Face aux nombreux problèmes posés par l’automobile, la pollution, le réchauffement de la planète, le bruit, les coupures urbaines provoquées par les infrastructures de transports, les accidents de la circulation, la mortalité et la morbidité liées aux accidents et aux émissions de gaz et de particules dans l’air, la gène procurée aux piétons et aux vélos, le ralentissement des transports en commun, le développement de l’obésité chez l’automobiliste, etc., c’est l’existence même de l’automobile en tant qu’objet de consommation qui est posée.
Il est en effet invraisemblable que l’objet automobile puisse continuer à perdurer alors même qu’il est la cause de millions de morts par an, de la destruction de la nature, de la défiguration des paysages, de la diminution de la biodiversité, du pillage des ressources naturelles, du détraquement généralisé du climat et de l’appauvrissement d’une grande partie de la planète.
Heureusement, la technologie permet d’envisager un avenir radieux pour l’automobile. Les inventions et les innovations technologiques permettent déjà de résoudre certains problèmes posés par l’automobile.
Ce qu’il est nécessaire de faire, c’est de sensibiliser les automobilistes à deux fléaux :
-le premier, la pollution atmosphérique due au dégagement de gaz des pots d’échappement
-le second, la pollution sonore due aux moteurs des véhicules routiers.
Un automobiliste n’est pas compliqué à comprendre. C’est une personne stressée, impatiente, qui profère des jurons à tout va et qui serait prêt à renverser mémé pour arriver à l’heure au boulot. Le pied constamment enfoncé sur la pédale d’accélérateur, la main collée au levier de vitesse, l’automobiliste est un fanatique. Mais c’est un fanatique qui est un vrai fléau, qui n’a pas conscience des dégâts naturels qu’il engendre.
Cependant, il est inconcevable aujourd’hui d’imaginer une ville sans voitures, les gens prétexteront toujours que marcher ou pédaler est fatiguant et que les transports en commun sont inadaptés. Face aux tempéraments bornés des automobilistes, l’Ecocity entre en jeu !
Cette invention révolutionnaire propose deux concepts.
D’abord un réseau de tuyauterie à travers toute la ville dont chaque extrémité est relié à un pot d’échappement (Cf dessin 1). Je m’explique, lorsque l’automobiliste prend sa voiture, il devra raccorder le pot d’échappement de cette dernière à un tuyau relié au réseau de tuyauterie global. Grâce à un astucieux système d’enclipsage, une petite longueur de tuyau suffit et la voiture est constamment relié au réseau de tuyauterie global et ce sans entraves. L’ensemble du réseau de tuyauterie est relié à une usine de traitement des gaz (en particulier le dioxyde de carbone) s’occupant de sa conversion. Un système de ventilation permanente au sein du système de tuyauterie permet l’évacuation des gaz vers l’usine et empêche « l’asphyxie » des moteurs des voitures reliées au réseau de tuyauterie.
Le deuxième concept de l’Ecocity s’attaque à la pollution sonore.
Chaque automobile est munie d’un simple et petit indicateur de décibels. Ce dernier peut envoyer des informations par infrarouges aux autres indicateurs de décibels placés régulièrement le long de la route. Lorsque l’automobiliste commet ce que nous appellerons une infraction sonore, il est immédiatement puni et ce d’une manière radicale. Chaque voie urbaine est munie de pants de route élévateurs qui surélève la voiture en infraction sonore. Et plus l’infraction est importante plus l’élévation est grande. Ainsi, à vouloir piétiner sans cesse sur l’accélérateur, vous vous retrouverez coincé à une dizaine de mètres de hauteur sans rien pouvoir faire. Le temps de l’élévation dépend bien sur de la gravité de l’infraction.Voici un schéma du deuxième concept:
Fini les bruits, fini les pots d’échappement cracheurs de mort, enfin une vie saine dans une ville propre.
L’Ecocity est un concept de la Dojanique Corporation.