De canicule en marées noires, le recours inconsidéré à des véhicules de grandes dimensions, lourds et énergivores nécessite des importations de pétrole, générant effet de serre et pollutions marines.
Le naufrage de l’Erika vient s’ajouter à la longue liste des catastrophes maritimes, résultat malheureusement tangible des négligences d’affréteurs avides, prêts à rogner encore et toujours sur la sécurité pour accroître leur retour sur investissement.
Avec les dégazages sauvages, le coût environnemental et social est démesuré par rapport au gain minime que peut entraîner la possibilité de se mouvoir dans des véhicules surdimensionnés.
Lors de chaque marée noire, une révolte légitime émeut les populations littorales. Cette révolte doit se traduire concrètement par une action sur les véritables causes de ces naufrages, sur les véritables causes qui conduisent nos sociétés à importer toujours plus de pétrole. Nous ne pouvons en effet pas protester contre des naufrages de pétroliers et continuer à nous comporter comme si l’essence ne provenait pas de quelque part. Moins de pétrole, moins de pétroliers, moins de risques de naufrages !
Publié par Les degonflous