Une société sans voitures

Le texte suivant est paru dans le numéro de septembre-octobre 2016 de la Revue Nouvelle, dans un dossier coordonné par Thomas Ferretti et John Pitseys, intitulé «Less is more. Que faudrait-il abolir dans notre société?», autour du thème de l’utopie. Il était demandé aux auteurs d’imaginer un monde dépourvu d’une des caractéristiques dominantes de notre monde social vécu. Voici, sur un registre très fictionnel, le texte livré par François Schreuer. Lire la suite…

Utopie

Quittant le domaine des rêves, les Utopies en viendront à se dessiner en projets d’exécution, et l’humanité entière façonnera l’État Mondial définitif, l’État Mondial juste et beau, vaste et fécond, qui ne sera plus une Utopie, puisqu’il sera notre monde. — H. G. Wells Lire la suite…

L’utopie ?

« Vivre sans voiture, sans télé ? Mais c’est de l’utopie ! » « Consommer moins ! Et puis quoi encore ! Tu veux revenir en arrière ? Allez, sois raisonnable ! » « Arrête de rêver, tu ne peux pas changer le monde. » Lire la suite…

Un dimanche parfait…

C’est un beau dimanche du mois d’Août. Monsieur Jean se lève et constate que le temps est fort agréable aujourd’hui. Il fait relativement frais (22°C), le vent est faible et le ciel légèrement nuageux: c’est une météo idéale pour… Diantre! Mr Jean réalise – tout de bloc – deux choses: c’est en effet une météo idéale pour une balade à vélo et (fichtre!) cela fait bien dix ans qu’il n’est pas monté en selle… Lire la suite…

Proposition de cité utopique

Imaginer l’inimaginable : rues et routes sans l’automobile. On ne peut pas dire qu’elle fasse partie du paysage tellement elle détonne, dans tous les sens du terme : gênante, inadaptée et rendant inapte à vivre dans un territoire où on devrait faire corps facilement, naturellement. Alors l’esprit s’élève, va se réfugier sur les toits de la ville, qu’il transforme en terrasses jardins, en prétendant que les habitants, les passants ou les touristes devraient de nouveau y faire société. Ce sont les rues jardinées suspendues, imaginées au-dessus de la rue traditionnelle, laquelle cesserait d’être le tuyau réceptacle du flux de ce qu’on s’évertuera à remplacer. Faudra-t-il en passer par certaines violences pour en arriver là ? Plutôt alors en empruntant celle qui est la plus symbolique, suivant l’expression « se faire violence », en s’obligeant à oser l’impensable, le dérangeant et à camper dans l’inconfort de la remise en cause permanente, à travers la dispute citoyenne. Lire la suite…

Et si la voiture disparaissait ?

carfree comics

Imaginons un instant que l’usage de l’automobile ne soit plus possible et que la voiture disparaisse. Cette perspective pourrait paraitre inconcevable tant nous en sommes dépendants, mais que se passerait-il si nous avions comme seuls moyens de transport nos jambes et notre vélo? Quelles seraient les évolutions de nos villes, de nos campagnes et de notre quotidien? Lire la suite…

Conférence internationale « Building the Urban Future and Transit Oriented Development »

Étant un des organisateurs d’une conférence scientifique portant sur le développement des alternatives à la route en lien avec le développement urbain, j’ai pensé que cette conférence pourrait intéresser les lecteurs du site carfree. Lire la suite…

Transports collectifs contre voitures privées

« Saisi à la gorge » par les perspectives que les conclusions du club de Rome popularisées par Mansholt ouvrent au Tiers Monde qu’elles condamnent, dans le cadre des structures actuelles, à la misère perpétuelle, René Dumont lance en 1973 un avertissement: si les pays démunis risquent d’être de plus en plus affamés et dominés, nous risquons, nous, les riches gaspilleurs et pollueurs, de nous retrouver de plus en plus asphyxiés, dans nos autos privées, symboles de notre égoïsme. Les réalistes du club, industriels et savants, nous annoncent un effondrement total de notre civilisation au cours du prochain siècle si se prolongent les croissances exponentielles de la population et de la production industrielle, et la misère à perpétuité du Tiers Monde. C’est pourquoi René Dumont propose de réhabiliter les Utopies, et cherche à dessiner, pour notre planète assiégée, les premiers traits d’une société de moindre injustice et de survie, la société sans mépris. Lire la suite…

La bagnole en l’An 01

L’An 01 est une bande dessinée publiée à partir de 1970 sous forme de série dans Politique Hebdo, puis dans Charlie Mensuel. Elle a été créée par Gébé puis enrichie par les propositions des lecteurs. Sous-titrée « On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste », elle narre un abandon utopique, consensuel et festif de l’économie de marché et du productivisme. Lire la suite…

1972 : un moment fondateur de l’écologie politique en France

En juin 1972 paraissait un numéro Hors Série du Nouvel Observateur intitulé « La dernière chance de la Terre ». Alain Hervé, directeur de la revue Le Sauvage nous rappelle cet événement historique : c’est lui qui a dirigé ce numéro spécial tiré à 200 000 exemplaire.

A la suite de ce succès Claude Perdriel lançait le mensuel Le Sauvage avec Alain Hervé comme rédacteur en chef. Le premier numéro paraissait sous le titre : « L’Utopie ou la mort ». Lire la suite…

L’utopie ou la mort ?

L'utopie ou la mort ?

Formes et structures… Pour moi ce n’est pas seulement une question d’esthétique, c’est une question de culture, et même, osons le dire, de (ou d’absence de) spiritualité. Face à la crise sociale, énergétique et climatique, on peut, en restant sur le modèle actuel, essayer de réduire l’impact. C’est louable, mais est-ce à la hauteur de l’enjeu? Ou bien on peut imaginer des mutations. Des tours de plus d’un kilomètre de haut par exemple pour loger les populations urbaines… Moi je préfèrerais garder les pieds sur terre, au sens propre évidemment! Lire la suite…