-Lydia-Bourguignon,1069.html
la mort intensive des sols : http://www.youtube.com/watch?v=YlcNo-S0GZo&feature=related
mort des sols = mort des hommes : http://www.youtube.com/watch?v=dbnGozAISHE&feature=related
revitalisation bio des sols : http://www.youtube.com/watch?v=vzMhB1fgWew
sinon, qu’un scientifique recherche et donne des référence biblio, c est essentiel. Simplement, ici, je ne suis pas en train de travailler, ni de poster un article, mais de discuter : je ne fais pas des recherches à chaque fois que je poste un commentaire : je ressors juste les résultats de mémoire.
(surtout qu’en faisant une petite recherche sur carfree, tu dois pouvoir trouver les référence à ces sujets…). Il y a une enorme différence entre sortir de mémoire des conclusions d ‘études lues auparavant, et sortir de nulle part des contre-vérités entendues au coin de la rue ou à la télé.
je te cite, 2 exemples :
-1 l effet du tracteur et des engrais+du goutte à goutte (les intrants venant du haut)
Je n ai pas dit que le tracteur avait un effet prépondérent… d ailleurs, physiquement, ce n est pas le ca (même s’il y contribue).
Par contre, l apport d intrants par le haut + le type d’intrants, oui.
prenont 2 plantes : une pousse naturellement, sans intervention humaine, l autre reçoit une solution nutritive et de l eau par goutte-à-goutte, en continue (culture hydroponique, dite « sans terre »… même si elle se pratique aussi en plein champs)
la plante non aidée va devoir chercher de quoi survivre = création d’un réseau de racines étendu et s enfonçant dans le sol.
la plante aidée, avec tout qui lui tombe dessus tous les jours, ne va pas se fatiguer pour rien : elle va avoir un petit réseau de racine, juste en surface.
bien sûr, la génétique intervient aussi :un sorgho (plante rustique, supportant la sécheresse) arrosé aura sans doute des racines plus profondes et étendues (ou +/- équivallentes) qu’un maïs hybride moderne (sic) non arrosé.
[Pour les réf sur les réseaux de racine… je l ai appris au lyçée il y a qq années, je ne connais pas le programme que tu as eu, mais si ce n était pas à ton programme, demande à ton prof de bio, il t expliqueras. Un exemple classique pour l’illustrer, c est la différence entre les arbres en zone tempérée, et en zone tropicale, comme la forêt amazonnienne : en forêt amazonnienne, il fait chaud, il pleut, et il y a des apportsorganique toute l année (feuilles qui tombent des autres arbres et se décomposent) => les arbres, chez nous nécessitent un tire-fort, un systeme à poulies, pour être déracinés, alors qu’un tractopelle couche un arbre amazonien sans aucune difficulté. D ailleurs, celà explique aussi les roches nues d amazonie ou de madagascar, après seulement quelques brûlis : le sol y est tellement peu épais (mais aéré, contrairement au sol d’agri intensive en milieu tempéré), qu’il ne supporte quasi pas d être à nu, pas d’humus épais, ni de systeme racinaire qui l ancre)
Le type d’intrants apporté influe aussi. L’eau, les solutions nutritives, les minéraux ont une action néfaste, car ils limitent la création d’un réseau racinaire conséquent (ainsi, il ne faudrait arroser qu’après plusieurs jours sans pluie, pour sauver les plantes; et non pas, comme le font les producteurs de maïs, tous les jours); mais il y a pire :
les insecticides, les fongicides et autres -cides :
en effet, du bas vers le haut, dans un écosystème vivant, on a l action, de la roche jusqu’ à la plante, en passant par le sol : (action physico-chimiques, dont l action de l eau)
les micro-organismes (champignons/moisissures et bactéries anaérobies au fond, aéro en surface), les insectes sous terre (en particulier les vers, mais pas seulement) et même les petits mammifères (en particulier les taupes et hérissons), les insectes pollisateurs et les oiseaux.
Tous participent à la fertilité d’un sol ou des plantes (c.f. les bourgignons, plus haut). hors, si le déséquilibre est suffisant, tuer directement ou indirectement une forte portion de ces auxilières de l agriculture fait, sur le long terme, baisser les rendements (indirectement : des insectes non visés ou les oiseaux, tués par la consommation d’insectes visés par des insecticides ou par des plantes OGM contenant un insecticide non spécifique, destiné à tuer un autre insecte, nuisible pour cette plante).
Pour l’auxillière qui semble le moins important, les oiseaux, on connait l’effet de son extermination à grande échelle (vive Mao ^^) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_des_quatre_nuisibles
les oiseaux grignottent les récoltes ? exterminont les ! il en restera plus pour nous.
résultat : famine… (30 millions de morts… ) : les oiseaux mangent des insectes, et limitent ainsi leur prolifération; ils pollinissent aussi un peu, et disséminent les graines, mais c est plus leur action de régulation de l’écosystème que les chinois ont mis à mal. Les locustes ont fait le reste…
Quand on voit le résultat obtenu avec l extermination des oiseaux, celà fait peur pour l’extermination en cours d’auxillières plus importants, comme les champignons (indispensables pour les mycorhises = pour que les plantes vivent en pleine terre), les vers ou les butineurs.
-2 « Je termine sur l’agriculture intensive : oui c’est mal, oui ça pollue, mais en attendant c’est la SEULE façon de nourrir 6 milliards d’habitants avec de la nourriture à un prix « abordable » »
embetant… mais tu as prévenu (« Moi aussi je sais inventer des études fumeuses pour appuyer mes arguments. »)
cherche « OGM herbe à cochon USA » pour te faire une idée de l’effondrement des rendements dus aux OGM de monsanto en agriculture intensive : c est une catastrophe attendue qui est devenue réalité depuis quelques années.
cherche aussi une étude FAO sur le bio et nourir la population (je t aide : http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000726/index.html )
tu peux aussi te docummenter sur le « riz des canards », lancé au japon (une des pratique bio qui permet d’obtenir des rendements largement supérieur à l agriculture intensive).
Ou lire les très nombreuses études économiques montrant que les aides (très coûteuses) à l agriculture intensive occidentale (UE et EU) affament les petits producteurs du sud : incapables dêtre concurrenciels avec les produits subventionnés, ils se retrouvent sans moyens financier, sans ressources, sans pouvoir investir dans du matos, et sans réserve de coté, quand un aléas leur tombe dessus : une petite modif de pluie, entrainant une baisse de rendement, et ils ne peuvent acheter à leur voisin pour s’en sortir. (tu peux chercher sur le monde, le monde diplo, courier international, alternative économique, la revue durable, l écologiste ou sur via campesina entre autre, pour trouver des relais de ces études éco)
p.s. « les plus fervents écolos ne sont JAMAIS les mecs les plus calés en sciences »
Je ne sais pas d’où tu sors celà. Qui se bat -en pratiques- actuellement le plus pour l’écologie ? voyons..
que ce soit les bourguigon, philippe desbrosses, jean-marc jancovici, ou jean-marie pelt en sciences pures, ce sont tous des scientifiques reconnus (des chercheurs et un ingénieur)
on pourrait aussi rajouter teddy goldsmith et pierre rabbhi…mais ils ont l’inconvénient d’être des autodidactes ne publiant pas en science pure : de ne pas avoir de diplome universitaire [enfin, pour teddy,je ne suis pas sûr… en tout cas, pas de diplôme en science pure c est sûr, mais sans doute en science sociale? ce n est pas précisé sur sa fiche wikipedia] ni de publis scientifiques pour pierre rhabbi; teddy goldsmith a publié dans des revues + ses publis vulgarisantes dans the ecologist/l écologiste sont aussi bien documentées, niveau structure de l article et de la biblio, que des revues scientifiques.
Plusieurs d entre eux sont à l’opposé d’un claude allègre, qui a une formation de géologue, c est vrai, mais qui n a jamais rien publié sur le climat, dans une importante revue scientifique à comité de lecture.
En fait, c est donc dans les opposants connus (allègre) qu’on trouve l absence de publis scientifiques sur ce dont il parle dans les média…
Lui, outre ses non-publis, présente 2 différences vis à vis de ma liste : il passe largement plus à la TV que eux tous réussit, et y gueule et s’y plaint plus que eux tous réunit.
Eux font une chose plus simple : suivant les conseils de voltaire, ils cultivent leur jardin :
Ils agissent concrètement au quotidien, au lieu de vivre par les mass média, en mixte entre Loanna et Zémour.
(autre chose : retour sur les parkings+trottoirs herbacés) : la végétalisation des villes :
On constate, en ville, un grand problème dû à la bétonisation+bitumisation :
Des eaux qui ruissellent sans s’infiltrer, de la chaleur qui s accumule dans les murs/toits/routes la journée, et ces derniers dégagent pendant la nuit la chaleur accumulée, au point que la différence de température entre les grandes villes et les campagnes environnantes est de plusieurs degrés (le chauffage des bâtiments, et en particulier de bâtiments mal isolés, joue aussi) avec un écart plus grand la nuit, au point de poser un problème de santé publique en été (les personnes ne se refroidissent plus assez la nuit… avant la nouvelle journée chaude)
A l’opposé, les plantes+sol régulent l’eau : l’eau est partiellement stockée par l ensemble sol-plante, e, quand il fait sec, l’évaporespiration apporte de la fraicheur (douceur ressentie + fraicheur réelle par changement d état de l eau) + de l’humidité quand il fait chaud, et de la douceur quand il fait froid par la plus grande humidité de l air.
Ainsi -malgré des actions allant dans l’autre sens pour certains (coupes d arbres en ville, sur des routes, le long du canal du midi)- de plus en plus de municipalités cherchent à augmenter la végétalisation de leur villes (la canicule et le confort thermique de leur citoyens les y incite). Par exemple, par des murs végétaux (c.f. à Paris, le musée du quai branly de patrick blanc http://www.murvegetalpatrickblanc.com/ ), des toits végétalisés, ou des voies de tram végétalisées, comme à strasbourg (de l herbe entre les rails, tout le long des voies en site propre).
Remarques :
1- Dans ma liste du commentaire précédent, j ai oublié patrick blanc comme scientifique, mais il n est « que » architecte et botaniste : pas un authentique chercheur, contrairement à JP Pelt, Ph Desbrosses ou aux Bourguignon.
Mais bon, j ai aussi mis Jancovici, un « simple » ingénieur, dans ma liste, donc un architecte + botaniste y a aussi sa place
[D’ailleurs, je conseille à arle uein de lire quelques articles de JMJ sur son site, manicore.com :
CO² et aliments dans l’assiette : http://www.manicore.com/documentation/serre/assiette.html (il faut manger moins de protéines animales,et plus de patates et légumineuses, et préférer, dans les prot. animales, les volailles et oeufs aux viandes rouges ou pire, au veau, ou dans les poissons, préfèrer les sardines, maquereux et harengs aux thon/saumon/truite/cabillaud)
la planète peut-elle manger bio? http://www.manicore.com/documentation/manger_bio.html (oui)
et ses conseils d’action : http://www.manicore.com/documentation/serre/lutte_individuelle.html ]
2- En plus de Patrick Blanc, j’ai aussi oublié, parmi d’autres, Hubert Reeves.
c.f. sa conférence à la TCRDM :
http://carfree.fr/index.php/2004/05/12/les-voitures-le-plus-grave-problme-de/
ou ses chroniques sur france culture :
http://www.hubertreeves.info/chroniques/fc.html :
l’énergie partie 1/3 : http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040417.html
les négawatts : http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040515.html
la déforestation : http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040605.html
pluie acide : http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040717.html
départ en vacances (présent sur carfree aussi : http://carfree.fr/index.php/2005/08/18/depart-en-vacances/) : http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040710.html
l’hydrogène, source d énergie du futur ? http://www.hubertreeves.info/chroniques/20040508.html
@ TOINER
Ahlala, je l’attendais depuis longtemps ce commentaire… Paie tes clichés et tes préjugés… L’attaque ad-hominem c’est toujours tellement plus simple que le contre-argumentaire ! Et comment ? Toi qui prétends savoir ce qu’est ou non un scientifique et qui a tiré le tarot pour connaître mon avenir, tu mettrais des gens dans des cases ? Tu n’imaginerais pas qu’on soit formé dans un domaine et qu’on pousse sa curiosité un peu plus loin ? Pas de doute, je suis de loin le plus arrogant… Tu aurais peut-être été moins heurté si je n’avais pas écrit « étudiant » ?
PS : j’ai eu l’occasion de rencontrer le professeur Pelt, qui est un authentique écologiste et un brillant scientifique. Mais je n’ai pas l’impression que sa vision de l’écologie rejoigne celle développée ici, d’où mon propos scientifiques vs. écolos.
PPS : quand tu parles de « modèles mathématiques loufoques », là je dois réprimer très fort un « pôv’ con ! » qui a très envie de sortir. Sans ces modèles, je te signale à toute fin utile que tu vivrais au Moyen-Âge, et que ton électricité serait produite au charbon (ou pas du tout). Pour connaître un certain nombre de ces modèles, je ne crois pas qu’ils aient quoi que ce soit de loufoque. J’ai été en maths sup, du coup, je suis encore plus arrogant.
@ Jean-Marc
Je suis d’accord avec toi sur la plupart des points que tu énonces, là où je te lâche, c’est sur la faisabilité : végétaliser les villes, en dehors des espaces verts et de quelques initiatives anecdotiques, oui, mais comment ? N’oublions pas que l’objectif est aussi d’avoir des chaussées faciles à entretenir et permettant un trafic fluide, des transports rapides et sûrs. J’ai vu les voies vertes du tram à Strasbourg : c’est génial, mais pas possible partout.
Après, sur l’agriculture intensive et les sources de protéines à privilégier, j’aimerais bien pouvoir entendre de vrais débats scientifiques, sauf que le domaine est bien trop politisé (avec tout le pognon sous-jacent), et que les écoles adverses ne sont pas plus idiotes les unes que les autres. Je ne suis pas spécialiste là dedans, le mieux que je puisse faire, c’est analyser ce que racontent les autres pour voir si ça tient la route. Et là, force est de constater que ceux qui pensent que l’abandon des techniques intensives serait plus néfaste que leur conservation ne sont pas plus incohérents que les autres.
Pour finir sur les scientifiques écolos, je pense que tous ceux que tu cites seraient atterrés par la pseudo invention prétexte à l’article ci-dessus (qu’on a un peu oublié depuis).
@rle Uein,
Si tu l’attendais, c’est parce que tu l’as cherché. A trop étaler son moi-je, effectivement on s’expose.
Ton argument de départ -en substance les écolos de base sont des abrutis qui ne comprennent rien à la science- est tellement pauvre que je ne sais pas à quel genre de contre-argumentaire tu aurais pu t’attendre. Pour ce qui est des clichés et de vouloir mettre les gens dans des cases, relis toi un peu et demande toi qui a ouvert le feu.
Je suis content d’apprendre que tu as parlé à Jean-Marie Pelt, mais j’aimerais bien savoir en quoi sa vision de l’écologie diffère de « celle développée ici »? Ici justement, on parle de vélo, et on défend des alternatives à l’organisation de la vie humaine autour de la bagnole. Je doute que Pelt trouve ca stupide, mais il faudrait lui demander. Je te recommande au passage la lecture d’Ecologie et spiritualité, ou des Voies du bonheur, le parfait mariage de science et de poésie auquel tu aspires.
Sinon, le pov’con que j’ai failli être ignorait qu’on produisait de l’électricité au Moyen-Age. Il sait par contre qu’aujourd’hui 40 % de l’électricité produite sur terre continue d’être fournie par des centrales au charbon. Dans mon pays, c’est plus 60 % d’énergie thermo, charbon et pétrole confondu, imagine le sale bilan carbone de mon ordinateur.
Par contre je te rejoints complètement sur l’utilité des modèles mathématiques. Des milliers d’authentiques vrais scientifiques qui contribuent au GIEC s’en servent quotidiennement pour suivre l’évolution des climats. J’espère qu’ils n’en tirent pas des conclusion trop écolos quand même.
Enfin, par pitié, ne nous reviens pas avec cette histoire de pot d’échappement, stp.
Pour l’agriculture intensive, je sais même pas par ou commencer tellement tu pars de loin, mais promis, j’y réfléchi.
L’idée peut paraître bonne. Mais la vie ne cherche qu’à s’exprimer, foisonner, dans les interstices laissés entre le bitume, les trottoirs et les murs. Nul besoin de semer pour voir surgir des plantes. Le problème est que celles-ci sont immédiatement détruites, le plus souvent par des pulvérisations de Round-Up° (les municipalités sont les premiers utilisateurs en France). L’idée de pulvériser des graines serait véritablement bonne si les plantes concernées étaient resistantes au Round-Up. Les municipalités emploieraient alors d’autres moyens pour les supprimer car, dans la grisaille du bitume, des trottoirs et des murs, quelques brindilles verdâtes, ça n’est « pas propre », ça fait « pas entretenu, négligé »…
« L’idée de pulvériser des graines serait véritablement bonne si les plantes concernées étaient resistantes au Round-Up. »
(mauvaise nouvelle) ça existe: des variétés de colza résistantes à l’herbicide roundup sont en train de se disséminer de manière sauvage le long des routes du Dakota Nord.
A part ça l’idée de ce post est très jolie
ARLE EUIN
Moi je moi je moi je….Moi Je suis docteur-ingénieur ès Sciences, et je travaille dans la recherche. Et ta technique, ta bagnole climatisée nucléaire GPS et ta culture intensive qui selon toi est la seule pouvant nourrir 6 Milliards d’humain je lui chie dessus.
C’est que le système veut nous faire croire que c’est la seule façon de nourrir durablement 6 Milliards d’humains. Dans les faits, elle permet à une poignée d’occidentaux de manger des produits hyper transformés, conditionnés et peu écologiques tout en allant affamer une grosse partie des pays pauvres en leur distribuant nos produits subventionnés tuant du coup leur propre économie principalement agricole. Après le FMI rentre chez eux sans frapper. Une fois endettés, ils nous donne accès à leur ressources, nous donnent des concessions sur des terres arables pour que nous puissions faire des agro-carburants, trouvaille géniale des scientifiques comme toi et moi.
IL n’y a pas trop d’humains mais trop de bagnole. Pour qu’ils puissent se nourrir, brulons les bagnoles, mangeons local et moins surtout moins de viande.
Retour au moyen-âge. Un peu oui, mais même toi tu avoues que le moyen âge était pas si noire vu que l’électricité existait déjà. ha ha ah
En tout cas, ce n’est pas parce qu’on refuse une énorme partie des avancées scientifiques (qui ne sont pas forcément sociales) et qu’on refuse le faux confort, qu’on veuille forcément revenir en arrière. Mais on pourrait aussi tout en avaçant prendre une nouvelle direction. C’est fou comme notre société nous fait raisonner en binaire: avance – marche arrière, noir blanc. Remarque c’est très scientifiques de nos jours.