Les méfaits de l’automobile : Un examen global des dommages causés par l’automobilité aux personnes et à l’environnement

Voici un article paru dans le Journal of Transport Geography de février 2024. Ecrit par les chercheurs Patrick Miner, Barbara M. Smith, Anant Jani, Geraldine McNeill et Alfred Gathorne-Hardy, il résume l’ensemble des dommages liés à la voiture, notamment les accidents, la pollution, l’utilisation des sols et les injustices. Dans le monde, 1 décès sur 34 est causé par l’automobile, soit 1 670 000 décès par an. Les voitures ont tué 60 à 80 millions de personnes depuis leur invention, soit l’équivalent des décès combinés des deux guerres mondiales. Les dommages causés par les voitures continueront dans le futur à moins que les politiques ne changent. Lire la suite…

L’habitude compulsive de l’automobile

La dépendance à la voiture des habitants des villes contemporaines est une préoccupation majeure pour les décideurs politiques, qui ont souvent du mal à convaincre les gens d’adopter des modes de transport plus durables. Or, de récentes découvertes en neurosciences ont montré qu’un large éventail de comportements peuvent devenir habituels et, par conséquent, résistants au changement. Nous présentons ici le potentiel d’une collaboration entre les neurosciences et la géographie humaine visant à mieux comprendre les habitudes qui déterminent les déplacements quotidiens. Lire la suite…

L’oiseau d’Amérique

Au vingt-cinquième siècle, l’humanité s’éteint doucement, abreuvée de tranquillisants et de drogues prescrits en masse par les robots qu’elle a elle-même programmés à cette fin. Le monde repose désormais sur les épaules de Robert Spofforth, l’androïde le plus perfectionné jamais conçu, qui possède des facultés inouïes… sauf, à son grand regret, celle de se suicider. Mais l’humanité moribonde se fend d’un dernier sursaut. Paul Bentley, petit fonctionnaire sans importance, découvre dans les vestiges d’une bibliothèque l’émerveillement de la lecture, depuis longtemps bannie, dont il partagera les joies avec Mary Lou, la jolie rebelle qui refuse ce monde mécanisé. Un robot capable de souffrir, un couple qui redécouvre l’amour à travers les mots, est-ce là que réside l’ultime espoir de l’homme? Professeur de littérature à l’université de l’Ohio, Walter Tevis (1928-1984) publie « L’homme tombé du ciel« , son premier roman, en 1963. Après un long silence, il revient à l’écriture en 1980 avec « L’oiseau d’Amérique« , comparé à sa publication au « Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley et à « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury. Lire la suite…

La trilogie de béton

La « trilogie de béton » rassemble trois chefs-d’œuvre de la littérature contemporaine. James Graham Ballard (photo) y invente une nouvelle forme de science-fiction. Il nous met en garde contre les nouveaux fétiches de nos sociétés technophiles aux couleurs criardes. Lire la suite…

« Le Meilleur des Mondes »

Aldous Huxley, qui est encore un jeune écrivain, n’a pas fini de nous étonner. Sa virtuosité littéraire est admirable. Qu’un même auteur puisse écrire un roman comme Contrepoint où l’âme contemporaine est si lucidement analysée, une œuvre pleine d’humour léger, comme Deux ou trois Grâces, et un roman d’utopie, comme Le Meilleur des Mondes, voilà qui nous surprend et qui nous déconcerterait, si le talent d’Aldous Huxley ne s’accommodait à merveille de ces diverses transformations.  Lire la suite…

Des scientifiques mettent en garde l’ONU contre la disparition imminente du capitalisme

Le capitalisme tel que nous le connaissons est terminé. C’est ce que suggère un nouveau rapport commandé à un groupe de scientifiques par le Secrétaire général de l’ONU. La raison principale ? Nous passons rapidement à une économie mondiale radicalement différente en raison de l’exploitation de plus en plus insoutenable des ressources environnementales de la planète. Lire la suite…

Conduire rend con

Conduire une voiture plus de 2 heures par jour aurait un effet négatif sur nos performances intellectuelles, selon une récente étude britannique. Conduire régulièrement trop longtemps serait donc non seulement mauvais pour le cœur, mais aussi pour le cerveau, expliquent les chercheurs de l’université de Leicester, en Angleterre. Lire la suite…