L’Alchimie minérale des tramways

Imbroglio et « bouillie bordelaise » autour d’un tramway

L’alchimie des vastes communautés urbaines apparaît aujourd’hui comme une science au-dessus de la science. « Plomber les comptes et transformer la pierre en or massif. » Tel est le grand principe et le résultat possible des grandes entreprises de prestige.

Des fortunes soudaines, colossales et miraculeuses peuvent se faire dans ces véritables nouvelles affaires de « Pierre Philosophale » des temps modernes. Nous ne sommes plus au Moyen Age et le Plomb n’est plus l’ingrédient de base de ces opérations miraculeuses. Remplacé par d’autres substances dans les communautés urbaines modernes, la chimie minérale des affaires surpasse régulièrement l’alchimie de l’époque médiévale. La transmutation nouvelle est plus savante, elle s’opère de manière indirecte et, avec une plus grande efficacité, la Pierre peut se transmuter en Or. L’exploit a eu lieu à Bordeaux par l’intermédiaire, non de la cornue, mais du tramway en colonne de distillation.

La « minéralisation » de la tentaculaire mégalopole bordelaise sur le passage de « l’éco-mobilité » a pompé de manière suspecte les deniers publics. Des enquêteurs plus « terre à terre » et incrédules sur les mystères de la Pierre philosophale, privilégient la piste des factures, les vraies et les fausses, pour expliquer le miracle de la transmutation bordelaise.

« Les pavés étaient savamment surfacturés »

Le « quatrième paysage » « minéralisé » de « l’éco-mobilité » dans la riche agglomération bordelaise a coûté fort cher à ces heureux « éco-contribuable ».

Le secret à l’origine de la nouvelle alchimie des affaires a été de rompre radicalement avec l’individualisme étriqué dans lequel les vieux alchimistes se complaisaient.

La réussite de l’opération impliquait en effet un savant et complexe montage dépassant largement le cadre exigu des laboratoires du Moyen Age.

La chaîne des intermédiaires dévoués à la réussite de la transmutation dépassait même le cadre de la communauté urbaine. Des agents biens placés à des postes clés et hautement compétents en esthétique urbaine et « éco-mobilité », le tout saupoudré de savants ingénieurs en partenariat public-privé avec l’effectif suffisant des « sociétés écrans » pour des fausses et vraies surfacturations, une solide triangulation technico-financière a pu être monté. La transmutation a fonctionné, la Pierre a été transformée en Or.

Marché public du tramway, PME de Pavage, Société écran domiciliée en zone franche, mastodonte du BTP, hommes de paille, telles étaient les ingrédients de la « bouillie bordelaise ». Mais l’alchimie a pris grâce à l’innovant catalyseur CUB, la Communauté Urbaine de Bordeaux, l’équivalant du « Tour(s)plus » de l’agglomération tourangelle.

Comme au Moyen Age où les autorités ecclésiastiques regardaient la chose alchimique d’un œil critique, aujourd’hui c’est la « Douane Judiciaire » qui s’est retrouvée interpelée par l’événement miraculeux.

La procédure inquisitoriale est en cours, autour du « Tramway d’Or ». L’enquête, pour révéler la vérité et faire émerger des dessous de l’affaire a déjà donné des résultats (1). « Les pavés étaient savamment surfacturés ».

« Minéralisation » dans la ville de Tours

Plus de mille arbres abattus dans la ville de Tours, sur le trajet du tramway et bien au-delà… L’inutilité sociale des abattages en masse nous avait d’emblée alerté, la chose était suspecte.

Avant d’avoir connaissance du « Tramway d’Or » bordelais, nous avions orienté nos recherches sur une hypothèse d’ordre politique caractéristique du nouvel urbanisme. La prévention situationnelle avec la vidéosurveillance véhiculée par le tramway entrait parfaitement dans le cadre général de Loppsi 2. Cette hypothèse tient toujours, puisqu’elle correspond à l’offensive générale du capitalisme menée sur trois fronts : urbanistique, juridique et même psychiatrique pour la « Nuit Sécuritaire » globale.

Le budget consacré à la vidéosurveillance disséminée sur le passage du tramway, associé à la laideur ostentatoire des nouveaux « parkings à vélo », évoquant des cages de fauves ou à celles célèbres de Louis XI d’enfermement de ses opposants, est suffisamment impressionnant pour garder cette hypothèse comme la principale.

Mais le discours du maire et de ses sbires, pour abattre en masse des arbres, martèle sans cesse : « minéralisation » et « quatrième paysage ». L’hypothèse sécuritaire n’est pas forcement exclusive.

D’autres pistes possibles sont à suivre et c’est peut-être vers « le casse du siècle » qu’elles nous mènent, pour cette petite ville d’opérette avec le « Tram Miroir » revendiqué par le maire… Car la volonté municipale est de ratisser large les arbres sur le passage du tramway pour recruter un maximum de surfaces. L’alchimie du pavage pour que le « Tram miroir » soit digne d’un « tramway d’Or » est en toute logique mathématique fonction directe des surfaces à minéraliser.

Nous ne comprenions pas pourquoi la municipalité restait sourde aux souhaits exprimés par la population de préserver les arbres et les espaces verts. Son obstination totalement hermétique à nos suggestions de développer la trame verte en « corridor biologique » restait tout aussi incompréhensible.

Le cas de la place Choiseul est caricatural pour illustrer les tergiversations minérales de la municipalité. Cette place comprend un demi-arc de quatorze tilleuls centenaires avec d’assez grandes surfaces de pelouses. Les deux arbres les plus proches du passage du tramway sont à plus de dix mètres… Cette place, prolongeant au nord le pont Wilson sur la Loire, constitue un bel espace vert patrimonial, presque un écosystème, de toute évidence un espace à conserver, telle était l’idée et le souhait clairement exprimé par la population lors de l’enquête publique.

Mais le maire martèle « Quatrième paysage » … Après une reculade tactique, la municipalité a trouvé la parade pour sauver le « pavage », l’alchimie minérale du maire. Un pavage sur presque un hectare, la municipalité ne pouvait pas lâcher le morceau, alors elle a décidé d’abattre les 14 tilleuls centenaires en promettant de planter 18 arbres, bien sûr ajustés sur mesure pour ne pas nuire au souci esthétique du « Quatrième Paysage ». Ainsi par ce subterfuge arithmétique le chantier du pavage, « blé doré » du maire, est sauvé…

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L’acharnement municipal dans cette histoire, pour paver un espace vert contre la volonté exprimée des habitants est hautement suspect…

Quelle drôle d’idée en effet de vouloir minéraliser une aussi jolie place !
La « ténébreuse affaire » remontant en surface dans la tentaculaire mégalopole bordelaise apporte cependant un éclairage nouveau sur les vertus « Philosophales » du pavage de la ville.

La stratégie du rouleau compresseur

Depuis le début l’imbroglio est total, tout se fait dans la précipitation. Les habitants ont découvert le projet réel au mois de juin 2010 et avant même les résultats de la commission d’enquête la charge des engins de chantier était lancée.

« La stratégie du rouleau compresseur » (2) s’est imposée pour faire entrer dans une ville trop petite une énorme machine choisie « hors sol » sur catalogue d’entreprise.

Sur cet aspect incompréhensible, il faut y voir « la main invisible » du mastodonte Alstom. Avec ses diverses prestations industrielles et ses entreprises satellites dans les diverses énergies « recyclables » ou « renouvelables » et les grosses machines de « l’éco-mobilité » énergivore urbaine, le mastodonte équilibre ses secteurs de croissance. En attendant le démarrage de la « voiture verte », pour faire tourner les turbines nucléaires, il faut vendre aux villes de « l’écomobilité ».

Après les nombreuse critiques apparues lors de l’enquête publique et développées par le front de convergence, sur le tramway, le pas de charge s’est accéléré et la municipalité a intensifié le pilonnage médiatique; obsessionnel sur-investissement des aspects esthétiques et touristiques de prestiges attribués à la machine… Le « tram miroir » tourangeau se fera-t-il plus gros que le « Tram d’Or » de Bordeaux ?
Le greenwashing démagogique avait été précoce, il contaminait même les dossiers techniques pourtant accessibles seulement à la lecture des experts…

En mars 2007 survient la première accélération, le rouleau compresseur débute sa course. Un tramway surgi tout prêt déjà empaqueté pour être vendu avec son trajet précisément tracé et ses 29 stations déjà fixées. La population ne découvrira réellement le projet qu’en juin 2010.

Le budget avait était savamment sous-évalué pour court-circuiter la commission des débats publics, justement faite pour protéger l’environnement. Le saccage du patrimoine arboré est bien prévu sur son passage.

Une fois cette étape franchie, c’est la réalité des prix. Le coût du tramway fait en trois ans un bon vertigineux. La fourchette initialement avancée, s’est avérée trop étroite. De 260-290 millions d’euros en 2007 on est passé à 369 millions d’euros en 2010. Presque un changement d’ordre de grandeur pour la même longueur et le même nombre de stations… et les frais annexes de dévoiement des réseaux ont encore été judicieusement passés sous silence. Mais tout le monde sait déjà que le coût final emplafonnera largement les 400 millions d’euro ; certains spécialistes, géographes ou urbanistes, avancent une estimation à plus de 500 millions d’euro, 700 millions d’euro intérêts de la dette inclus et ça seulement pour la 1ère ligne (3).

Reste aussi la « minéralisation » du « Quatrième Paysage ». Ça c’est le « blé doré » du maire, il risque lui aussi de réserver des surprises, si l’alchimie bordelaise s’opère à Tours.

Simulacre de concertation avec les habitants, mise en scène de « démocratie participative », le débat public aura été escamoté à deux reprises. La première fois en éludant, par un budget judicieusement sous-évalué, la « commission de débat public », procédure justement faite pour la préservation de l’environnement. La deuxième fois par une commission d’enquête publique totalement bidon de pure formalité administrative, ignorant ostensiblement toutes les doléances de la population et les dossiers présentés par les associations naturalistes et environnementalistes…

« Les règlements et codes de l’urbanisme ont été bafoués » par les autorités municipales (4). Les commissaires enquêteurs en prennent acte dans leurs conclusions et préconisent simplement dans leur rapport la légalisation du forfait accompli: « Il conviendra de mettre en conformité le droit et le fait dans le document final de mise en conformité »

Débat démocratique escamoté, associations naturalistes et environnementalistes laminées et marginalisées, « main invisible » du mastodontes Alstom, manœuvres puissamment mécanisées du BTP dans la ville, Alchimie minérale du pavage sur le passage du tramway, possible « blé doré » du maire, design sur-investi de la machine, beaucoup trop d’éléments suspects pour de « l’écomobilité »…

Tours le vendredi 4 mars 2011
JMS

(1) Sud Ouest, 21 février 2011 « Les marchés liés au tramway de Bordeaux alimentent les soupçons de la justice »
(2) Alain Beyrand « Tours et son tramway rouleau compresseur. » Ed. ILV 2011
(3) Déposition de Bruno Dewailly (géographe et membre du CVL Tours-Est) à la commission d’enquête sur la première ligne de tramway de l’agglomération tourangelle. Observations sur projet de la 1ère ligne de tramway de l’agglomération tourangelle soumis à l’enquête publique du 15 juin au 30 juillet 2010 – Tramway de Tours
(4) voir référence (2)

10 commentaires sur “L’Alchimie minérale des tramways

  1. CarFree

    Je suis d’accord dans l’ensemble sur les excès de cette minéralisation de l’univers urbain. J’ai d’ailleurs pu la constater sur d’autres réalisations de tramway, comme à Nantes par exemple.
    Mais je voudrais apporter un bémol. Effectivement, minéraliser des espaces verts et en particulier en abattant des arbres ne me semble pas être une option très heureuse et je rejoins alors l’analyse faite dans l’article. Mais il faut bien percevoir d’où on vient et où on va: dans l’exemple nantais, j’ai en tête le cas du cours des 50 otages, vaste artère centrale de Nantes qui, historiquement, avait 8 voies de circulation automobile et de misérables trottoirs (dans les années 70). Le projet de tram (ligne 1), très critiqué à l’époque justement pour l’aspect très « minéral » de ses aménagements urbains, a abouti à la suppression de 6 voies de circulation automobile (il reste juste aujourd’hui une voie dans chaque sens si cela n’a pas changé depuis). En outre, le vaste espace minéral créé a permis de constituer une vaste aire piétonne, vélo, roller, skate, etc. où il est assez agréable de marcher (en long) et qu’il est assez facile de traverser (en travers). C’est pourquoi, la minéralisation qui prend un maximum d’espace à la voiture pour l’affecter aux circulations douces, je suis pour! Et s’il y a des arbres et des espaces verts, c’est encore mieux!

    Egalement, dans le même ordre d’idées, la photo de l’article me pose question. Sur un strict plan surfacique, on constate en effet une diminution des « espaces verts » avec l’arrivée du tram. Mais de quels espaces verts parle-t-on? Sur la photo de gauche, on voit bien qu’il s’agit de gazons cernés de voies très « routières » et qui ne semblent pas proposer un espace très agréable à parcourir à pied ou à vélo…
    Sur la photo de droite, l’espace est certes beaucoup plus minéral, mais on peut supposer qu’il est beaucoup plus vivable pour les piétons et les cyclistes… En tout cas, il apparaît beaucoup moins « routier » et plus « urbain ». Mais là encore, un peu plus d’espace vert, comme dans le cas de Nantes, aurait été effectivement souhaitable, et pas des « arbres en pot »…

  2. jms

    L’image de gauche est prise de Google Map et l’image de droite est celle tirée des plans du trajet du tramway, présenté à la commission d’enquête publique. Elles montrent la place Choiseul avant et après l’arrivée du tramway. Cette place située au bord de la Loire prolonge au nord le pont Wilson et débute l’avenue de la Tranché. Sur l’axe méridien central passe le tramway. Ce qui n’est pas très bien visible sur l’image c’est que cette place est un plan incliné difficilement utilisable et en fait sans intérêt comme lieu de circulation « douce ».
    Sur les deux surfaces en quart de cercle situées assez loin du passage du tramway, les choix possibles étaient :
    – soit de préserver les arbres et de développer l’espace vert en bord de Loire,
    – soit d’abattre les arbres centenaires existant, d’évidé la place de sa terre et de minéralisé.
    Soit la place était donnée au travail des jardiniers, soit elle était livrée aux engins de chantiers. Tel était l’objet de l’affrontement local. L’arbitraire a gagné, l’état-major municipal a donné les pleins pouvoirs aux pelleteuses.
    Ce qu’avait conquis la circulation automobile sur cette place historique datant des siècles passée sera confirmé par les aménagements gravitant autour du tramway.

    Les péripéties technico-politiques autour de cette place sont disponibles sur cette page :
    http://pressibus.free.fr/blogcvl/choiseul/index.html

  3. Plum'

    « Sur la photo de droite, l’espace est certes beaucoup plus minéral, mais on peut supposer qu’il est beaucoup plus vivable pour les piétons et les cyclistes… »

    Je ne comprends pas ce propos. En quoi un espace bétonné et dallé avec de jeunes arbres est-il plus vivable qu’un espace gazonné avec massifs et avec de vieux arbres ? S’il manque de la place pour les piétons et cyclistes, on voit qu’on peut en trouver en enlevant les places de stationnement (qui semblent d’ailleurs enlevées sur l’image de droite).

    En plus je ne comprends pas du tout pourquoi le passage du tramway au centre amène à bétonner la place, ça n’a rien à voir avec le tram, celui-ci n’est qu’un prétexte. Et pourquoi mettre de jeunes arbres à la place des vieux, au même endroit ?? C’est complètement dingue ce truc là, ils sont devenus fous à Tours !!

    De plus, la stratégie municipale disant une première fois « On abat tout », puis sur un document officiel « On abat rien », puis une deuxième fois « On abat tout » est d’une duplicité éhontée. Mais qu’ont-ils donc derrière la tête pour agir ainsi ?

  4. Minou

    Ils ont que la vie c’est le mal. Tout doit être bétonné. Tout doit disparaître.
    Ils souffrent trop de l’existence. Ceux qui l’aiment doivent disparaître avec eux.

  5. CarFree

    « Je ne comprends pas ce propos. En quoi un espace bétonné et dallé avec de jeunes arbres est-il plus vivable qu’un espace gazonné avec massifs et avec de vieux arbres ? »

    Il peut être plus « vivable » si l’espace total est moins routier et plus piétonnier, si l’espace affecté à l’automobile est moins important et l’espace affecté aux piétons et aux vélos plus important…

    J’ai été voir la configuration actuelle de cette place sur google street view:

    choiseul

    Perso, je ne trouve pas cela spécialement « vivable » pour les piétons et les vélos, malgré quelques surfaces en gazon et les arbres. Je trouve que c’est un espace essentiellement routier dédié à la voiture…

  6. jms

    Ici sur cette place il n’est pas du tout question d’homme et de problème de circulation douce. On sort donc des problèmes techniques de transport ou de déplacement urbain.
    Pour les associations naturalistes et envirunnementaliste, il s’agissait de relacher du territoire à la faune et à la flore, dans une perspective de « trame verte et bleue » sur le versant nord de la Loire…

  7. CarFree

    Cela me gène de lire que le projet de tram n’a rien à voir avec l’homme, les déplacements, la circulation douce… On est d’accord jms, l’objectif est bien d’avoir des espaces verts, des arbres maintenus, de la flore, etc. Mais il faut à mon avis faire attention à la manière de présenter les choses. Refuser le tramway dans le cas de choiseul revient à souhaiter le maintien d’une situation actuelle qui ne me semble pas spécialement opportune à la fois du point de vue de la biodiversité et des circulations douces… Je suis d’accord avec plum, cela n’a rien à voir avec le tramway, car on peut très bien faire du tram qui roule sur du gazon avec maintien des arbres et même création d’espaces verts.

  8. Pascal

    Pour rebondir à la première partie de ce article, les rémois seront obligés de verser plus de 30 millions d’€ pendant trois décennies aux actionnaires de Mars (société d’exploitation du tramway et des bus). Bravo l’ancienne municipalité de plomber les comptes de la mairie durant ce laps de temps !!!

  9. Pascal

    Egalement, l’arrivée du tram n’a été qu’un vaste prétexte pour accélérer la minéralisation de Reims – je rappelle que l’on détient la deuxième place derriére Paris en ce qui concerne le nombre de m2 d’espaces verts par habitants. Dans ce cas, j’abonde complètement dans le sens de Plume

  10. jms

    A Tours l’affrontement entre la municipalité et le front de convergence a porté sur deux points :
    – 1) tramway municipal contre tram-train du front de convergence. La problèmatique tramway contre voiture était largement dépassée.
    – 2) minéralisation option municipale contre developpement de la trame verte en corridor biologique à travers la ville proposé par le front de convergence.
    Sur les deux points le front de convergence n’a rien obtenu.
    La municipalité a sorti son projet de tramway tout près des cartons et l’a imposé sans concertation ni avec la population ni avec les associations environnementalistes pourtant favorable au tramway.

    Les deux quarts de cercle de la place Choiseul au bord de la Loire et distant de l’axe du tramway, aurait pu devenir un « espace vert » souhait des associations et de la population, ils seront arbitrairement minéralisé tel que prévu dans le projet initial de la municipalité.
    Toute l’histoire de l’affrontement est sur cette page :
    http://pressibus.free.fr/blogcvl/tram/index.html

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