Respectez le trajet de chacun!

Une fois de plus, les anglo-saxons produisent des campagnes de communication véritablement percutantes en matière de sécurité routière…

La campagne suivante a été réalisée par le département de l’Environnement d’Irlande du Nord (DOE Northern Ireland). Elle vise à inciter les automobilistes à respecter les autres usagers, en particulier les piétons. Attention, elle est assez violente.

3 commentaires sur “Respectez le trajet de chacun!

  1. pedibus

    la guerre idéologique contre la bagnole en ville – et ailleurs… – peut être définitivement gagnée…

    cependant que de batailles quotidiennes en perspective pour arriver à ce résultat, par exemple avec ce genre de technique de com, qui a toutes les chances d’arriver tout droit au bulbe affectif de nos contemporains, complètement fascinés, fanatisés, nombrilisés et infantilisés par les promesses de Ste-Gnognole…

    pour casser le marbre du symbolisme pétoiradant (!) à roulettes, encombrant,  nécro-sociétal et en capacité d’anti-urbanité sur nos territoires en voie d’effilochement… va falloir bourrer dans le mou à la bonne cadence…

     

    enfoncement du p’tit bout de bois dans les oneilles… !

     

    et viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite…

     

    boaaa

  2. jol25

    Dans les communications acutelles,  le « premier » crash test de trottinette : le danger c’est la trottinette, bien sûr (immobile au milieu de la chaussée ?!) Piéton, cycliste, …etc résultat identique, non ? Quelle nouvelle quant au fait qu’une bagnole à 50km/h est mortelle à 90% lors d’un choc piéton ? La campagne lubrifie clairement le terrain pour faire passer la réglementation à venir (je ne défend pas les imprudences des électrisés à fond en zone piétonne, mais le traitement du sujet est débile…).

    La communication Nord-Irlandaise a par ailleurs un côté bisounours, mythe vs réalité de l’article ci-dessus ?

  3. Le cycliste intraitable

    Just because you’re using the road… it doesn’t mean you own it.

    Ce n’est pas parce qu’on utilise une voie qu’elle est à nous.

    Certes, mais les usagers ne s’approprient pas une voie sans que son aménagement le suggère. Celui qui a l’impression de traverser le cheminement d’un autre a tendance à céder le passage. Aucun texte de loi aussi répressif qu’il soit ne peut combattre efficacement cette tendance, car conduire son véhicule ou son propre corps relève de processus cognitifs inconscients.

    Dans un accident, notamment le dernier où les protagonistes n’ont pu s’éviter, la responsabilité n’est-elle pas avant tout du côté d’un aménagement illisible encourageant l’automobiliste à rouler trop vite et trompant la vigilance du piéton ?

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