France 3 Midi-Pyrénées nous informe d’une bonne nouvelle en provenance de Toulouse où deux associations de promotion du vélo, l’Apave à Blagnac et « 2 pieds 2 roues » à Toulouse, ont réalisé des comptages de vélos montrant une augmentation d’environ 20% de la pratique du vélo sur un an.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes cyclables à Toulouse? Pas forcément… La ville de Toulouse compte officiellement 500 kilomètres de pistes cyclables depuis juin 2013. Toulouse était 3ème du classement des villes « vélo-friendly » en avril 2014 selon le magazine Terra-Eco, juste derrière Strasbourg et Bordeaux.
Mais cela ne suffit pas aux associations. Sébastien Bosvieux de l’association « 2 pieds 2 roues » fait ainsi remarquer que Toulouse a été récemment épinglée dans la liste des villes qui veulent réintroduire la voiture en ville. Réintroduire en ville la voiture, cette espèce menacée? Ou plutôt menaçante, car à preuve du contraire, la voiture est très loin d’avoir disparu de la ville, y compris à Toulouse…
D’où peut venir un tel anachronisme? C’est Jean-Michel Lattes, le nouvel adjoint au maire de Toulouse chargé des déplacements, qui semble être la tête pensante de cette « réintroduction de la voiture là où elle n’a jamais vraiment disparu ». Et ce Jean-Michel Lattes a osé, en plein cœur de l’été, une bien étrange comparaison dans les colonnes de la Dépêche:
Le tout piéton ou le tout vélo pose des problèmes aussi forts que le tout voiture d’autrefois, dont nous ne voulons plus. »
Jean-Michel Lattes, adjoint au maire de Toulouse chargé des déplacements
Cette phrase assez incroyable mérite d’intégrer illico le bêtisier de l’automobile. Car, si on sait à peu près ce qu’est le « tout-voiture », on a encore un peu de mal à imaginer ce que pourrait être le « tout piéton » ou le « tout vélo ». Apparemment, Jean-Michel Lattes lui sait de quoi il s’agit, sans doute pour l’avoir expérimenté à Toulouse, ce qui explique qu’il est fondé à nous mettre en garde.
En fait, le voilà le véritable problème qui guette nos villes: le « tout piéton » et le « tout vélo »! Vous vous rendez compte, si on se laisse déborder, bientôt il n’y aura plus de bruit et de pollution en ville, plus d’accidents, plus d’émissions de CO2, plus de consommation de pétrole et en plus les gens seront en meilleure santé et auront plus de pouvoir d’achat! Quelle catastrophe! Heureusement, Jean-Michel Lattes est là pour « réintroduire la voiture en ville »…
Au fait, c’est qui ce Jean-Michel Lattes? Si on cherche sa bio sur internet, on tombe assez facilement sur son CV qui a la taille du Gros Robert. Prof de droit à l’université, ce « théoricien de l’automobilité » apparaît comme un rare cumulard, le genre de gars présent partout et nulle part dans le microcosme politique toulousain depuis des décennies. Politiquement, il est du « parti radical valoisien », le genre de micro-parti qui mange à tous les râteliers…
Aux dernières nouvelles, en plus de ses fonctions d’adjoint aux déplacements à la mairie de Toulouse, il a obtenu la présidence de Tisséo, le réseau de transports en commun de Toulouse et sa région, soit quatre-vingt-huit communes, en plus de la vice-présidence de Toulouse Métropole…
Vous comprendrez que le gazier est difficile à joindre… « On a sollicité un rendez-vous avec Jean-Michel Lattes, le nouvel adjoint au maire chargé des déplacements, mais on n’a toujours pas obtenu de rendez-vous, souligne Sébastien Bosvieux. Alors qu’avec l’ancienne municipalité on voyait souvent Philippe Goyrand, l’élu chargé du vélo ».
Et les associations pro-vélo ont été refroidies par les premières mesures annoncées par la municipalité de Jean-Luc Moudenc, élue en mars dernier : arrêt des subventions à l’achat de vélos électriques, intention d’ouvrir aux voitures sur le pont de la Liaison Multimodale Sud-est (LMSE) réservé jusque là aux transports en commun et aux vélos, etc.
Et pourtant, Jean-Michel Lattes en fait des tonnes quand il nous apprend que son plus grand rêve était d’avoir un vélo de fonction. Quant à s’en servir pour faire tous les jours du vélo en ville, c’est une autre histoire…
En attendant, les associations craignent, comme le dit Sébastien Bosvieux, que « le vélo devienne quantité négligeable » dans les politiques de déplacements de la ville et de la métropole. On peut effectivement être inquiet…
Photo: France 3 Midi-Pyrénées
le tout quel qu il soit c est negatif.interdir les voiture a 100% d un endroits est faire fis des professionnels (artisans,livreurs,secour….),des commerces au centre ville etc… après faut trouver les solutions les plus adequate en fonction des cas et ne pas oubliez que tout n est pas que loi ou interdiction ..une grosse partie ne dépend que du bon vouloir et du civisme et du respect des utilisateurs ! (ok la c est pas gagne )
« (artisans,livreurs,secours….) »
T’inquiète, Patrick,
la solution a déjà été trouvée… il y a un siècle…
Des ambulances à vélos, des livraisons à vélo, et pour les artisans, vendeurs dans les rues, non pas des camions-pizza ou autre camion-bouffe (en plein essort, ces dernières années…), mais des charettes à bras.
Il suffit de regarder les photos d’il y a un siècle, pour voir comment faisaient les gens, quand il n y avait bcp moins de voitures (dont les hippomobile) que maintenant.
Sur ta crainte sur les artisans,
à l époque, il y avait 20 fois plus d artisans (rémolleurs, rempailleurs de chaises, charretiers, cordonniers,…) et 10 fois plus de vendeurs dans la rue (de pain, de légumes, de journaux, de fleurs, de …) qu’actuellement…
Etrange, n’est-il pas ?
en fait.. non :
forte densité urbaine, nombreux petits commerces créant de nombreux emplois,
alors que maintenant, on a un fort étalement urbain, peu de commerces et peu d entreprises, très concentrés, créant peu d’emplois
[l’exemple le plus frappant, le plus répandu : la grande surface, avec 10-15 caissières, et 5-10 personnes en rayon, qui a remplacé 20-30 commerces de 1 à 4 personnes, dispersés sur le territoire,
mais il y a bien pire : l entrepôt au milieu de rien, avec 15-20 manutentionnaires mal payés, avec une noria de camions, remplaçant plus de 200 commerces de proximité (c.f. amazon, mais celà pourrait devenir aussi vrai pour zalando ou d autres commerces)]
Cependant, pour te rassurer encore plus, Patrick,
si tu lis bien, on est peu à demander une disparition de 100% des voitures,
MAIS nous sommes majoritaire à demander une forte diminution de sa part en ville, de ses nuisances,
avec, par exemple, la création de ruelles et rues piétonnes
Pas toutes les rues, ni toutes les ruelles…
non.. mais juste qq unes, en dehors du centre historique-touristique-commercial, pour que les habitants puissent aussi en bénéficier, et pas seulement les commerçants de centre-ville et les touristes + clients.
Vive la Restauration?
Qu’ils aillent se fast foutre…
Les véhicules de secours sont toujours cités comme exemple dès lors qu’il faut légitimer la bagnole…
Je trouve que c’est au contraire un argument de plus, et de poids, contre la bagnole particulière (car c’est bien icelle qui pose problème), et je pense aux véhicules de secours retardés par le trafic, et qui ne peuvent arriver à temps en cas d’urgence, combien de morts collatéraux de la bagnole cela fait-il en plus ?…
Ils sont indénombrables en effet, comme sont indénombrables de façon générale toutes les victimes directes et indirectes de la bagnole (via accidents, pollution, exaspération nerveuse devant tant de laideur de bruit de puanteur, etc.).
Il suffit de voir le comportement des bagnolistes en cas de pimpon ou autre sirène, qui est à l’avenant de leur comportement sur la route le reste du temps, ils se fichent bien de mettre la vie d’autrui en péril.
La bagnole individuelle ne doit plus exister, seuls devraient éventuellement être délivrés, avant sevrage complet, des permis de déplacement en bagnole ponctuels, valables pour un trajet précis, un déménagement éloigné par exemple ou le transport d’un défunt dans une sépulture éloignée (quand on se rend compte qu’on va nécessairement passer par la case bagnole avant la tombe ou le four, ça rend malade, il faut tâcher d’être intransigeant dans ses dernières volontés).
Tout à fait, Vesan.
Il y a même pire, une autre action indirecte de la voiture, aux conséquences sociales et médicales désastreuses :
Puisque « tout le monde » à des voiture, puisque « tous les malades » ont accès aux ambulances,
alors, au lieu d avoir 4 petites unités de soins, avec certains praticiens présents certains jours sur 2 unités (car n ayant pas assez d opération dans une seule),
on va tout regrouper en 1 ou 2 gros centre.. si bien que les distances et même les temps moyens d accès à cette grosse unité sera bcp plus long que d aller à l unité de soin de proxi.
Combien d hospitaux disparut, car jugé « en dessous de la taille critique » ces 10 dernières années.?
et ce mouvement de concentration, d augmentation des distances moyennes, continue
[pas envie de rechercher l article (car, malheureusement, ce n est pas du tout un cas isolé… mais là, la différence, le mari/le veuf attaquait devant les tribunaux ceux qui ont fermé l autre maternité, donc celà a fait du bruit), mais, il y a +/- 4 mois, une femme et/ou son futur enfant sont morts, car un service de maternité avait fermé et qu’elle devait faire 70 km ou plus pour aller à la maternité la plus proche… et qu’elle a eu des complications avant d arriver à bon port]
> Le tout piéton ou le tout vélo pose des problèmes aussi forts que le tout voiture d’autrefois, dont nous ne voulons plus. » Jean-Michel Lattes, adjoint au maire de Toulouse chargé des déplacements
La connerie, c’est la décontraction de l’intelligence.
> Vous vous rendez compte, si on se laisse déborder, bientôt il n’y aura […] plus de consommation de pétrole
En même temps, vu que la France n’en a pas, de pétrole, et que ça lui coûte 50 milliards d’euro chaque année, notamment pour financer Poutine…
J’ai visité à vélo Toulouse l’année dernière : j’ai pas franchement eu l’impression de rouler aux Pays-bas ou au Danemark.
Il est pas un peu schizo ? il se déplace à vélo mais aussi en Jeep Cheroke…
De Vincent : « J’ai visité à vélo Toulouse l’année dernière : j’ai pas franchement eu l’impression de rouler aux Pays-bas ou au Danemark. »
Toulouse, Bordeaux et bien d’autres agglomérations, sont envahies par la bagnole. Et ce ne sont pas les décors de Potemkine qui vont maquiller la réalité : rien que pour les transports publics trois ou quatre lignes de tram ou de métro ne peuvent modifier la situation, puisqu’ils plafonnent toujours à 10% des déplacements…
La crise économique persistante – espérons qu’elle ne s’aggrave pas davantage dans notre UE stupidement monétaro-malthusienne – ne va pas encourager le système pourrissant actuel à se réformer radicalement : ce sont précisément ces difficultés qui légitiment le stand-by.
La défunte économie de l’intelligence – envisagée dans l’UE au début de la décennie 2000 (un des « sommets » de Lisbonne) – aurait pu donner un coup de pouce aux transitions socio environnementales balbutiantes : par exemple organiser nos villes non pas dans le contexte métropolitain mondial de concurrence mais à partir de « l’économie résidentielle », où le cycle court économique, la satisfaction des demandes (sanitaire, éducative, culturelle, touristique durable…) et la coopération métropolitaine interrégionale structureraient différemment l’économie…
Pour les seuls besoins sociaux des seniors qu’on songe au « gisement » d’activité qui existe sous la semelle ou le déambulateur de ce segment de population : requalifier et recalibrer les rues, réanimer et réinstaller une activité de commerce et de services de proximité, bref reconstruire l’urbanité disparue rien que pour eux, ce dont profiterait naturellement le reste des habitants.
La bagnole ne peut pas faire partie de la boîte à outil pour ce chantier, et nos dirigeants doivent au plus vite se sortir de la posture « minière » actuelle, qui consiste à se piller les ressources entre métropoles, lesquelles se fardent comme des putains au nom de « l’attractivité », oublieuse des besoins permanents : s’arracher les touristes, chercheurs, entreprises de world class et mettre sur la touche les indigènes…
Si on encore on leur dressait le tapis rouge sur nos trottoirs, plutôt que d’animer cette débauche permanente d’aéroports internationaux, d’autoroutes urbaines et de centres commerciaux clinquants…
De retour sur la planète vélo je découvre cet « article », bourré de mensonges, contre-vérités et autres fadaises, autant vous dire que mon sang n’a même pas fait un tour et que je tiens à remettre les choses en ordre, quitte à mettre une fois de plus les pieds dans le plat !
L’article de « la dépêche » est, comme d’habitude, une belle merde, le « journaliste » ayant sabré les passages où J.M. Lattes disait des choses intéressantes… C’est la spécialité de la PQR, faire des articles racoleurs, extirper tout ce qui ne fait pas polémique, dans le but d’exister. Donc, en premier, ne pas prendre au pied de la lettre l’intervention de Lattes pour « argent comptant ».
Ensuite, il est important de revenir sur différents points et personnages cités dans cet article.
– Sébastien Bosvieux est président de l’ex « asso vélo » devenue « 2pieds 2 roues », auxquels il faut malheureusement rajouter « 1cerveau 1déambulateur » car entre la moyenne d’âge des adhérent-e-s de cette asso et les idées rétrogrades qu’elle véhicule depuis son origine il y a de vrais doutes à avoir sur leur qualité à parler des cyclistes…
– cette asso a fait de la collusion avec EELV et l’ex-mairie de « gauche » (faut le dire très très vite tellement c’est inimaginable au vu des faits de ces dernières années) sa réelle activité « politique ». Cette asso a plusieurs de ses membres jusqu’à son bureau inscrits dans ce parti, normal alors qu’ils tirent à boulets rouges sur la nouvelle mairie de droite…
– 2 exemples pris dans l’article montrent que tout n’est pas rose dans cette asso toulousaine :
1- l’arrêt de la subvention aux Vélos Anti-Ecologiques est, pour bon nombre de cyclistes et les vélorutionnaires, une très bonne chose : cette mesure ne concernait que les VAE, pas les vélos achetés neufs ou dans les ateliers-vélo, malgré plusieurs demandes en ce ens de notre part…
2- la prime versée pour ces vélos à moteur ne comportait aucune close de revenus, ce qui fait que l’effet d’aubaine a été utilisé par ceux qui avaient les moyens et pas les autres ; d’autre part aucune condition de non-propriété d’une automodébile n’était demandée ; on nous a dit que c’était des gens qui semettaient au vélo plus facilement, perso et comme beaucoup on ne croise que des bobos feignasses dessus en très très large majorité…
En clair, la prime aux VAE était une saloperie anti-écologique soutenue par de soi-disants « écologistes », inégalitaire et soutenue par de soi-disants gens de « gauche ».
2- sur la LMSE, depuis le début l’asso vélo tire la couverture à elle, comme elle le fit dans les années 80 et suivantes pour prétendre avoir empêcher à elle toute celle une voie rapide sur les berges de la Garonne, alors qu’à l’origine le combat a été mené par une autre asso, « Veracruz ». L’art de la récup politique, l’asso vélo connaît sur le bout des doigts…
Je pourrai presque faire un bouquin sur cette « association », tellement en plus de 10 ans les vélorutionnaires et moi-même avons eu à pâtir de ses « actions » ineptes et très éloignées de l’intérêt des cyclistes.
Sur Jean Michel Lattes et le milieu politique toulousain en général, il y a des choses à dire :
– Lattes, alors qu’il était adjoint avant 2008, avait fait progresser pas mal de sujets sensibles : ouverture des couloirs de bus aux cyclistes, mise en place de zones 30, mise en place des double-sens cyclables… Il aurait pu ne rien faire mais il est aussi cycliste quotidien et il a fait avancer les choses, contrairement à cette « gauche » qui n’a fait qu’étendre ce qu’il avait commencé. D’un bord à l’autre il n’y a jamais eu la moindre concertation avec les associations d’usagers, notamment sur les aménagements ; personnellement les choses vont très probablement évoluer car les vélorutionnaires entendent bien localement pouvoir travailler quelques soient les majorités en place, et des propositions innovantes seront faites dans les prochains mois. On a essayé pendant 6 ans de discuter avec l’ancienne majorité et on a fait « choux blanc », pédaler dans la semoule toutes ces années, que ce soit pour les locaux, les récups, etc. Si Sébastien Bosvieux se plaint de ne pouvoir discuter avec la nouvelle équipe municipale, peut-être devrait-il revoir ses « amitiés » politiques exclusives…
Egalement, lors des rencontres de L’Heureux Cyclage en février dernier, j’avais réussi à faire accepter l’idée d’un débat public avant les municipales sur le vélo et les ateliers, le débat a eu lieu et le moins dogmatique, le plus ouvert à la discussion, le moins « politique » surtout à la veille des municipales, c’était Jean Michel Lattes. Philippe Goirand, l’ancien adjoint vélo, était un incompétent, un manipulateur, etc., sa prestation était pleine de suffisance et d’arrières-pensées politiques, et je ne peux laisser croire que ce type valait quelque chose tellement il a été minable sur tellement de sujets, liés au vélo ou non.
Il y a beaucoup de progrès à faire pour une place réelle des cyclistes en ville, cela ne passe pas par les ghettos « cyclables » que voudraient tant cette asso de lobbying qu’est « 2pieds 2roues » (car ils ne font rien d’autre…). La première des mesures à prendre serait de mettre la ville à 30, plutôt que de faire des aménagements inutiles, chers, faits sans la moindre concertation, etc.
Je tiens à le souligner, « 2 pieds 2roues » perd des adhérent-e-s chaque année, ils ne représentent que les cyclistes fortunés adeptes de la mise en ghetto des cyclistes en ville (les aménagements sur trottoirs, les bandes le long des files de stationnement, etc. tous hyper-dangereux…). Mais les ateliers-vélo sont devenus en quelques années la première force cycliste, celle qui les regroupe, les aide concrètement, etc. Il y a du boulot à faire et dans quelques années nous verrons disparaître cette « asso » de dinosaures, manipulateurs politiques qui prétendent nous faire croire avec leur nom qu’ils regroupent et défendent les piétons alors que c’est juste pour racoler plus large. Tiens, juste pour le rappeler, en 200 c’est Dominique Voynet et Pierre Cohen (ex député-maire de Toulouse) qui avaient validé la construction de l’aéroport à NDDL…
Enfin, je ne suis pas pro-Lattes, la droite ou la gauche je m’en fous royalement, le personnage a des côtés qui ne me plaisent pas (il adore la corrida, etc.), il a des côtés « beauf » et c’est un politique également. Pour celles et ceux qui me connaissent, tous savent que j’ai autant à dire sur les uns et les autres, que ce qui m’importe c’est l’intérêt général et celui des cyclistes en particulier. Et mes 2 passages en taule sont autant le fait des silences de l’asso-vélo, de la « gauche » qui fait la morale mais ne fait rien, de la droite qui réprime aveuglément…
Olivier Theron, un des fondateurs de la Vélorution toulousaine, militant associatif sans engagement politique et aussi dans la misère…
Tiens le coup le Toulousain!
Et n’oublies jamais:
PQR :
le pet sort du Q et prend l’air…
Ahurissant!!!!
Pourquoi caricaturer sur la personne plutôt que débattre sereinement sur le fond ? C’est dommage et ce n’est pas ainsi que je vois les relations avec les personnes.
Tant pis.
Jean Michel LATTES
@JM LATTES
Certes l’article est un peu virulent sur la personne, et ca le décrédibilise surement, tout comme les propos d’Olivier (oui Olivier, on a bien compris que 2p2r et heureux-cyclage ne font pas bon ménage, et ca se comprend).
Néanmoins, quand on lisait le programme de Moudenc (l’actuel maire de Toulouse pour les non toulousains) au moment des élections, on voyait très bien qu’il était ultra pro bagnole! Donc, JML que vous soyez cycliste quotidien ou conducteur de jeep cherokee, vous êtes là pour appliquer le programme de Moudenc ou alors pour partir.
Pour vous défendre et faire passer la pilule, vous pourrez toujours argumenter que votre rêve c’est d’avoir un vélo de fonction, ca ne sera qu’un peu de vaseline pour faire passer un programme pro bagnole auprès des cyclistes!
d’ailleurs Moudenc déclarait en fév 2014 (source la tribune : http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-municipales/20140211trib000814756/municipales-2014-jean-luc-moudenc-devoile-ses-projets-deplacements-et-urbanisme-pour-toulouse.html ) « Nous proposons une 3e ligne de métro et une seconde rocade »,. Un métro c’est déjà beaucoup plus cher qu’un tram (au moins 1.5Md), mais ca a surtout le bon gout de reléguer le piéton en sous sol, pour laisser la bagnole à l’air libre (et bruyant et abrutissant et puant). Quant à la 2nde rocade, n’en parlons pas : Ô bagnole tu es la reine
L’article de la tribune poursuit
« Car pour lui, « pas question de continuer cette « chasse à la bagnole ». Les Toulousains sont libres de choisir leur mode de déplacement. » » tout est dit
et ca a payé! il fut élu! Proposez de la bagnole au peuple, et il votera pour vous.
D’ailleurs, autre sujet, mais ca ne m’étonnerait qu’à moitié que la Marine dans son programme 2017, propose les autoroutes à 150km/h et le retour de l’amnistie pour les infractions au code de la route, tout comme l’avait fait son père au bon vieux temps.
Avec ca, elle est sure d’être élue!
et enfin sur le programme de l’actuel maire de Toulouse, j’avais oublié ceci :
« »Nous construirons des parkings en limite de « l’octogone » des boulevards, afin de rendre accessible le centre historique, développe le candidat. Nous créerons 5.300 places, ce qui compense les 3.600 places en surface supprimées par l’équipe actuelle et les 1.700 places affectées aux résidents en souterrain. » »
l’octogone, c’est les boulevards qui délimitent l’hyper centre historique, bref, ce programme c’est de la bagnole de la bagnole et de la bagnole, du coeur de la ville jusqu’à son ultime périphérie (2è rocade?) afin de favoriser l’étalement urbain encore et encore!!!
Je ne vois pas en quoi le fait que l’article serait « un peu virulent sur la personne » le decredibiliserait… Tout ce qui est dit dans l’article est juste (cumul, démagogie politique, etc). L’article n’est pas insultant, il attaque le positionnement d’un homme politique, tout simplement. C’est trop facile d’être en position de responsabilité et de ne pas accepter la critique. M. Lattes, qui nous fait l’honneur de sa venue, ne répond bien entendu pas sur le fond, il préfère éluder, comme il élude quand le journaliste de la dépêche lui demande s’il fait toujours du velo… A vrai dire on s’en fiche un peu qu’il fasse du velo ou pas, s’il prend le bus c’est très bien aussi! Ce qui est risible, c’est cette incapacité a assumer ses pratiques par rapport a ses discours ou ses fonctions..,
Si vous le dites…. mais c’est vrai que la critique sera toujours plus facile caché derrière un pseudo qu’à visage découvert !
Si un journaliste tronque les propos d’une personne, ceci dans le seul but de provoquer la polémique, cela est dénoncé. Pas ici et cela sert même de matière unique à cet « article » dont l’auteur préfère rester anonyme alors que ses amitiés pour l’ex asso vélo sont patentes. Pour vivre heureux vivons caché ? Ici c’est surtout de la lâcheté.
Ensuite, si l’actuel maire de Toulouse a fait sa campagne pour remettre plus de bagnoles en ville, il n’en reste pas moins que ce véhicule coûte très cher : l’achat, l’assurance, l’essence, etc. Ce qui fait qu’à moins de faire baisser drastiquement les prix, la bagnole même favorisée sera de moins en moins abordable et donc moins présente. Par ailleurs, c’est aux ateliers-vélo qu’il incombe d’une de renforcer les cyclistes actuels, deux de les développer. Puisque de toute façon l’ex asso vélo a lamentablement échoué en ce sens… On le voit très nettement dans les adhésions aux différentes associations locales et nationales, les ateliers-vélo représente déjà 4 fois plus d’adhérent-e-s cyclistes que les assos de la FUB…
Autre chose : l’actuel maire a été élu en 2014 avec moins de voix qu’il avait en 2008 lorsqu’il a perdu la mairie. Cette majorité est fragile, comme la précédente, et ce n’est pas en 6 années qu’on verra leurs projets se réaliser.
On peut aussi légitiment se poser la question de la seconde rocade, son coût exorbitant pour les finances publiques fait qu’elle ne sera probablement jamais construite, notamment aussi parce que les terrains nécessaires sont déjà habités… Quant à la 3è ligne de métro, elle aussi coûtera une fortune, l’agglomération devra en passer par des financements de l’état et d’autres collectivités locales, et aucune n’a les moyens ni l’envie d’y participer. Rien n’est donc joué.
En plus il faudra revoir intégralement le PDU, refaire les enquêtes publiques, etc. Et là non plus rien n’est gagné, le précédent PDU avait même été dénoncé par les commissaires-enquêteurs…
Puisque l’auteur préfère rester caché, qu’il réponde au moins à deux questions simples :
– en quoi la suppression de la prime aux VAE est-elle dommageable aux cyclistes, sachant que très peu en ont l’utilité et les moyens de s’en payer un ?
Sébastien Bosvieux & Philippe Goirand rêvaient il y a quelques mois que les VAE remplaceraient l’ensemble des vélos sans moteur… C’est vous dire tout le bien qu’ils veulent aux actuels et futurs cyclistes…
– en quoi les VAE sont-ils « écologiques » ? L’extraction du lithium (qui sert à stocker l’électricité) et de l’uranium (pour les centrales qui produisent l’électricité) demandent beaucoup de pétrole, et chaque VAE avec sa batterie demande au moins autant de pétrole que la consommation d’une moto sur l’ensemble de sa durée de vie… Peut-être parce que cela pollue moins notre air occidental et laisse la pollution dans les pays producteurs de lithium et d’uranium… Une écologie très particulière qui consiste à déplacer la merde chez nos voisins…
La « gauche », avec ses écolos de salon, a voulu nous faire croire qu’ils voulaient l’écologie, tout comme la droite avait essayé avec le « grenelle de l’environnement ». Au final, on s’aperçoit que dans un camp comme dans l’autre tout ça c’est de beaux mensonges, que les partis politiques instrumentalisent tout ce qui concerne l’écologie, au point même de prendre le contrôle de certaines associations prétendument proches de l’écologie. A Notre Dame Des Landes, tout a reposé sur les mobilisations citoyennes et le soutien de certaines organisations (merci la conf avec ses tracteurs face aux CRS), cela sera aussi le cas au Testet contre le barrage prévu, et on verra encore une fois ceux qui hier applaudissaient les destructions (la Voynet et son parti EELV par exemple) retourner leurs vestes quant le vent du boulet ou le calcul électoral le nécessitera…
En plus de la guerre en Ukraine, vite, une bonne guerre au Moyen-orient, un approvisionnement pétrolier fortement perturbé*, un baril à 200$, une essence à 3€ le litre… et les choses devraient devenir intéressantes.
* l’Europe importe 90% de son pétrole
Pour info, vélove est un pseudo générique sur Carfree France utilisé pour traiter des questions relatives au vélo. Aucune volonté de se cacher, mais si je comprends bien « Vélo Petit Canard », c’est de la « lâcheté »… Donc si tu veux à tout prix un nom « derrière l’article », je peux sans problème t »en donner un, même si je ne suis pas sûr que cela change grand chose au problème: Marcel Robert…
Pour le reste, M. Lattes continue d’éluder les questions, une spécialité sans doute?
Mais comme c’est vélo petit canard qui se fait l’avocat de la municipalité toulousaine, abordons donc ses arguments.
En premier lieu, une mise au point, je n’ai aucun rapport avec M. Bosvieux ou toute autre personne/association citée dans ton commentaire alors j’aimerais bien savoir quelles sont ces « amitiés pour l’ex asso vélo » dont tu parles… Également, je n’ai aucun rapport avec un parti politique, et surtout pas le PS…
Ensuite, tu affirmes péremptoirement que le journaliste « tronque » les propos de M. Lattes. Ah bon? Il y a eu un démenti? C’est bizarre, d’autant plus que la phrase en question colle plutôt bien avec ses propos antérieurs ainsi qu’aux propos de campagne électorale du maire élu…
Le reste de ton argumentation est, comment dire, plutôt tiré par les cheveux… Si je résume, ce n’est pas très grave de faire l’apologie de la bagnole quand on est un élu, car comme la bagnole coûte cher et probablement encore plus à l’avenir, il y en aura de toute façon de moins en moins…
C’est un peu le degré zéro de l’analyse: faites des politiques pro-vélo, pro-bagnole, pro-hélicoptère ou tout ce que vous voulez, cela ne change rien, in fine c’est le prix de la bagnole qui décidera de tout…
Par ailleurs, si on suit ce raisonnement jusqu’au bout, seuls les riches pourront rouler en bagnole… eux seuls auront les moyens de rouler en bagnole dans une ville rendue accueillante aux voitures par des municipalités comme celle de Toulouse.
Donc ton projet, c’est les riches en bagnole et les pauvres à vélo?
Pour le reste, tu refais ton éternel numéro sur la gueguerre toulousaine entre assos vélo… J’ai un peu peur que la haine finisse par t’aveugler. La question n’est pas de savoir s’il y a une écologie de gauche contre une écologie de droite. Il y a des gens qui participent à améliorer les choses et d’autres, qui nous maintiennent dans le tout-voiture.
Dans ton discours, on sent un certain « rejet global » de la politique; personnellement, je pense au contraire que la politique est plus que jamais nécessaire.
Pour finir, et répondre à tes deux questions qui n’en font en fait qu’une, à savoir la question des VAE.
Je pense qu’on a parlé assez souvent du VAE sur Carfree France, et si tu lis les articles tu dois le savoir. Beaucoup de points de vue se sont exprimés sur le sujet et je peux sans problème te livrer le mien. Je pense que le VAE est quelque chose d’intéressant qui peut faire passer au vélo des automobilistes, et qui peut répondre à certains besoins (personnes âgées, en incapacité, etc.).
Bien sûr que le VAE est polluant, mais un VAE polluera toujours moins qu’une voiture, même électrique. Sans parler du bruit, de l’accidentologie, etc…
Il faut arrêter avec cette idée du « zéro pollution ». C’est non seulement un mensonge et c’est en outre une « course à l’échalote » qui ne peut finir qu’à isoler et marginaliser l’écologie. Un mensonge, car toute activité humaine pollue. Sauf à se suicider massivement, nous sommes de fait « facteurs de pollution ». Même la production d’un vélo est polluante. Donc la question n’est pas de dire « le VAE c’est mal car ça pollue », mais d’analyser le report modal. Si c’est un cycliste « normal » qui passe au VAE, c’est effectivement mauvais. Si c’est un automobiliste, le bilan écologique est largement bénéficiaire.
Et c’est une course à l’échalote, car après le zéro déchet, le « zero impact man », que reste-t-il? le suicide?
Si on veut être le plus écologique possible, vivons avec le niveau de vie du Bengladesh, il y a des volontaires?
Cela me rappelle ce que disait Paul Ariès à ce propos en parlant de ceux qui veulent jouer à «plus-décroissant-que-moi-tu-meurs»: Au bout du compte, c’est une logique religieuse et non pas politique.
Alors que nous avons justement besoin, plus que jamais, d’hommes et de femmes politiques courageux qui portent d’autres discours, qui alertent sur les enjeux en cours (pollution, pétrole, climat, etc.) tout en proposant des mesures adaptées. Et non pas d’hommes politiques qui caressent l’électeur-automobiliste dans le sens du poil en lui vendant ce qu’il veut entendre, à savoir toujours plus de parkings et de place pour la bagnole.
Je lis pas mal de choses et d’attaques contre 2P2R et moi-même. Je ne vais pas rentrer dans une polémique stérile, Vélorution Toulouse, FUB ou commenter les termes peu sympathique utilisés… Ne nous trompons pas de sujet et d’enjeu !
Olivier Théron tirait à boulet rouge sur l’ancienne municipalité et semble en phase avec la nouvelle, c’est sont droit. Nous jugeons plutôt sur le concret, le partage de l’espace, les conditions offertes aux piétons et cyclistes. Nous sommes d’ailleurs allés au clash avec Pierre Cohen en 2009 où toute relation avait été rompue.
Et qu’Olivier se rassure nos adhérents remontent sensiblement, nous sommes à 1070, comptage mercredi… Nous repassons la barre des 1000 avec laquelle nous fleurtions depuis 2010.
Concernant ce papier je l’ai découvert en allant sur Carfree que je lis régulièrement. Il a été apparemment écrit suite aux articles de la Dépêche et de France3 pour lesquels les journalistes m’ont interviewé. Mais je n’ai aucunement participé à cet article, ni même été contacté par son auteur que je ne connais d’ailleurs pas.
Pour vous rassurer également je ne suis pas encarté et ne l’ai jamais été. Le programme de JL Moudenc me semble trop pro-voiture et bien plus pauvre concernant les modes actifs ou du moins beaucoup moins concret. Les présentations par les candidats et les questions/réponses en février avant les élections nous avaient permis de se faire une opinion sur leur contenu et des points précis. Les réponses des candidats sont ici http://toulousevelo.free.fr/spip.php?article703
La seule décision politique à ce jour pour le vélo concerne l’arrêt des subventions VAE, donc peu de chose et rien de positif.
Et par rapport à ces VAE, je ne voudrais pas être manichéen, ils ne sont pas parfaits, consomment de l’énergie, polluent, on est d’accord, mais leurs acquéreurs s’en servent vraiment, ils permettent concrètement de sauter le pas voiture vers vélo. La sub était certainement perfectible (pas de prise en compte des revenus…) et 2P2R l’a toujours dit mais trouve qu’elle allait globalement dans le bon sens.
Ne perdons pas l’objectif de vue : meilleur partage de l’espace, apaisement de la circulation, augmentation des déplacements à pied et à vélo.
Et au passage je salue l’excellent atelier Vélorution, qui nous avait chaleureusement accueilli en mai à l’occasion du congrés FUB.
C’est marrant cette manière d’éluder tout ce qui dérange, tant chez vélove que bosvieux. Le VAE n’est pas écologique, la prime était inégalitaire, mais cela ne les dérange pas plus outre mesure… Et plutôt que de vouloir une écologie la plus aboutie possible, ils sont prêts à certains reniements… Mais il est clair qu’à l’asso vélo devenue 2p2r il y a pas mal de gens qui ont les moyens de s’en payer. Perso je préfère des gens qui passent de la bagnole ou du bus au vélo que des feignasses bobo qui se la joue « écolo » en passant de la bagnole au Vélo Anti-Ecologique.
Quant à l’appartenance politique de certains dirigeants de l’asso vélo, je persiste et je signe.
Je ne suis l’avocat de personne, j’avais laissé tranquille la mairie précédente lorsqu’elle a commencé, parce que je préfère juger sur les actes plutôt que sur les mots, si on devait s’insurger à chaque fois qu’un élu ouvre la bouche… Donc, j’agis de même avec la mairie de droite, j’attends les actes.
Quant à l’utilité des aménagements soi-disants « cyclables », il serait intéressant que bosvieux et ses compères fassent un réel bilan, plutôt que d’en vouloir toujours plus sur les trottoirs, toujours plus de bandes le long des files de portières, etc. Pour gaspiller l’argent public en prétendant faire de « l’écologie », sans la moindre concertation, les collectivités locales et les majorités en place n’hésitent pas, mais lorsqu’il s’agit de soutenir les ateliers-vélo on voit bien que pour les locaux c’est « démerdes toi », pour les récups c’est « va te faire voir » et pour la concertation c’est « dégage ! ». Pour preuve de cette dernière formule, l’appel aux flics fait par Florian Justiz (vice-président de l’asso vélo) dans un « débat » public en 2013 (avec l’accord de toute la tribune…) tout simplement parce que j’avais exprimé ma position en moins d’une minute… On voit bien sur la vidéo que je détiens florian prendre conseil auprès des autres de la tribune, aller téléphoner et revenir à la tribune satisfait de lui…
Bonjour,
O. Théron a 2 grands principes qui guident ses interventions :
1- Taper surtout sur les associations qui défendent la même cause que lui
2- Le faire en assénant des mensonges
Ceci fait finalement de lui le grand allié objectif des défenseurs de l’automobile en ville, et il l’illustre bien une fois de plus.
A 2 pieds 2 roues, nous avons toujours pensé qu’il était plus utile de consacrer notre énergie à faire avancer notre cause plutôt qu’à des débats stériles sur des forums. C’est ce que nous continuons à faire.
Ainsi, je met au défit M. Théron de trouver la moindre ligne de notre association disant du mal de lui ou de Vélorution, alors qu’à l’inverse lui passe son temps à le faire.
Mais puisque la discussion est lancée, j’en profite pour exceptionnellement répondre.
Exemple des mensonges qu’il assène : « Sébastien Bosvieux & Philippe Goirand rêvaient il y a quelques mois que les VAE remplaceraient l’ensemble des vélos sans moteur ». J’attend avec curiosité de voir quelle manière il pense prouver ça…
Comme O. Théron veut toujours avoir le dernier mot, je le laisse écrire sa réponse de 3 pages (qui sera un mix de ses précédentes réponses, puisque tout cela tourne en boucle) !
Voilà donc le bobo de motorola qui ressort, sacré Florian ! C’est bizarre, tu dis rien sur l’entrave à la liberté d’expression que tu as commis… Petit coquin dégarni !
Pour la citation, il suffit d’aller voir sur le blog de Philippe Goirand, quand Bosvieux c’est dans le magazine « Friture », le n°21 « demain ma ville », malheureusement pas accessible sur le net. Alors Florian, qui ment ?
Quant à taper sur 2p2r ex asso-vélo et la FUB, juste une chose : on voit décoller le nombre de cyclistes dans les villes où il y a des ateliers-vélo dès 1995 (Lyon et Grenoble) puis partout où ils s’implantent. Avant cela, la FUB faisait la promo des commerçants et de mesures discriminantes à l’égard des cyclistes (mise en ghetto, etc.), maintenant ils en sont réduits à faire la promo des VAE et des aménagements « cyclables »…
Nous ne défendons pas la même cause, malgré de nombreuses tentatives de ma part comme des vélorutionnaires pour essayer d’arrondir les angles. Mais en nous traitant par le mépris et l’indifférence depuis l’origine fallait pas vous attendre à ce que je sois gentil avec vous, et mes 2 passages en taule, mes multiples garde-à-vue, mes nombreux procès me donnent encore plus de détermination. Je ne suis pas parfait, certes, mais je ne lache rien, parce que trop d’ami-e-s et de cyclistes souffrent et meurent encore de vos conneries.
Pour la citation, je t’invite à pointer exactement sur l’article.
En ce qui concerne ton intervention plaisante lors de notre débat public, toute personne qui regarde la vidéo se rendra compte de ton comportement.
Alors, chiche, tu met la video en ligne sans montage et tu nous donne le lien ?
Friture mag, page 57, d’après le sommaire, inaccessible directement et sans abonnement…
La vidéo sera en ligne bientôt, je ne manquerai pas de mettre le lien. Tout le monde verra ainsi la longueur de vos interventions, la place laissée au « débat », mon intervention « plaisante » en forme de coup de gueule qui justifierait selon toi la venue des keufs… J’espère que 2p2r mettra le lien sur son site…
Si l’article de Friture devait prouver mon attachement au VAE alors voici la seule allusion qui y est faite sur un article de 7800 caractères « Couplé au vélo à assistance électrique, certains n’hésitent pas à faire à vélo les 20 km qui les séparent de leur domicile et il leur faut… 1h ». Le lecteur jugera de mon soutien inconditionnel au VAE 😉 Et je suis sur qu’Olivier adhère globalement à ce qui est écrit dans cet article… Le VAE je ne l’idolâtre pas mais je ne le rejette pas non plus car en matière d’écologie, comme pour bcp de choses, le mieux est l’ennemi du bien.
Bon j’arrête là car le point godwin de l’écologie a été franchi : le mot bobo est prononcé.
Dans l’attente de voir la vidéo dans son intégralité.
J’attends donc impatiemment cette vidéo, promise depuis plus d’un an.
Sur les VAE, tu ne fournis donc aucune preuve des propos que tu nous attribue, puisque non vérifiable.
Aucune preuve ? Eh mon gars, sur les VAE les preuves existent depuis longtemps mais vous les ignorez, tout comme sur les aménagements soi-disants « cyclables », je me souviens du « débat » public de 4h un mardi matin en 2012, auxquel vous participiez activement aux côtés de Goirand et de 2 techniciens de Toulouse Métropole, certains chiffres montraient clairement la dangerosité et je fus le seul à les noter, après 3h30 de discussion à sens unique… Donc, demande à Friture Mag de mettre l’article en ligne (de mon côté je vais tacher de trouver l’article et de le mettre en ligne), là tout le monde aura la preuve flagrante de ta perfidie. la vidéo sera sur youtube ce week-end, certainement en 2 ou 3 morceaux vu sa longueur, sans coupure, et tout le monde verra ton petit manège avant l’arrivée des keufs. Après cela, te connaissant, tu n’en tireras même pas les conséquences que cela implique. Je me trompe ?
Je conseille aux lecteur en bas de page de lire la réponse du rédac’ chef Philippe Gagnebet à O.Théron
http://www.frituremag.info/Demain-ma-ville-Le-No21-de-la/Demain-ma-ville.html?var_mode=calcul
Sur les VAE et leurs pollutions multiples, pas de réponse (mais peut-être n’a t’il pas vu le dossier de l’ademe sur les bagnoles électriques) ni de la FUB ni de ses avatars locaux.
Sur la dangerosité des aménagements, pas de réponse. Et si on reparlait de cette « autoroute » à vélo en plein milieu d’une promenade touristique (entre la place St Pierre et la place de la Daurade), avec des chicanes en entrée-sortie (c’est vachement courant les chicanes sur les autoroutes…)
Sur l’inefficacité de ne faire que du lobbying pendant des décennies, pas de réponse.
Sur les collusions EELV/asso vélo…
Sur l’inexistence de débat avec 2p2r alors que nous les avons maintes fois sollicités… Peut-être aussi devrais-je sortir la vidéo de la rencontre en décembre 2013 entre EELV-asso vélo- et les vélorutionnaires (ben oui, j’ai enregistré en douce…) ? Au départ ils ne voulaient voir que moi mais j’ai refusé si d’autres camarades n’étaient pas là. Ensuite, il y a eu une autre réu entre vélorutionnaires et l’asso vélo mais j’avais l’interdiction d’y participer… Drôle de façon de faire du débat.
Quant à ce Gagnebet et à son « journal » de bobo, il prétend avoir proposé que je fasse un article, malheureusement c’est encore faux mais s’il en veut un c’est vraiment pas sûr qu’il l’accepte vu tout ce que je pourrais dire… Quant à la date, si ce « monsieur » voulait un papier il aurait dû savoir que nous avions fin février l’accueil de 70 ateliers avec les rencontres de L’Heureux Cyclage, que c’était un vrai boulot d’équipe et qu’on s’en est bien sorti, sans leur aide ni leur soutien… C’est bizarre quand même, ce type m’évite depuis des lustres et il prétend m’avoir contacté.
Mais bon, les 2 vidéos du « débat » sont en cours de chargement, on verra ensuite…
Il reste néammoins que faire un article sur Toulouse et le vélo en évitant soigneusement de parler des vélorutionnaires et des ateliers-vélo alors qu’ils représentent les plus grosses concentrations de cyclistes c’est un peu fort, non ?
Ces gens-là voudraient que je me taise, voire que je me casse ou que je disparaisse, tout ça parce que je démonte leurs petites combines à 2 francs, leurs silences étranges, etc. Cela a bien failli se produire en taule à 2 reprises mais je crois que je suis un peu plus difficile à éliminer… Après plus de 10 ans, la place des ateliers est incontournable, à Toulouse comme ailleurs, mais malheureusement chez les cyclistes comme dans bien des orga on doit se taper les incompétents, les magouilleurs, etc. Mais pas à la Vélorution…
Le fond du problème est toujours là, faire un « article » en extirpant un bout de phrase et en se laissant aller aux commentaires, c’est un peu maigre. Surtout si en plus l’auteur de la phrase n’a pas été contacté (contrairement à ce qui est dit). Perso, je sais que le torchon local appelé « la dépêche » est capable du pire et du… pire, preuve en est les « articles » cocernant la lutte de NDDL passés pendant une semaine en décembre 2012, directement dictés par le commissaire-divisionnaire Laurent Syndic au « journaliste », avec des gens et assos citées qui n’ont jamais été sollicitées pour répondre ou commenter.
Tout cela mériterait un nouveau n° du Vélo Petit Canard, sur les magouilles de l’asso vélo/2p2r…
Pour Goirand, justement à l’occasion du « débat » public du 6 juin 2013, il avait pondu cela : http://philippegoirand.blogspot.fr/2013/06/quelle-mobilite-en-2030.html
Autre chose, cette attaque systématique de la mairie actuelle est redondante depuis quelques mois, depuis la disparition de la prime aux VAE notamment. Un site notamment fait par des gens qui se cachent où cet argument ne cesse d’être repris mais, malgré que j’ai posé plusieurs questions très précises sur ce sujet comme d’autres, jamais de réponse correcte :
– En quoi la suppression de la prime à l’achat d’un VAE est un problème ? Pourquoi une prime pour un vélo polluant et rien pour les autres ?
– Autre sujet mais fortement désagréable à évoquer pour casanova et bien d’autres : Jean Arroucau, président indéboulonnable de la maison du vélo et directeur du CREPI (il a plein de casquettes en fait…) avait réussi à faire qu’une trentaine de « pauvres » puissent faire un marché précaire le dimanche, ils devaient payer leur emplacement quand même… Et pendant ce temps-là, pour « organiser » ce marché aux précaires, le Crépi touchait 110.000€/an… Avec ça nous on se paie plein tout plein de salariés-e-s à l’asso mais là il n’y a quasiment personne, bizarre non ? En plus, c’était les précaires qui amenaient leurs tables et chaises ou tissu pour poser leurs bibelots, donc vraiment l’argent de la mairie PS qui partait dans les poches du CREPI dirigé par un p’tit gars du PS…
Ou devrait-on parler de la double subvention qu’a reçu la MDV en 2009, 2 subventions pour le même projet…
Quant à Bosvieux, il parle d’un millier d’adhérent dans son asso, il y a quelques mois c’était 700 qu’il nous disait, c’est un peu comme à la MDV, le nombre d’adhérent change en fonction de l’interlocuteur… J’en ai en pagaille sur l’asso vélo, ancienne et nouvelle mouture, tout simplement parce que beaucoup de cyclistes parlent, racontent, et lorsque les témoignages se recoupent je commence à noter.
Voilà pourquoi chez les vélorutionnaires on ne veut pas de subvention, qu’on a une collégiale et non un président et des vicieux vice-présidents, on n’aime pas les magouilles. Bosvieux, Arroucau, Casanova, Justisz, Gagnebet, etc. Tout ça c’est du pareil au même, des combines dans le dos des cyclistes pour que certains se fassent mousser, écrasent ceux qui dérangent, etc.
Carfree serait-il prêt à mettre les pieds dans le plat ?
Olivier,
je rebondis sur ta conclusion qui s’adresse à Carfree en quelque sorte: « Carfree serait-il prêt à mettre les pieds dans le plat? »
A vrai dire, je crois qu’on les a mis dans le plat, les pieds! Du moins avec cet article, dont ce n’était pas le but, on assiste au grand déballage toulousain.
Cela me rappelle, même si ce n’est pas entièrement comparable, la situation à Tours, mais Alain pourrait sans doute mieux en parler que moi.
De mon point de vue, cela fait au moins deux cas, et il y en a peut-être d’autres ailleurs, où on assiste à un véritable divorce entre deux tendances concernant le vélo à l’échelle locale: une tendance « officielle » estampillée FUB, plus ou moins mouillée avec les politiques locaux, et une tendance plus « vélorutionnaire », appuyée sur les ateliers vélo.
Pour ce qui me concerne, c’est assez difficile de prendre partie au vu de la complexité des reproches et arguments faits par les uns et les autres, même si ma sensibilité personnelle irait plus du côté « vélorutionnaire ».
Pour la petite histoire, il y a quelques années, j’avais voulu lancer une (petite) vélorution dans une ville française et je m’étais adressé à l’asso vélo locale estampillée FUB. Cela n’avait pas été très facile, mais au bout du compte, j’avais réussi à les persuader de faire une vélorution mensuelle où on était une trentaine. Quelques mois après, j’ai du déménager, et la vélorution s’est arrêtée.
Ce petit exemple m’avait quand même permis de mesurer la différence de fond entre vélorution et militantisme vélo fubien.
Aussi, à vrai dire, je pense qu’il pourrait être pas mal de faire un article sur Carfree sur ce sujet. Je ne sais pas encore comment prendre le sujet, et je pense aussi que c’est « casse gueule », mais cela mérite sans doute un sujet.
La difficulté à mon avis, c’est que beaucoup de cyclistes pensent que c’est vain de se battre entre cyclistes: l’argument qui viendra à n’en pas douter c’est: on est déjà pas nombreux alors cela ne rime à rien de se pourrir les uns les autres.
Sauf que c’est de mon point de vue une véritable question, certaines assos « officielles » accaparent les financements publics et sont les interlocuteurs permanents des élus au niveau local « représentants les cyclistes », parfois au détriment de l’intérêt même des cyclistes!
Je veux bien essayer d’écrire quelque chose, mais il faudrait avoir si possible d’autres infos dans d’autres villes.
Est-ce que cela se passe aussi mal ailleurs, ou est-ce cantonné à quelques villes comme Tours et Toulouse? Cela n’est pas neutre, car si c’est très localisé, c’est sans doute plus lié à des personnes qu’à une véritable différence de fond.
Bref, il faudrait sans doute plus de matière pour traduire tout cela en un article de portée générale.
Oui, je sais, Carfree met souvent les pieds dans le plat, c’était un peu une provoc…
Il ne s’agit pas de « diviser pour mieux régner » mais le « parti unique » je connais, et avec la FUB on est dans ce cas.
Et pour les dogmes il y en a beaucoup chez eux comme chez les cyclistes, à commencer par la croyance aveugle dans l’aménagement « cyclable ».
On peut parler aussi de cette volonté de la FUB de cantonner les ateliers dans la mécanique pour ne surtout pas déranger leurs petites pratiques et croyances politiques.
Dans la FUB il faut bien distinguer les anciennes assos des nouvelles car il y a réellement des différences d’âges, de catégories sociales des personnes, des pratiques, etc. par exemple, on ne peut mettre le « p’tit vélo » à Grenoble ou le CVV à Marseille sur le même niveau que 2p2r à Toulouse.
Ce que je ressens c’est que les « vieilles » asso ne voyaient que les pouvoirs publics pour relancer le vélo en ville, avec la croyance aveugle dans l’aménagement par exemple, alors que les nouvelles asso ont voulu dès le début s’affranchir de toute tutelle. Mais, entre autre du fait de la jeunesse de leurs membres, il y a un tel dégoût du politique qu’il n’y a pas de réelle remise en question des dogmes et elles se cantonnent souvent au champ mécanique.
Je ne suis pas sûr qu’un article suffise, et enquêter dans ce domaine est réellement difficile vu que « l’image » de la FUB doit être lisse pour plaire aux politiques, que très peu parleront en crachant dans la soupe…
Vidéos du « débat » public du 6 juin 2013
le lien de la première :
– https://www.youtube.com/watch?v=i1PbStu4o6c
– le lien de la seconde est indiqué dans la première
C’est finalement assez courage de la part d’O. Théron de mettre en ligne cette vidéo. Tout un chacun peut ainsi constater que le justicier qu’il rêve d’être se comporte en fait comme une petite frappe venue pour tout casser quand d’autres essaient de construire.
Qui est gagnant dans le sabotage de ce débat ?
Pas Vélorution pour laquelle O. Théron agit comme une épouvantail efficace dissuadant quiconque de travailler avec eux.
En fait, les gagnants ce sont les lobbies pro-voitures qui trouvent en O. Théron un allier de choix qui leur permet de continuer à sévir pendant qu’il s’acharne sur nous. Bravo !
Au passage, quitte à me faire insulter, je préfèrerai que ce soit sans faute d’orthographe à mon nom.
J’ai été voir la vidéo, enfin très rapidement sur la première heure, quasi inaudible. Quand tu commences à parler, on comprend car tu dois être près de la prise de son. Tu fais ton speech et tu n’as aucune réponse. Là où un lambda en resterait probablement là, tu ne lâches pas l’affaire et cela prend des proportions hallucinantes. Il faut dire aussi que ton intervention est assez véhémente, elle n’incite pas vraiment au dialogue… Les organisateurs appellent ensuite les flics qui veulent te faire sortir mais qui n’y arrivent pas. Tu ne lâches toujours pas l’affaire. On ne le voit pas à l’image, mais sur la dernière demi-heure du débat, les flics restent apparemment là à côté de toi, prêts à te faire sortir! Après tu te calmes (normal!), puis sur la fin tu recommences à parler et les flics reviennent à la charge! Très bon quand tu leur demandes de te mettre un PV parce que tu parles dans une réunion publique…
Au-delà de l’aspect gaguesque de tout ça, c’est une véritable honte démocratique. Quels que soient vos différents, entre toi et l’asso vélo, je trouve insupportable qu’ils appellent la police dans une réunion publique.
J’ai fait beaucoup de réunions publiques, des deux côtés (tribune et public), quand un « énergumène » alpague la tribune, la bonne stratégie c’est de lui parler, en commençant par lui répondre! Puis, si cela dure trop, il y a des moyens d’évacuer le débat en lui proposant un rdv à lui et à son asso.
C’est la première fois que je vois un cas d’appel de flics dans une réunion publique où le but est justement de parler. C’est pour cela que c’est insupportable.
Le problème c’est que O théron profère des accusations très graves (9 mois d’emprisonnement liés à l’asso vélo, des morts à vélo liés aux aménagements, etc.) sans aucune réponse.
Alors, c’est peut-être facile de parler de mon point de vue, i.e en dehors du contexte local, mais je pense qu’il faut vraiment renouer le dialogue, entre vous. Il faudrait à mon avis une réunion en petit comité (deux ou trois représentants de chaque côté) où l’on vient avec l’idée de faire quelques concessions tout en acceptant le fait qu’on ne sera jamais vraiment d’accord. Bref, on n’est pas obligés d’être copains, on peut s’opposer sur tout un tas de sujet, mais dans un climat mutuel de respect. Il faut renouer le dialogue, je sais c’est plus facile à dire qu’à faire, mais au vu du contexte montré par cette vidéo, je ne vois pas d’autre solution.
Car sur ce coup c’étaient les flics, et puis quoi la prochaine fois?
C’est la seule fois dans un débat public où je suis intervenu de façon « véhémente », par exemple toutes mes interventions liées aux réunions publiques PDU n’ont pas été de cet ordre, même si mes mots sont parfois durs.
Combien d’années faut-il être poli, calme, voire lèche-couille pour « plaire » et être entendu ? Apparamment il faut des siècles…
Quand à vouloir des discussions entre nos 2 assos, les vélorutionnaires ont été à l’origine de toutes les « rencontres », en plus de toutes les autres sollicitations directes et indirectes depuis des années. Résultat : des aménagements « ghettos », une asso de lobbyistes obséquieux, méprisants, hautains qui font leurs petites magouilles avec les pouvoirs publics et les cyclistes qui continuent d’en payer les pots cassés… Et puis, lorsqu’on invite au débat mais qu’on essaie surtout de laisser dehors la personne qui dérange, cela ne s’appelle pas du débat.
J’ai bien envie de mettre en ligne les débats enregistrés du PDU ainsi que d’autres interventions, pareillement l’entretien que nous avons eu avec les verts et Bosvieux en décembre 2013, vous verrez que ce coup de gueule public était une exception nécessaire. Que cela dérange la tranquillité de ces « militants » cyclistes, tant mieux !
Quant à Florian Justiz qui me traite de « petite frappe », si tu essaies à nouveau de m’intimider comme tu l’as fait dans cette réunion, cette façon de venir me coller le visage avec ta grande taille, pas sûr que je retourne en taule mais surement que je t’apprendrais à garder tes distances ; j’en ai maté de plus coriaces, costauds et lourdaux que toi, en taule et dans les squats. Je n’ai pas d’enregistrement mais à la sortie tu m’avais menacé… je me souviens aussi de ce « débat » public des amis de la terre midi-pyrénées, où les 2 premiers intervenants s’étaient fait arracher violemment le micro, coupé la parole, simplement parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec les intervenants. J’étais l’un d’entre eux, au fond de l’amphi quand j’avais commencé à parler un groupe de « verts » avaient fait des bruits de cochons et les organisateurs ne disaient rien, j’attaquais les véhicules électriques alors que les intervenants les encensaient, j’ai quitté la salle avec de nombreuses personnes choquées des pratiques et quelques semaines plus tard les AMT ont dû reconnaître que mes critiques étaient fondées mais je n’ai jamais eu la moindre excuse. Je dois toujours me justifier mais les autres jamais ? Voilà pourquoi j’ai décidé d’enregistrer quasi-systématiquement, ceci afin de bien redonner le contexte et l’ambiance, de faire partager au plus grand nombre ce qui se dit, et je ne doute pas que cela dérange car il est moins aisé de m’attaquer…
Les cyclistes ont fait pendant des décennies sans l’asso vélo et la FUB, aujourd’hui ils plébiscitent largement les ateliers-vélo car ils s’attaquent à des problèmes de fond plutôt que de vouloir rejeter la faute sur les cyclistes. Je sens qu’on va encore rigoler…
J’en reviens pas…. appeler les flics lors d’un débat public ! pas glorieux… et ça n’augure rien de bon… du point de vue de l’état d’esprit. Bref….
Bon, sinon, franchement la voie cyclable (A/R) sur le pont neuf ! Franchement ! ce serait une vaste blague si elle n’était pas dangereuse.
Je précise que je ne suis pas vélorutionnaire…. ni même à l’asso vélo toulouse / 2P2R.
Donc… cette voie… les piétons ne savent même pas qu’il y a une voie cyclable sur ce pont à l’aller et au retour et donc ils utilisent toute la largeur du trottoir du pont… et ils ont raisons. C’est très agréable de déambuler sur ces trottoirs.
Ils ne le savent pas qu’il y a une voie pour 3 raisons :
– le dallage n’est pas différencié (couleur ou autre)
– il n’y a pas de séparation. Où disons que la pseudo séparation évoquée dans la vidéo est une blague aussi. Et c’est dangereux. On la voit pas forcément, elle est minuscule mais suffisamment haute pour que la roue puisse ripper dessus.
– il y a bien 2 ou 3 vélos peints en blancs mais je n’ai jamais vu de si petits vélos. De plus ils sont quasiment effacés. Bref, même ça le piéton ne les voit pas. Surtout qu’il regarde plutôt la garonne que ses pieds le piétons. On sent bien la priorité : ne pas « dénaturer » le pont avec de la peinture. Pourquoi pas. Mais il fallait pas caser une voie cyclable sur le trottoir alors.
– lorsqu’il pleut, la voie ne glisse pas un peu comme le dit le gars à la tribune mais elle glisse énormément (soit il fait preuve de mauvaise foi, soit il ne la jamais emprunté quand le trottoir est mouillé mais dans ce cas, il n’a pas à dire que ça glisse peut être un peu. Il doit se taire.)
– dans le sens esquirol/St Cyprien, il y a une réelle descente qui devient très dangereuse quand il pleut où lorsque un piéton fait un écart sur la voie cyclable qu’il n’a pas vu…. et on n’a les bagnoles juste à côté.
Bref, du coup, j’emprunte dans un sens la voie de bus/taxi. Et systématqiement je me fais klaxonner par les taxis. Et dans l’autre sens, j’emprunte la voie bagnole une fois sur 2.
J’y passe tous les jours.
Bon, il y a d’autres aménagements dangereux (jolimont par exemple) mais sur le pont neuf, franchement ça renifle le foutage de gueule. Entendre le gars à la tribune dire qu’il trouve que c’est réussi… euh oui, pour les touristes et les photos mais il me semblait que c’était un débat sur l’utilisation du vélo en ville. Du coup les propos du gars sont à prendre avec beaucoup de recul. Pas sûr qu’il soit vraiment objectif.
Cohen avait envisagé de fermer la circulation aux bagnoles sur le pont (pas Moudenc/Lattes) pour la laisser aux vélos, c’est peut être que Cohen l’empruntait lui de temps en temps cette horreur cyclable sur le trottoir et qu’il savait….
http://pdf.lu/u3rx
Je mets en lien un calcul abracadabrantesque personnel pour essayer de comprendre la situation urbaine toulousaine, l’étalement urbain particulièrement.
Une première analyse nous rendrait optimiste à l’échelle du noyau dense de la nébuleuse urbaine de cette ville : l’unité urbaine, malgré une progression forte entre les recensements de 1999 et 2010 (1.3% par an sur la période), semble avoir évolué par densification exclusivement. Doit-on y voir les effets positifs des plans et programmes sensés aménager la ville sans qu’elle s’effiloche à la Los Angeles dans du périurbain diffus? Doit-on considérer que les PLU, PDU et autres documents ont atteint cet objectif?
On doit cesser de se réjouir si on passe à l’échelle de l’aire urbaine toulousaine : c’est même catastrophique. Jugeons du peu : parmi les aires urbaines comparées, celles qui dépassent au dernier recensement un demi million d’habitants, Toulouse est lanterne rouge avec Lille : la couronne enfle de plus d’un tiers en 10 ans…
Dernier chiffre, le ratio unité urbaine/ aire urbaine, indice de « compacité » urbaine : là encore c’est turlupinant : Toulouse devient un territoire en polystyrène expansé avec le temps, avec le plus mauvais score des 17 aires urbaines comparées, avec plus de 3 points perdus au détriment de l’unité urbaine…
La faute à la bagnole et aux représentations en sa faveur qui guident les politiques locales ou leur absence de cohérence (SCoT et interSCoT ), ou encore un jeu d’échelle que l’intercommunalité ne peut pratiquer, c’est évident…
Pour les concepts INSEE d’unité urbaine et d’aire urbaine:
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/unite-urbaine.htm
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/aire-urbaine.htm
Toulouse grande ville très peu dense et qui possède aussi des records en matière de part modale voiture et de nombre de voitures par foyer.
Mais la densification est un gros mot !
Pour info le quartier le plus dense de Toulouse c’est les Chalets (17500 hb/km2). bagatelle en comparaison c’est 7600…
Oui, en effet Oleg, en comparaison des densités observées à Barcelone par exemple, malgré un ordre de grandeur différent, seul le périmètre confetti à l’intérieur des vieux boulevards est « compact »…
Je tâche ce soir de mettre en ligne une carte de l’agglo toulousaine de ma fabrication…
A Olev (et non Oleg…) voici deux cartes de ma fabrication de l’agglo toulousaine concernant les densités cumulées emplois et habitants, à l’échelle la plus fine accessible au public pour les statistiques, l’IRIS :
http://www.fichier-pdf.fr/2013/08/10/toulouse-carte-generale/
http://www.fichier-pdf.fr/2013/08/10/2013-08-10-toulouse-hors-zone-2/
On peut constater qu’on n’a pas une tache urbaine bien grande pour les valeurs supérieures ou égales à 5000.
Et voici l’échelle de l’aire urbaine…:
http://pdf.lu/140N
Bien sûr les trajets domicile/travail qui donnent lieu à l’existence du patatoïde se font massivement en bagnole, et « epsilonesquement » en TER + bagnole…
Pour cette dernière mobilité, bimodale comme on jargonne, je mets en ligne quelques prises de vue, sélectionnées sur Google Street View et Map, de parkings autour de stations TER péri toulousaines ( Toulouse/St Gaudens) :
http://pdf.lu/6u0k
On dirait qu’un remake de Los Angeles, à la fin du XIXe, se prépare, avec l’extension de la ville à partir de ses lignes de chemins de fer (voir Ghorra-Gobin Cynthia, « Los Angeles le mythe américain inachevé », CNRS éditions, 1997).
Encore et toujours la même référence unique, ghorra-gobin, pour nous faire accroire que le chemin de fer serait le grand responsable de « l’extension de la ville (je remarque au passage que tu ne parles plus « d’etalement urbain »). Avec l’exemple de Los Angeles, la ville par excellence des transports en commun, comme chacun sait…
C’est bizarre quand même, l’extension urbaine démesurée de los Angeles serait liée au « chemin de fer » alors que le chemin de fer était quasi le seul mode de transport mécanisé il y a 100 ans dans la plupart des villes du monde et pourtant, il n’y a qu’une seule los Angeles…
Je soumets donc à ton analyse la question qui brule toutes les lèvres: pourquoi l’extension démesurée de la ville que l’on connait à los Angeles ne s’est pas produite dans la plupart des villes qui se sont développées initialement avec le chemin de fer?
Eh bien à Toulouse avec de tels conflits de personnes au sein des différents « mouvements » vélos, on n’est pas prêt d’avancer à Toulouse. La bagnole a encore de beaux jours devant elle, et cette mésentente sera très profitable à la politique bagnolophile de MM. Lattes et Moudenc
A Carfree :
J’avais en février sous le coude une note de lecture de l’ouvrage cité, il faut absolument que je m’organise mieux pour la terminer et la publier, pour la faire connaître d’une part, pour développer l’argumentation de l’auteur d’autre part.
Reconnaissons quand même que les parkings, de capacité à peine inférieure à ceux des hypermarchés qu’on peut observer autour de la plupart des stations TER de Midipy, augurent mal de ce qui se passe et risque de se développer en termes d’étalement urbain à partir de ce point de chute… Et les projets séduisants d’urbanisation autour des gares relèvent toujours pour l’instant du plus pur platonisme, leur réalisation relevant sans doute du meilleur scénario à la Beckett ; quant au bled qui héberge la station rien n’assure qu’il s’apparie au couple origine destination des quelques navetteurs (pour l’instant) qui bossent dans l’UU toulousaine.
Nos amis Toulousains feraient sans doute un travail d’un intérêt considérable s’ils arrivaient à se mettre dans la poche les chefs de gare des stations TER de l’AU – quand ils existent encore…-, pour distribuer un questionnaire – ou à poser sur les pare-brise?… – afin précisément de connaître la commune du domicile des navetteurs. S’ils voulaient collaborer à ce projet qu’ils comptent sur moi, et je pourrais apporter la caution « institutionnelle académique » de ma dirlo de recherche, au cas où le porteur de képi et sifflet à roulette aurait assez d’audace pour ne pas en référer à la hiérarchie tatillonne de sa bureaucratie de m…
Lewis Mumford ( » La cité à travers l’histoire », 1961, réédition Agone, 2011) aussi ne s’est pas privé d’accuser les transports ferroviaires pour ce qu’on appelle l’étalement urbain. Je suis très en retard dans mon travail de recherche. Je pense qu’une bonne solution sera de me forcer à publier régulièrement un article sur l’histoire urbaine, aux différentes périodes, en me centrant sur la mobilité, en soignant la forme, c’est-à-dire en faisant court et clair…
Pour ce qui est de la revue internationale de littérature – récente – sur le sujet de l’offre de transports publics possiblement à l’origine de l’étalement urbain – TP urbains ou interurbains – évidemment je n’ai pas renoncé, et ça a rejoint mes thèmes de prédilection, pas du tout hors sujet avec la marche en ville… J’espère que tu constateras avec le temps que je ne lâche pas facilement ce qui me passionne… Mais il me semble que je t’avais déjà dégoté un article scientifique sur les conséquences d’une offre de TC par les employeurs par bus dans la silicon valley…? Une référence unique constitue une base bien étroite j’en conviens, mais je reste persuadé que j’en trouverai d’autres et ferroviaires ce coup là.
Un autre sujet
– déconnecté de l’intervenant « Carfree » (possiblement facette de l’hétéronymie à la Fernando Pessoa du site? ce que je ne critique pas, c’est même plutôt très intelligent comme procédé, et ça dynamise évidemment la vie du site) –
la question de la densité urbaine évoquée par les Toulousains, les chiffres désormais disponibles chez l’INSEE depuis le dernier recensement concernant les unités urbaines (UU) donnent une ventilation entre extension et densification. Comme toujours avec les statistiques l’analyse n’est pas toujours évidente. Ainsi je ne m’explique pas ce qui s’est produit pour l’UU avignonnaise, avec une explosion digne d’une supernova du chiffre de la population sur la dernière période intercensitaire…
Mais avec les conséquences des lois Defferre de 1982, attribuant au maire et non plus au préfet l’autorisation de construire, c’est à l’échelle de l’aire urbaine qu’il faut mener l’analyse des densités, cette dernière enflant davantage à chaque recensement… Et là naturellement c’est le vide sidéral des nébuleuses…
Désolé pédibus, mais ton article sur les bus privés de gogole ou autres starteup de la silicone vallée a déjà été démenti sur carfree, ces bus sont très particuliers au point qu’ils sont vigoureusement dénoncés par les défenseurs des transports publics aux USA. Bref ce n’est pas du « transport public générateur d’etalement urbain ». Il faudra trouver autre chose…
« la revue internationale de littérature – récente – sur le sujet de l’offre de transports publics possiblement à l’origine de l’étalement urbain »
Heu, comment dire, Pédibus…
Publier dans une revue littéraire, donc sans aucun comité de lecture scientifique, pour un sujet sur l’étalement urbain, n étaye en rien ce qui y sera publié…
(quelques cas connus de publications sans valeurs, des Bogdanov à Allègre, en passant par d autres français médiatiques; ces publies sans valeurs de célébrités télévisuelles sont occasionnellement étudiées, décortiquées et dénoncées sur l excellent site PasseurDeSciences.blog.lemonde.fr )
Déjà que je n ai pas une confiance aveugle dans tout ce que peut publier une revue d urbanisme ou de transport, avec comité de lecture*…
alors une revue littéraire qui traiterait d’un tel sujet…
* ce n est pas que l article est bidonné, ou faux,
c est juste qu’il n a pas forcément d’intérêt.
Par ex, on trouve des études sur les biocarburants pour la voiture « pour diminuer la pollution en ville« …
il y a même des scientifiques du CNRS qui ont été décorés pour leurs travaux sur ces biocarburants destinés (selon leurs propres écrits) à la voiture…
et, vu que le sujet est trop grave, ils n ont même pas eu droit à un IgNobel pour celà.
Justement Pim, il faut qu’il y ai plusieurs associations, la vieille asso vélo a fait son temps, même si elle essaie de se réinventer dans le « 2 pieds 2 roues » (un déambulateur ?) elle ne peut tromper encore longtemps les cyclistes sur la somme de ses erreurs : un lobbying inefficace tant pour les cyclistes (la chute du nombre de cyclistes depuis son apparition et l’essor ininterrompu du vélo en même temps que les ateliers se montent -Vélorution en 2002, Le Zinc en 2004, la Maison du Vélo en 2010, sans compter les squats…- que pour les élus (des aménagements demandés coûteux, inutiles et mal conçus).
Moudenc et Lattes pourraient se frotter les mains mais nous on connait le cambouis, on peut continuer, il y a de plus en plus de cyclistes, de gens qui ont envie de dépenser autrement, de retrouver des valeurs collectives d’entraide et de partage, de rapidité, simplicité, etc. et là ce sont encore les ateliers qui sont au contact. Il faut encore renverser quelques vieilles lubies mais il y a déjà 4 ou 5 fois plus de gens dans les ateliers que dans l’asso bobo vélo, le temps fera son oeuvre avec les uns comme avec les autres automodébiles…
Sur les pbs des revues scientifiques,
ceci :
http://www.edb.ups-tlse.fr/La-science-menacee-par-une-bulle.html
j aurai pu mettre l article du monde en lien directement…
mais celà vous donne ainsi accès au listing d’autres articles, en dessous,
dont beaucoup de très intéressants
(Néandertal, les abeilles, le jaguar, les champignons, le microbiote intestinal* = notre flore bactérienne intestinale = surnommé depuis ces découvertes récentes sur son rôle autre que digestif, « notre second cerveau, les papillons)
—
sur le microbiote intestinal, 2 extraits :
« Les bactéries intestinales auraient des incidences « à distance », sur l’intestin mais aussi les organes du corps dont notre cerveau. Une modification de cet écosystème entrainerait de nombreuses maladies chroniques comme le diabète, l’obésité, les allergies, voire même des troubles cognitifs et de l’humeur. Le dialogue bactérie-cellule est ainsi central dans la préservation de la santé et du bien être.
[…]
« La cellule intestinale transmet des messages au cerveau, comme la faim ou la satiété. Mais on s’est aperçu que des bactéries peuvent contrôler certaines cellules et leurs messages par l’intermédiaire de petites molécules […] Ces molécules qui peuvent réguler les défenses naturelles, moduler le renouvellement des cellules de la paroi intestinale ou encore la fixation des graisses […] »
p.s. mangez du fromage au lait cru :
c est encore meilleur pour la santé que ce qu’on imaginait avant 🙂
à JM:
« revue internationale de littérature » n’est rien d’autre qu’une compilation bibliographique, autrement dit une recension des articles parus, connus, accessibles – certains sont sur revue payante… – sur un sujet donné…
et hop : une ptite pétition toulousaine, initiée par 2p2r. je précise que je n’ai aucun atome crochu ni avec cette asso, ni avec l’heureux-cyclage ni ni ni
https://secure.avaaz.org/fr/petition/JeanLuc_Moudenc_president_de_Toulouse_Metropole_Donnez_la_priorite_aux_modes_actifs_et_aux_transports_en_commun/
je doute de l’efficacité, mais quand meme…
a voté…
Voilà le résultat :
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/05/1985499-comment-se-deplacent-les-toulousains.html
baisse de l’usage du vélo à Toulouse en 10 ans!
Oui, MattRab…
mais ce n est pas, de loin, le chiffre à retenir :
les -1% de vélo et +1% de la marche, sont des évolutions dans l épaisseur du trait…
difficile de savoir s’ils représentent une vraie modification ou pas.
(malheureusement, ils montrent cependant qu’il n y a pas eu une explosion des trajets à vélo à Toulouse :
sans aide, sans accompagnement politique local, il faudra des siècles pour que le vélo prenne sa place, en ville)
Par contre, les -4% de part modal pour le transport auto et +4% pour l usage des TEC, suite à une augmentation de l offre de TEC, sont là des données vraiment significatives.
autre donnée intéressante :
temps moyen, TOUS MODES, pour faire 6 km :
17 minutes, soit 21km/h
une vitesse faisable à vélo.
(bon, on peut choisir de rouler moins sportif, à 18km/h, mais c est tout à fait possible, même avec un sac)