A Colombes, dans les Hauts de Seine, le béton remplacera-t-il un projet d’agriculture urbaine modèle ? C’est ce que craint un collectif d’habitants engagés dans ce projet où se mêle recyclage, maraichage, jardins partagés, toilettes sèches. Cet espace au pied des tours propose une autre perspective de la ville, plus démocratique et écologique, et suscité l’intérêt de municipalités comme Séoul ou Montréal. Qu’importe, la mairie lui préfère la construction d’un parking temporaire. Visite guidée par Patrick Laroche, citoyen indigné. Lire la suite…
Retrouver la ville
Pourquoi, “la ville” ?
J’ai préféré ne pas adjoindre d’adjectif (durable, verte, douce…) au mot “ville” présent dans le titre de cet article, afin d’éviter le pléonasme. La ville-voiture, en effet, n’a-t-elle pas déjà cessé d’être une ville ? En ayant assujetti la ville à la circulation automobile, nous en avons fait une route. Une route maillée, avec des carrefours, des voies rapides et secondaires, des feux et une signalisation spécifique, mais une route quand même. Cette “ville-machine”, qui profite uniquement à la circulation motorisée et nuit aux autres usagers (pollution, bruit, insécurité, barrières de franchissement…) fut rêvée par les urbanistes du XXe siècle, eux même bercés par les pionniers de la seconde révolution industrielle comme Eugène Hénard, appliquée dans l’après-guerre et remise au cause dès les années 1970. Un modèle donc tout à fait éphémère, à l’échelle de l’histoire. La grande question est alors de savoir de quoi sera faite la ville du futur, de quelle modèle voulons-nous et, surtout, comment l’appliquer. Lire la suite…
Exploration du territoire automobiliste: ballade en marge de Bordeaux et Talence
Ce dimanche de mi septembre un ami géographe m’a invité à parcourir les rues de Bordeaux, et sa banlieue proche, pour découvrir le patrimoine architectural et observer la transition centre périphérie, afin d’y appréhender l’urbanisme à la française. Le week-end s’y prêtait avec le beau temps : plutôt que se claquemurer dans un musée gratuit il était préférable de se chauffer la carcasse. Lire la suite…
La voiture: on n’a rien inventé de mieux pour tuer la ville
Europe et Etats-Unis ont assisté à une transformation considérable de leurs espaces urbains dans le courant du 20ème siècle. Le changement le plus rapide et le plus radical s’y est opéré dans les années 1950, à la faveur de la re-structuration de nombreux quartiers pour le développement d’autoroutes, de parkings, d’équipements publics variés (et de leurs parkings), et parfois, d’ensembles de logements collectifs (et de leurs parkings). Lire la suite…
Arguments pour l’habitat sans voiture ou avec peu de voitures
La forme de l’habitat et le lieu de résidence influencent notre comportement de mobilité comme peu d’autres facteurs. Notre logement est le point de départ et d’arrivée de tout déplacement. L’idée des quartiers d’habitation sans ou avec peu de voitures s’est diffusée dans les années 1990. Il s’agit d’un concept judicieux, permettant de réduire le trafic automobile et d’améliorer la qualité de vie dans les quartiers. Lire la suite…
Les vrais « fascistes » de notre temps – Le Corbusier et les architectes urbanistes
On sait que rien n’est plus galvaudé en France, aujourd’hui, que le terme de « fasciste ». Cela tient au confusionnisme général; aux falsifications révisionnistes type Ni droite, ni gauche (Zeev Sternhell) et L’idéologie française (BHL); aux manipulations de la gauche d’État qui se drape dans la pose avantageuse de la Résistance; aux délires de convulsionnaires qui s’arrogent le titre d' »antifascistes » et le privilège de frapper d’infamie les gens qui contredisent leurs lubies. Lire la suite…
Retour à Illichville
En 2008, nous avions fait état sur Carfree France de l’utopie urbaine qui s’intitule Illichville, du nom d’Ivan Illich, l’auteur d’Énergie et équité. Il s’agit d’un projet urbain réalisé par des artistes américains qui se situe en rupture avec la ville-automobile que l’on connaît aujourd’hui. Lire la suite…
L’urbanisme totalitaire de Le Corbusier
Le Corbusier était un fasciste, voilà une nouvelle qui secoue le Landerneau de l’urbanisme et de l’architecture. En fait, c’est assez bien connu depuis quelques années, mais une expo actuelle au Centre Pompidou fait comme si les « idées politiques » de Le Corbusier n’avaient rien à voir avec son « génie » architectural et urbanistique. Lire la suite…
Préface à l’édition italienne de Le temps qu’on nous vole
« Un monde dans lequel la vitesse des transports serait limitée à vingt-cinq kilomètres à l’heure serait un autre monde. » Ainsi s’exprimait récemment une amie de longue date, lectrice assidue d’Ivan Illich. Elle ajoutait: « Au fond, le seul thème d’Illich dont la réception publique soit quasi inexistante est celui des limites, en particulier de celles qu’il faudrait imposer à la vitesse. » Lire la suite…
Proposition de cité utopique
Imaginer l’inimaginable : rues et routes sans l’automobile. On ne peut pas dire qu’elle fasse partie du paysage tellement elle détonne, dans tous les sens du terme : gênante, inadaptée et rendant inapte à vivre dans un territoire où on devrait faire corps facilement, naturellement. Alors l’esprit s’élève, va se réfugier sur les toits de la ville, qu’il transforme en terrasses jardins, en prétendant que les habitants, les passants ou les touristes devraient de nouveau y faire société. Ce sont les rues jardinées suspendues, imaginées au-dessus de la rue traditionnelle, laquelle cesserait d’être le tuyau réceptacle du flux de ce qu’on s’évertuera à remplacer. Faudra-t-il en passer par certaines violences pour en arriver là ? Plutôt alors en empruntant celle qui est la plus symbolique, suivant l’expression « se faire violence », en s’obligeant à oser l’impensable, le dérangeant et à camper dans l’inconfort de la remise en cause permanente, à travers la dispute citoyenne. Lire la suite…
L’Homme contre l’auto
Historien américain spécialisé dans l’histoire de l’urbanisme et de la technologie, Lewis Mumford (1895–1990) est l’auteur en 1961 d’un ouvrage majeur intitulé « La ville dans l’Histoire. » Lire la suite…
Écoquartiers: sommes-nous dans les années 60?
Matinée au Colloque sur la « Nature en Ville », organisé par NatureParif. L’occasion de découvrir le projet urbain « Les Rives du Bohrie ». Un écoquartier initié en 2002, qui sera installé à proximité du tramway de Strasbourg, sur des terrains servant jusque-là à la culture du maïs. Lire la suite…
Les 30 ans du tramway nantais
Le tramway de Nantes est le premier réseau de tramway à être recréé en France depuis les suppressions des anciens réseaux intervenus avant ou après la Seconde Guerre mondiale. Mis en service le 7 janvier 1985, il devrait fêter ces jours-ci ses 30 ans sans tambour ni trompette. Lire la suite…
Le tram strasbourgeois fête ses 20 ans!
Après un long débat « métro contre tram », c’est finalement le tramway qui gagne à Strasbourg en 1989 et qui est mis en service le 25 novembre 1994. Accompagné d’une politique plus globale de déplacements et de reconquête de l’espace public, l’implantation du tramway à Strasbourg a bouleversé le cadre de vie et les habitudes des Strasbourgeois. Lire la suite…
Images non contractuelles
Attention, cet article risque de vous faire mal aux yeux! Il va montrer le décalage existant entre les projets immobiliers et… la réalité. Il faut parfois faire un effort d’imagination car dans le domaine de l’illustration architecturale et immobilière, il est possible d’aller très loin dans la réalisation d’un fantasme urbain. Lire la suite…