Classement des grandes villes françaises les plus piétonnes

Nos villes se transforment. Un critère intéressant est la place donnée aux piétons. Voici le premier classement libre des grandes villes françaises les plus piétonnes.

Pourquoi Libre ? Parce que tout le code est ouvert et chacun peut y contribuer, relever des erreurs et questionner la méthode.

Tout classement de ce type est bien sûr contestable, mais nous en avons maintenant au moins un.

Qu’est-ce qu’une zone piétonne ?

Dans le cadre de ce classement, c’est une zone publique où le piéton est prioritaire. Une rue ou une place où l’on peut marcher librement et sans danger. Un chemin dans un parc urbain, dans une forêt urbaine ou au bord d’une rivière, une plage. Les trottoirs et passages piétons, en tant que zones de relégation des piétons au sein d’espaces dédiés aux voitures, sont donc exclus du classement.

Le classement est-il exhaustif ?

Ce classement repose sur les magnifiques cartes libres d’OpenStreetMap, le Wikipedia des cartes. En France, elles sont remarquablement complètes, mais évidemment pas parfaites.

Je veux améliorer le score de ma ville !

Il y a deux façons d’améliorer le score d’une ville :
– améliorer les données en contribuant à OpenStreetMap. C’est facile, que l’on soit un citoyen ou une administration.
– donner plus d’espace aux piétons

Ce dernier point peut être fait très rapidement et avec peu d’investissements, par exemple en créant des rues apaisées où le piéton a la priorité, ou en transformant des rues et places de parking en de plus larges voies piétonnes.

Le classement est rafraîchi automatiquement tous les jours environ sur les dernières données en date. Actuellement, les villes en tête du classement sont Grenoble, Paris, Rennes et Lille.

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Rendez-vous ici pour le classement, là pour les explications et ici pour la méthode.

2 commentaires sur “Classement des grandes villes françaises les plus piétonnes

  1. mat b

    Il s’agit donc de la comptabilisation des zones piétonnes.  Je me souviens que Grenoble fut agréable à ce sujet.

    Dans l’ensemble, il faut savoir se méfier de la soi-disante qualification de rue piétonne. A Montauban par exemple, tous les matins, il y a le balai des livraisons, puis la permissivité de se garer le week end pour les riverains, puis les commerçants qui ont un droit de passage, puis les 2rm de passage, puis les riverains en moto, puis  les voitures tamponnées de l’agglo, puis la police, puis la police municipale, puis les artisans, puis les travaux publics incessants bref, j’ai du en oublié quelques uns

  2. pedibus

    en jouant le grincheux de service le commentaire suivant… :

     

    comparer des périmètres communaux n’a aucun sens, quelle que soit la donnée envisagée, si l’on n’a pas en tête leur hétérogénéité :

    en taille bien sûr, en densité et en répartition du noyau dense de l’agglo :

    lequel peut être contenu dans la commune centre en totalité, comme Toulouse par exemple (vaste territoire municipal), ou en partie comme Bordeaux par exemple…

    on ne peut pas dire « Nimes est quinze fois moins dotée en espaces piétons que Grenoble » mais on peut s’autoriser à dire que « Nimes est sur un territoire près de neuf fois plus grand que celui de Grenoble pour une population municipale équivalente, autour de 150.000 habitants »…

     

    pour s’en sortir honorablement il faut en passer par les données carroyées de l’INSEE et arrêter un périmètre convenu à partir d’un seuil,  par exemple au-delà d’une densité démographique de 5000 hab/km2, ensuite recenser nos espaces piétons pour reconstruire ce « palmarès »…

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