Les inconvénients de l’automobile

Beaucoup d’automobilistes pointent souvent les inconvénients du vélo (effort physique à fournir, intempéries, moindre distance réalisable qu’avec une auto) et des transports (contraintes horaire, affluence de passagers) et prônent la voiture comme solution miracle à tous les problèmes de transport.

L’auto présente pourtant beaucoup d’inconvénients très peu souvent mis en avant.

Il faut dire que l’imaginaire collectif dirigé par les médias n’aide pas : En France, le vélo est mis en avant une fois par an au mois de juillet : pendant le Tour de France. Ainsi, le vélo est affiché comme un accessoire sportif destiné à faire un effort physique important et non adapté aux déplacements quotidiens, un peu comme si la seule représentation de la voiture était les grands-prix de Formule 1.

Mais ce n’est pas le cas. La voiture, elle, est sur-représentée, et toujours à son meilleur avantage : elle est ainsi familiale pour les pères de famille, petite et pratique pour les femmes, « racée » pour les amoureux de l’automobile ou pour les consommateurs compulsifs à gros moyen, et toujours très agréable à conduire en offrant un sentiment de liberté inégalé.

La publicité présente la voiture de deux façons : dans la nature pour les grosses voitures (qui seront pourtant utilisées à 95 % de leur temps en ville) et en ville sans aucune circulation pour les citadines présentées comme pratiques.

Ainsi, on nous montre comment les voitures se garent toutes seules (notons qu’un vélo prend 10 secondes à garer et que la question ne se pose même pas avec les transports en commun ou à pieds) mais jamais on ne nous les présente en situation d’embouteillage ou pendant que l’on recherche une place de parking pendant de longues minutes.

On la voit également beaucoup dans les films et dans les séries ou elle est cette fois présentée comme le bolide qui offre l’adrénaline et les sensations fortes, l’objet qui rend le personnage de fiction puissant, rapide et viril.

Le vélo, lui, est présenté comme moyen de transport pour les enfants, comme jeu, ou à prendre quand on n’a pas trouvé autre chose dans les situations cocasses comme on aurait piqué la planche de skate du gamin qui passait par là.

On a donc, outre les nombreux préjugés sur le vélo (on a froid à vélo, c’est inconfortable, on ne peut rien transporter avec, etc.), une vision idyllique mais faussée de l’automobile.

Le plus gros problème de la voiture reste les embouteillages permanents des villes saturées. La plupart des citadins pestent contre les services de voirie ou contre la politique municipale de circulation, mais plus l’automobile est favorisée, plus elle empruntera les voies qui lui sont offertes et plus il y en aura. Des études le montrent : la création de nouvelles voiries automobile ne permet pas de déchargement du trafic, elle crée simplement plus de trafic.

Les politiques municipales de circulation actuelles montrées du doigt par les automobilistes agacés de poireauter des heures dans les embouteillages ne sont donc pas en cause : le seul élément responsable de la circulation exécrable des automobiles en ville est l’automobile elle-même.

Lire aussi :  Grandeur et décadence (sur Yann Arthus-Bertrand)

Ainsi, moins la voiture est favorisée, moins il y en a, mais toujours trop pour une circulation fluide, et plus elle est favorisée, plus il y en a, et donc toujours trop pour une circulation fluide.

L’autre inconvénient majeur est le coût que représente l’automobile. Présentée par ses défenseurs comme un moyen peu cher par rapport au train pour voyager, elle revient pourtant beaucoup plus cher au quotidien : c’est le deuxième poste de dépense des ménages : achat et souvent endettement, carburant, assurance, entretien, réparations, péages, l’automobile est un gouffre financier qui fait en plus payer toute la société par les impôts qu’elle engendre (entretien des infrastructures automobiles, sécurité sociale à cause du manque d’activité physique et des accidents de la route).

Ainsi, sans automobile, il est possible de mettre plus d’argent dans un loyer ou dans l’achat d’un domicile et ainsi d’habiter au plus près des services offerts par les villes sans perdre en confort par rapport aux lotissements péri-urbains.

Un autre inconvénient majeur est l’accident qu’elle peut provoquer à tout moment, une sorte d’épée de Damoclès constamment présente lors de tout trajet. Il peut aller du plus bénin (de la tôle froissée qui gâche une journée et qui troue le budget sur un ou plusieurs mois selon la gravité) au plus grave (décès d’un ou plusieurs des accidentés).

Les accidents existent bien évidemment à vélo, mais la plupart des accidents mettant en cause un vélo sans voiture se terminent le plus souvent par des contusions bénignes et des dégât matériel facilement couvrables avec peu de budget.

Ces inconvénients représentent des inconvénients majeurs mais tout comme sont pointés du doigt certains petits inconvénients mineurs à vélo (confort rustique d’une selle) ou en transports en commun (promiscuité des autres passagers), il existe également une série de petits inconvénients mineurs en automobile comme le fait d’être attaché à son siège en permanence (« la voiture c’est la liberté »), de ne pas pouvoir s’arrêter facilement pour se soulager (ma plus grande hantise lorsque je suis contraint d’accompagner des amis en voiture sur de longs trajets, là où les longs voyages à vélo ou en train ne posent absolument aucun problème sur ce point) ou pour se dégourdir les jambes, d’être bloqué à chaque obstacle présent sur la voie (camion poubelle, route barrée, personne incivile qui stationne en double file en gênant le trafic, etc.).

La voiture possède bien évidemment certains avantages que tous les automobilistes sauront mettre en avant, tout comme la plupart des cyclistes sauront mettre en avant les nombreux avantages du vélo, mais il est important de rappeler qu’elle est également un lot d’ennuis quotidien stressant et coûteux à ne pas négliger.

Source: http://pasdevoiture.wordpress.com/

19 commentaires sur “Les inconvénients de l’automobile

  1. kw

    Je constate plutôt que les automobilistes se rendent très bien compte des problèmes de la voiture, à tel point qu’ils nous barbent à longueur de journée avec ça malgré le fait qu’on sifflote en attendant. Mais malgré ça il n’y a aucune remise en cause, la moindre petite montée ou goutte de sueur ou de pluie leur semble encore pire.
    T’as pas de voiture ? non j’ai pas le temps.

  2. Pim

    Avec un titre pareil, je m’attendais à un article interminable! Mais c’est très bien résumé tout de meme.
    « T’as pas de voiture ? non j’ai pas le temps. » (KW) –> c’est vrai que c’est effrayant de voir le temps consacré a l’auto (hors temps de travail). Le pire, c’est que tout le monde le vit comme une contrainte, mais des que tu le leur fait remarquer, ils s’offusquent et rappellent que la voiture, c’est quand meme avant tout la liberté. mouais.

  3. Vincent

    « T’as pas de voiture ? non j’ai pas le temps. » : bien trouvé 🙂

  4. Laurent

    Il y a un inconvénient majeur à l’auto qui est très peu mis en avant et qui pourtant est fondamental : avec la télévision, la voiture a quasiment tué la convivialité.
    Avec la voiture et la télé (qui érige le consumérisme), viennent les grandes surfaces à l’extérieur des villes et villages qui tuent le commerce local de proximité et vient ensuite les infrastructures routières qui permettent d’importer en grande quantité des marchandises venues de loin des marchandises qu’on produisait localement.
    Avec l’avènement de la voiture, plus question de laisser les gosses jouer dehors (c’est trop dangereux) ; c’est largement plus sécurisant de les laisser regarder un DVD ou jouer à la console.
    La massification de l’automobile entraînant des problèmes de sécurité, fini l’alcool au volant – on picolera désormais chez soi en s’abrutissant devant la télé à écouter les calembredaines avilissantes des journalistes acculturés et décervelés. Les cafés ferment peu à peu dans les villages. La France se meurt.

  5. Jean-Marc

    Tu as malheureusement raison, Laurent,

    Mais cet argument est moins tangible, moins directement perceptible, et moins pertinent que le temps perdu dans embouteillages qu’on participe à créer, et que son coût d’utilisation.

    Surtout que la raison, la bulle que crée la voiture, en fait un 2eme « chez-soi » :

    On n est pas dans la rue, au coté des autres, à avoir des intéractions avec eux (comme quand on est à pied, à vélo ou -pour l interaction avec les autres usagers- dans un TEC)

    Non, on est « dans sa voiture », coupé des autres.

    Or, pas mal d automobilistes considèrent ce fait comme un avantage :
    celà permet de ne pas avoir à s occuper des autres, de ne pas avoir à en tenir compte; mais de s occuper uniquement de soi et des siens (surtout depuis l avénement du tél portable… massivement utilisé illégalement en voiture).

    Les autres ne sont plus rien, ou alors de simples obstacles qui nous ralentissent sur notre route.

    D ailleurs, le manque d intéractions avec des inconnus, qui résulte de l usage massif de la voiture, explique sans doute l augmentation des incivilités, les rares fois où on est confronté à de tels inconnus :
    Les apprentissages de la civilité envers autrui, envers un inconnu, se sont perdus.

  6. alfred

    @ LAURENT

    Tu as raison Laurent la voiture a tué la convivialité.
    Je reviens d’un voyage à vélo à Cuba. Les voitures sont rares dans les rues annexes de La Havane. Les gens marchent au milieu des rues, discutent en famille sur les marches de leur casa et quand on est petits on joue au foot sur l’immense terrain bitumé de la rue !

  7. struddel

    Oui, l’article parle en grande partie des bouchons.

    Laurent je suis d’accord avec toi également, mais comme le souligne Jean-Marc, cet argument a très peu d’effet sur les automobilistes qui répondront la plupart du temps « oui et alors ? »

    Beaucoup de gens se complaisent l’individualisme, pas dans le sens tout pour moi rien pour les autres mais dans le sens « tant que je peux vivre avec ma famille, le reste de la population m’est totalement égal »

  8. pédibus

    Allez c’est d’accord foutez les bagnoles à la casse et recyclez moi ça en tram et biclous, que rien ne se perde et vite siouplait: à la fonte!

    Mais foi de pédibus je tiens à vous faire préférer les grolles moaaaaaaaaaaaaaaaaa: si vous avez besoin d’un cours voici ce qu’on enseigne en ce moment à Sciences Po:

    Instructions pour marcher en ville :

    stratégies obliques (texte écrit par les élèves de Sciences Po lors de l’atelier « Récit sonore collectif : La ville à l’écoute »

    http://www.liminaire.fr/derives/article/instructions-pour-marcher-en-ville

    J’vous le dis moaaaaaaaaaaaa : du nanan!

  9. Jean-Marc

    « stratégies obliges » – « dérives / instructions pour marcher en ville »

    avec cette introduction, je m attendais à du lourd, bien plaisant.

    en fait…
    non…
    grosse déception…
    on s occupe des passants et des voyageurs de sa rame de métro,
    mais JAMAIS des automobilistes…
    Comme s’ils n existaient pas…

    seul léger point positif :
    « Traversez chaque passage piéton en sautant les traits blancs à pieds joints, en faisant tourner vos bras toutes les trois bandes grises. »

    et seule fois où on parle du vélo :
    « Chaque fois que vous croisez un cycliste, simulez un croche pattes et retirez votre jambe au dernier moment pour ne pas le faire tomber. »
    Super…
    en sachant que, pour éviter votre pied, le cycliste risque de faire un écart pouvant le mettre en danger (ou de freiner brutalement, lui offrant un joli soleil ou un dérapage-chute…)

    Vu le titre, je m attendais à des traversées de la chaussée en « oblique », en diagonale;
    méthode normale pour rejoindre directement un point à un autre, et que je pratique quand je suis à pied.

    Mais non.. c est du « corrosif de Sciences Po« , bien dans les clous, qui ne s attaque qu’aux petits, aux piétons, pas à ceux qui ont un gros moteur et une carosserie :
    eux, on n y touche surtout pas…

    Mauvais présage sur l avenir… si, étudiants, ils sont deja si conformistes, que vont-ils devenir ?

    Malgré la pauvreté générale de leur propos, de leur révolte en coton,
    j aime beaucoup l idée du parapluie ouvert quand il ne pleut pas.
    En sachant que c est exactement ce que font les automobilistes quand ils sont en voiture :

    ils ont un véhicule pour transporter 5 adultes et les bagages, sur 1 000km, à 130km/h;
    mais s en servent très majoritairement pour faire 5km à 16km/h de moyenne (vitesse max inférieure à 60km/h), pour transporter 1 personne, avec un toit, des essuis-glace, du chauffage et une clim même s’il ne pleut pas, ne fait pas froid, ni chaud…..

    comme si on mettait un pyjama, et un maillot de bain, et un jogging, et un smoking, et une doudoune, et un k-way, en prenant un parapluie, à CHAQUE fois qu’on s’habille…

    avoir tout, même l’inutile, car çà pourrait peut-etre servir…

    (et je ne parle même pas des personnes qui ont un partner, jumper, berlingo ou équivallent, pour les 3 jours par an où leur capacité spéciale est vraiment nécessaire… voire, encore pire (c est possible?), ceux qui ont de gros SUV pour réussir à monter sur un trottoir…)

  10. struddel

    C’est également pour ces raisons que je n’ai pas de garde-boue ou de phares fixes sur mon vélo, que de l’amovible, car je ne vois pas l’intérêt de rouler avec des garde-boue et des phares en plein soleil par une belle journée d’été.

  11. pédibus

    Merci beaucoup Jean-Marc pour cette analyse de la page Web de notre dresseur de futurs politiciens ou assistants à la palabre!

    J’analyserai ça à mon tour à tête reposée, mais à la lumière de ton commentaire il semblerait déjà qu’il faille changer de précepteur…

  12. benchaouche yassin

    Bravo,je vois que l’on avance dans la problématique automobile,ainsi que sont déplacement,et,je suis meme étonné de la pertinence de vos analyses,promotionner le vélo par tous les temps ,calmera l’agressivité de certains automobilistes ,de trouver une ville épanouie calme et plus respirable ne sera que du bonus,pour retrouver la communication.,l’échange sans parler de biseness,ou copier des stéerotype publicitaires qui rongent ,et mordent le paysage .Pour les biclous,je pense que cela ne servent à rien,car cela coutent de l’argent,à la communauté à verser au concessionnaire,par contre s’en servir sur le littoral pendant les vacances sera plus judicieux..
    .

  13. struddel

    De BENCHAOUCHE YASSIN : « Pour les biclous […] »

    Je pense que vous parlez du système de vélopartage, dont Bicloo est une des marques commerciales (nantais peut-être ?)

    Ce système a quelques avantages : il fait une belle promotion du vélo (je pense sincèrement que l’augmentation de la part modale du vélo dans les principales villes de France lui est en partie dû) et il permet d’utiliser un vélo sans s’embarrasser par sa logistique à certains moments : par exemple, lorsqu’on va prendre le train et qu’on ne souhaite pas prendre son vélo dans le train.

  14. Jean-Marc

    (je pense sincèrement que l’augmentation de la part modale du vélo dans les principales villes de France lui est en partie dû)

    en fait, l augmentation de la pratique du vélo dans les villes française (qui n en étaient pas équipé) a précédé le système de VLS.

    Le VLS a permit aux municipalités d investir dans le vélo… et donc d accompagner la hausse de sa pratique urbain,
    MAIS pour un coût exorbitant, pas rapport à d autres système d accompagnement
    (coût, tout compris, d’un VLS : +/- 3 000E/an/vélo ! )

    Exemple de dépenses (ou pas) publiques en faveur du vélo, coûtant bien moins cher, pour le nombre de cyclistes qu’elles créent :

    – financer des contrat-jeunes pour des encadrements (avec 1 parent + un contrat aidé) de vélibus pour l école,
    – financer des atelier de réparation de vélo, ou simplement, faire, dans les écoles, collègues, lyçée et place de vilage, des stands de réparation (gratuit ou à faible coût),
    – organiser des visites de la ville en vélo (pour les nouveaux arrivants, mais pas seulement),
    – créer des rues piétonnes (coût +/- nul)
    – créer des double-sens cyclistes,…(coût +/- nul)
    – autoriser les vélo dans les TEC (coût = 0)
    – autoriser les vélos à rouler dans les lignes des TEC (coût = 0)
    – autoriser les tournez-droite cyclistes à tous les carrefours (sauf exceptions à justifier) (coût = 0)
    – créer des arceaux-parking à vélo devant chaque bâtiments administratif (coût non nul, mais très faible), et obliger -par contrat- le concessionnaire des TEC à créer des arceaux (coût +/- nul : c est une contrepartie pour l obtention de la concession)
    – cours de méca vélo en lyçée, dans les TP de physique (coût = 0 : les autres TP ont aussi un coût… pas forcément moindre)
    – sortie péda en vélo (par ex, sortie de biologie-géologie, pour aller observer des insectes, chercher des plantes, ou des pierres, avec départ en colonnes de vélos, avant un encadrement, bien sûr)
    -…

    par contre, le VLS, c est comme l auto-partage :
    les utilisateurs de ces services te disent qu’ils auraient sans doute plus utilisés leur voiture si ces services n existaient pas.

    ce qui est sans doute vrai.
    MAIS, si ces services n existaient pas, et que 50%(voire 10%) de l argent dépensés dans de tels services étaient dépensés dans des modifications ayant un meilleur « retour sur la pratique du vélo urbain » comme certaines que j ai cité plus haut,
    alors, la pratique du vélo, dans de telles villes, auraient bien plus progressé :

    au lieu d aider qq personnes bénéficiant d’un service complétement déficitaire, non pérenne, et fort coûteux,
    on aurait aidé tous les cyclistes ou potentiels cyclistes, en particulier, on les auraient aidé à franchir le cap.

  15. struddel

    En tout cas, quand j’habitais à Paris, je ne voyais que très peu de vélo dans les rues, puis est arrivé le vélib’, puis on a commencé à voir des vélos partout.

    A l’époque, je ne me déplaçais qu’en transports en commun (ayant arrêté le vélo pour les transports en commun dès que mes trajets se sont allongés pour aller au lycée dans la ville voisine et n’ayant par la suite habité que dans des grandes villes bien pourvues en transports) et c’est le fait de commencer à voir des vélos partout qui m’a fait penser à ré-utiliser le vélo comme moyen de transport principal, 10 ans après son abandon.

    Mais en effet, c’est un constat personnel, je n’ai pas les chiffres !

  16. Jean-Marc

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_syst%C3%A8mes_de_v%C3%A9los_en_libre-service_en_France

    Paris : mise en service, en 2007

    début du frémissement du renouveau du vélo urbain, en france : 2002
    accélération du frémissement en 2005,
    puis re-coups de pouce en 2008
    (valeurs de mémoire, désolé, je n ai pas de graphe ni tableau sous la main)

    Si Decaux a pensé au vélo, c est justement parce que lui et les municipalités ont vu que le vélo commençait à se re-développer :

    il aurait proposé des VLS à des municipalités, avec un vélo en chute libre…
    comme le but des municipalités est de faire des choses pour leurs concitoyens, pour leurs électeurs… il n aurait pas été écouté.


    NB, sur le lien en début de commentaire :
    si on suppose que tous les réseaux de VLS sont bien répertoriés :

    ouverture de nouveaux VLS, surtout de 2007 à 2010 : peu avant,… mais chute des nouveaux réseaux après 2010..
    on passe de 10 nouveaux réseaux rien que pour l année 2007, à… 7 nouveaux réseaux pour 3 ans, de 2011 à 2013… et certains VLS ont fermé (peu pour l’instant, mais des municipalités en ayant y réfléchissent, vu son coût))

    Pendant ce temps, les atelier-vélo continuent à se multiplier, partout en france, et la pratique de vélo urbain continue à –globalement– augmenter en france.

  17. RANDOLET M.

    2 mesures suffiraient à faire régresser le « tout-voiture » en France,particu
    lièrement en zone urbaine:le stationnement interdit sur la voie publique;+
    limiter le gabarit des véhicules circulant en agglomération à 3,50m de lon gueur,leur consommation à 3l/l’heure.

  18. pédibus

    Sans jouer le rabat-joie je me demande ce qu’il restera des balbutiements de politiques d’offre alternative à l’automobile après la transgression marine de fin mars en France, après celle de l’enchaînement des dépressions creuses que certains attribuent au réchauffement climatique…

    Idem pour les échéances européennes et la production normative sur le thème de l’environnement…

    Paradoxe avec nos histoires de thermomètres fiévreux, ça ressemblerait plutôt à ce que certains imaginaient à l’époque redoutable de la guerre froide avec » l’hiver nucléaire »: un désert pour ce qui concerne les initiatives qui auraient pu hâter les transformations, transitions et changements sociétaux…

Les commentaires sont clos.