Selon la municipalité d’Alès (Gard), la ville doit passer en quinze ans de 42.000 à 75.000 habitants. « Les gens vont se reconcentrer sur les centres urbains. On ne voudra plus utiliser la voiture qui coûte de plus en plus cher », explique le directeur de cabinet du maire d’Alès Christophe Rivenq. Ces données ont poussé la municipalité à envisager la création d’un éco-quartier.
Dans ce contexte, la ville d’Alès a lancé le projet d’éco-quartier de la gare alésienne, un projet soutenu par l’agence d’urbanisme et de développement des régions nîmoises et alésiennes, et qui a été sélectionné, avec cinq autres sites français, par Europan, concours européen d’idées urbaines et architecturales suivi de réalisations.
« L’idée de cet éco-quartier est de proposer une zone de 17 hectares sans voiture avec modes de transport urbain propre entre la gendarmerie d’Alès et l’avenue de la Gibertine » , décrit Christophe Rivenq.
Le choix du site des gares SNCF et routière n’est pas anodin. « On compte bien développer avec les cars et trains la multimodalité à cet endroit du centre-ville dont l’un des atouts est de nous offrir aussi de l’espace » , souligne le député-maire UMP d’Alès Max Roustan, qui compte beaucoup sur le développement de la liaison ferroviaire entre Nîmes et Alès grâce à la future construction du viaduc SNCF de Courbessac.
Ce futur quartier de 3.000 habitants, projet sur dix ans, a pour but de proposer aux nouveaux Alésiens des maisons écolos, mais aussi des services (écoles, crèches, commerces) réunis en un même endroit. « Dans le cahier des charges remis à Europan, nous évoquerons aussi la question de la mixité sociale dans cet éco-quartier avec du logement étudiant, de l’accession à la propriété » s’enthousiasme Max Roustan.
En juin prochain, la municipalité aura une bonne idée du futur visage de son éco-quartier.
Source: www.midilibre.com