Malgré le réchauffement climatique, malgré les contestations multiples contre un énième chantier d’autoroute inutile, malgré les grèves de la faim et de la soif de certains militants écologiques, le gouvernement qui parle pourtant de « planification écologique » et qui voulait soi-disant « make our planet great again » a annoncé la reprise du chantier de l’A69 et annonce même, bravache, que le projet ira « jusqu’à son terme » …
Selon le journal Le Monde, le ministère chargé des transports se dit « déterminé à faire aboutir ce projet » d’autoroute entre Castres et Toulouse.
Aujourd’hui, en 2023, on abat donc des arbres et on bétonne les sols pour faire sortir de terre une autoroute qui ne sert à rien d’autre que l’engraissement des sociétés d’autoroute et de leurs actionnaires.
Officiellement, il s’agit de faire gagner une vingtaine de minutes de trajet entre les deux villes d’Occitanie, une douzaine de minutes seulement selon les opposants, sur un trajet actuel d’une heure et vingt minutes et pour un coût de 17 euros aller-retour… Cela fait cher la minute.
Ce projet aura surtout pour principale conséquence la destruction de plus de 116 espèces protégées sur le territoire national dont plusieurs qui sont actuellement en voie de disparition, selon l‘Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN).
Selon Agir pour l’environnement, 366 hectares seront artificialisés, dont 232 ha de terres agricoles, 75 ha de prairies et milieux arbustifs, 41 ha de jardins et vergers, 13 ha de terres boisées et 22,5 ha de zones humides…
Pour la Voie est libre, le collectif de lutte contre l’A69, le chantier doit être suspendu le temps d’une expertise indépendante et d’une consultation populaire.
Pour le gouvernement, il faut bétonner jusqu’au bout…
Image générée par une IA (Source: BaviEnBent)