Vers un lien entre pollution de l’air et Coronavirus?

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que de premiers indices montrent un lien éventuel entre la pollution de l’air, en particulier aux micro-particules, et propagation du Covid-19.

La pollution a constitué un vecteur important de l’accélération de la propagation du coronavirus en Italie, rapporte une étude de la Société italienne de médecine environnementale (Sima). Non seulement les particules fines jouent le rôle de « transporteur » pour le virus, ce qui remet en cause la distance de sécurité d’un mètre, mais elles fragilisent les personnes vulnérables et aggravent les symptômes du Covid-19.

Il semblerait que les particules fines pourraient, dans certaines conditions, transporter le virus. Selon Éric Poincelet, président de Pollutrack, un réseau exceptionnel de capteurs installés à Paris et qui mesurent la pollution en temps réel, « on est aujourd’hui avec un virus qui est vraiment petit, donc qui est susceptible, effectivement, de suivre la pollution, et de pouvoir pénétrer à l’intérieur de l’organisme, en se servant comme cheval de Troie, des particules fines de la pollution. »

Rappelons que ces particules fines sont liées au chauffage (bois ou fioul principalement), au transport (diesel principalement) et aux activités industrielles au sens large. Il faut rappeler aussi qu’à elle seule, la pollution de l’air, notamment aux particules fines, provoque le décès prématuré de 48.000 personnes en France, par an.

« Dans la vallée du Pô, on observe une « accélération anormale » de l’expansion de l’épidémie correspondant à une forte concentration de particules fines deux semaines plus tôt, » indique Leonardo Setti, de l’Université de Bologne, au journal La Repubblica. La poussière fait ainsi office « d’autoroute » pour le virus.

Mais ce n’est pas tout. « En plus d’être un vecteur de l’épidémie, les particules fines constituent un substrat qui permet au virus de rester dans l’air dans des conditions viables pendant plusieurs heures voire plusieurs jours », affirment les chercheurs. Ce qui remettrait en cause les mesures de précaution instaurées par les pouvoirs publics. « La distance actuelle considérée comme sûre (un mètre) n’est sans doute pas suffisante », avance ainsi Alessandro Miani, président de la Sima, dans le quotidien Il Sole 24 Ore.

Lire aussi :  Le tout-routier: on s'arrête et on réfléchit?

Outre son rôle dans la propagation des épidémies, la pollution de l’air est également un facteur fragilisant de l’état de santé. Elle augmente le risque d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës. Une étude de l’Inserm a également montré qu’une forte concentration en particules fines est étroitement associée à une sévérité accrue des rhinites. La pollution entraînerait aussi un dysfonctionnement du système immunitaire, rapporte l’Anses. En 2003, une étude portant sur l’épidémie de SRAS en Chine soulignait déjà que les patients vivant dans des zones polluées avaient 84 % de risques en plus de mourir que dans d’autres régions moins exposées à la pollution.

Les premiers éléments montrent en effet que les foyers initiaux du coronavirus se développent surtout dans des zones polluées. Que ce soit à Wuhan, à Téhéran ou encore en Lombardie, on est face à des zones particulièrement polluées. La vulnérabilité des habitants, due à la pollution, notamment des particules fines, semble une hypothèse crédible.

Donc, si on résume, la pollution de l’air aux micro-particules pourrait jouer un double rôle dans la propagation du virus, à la fois comme vecteur de transmission et de propagation, et comme facteur aggravant de la maladie sur des populations déjà fragilisées par la pollution de l’air.

La seule bonne nouvelle de tout ceci, c’est qu’avec le confinement généralisé qui se met en place, la pollution de l’air habituelle dans nos villes est en train de chuter drastiquement, en partie du fait de la baisse importante du trafic automobile…

Sources:
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/le-billet-vert-la-pollution-facteur-aggravant-du-coronavir
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-pollution-air-autoroute-coronavirus-80173/

15 commentaires sur “Vers un lien entre pollution de l’air et Coronavirus?

  1. Olivier

    Bon, je suis plutôt du genre militant anti-voiture relou et j’apprécie toute les occasion de pouvoir taper sur les véhicules à moteur. Mais il est sain de rappeler que cette information ne montre qu’une corrélation, et non une causalité, elle est donc à prendre avec énormément de pincette. Conclure que la pollution est un vecteur de contagion est très aventureux, quid du pollen, par exemple : vecteur aussi ?

    Je vois une autre explication possible (j’ai pas d’étude, alors prenez ça avec des pincettes aussi): une zone polluée est aussi une zone dense, donc propice à une propagation rapide de maladies.

    Je trouve plus crédible la deuxième conclusion (mais non vérifiée aussi): vivre dans une zone polluée pourrait affaiblir le système immunitaire et être un facteur agravant en cas de contamination. Je suggère la sédentarité aussi, quitte à quand même critiquer l’automobile.

  2. Bruno

    Nos zones polluées en Europe comme la Lombardie en pleine épidémie sont beaucoup moins denses que de nombreuses zones asiatiques très denses où l’épidémie est beaucoup moins répandue.

  3. Guy Bascour

    Je rejoins l’avis d’olivier et voudrais ajouter que le roulement et freinages de tous engins motorisés ; voitures , bus , camions , trams , trains et … métros dégagent , en fonction du poids , des quantités de particules fines , excepté … les transports aquatiques . L’ennemi c’est le poids , faisant partie de l’ADN des constructeurs (métallurgistes) , de tous les engins . Enfin , le transport de marchandises et passagers sur l’eau , qui existe depuis l’antiquité , est 5 x plus économique en énergie ( mais les constructeurs actuels sont aussi principalement métallurgistes !) . Cela fait plus d’un siècle qu’on va , de manière aveugle dans la mauvaise direction . Plutôt que râler à l’unisson nous proposons de nouvelles solutions plus performantes , pragmatiques , ergonomiques , confortables (éco logique ne veut pas dire spartiate) simples et économique à mettre en place .

  4. pedibus

    comparaison n’est pas raison comme disait l’autre… mais avant de déféquer une nouvelle niouse quelques réflexions…

    peut-on comparer un postillon et une PM2.5 ou un grain de pollen… ? pour ces deux-là connaît-on bien leur pouvoir d’adsorption respectif vis-à-vis du gros connard de virus… ?

    est-on sûr que le GCV a besoin d’un support pour voyager dans les airs… ?

    la porte d’entrée respiratoire – dont les muqueuses nasales – est peut-être plus hospitalière au GCV en cas d’irritation, laquelle peut résulter de beaucoup de facteurs :

    – pollution diesel;

    – pollens;

    – poussière de la maison qu’on astique à fond dans le contexte cloîtré;

    – reflux oesophagien plus fréquent en situation de stress alimenté par la psychose collective…

     

    je défèque quelques conclusions très provisoires… :

    ne pas jouer suffisamment rigoureusement de la crécelle symbolique, en ne se mettant pas hors de portée des discours postillonnants, pourrait aggraver la situation sanitaire en atmosphère irritante…

    de même qu’instaurer une quarantaine symbolique vis-à-vis des robinets médiatiques contaminés fécalement apaiserait la colique ambiante…

     

    ne pas oublier non plus, quand le GCV nous aura lâché la grappe, de bien s’employer au grand nettoyage des sociétés, après la si longue exposition à la pollution mentale au contact de Ste-Gnognole et son clergé…

  5. Lydie

    Ce Covid19 doit permettre comme vous l’indiquez tous de revoir notre manière de se déplacer en particulier l’automobile, l’avion qui sont une partie des conséquences du réchauffement climatique.  Cependant n’oublions pas de s’attaquer en priorité à l’extraction du pétrole et du charbon première source de CO2. Ces deux énergies fossiles restent la principale cause du réchauffement climatique alors qu’il est possible de se passer de ces ressources terrestres aussi bien pour l’énergie que pour la fabrication d’objets. Rappelez vous le nom du pétrole OR NOIR

    A nous d’agir efficacement pour une société sobre, dans le respect de la nature et changer de modèle économique tout en limitant nos déplacements.  Agir sur les gouvernants pour changer de modèle de société ce que l’Amérique pour ne citer qu’elle n’est pas prête à faire. Ce qui se passe en France est tout aussi édifiant et inquiétant. Deux exemples parmi des centaines:

    Le confinement pourrait être l’occasion de nous faire aller vers le zéro déchets pour limiter les risques sur la santé humaine. Aucune pédagogie ou information. Les camions poubelles et les usines d’incinération continuent comme si de rien n’été.
    Dans un surface commerciale une personne seule avec son caddie achète 48 paquets de pâtes. Le caissier avec deux clients essayent de la raisonner sans grand succès. Avec l’appui d’un vigile nous arrivons à lui faire remettre 38 paquets. Est ce raisonnable; acceptable?

    Pour qu’un changement du comportement humain s’opère réellement la communication doit mettre en action le rationnel et l’émotionnel de notre cerveau si nous souhaitons voir évoluer la société vers plus d’altruisme et de respect.

    Avantage non négligeable du confinement le silence, une qualité de l’air grandement améliorée, être dans une ville apaisée, pacifiée et pouvoir entendre, écouter les oiseaux.

     

     

  6. Bernard

    Bonjour

    Je poste ici des extraits de Mobitelex n° 282 – Mobilettre décrivant la baisse  (et même l’effondrement) des mobilités au Jour 7 du confinement :

    UNE FRANCE PRESQUE À L’ARRÊT

    Les mobilités individuelles sont en spectaculaire diminution, les flux logistiques essentiels se maintiennent.

    OFFRE ET FRÉQUENTATION : VERS UN SERVICE MINIMAL

    Dès les deux premiers jours de confinement, les chiffres de fréquentation des modes de transport attestaient de la rapidité et de l’ampleur de la transformation des comportements en matière de déplacements. En fin de semaine dernière, la baisse atteignait voire dépassait les 90% sur tous les réseaux.

    > Avec des variations selon les régions et les lignes, l’offre TER chutait à 30% en moyenne vendredi dernier

    Quelques villes ont stoppé leurs offres, comme Auch, constatant qu’il n’y avait plus personne dans les bus.
    Mais la plupart des collectivités ont maintenu une offre, souvent aux alentours de 30% comme à Rouen, dans des conditions d’accès sécurisées (lire ci-dessous) et avec des organisations du travail adaptées (passage au 2/8), en essayant de correspondre au mieux aux besoins des salariés sollicités par leurs employeurs et dépourvus de véhicules individuels.
    C’est le cas de certains cars interurbains dont les parcours desservent des centres hospitaliers ou logistiques, de l’offre Noctilien en Ile-de-France, région dans laquelle Ile-de-France Mobilités et la RATP ont créé vingt lignes de bus pour le personnel de santé.
    Avec des variations selon les régions et les lignes, l’offre TER chutait à 30% en moyenne vendredi dernier.

    L’offre en zone dense en Ile-de-France se maintient aux alentours des 50% du niveau normal, notamment afin d’éviter toute situation d’affluence dans les rames ou sur les quais. A Lyon le Sytral annonce pour cette semaine une fréquence des bus, trams, métros et funiculaires à 55%, avec des amplitudes horaires inchangées.

    Pour la longue distance ferroviaire, on se rapproche doucement mais sûrement du «S0», à savoir 10% de l’offre nominale.
    L’Etat a demandé à la SNCF de maintenir un lien quotidien avec les territoires, parfois un seul aller-retour par jour (Paris-Clermont-Ferrand, Paris-Grenoble), jusqu’à quatre allers-retours sur Paris-Lyon et Marseille (deux sur Montpellier). Les trains (TGV, Ouigo, Intercités) sont désormais gratuits pour les personnels de santé.
    Les trafics internationaux vers la France et l’Italie ont été interrompus.
    Trois Eurostar par jour continuent d’effectuer la liaison entre Londres et Paris.

    > «Covoiturer n’est pas recommandé», explique Blablacar

    Blablabus et Flixbus ont totalement interrompu leur offre de cars.
    «Covoiturer n’est pas recommandé» , explique Blablacar, qui ne ferme pas ses applications «pour permettre à ceux qui ont absolument besoin de se déplacer de le faire».

    Air France maintient plusieurs fréquences avec ses grandes destinations du sud de la France (Nice, Toulouse), les réduit à une seule (Pau) ou les supprime (Lorient, Biarritz).

    Les taxis et VTC ont quasiment disparu des rues faute de clients, mais aussi de conducteurs qui ont renoncé au fur et à mesure de la désaffection, malgré les mesures annoncées (désinfection des véhicules, conduite fenêtre ouverte). L’hypothèse d’une réquisition évoquée par le Président de la République, un peu vite baptisée «les nouveaux taxis de la Marne» pour emmener les personnels soignants sur leur lieux de travail, n’a guère été concrétisée.

    Le vélo et les les de location courte durée (vélos et trottinettes) sont presque partout suspendus. Les offres de vélos en libre service fonctionnent en service minimum à Lyon, comme à Paris, où certains ironisent en disant que c’était déjà le cas avant la crise sanitaire…

    Quant aux circulations routières (hors camions), elles se sont effondrées dès le premier du confinement, pour ne représenter désormais en moyenne que 2 à 3% des déplacements habituels, au maximum.

    [fin de citation]

  7. Bernard

    corrigé du dernier paragraphe, où quelques mots avaient « sauté » :

    « Le vélo et les 2-Roues motorisés personnels, pour ceux qui en possèdent, restent des solutions efficaces pour se déplacer, de par l’absence de promiscuité.
    Les systèmes de location courte durée (vélos et trottinettes) sont presque partout suspendus…. »

  8. Envobs

    Depuis des mois on nous dit que les particules fines sont dûes aux voitures diesels.

    Le confinement vient de montrer que la pollution a chuté de plus de 60% car il y’a beaucoup moins de voitures qui roulent.
    Cette baisse ne pollution ne concerne cependant pas les particules fines qui sont stables.

    Donc ou est la part des voitures diesels sur la pollution aux particules fines, puisqu’elles ne roulent plus autant et pourtant les particules fines sont toujours là?

  9. Carfree

    Raccourci un peu rapide, les particules fines baissent dans de nombreux endroits, ce qui est normal car une bonne part de ces particules est liée au trafic automobile et aux activités industrielles, deux domaines en forte baisse depuis le confinement.

    Exemple dans la région de Milan ici:

    http://carfree.fr/index.php/2020/03/25/la-menace-du-coronavirus-est-plus-grande-dans-les-villes-polluees/

    Après, une source importante relève du chauffage bois ou fioul qui lui ne baisse pas. D’autres sources comme l’agriculture ne semblent pas en baisse non plus.

    Enfin il faut tenir aussi compte des conditions météorologiques localement. Dans certains endroits les émissions peuvent baisser sans que cela soit très net au niveau des mesures du fait de conditions météo défavorables  (soleil, absence de vent, etc.)

     

  10. jol25

    D’après Airparif, en stabilisant les PM et an baissant drastiquement le NO2, on échappe en fait à Paris par ex. à un pic de pollution qui devrait avoir lieu en situation de trafic VM normal… Le lien donne raison également au commentaire précédent. Dommage qu’on puisse pas profiter !

  11. Envobs

    Je ne fais pas de raccourci je pose une question après une observation factuelle.
    Les mesures faites à Paris montrent que les particules fines ne baissent pas:
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/grand-paris/pollution-dioxyde-azote-particules-fines-encore-presentes-air-1805816.html
    Il y’a d’autres articles sur le sujet.
    Je suis bien d’accord qu’il y’a plusieurs facteurs qui interviennent dans la pollution, c’est connu.
    Avant le confinement (donc quand toutes les voitures pouvaient rouler), les gens se chauffaient toujours au bois et au fioul et il y’avait aussi des changements météorologiques!

    Donc ma question reste la même: quelle est la part des diesels sur les particules fines?

  12. Carfree

    Désolé Envobs mais la question posée comme ça n’a pas vraiment de sens. Un chiffre global ne veut pas dire grand chose. Déjà tout dépend de quelles particules on parle  (micro, nano). Ensuite où on se trouve, ville, campagne, axe routier, etc. Pour les véhicules diesel on parle en general d’environ 10% loin derrière le chauffage bois ou les activités industrielles, mais devant les activités agricoles. Sauf que si on vit en ville en particulier près d’axes routiers importants c’est surtout les voitures en particulier diesel mais aussi essence qui sont responsables des PM que l’on respire au quotidien. En milieu urbain dense le chauffage au bois est assez minoritaire et les activités industrielles et agricoles assez éloignées…

  13. pedibus

    les choses sont rarement simples…

    comme les morbidités la pollution de l’air est éligible à l’explication multifactorielle…

    pour illustrer le paradoxe qui nous préoccupe voici des niouses de l’association agréée en charge du mesurage et des prévisions de la qualité de l’air pour la région Nouvelle Aquitaine, avec le bilan des derniers jours :

    – Bilan de la qualité de l’air sur la période du 21 au 27 mars -Après une rapide montée des niveaux de particules en suspension (PM10) le samedi 21 mars sur le nord de la Nouvelle-Aquitaine (départements des Deux-Sèvres et de la Vienne) où des indices de la qualité de l’air médiocres ont été observés, les concentrations en PM10 ont rapidement baissé le dimanche sur cette zone portant les indices de la qualité de l’air à des niveaux majoritairement bons pour le reste de la période. A l’origine de ces niveaux élevés, les températures clémentes associées aux activités humaines (secteur agricole principalement, résidentiel/tertiaire …) ont favorisé la formation de particules secondaires. Compte-tenu des prévisions, les indices de la qualité de l’air devraient être principalement bons à moyens sur les prochains jours.

    la pollution de l’air à origine automobile (PAOA) traîne aussi son degré de complexité, sans oublier sa diversité saisonnière, comme par exemple la pollution secondaire à l’ozone sur la période mai-septembre…

    autre illustration du côté tordu de la PAOA avec l’effet cocktail chimique et biochimique en présence de toutes les autres sources d’émission :

    que penser par exemple de l’advection d’une bouffée de pulvérisation de pesticides de la veille sur une grande agglomération, au moment de l’heure de pointe matinale (7h-9h), par météo brumeuse et ensoleillée de début mai… ? les micro-goutelettes de la brume ou du quasi brouillard sont d’excellents catalyseurs et mélangeurs des polluants diéselleux-dégueus et FNSEA…

     

    encore une fois n’hésitons plus à aller piller à la meilleure source les éléments essentiels pour se forger une connaissance solide puis une opinion prudente sur les phénomènes socio-environnementaux : ainsi par exemple le site déjà mentionné sur nos ondes de l’APPA :

    https://www.appa.asso.fr/

    l’onglet « actualités » est farci de bonnes trouvailles… :

    https://www.appa.asso.fr/se-former-sinformer/actualites/

     

    portez-vous bien toutes et tous de ma très chère tribu carfriste…

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