Je pense que si chaque français s’obligeait à effectuer au moins une demi-heure de marche par jour, le déficit de la sécurité sociale se résorberait et nombre de pharmacies devraient mettre la clé sous la porte.
En effet, la marche est une source considérable de bienfaits sur la santé: renforcement du squelette et des articulations, meilleure irrigation de tous les organes (dont le cerveau), stimulation des excrétions, renforcement du système cardio-pulmonnaire, amélioration de la mémoire, de la représentation spatiale et du sommeil, prévention de l’ostéoporose, de l’obésité, du diabète, d’Alzheimer et du vieillissement cellulaire! excusez du peu !
Sur mon site web dédié aux voies vertes du 06-ouest, j’ai ouvert depuis Septembre 2004 une boîte-liste non-exhaustive qui regroupe déjà 7 communications scientifiques sur les bienfaits sanitaires de la marche à pied: bienfaits.
Toute action dissuasive sur les déplacements automobiles a le double effet bénéfique d’une part de réduire les nuisances du trafic et, d’autre part, d’améliorer la santé des riverains sans même inclure les bénéfices en terme de pollution et d’accidentologie.
Une campagne gouvernementale volontariste d’encouragement des déplacements à pied pourrait contribuer à réduire le trou de la sécu mais aussi à mettre au chômage les milliers d’employés et de sous-traitants d’une industrie archaïque (environ 10% du salariat français est dédié à l’automobile). Personnellement, je préfère voir des gens oisifs plutôt que de les voir contribuer à une industrie délétère comme la vieillotte industrie automobile incapable de s’adapter au monde moderne.
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GC,
Les voies vertes du 06-ouest
Moi j’ai vu l’effet de l’exercice physique (velo dans mon cas) sur ma sante.
Moi version 1: 2 voitures a la maison, stress sur la route (80 km / j) pour aller au travail, congestion, enervement. Je prend des kg, je me sens pas vraiment bien dans ma peau. Je fais de plus en plus des crises d’anxiete. Je vais souvent voir mon generaliste pour qu’il me refere un cardiologue car persuade que mon coeur ne va pas bien (malgre les differents docteurs et les electro cardiogrammes qui indiquaient le contraire)
Moi version 1.99: je decide de prendre le TER plutot que la voiture. Un peu de moisn de stress, quoique .. il faut toujours jongler metro/TER pour recuperer a l’heure le soir les enfants. Dans les transports en commun je continue a penser au travai.
Moi version 2. Dans le TER, je vois des personnes en velo..je n’avais pas remarquer ces « marginaux » auparavant.. Je les espionne.
l’idee fait sont chemin, et je decide moi aussi de prendre mon velo rouille – normalement sollicite une fois dans l’annee, lors de la premiere belle journee du printemps- pour me rendre a la gare, puis de la gare a mon travail. (je vais quand meme voir mon medecin avant pour savoir si mon coeur tiendrait le coup).
Un bouleversement dans ma vie.
Petit a petit le velo rentre dans ma vie. Je commence a descendre quelque stations avant c’elle la plus proche de mon boulot pour me faire mes 20 km/j. certains jours je fais les 80 bornes entierement a velo.
Moi version 3: 20 kg de moins, plus du tout de crise d’angoisse, une meilleure estime de moi, mon coeur est calme ;-), je n’ai plus de voiture, je vis a present en ville mais assez loin de mon travail pour continuer a faire mes 30 km/j. Je milite autour de moi pour un monde sans voiture.
Un renaissance.
Et oui, on economiserait enormement (securite sociale, mais sur tellement d’autres choses) si chaque personne arrivait a inclure dans sa journee une activite physique. Le plus naturel est de faire de l’exercice pour se deplacer.
@GILLES CHOMEL
« Une campagne gouvernementale volontariste d’encouragement des déplacements à pied pourrait contribuer à réduire le trou de la sécu mais aussi à mettre au chômage les milliers d’employés et de sous-traitants d’une industrie archaïque (environ 10% du salariat français est dédié à l’automobile). »
La première partie sur le trou de la sécu pourrait intéresser le gouvernement, par contre la seconde ou il est histoire de mettre au chômage des milliers d’employés ça va pas le faire, vu que l’un des problèmes actuel pour le gouvernement est d’arrivé à faire baisser le chômage, pas de l’augmenter (ça c’est facile)
Tu as toujours autant de soucis pour la communication.
Ce n’est pas parce que tu es au chômage et que tu ne trouve pas de boulot qu’il faut le souhaiter aux autres.
Mon cher URB: Le chômage n’est pas un problème économique, le chômage est un problème idéologique.
L’économie moderne n’a absolument pas besoin d’une main-d’oeuvre pléthorique pour très bien fonctionner. Mais les politiques, qu’ils soient socialistes, d’EE ou de droite, ont intérêt d’entretenir l’idéologie utilitariste des individus. L’industrie automobile contribue à cette représentation utilitariste des individus qui est en complet décalage avec les nouvelles technologies. Ce sont les robots et les automatismes qui doivent être utiles à la société, pas les humains!
Je suis en complète contradiction avec Paul Ariès sur son anti-capitalisme, mais je partage sa critique de la « valeur travail ». Le travail a une valeur économique, oui ! mais pas épanouïssante. Je suis cent pour cent pour le productivisme des robots !
@LECOLOMOBILE
Et t’en fais quoi de tout ces chômeurs ?
Ils vont vivre avec quoi ?
Ha mais oui tout sera gratuit, ce n’est pas ça ?
Peut être juste subventionné par ceux qui travaillent, ou par les machines mais comment ?
Ou sinon ils se contenteront de faire le « parasite » sur le web et faire mumuse dans les sentiers de leur patelin ?
ça me rappelle quelqu’un mais qui ?
Il y a un courant de la gauche (extrême) depuis un certain temps qui prône la notion de salaire minimum garanti sur l’existence des individus totalement découplé de la productivité des individus. Paul Ariès reprend cette idée que je partage à 100%.
Il faut avoir une vision historique des ères technologiques: à l’âge de la pierre polie les individus devaient chasser pour survivre: l’espérance de vie était extrêmement faible. L’espérance de vie n’a cessé d’augmenter conjointement aux progrès technologiques, mais, de nos jours, nous héritons d’une morale du travail extrêmement prégnante à cause de l’inertie historique de la morale.
La rationalisation de la production (concentration, spécialisation, concurrence, automatisation, délocalisation) fait que pour une quantité donnée de bien ou de service produits, la quantité de main-d’oeuvre se réduit comme peau de chagrin mais l’inertie historique de la valeur morale du travail continue à presser les jeunes à trouver une « utilité » dans le grand processus productif.
Le problème c’est que Paul Ariès et consorts jettent le bébé avec l’eau du bain en condamnant le capitalisme. Le problème c’est que j’aimerais bien savoir ce qu’ils discriminent de bien ou de mal dans le « capitalisme ». Le capitalisme c’est une imbrication gigantesque d’éléments et je vois mal qu’on décide, du jour au lendemain que les casses automobiles c’est mal ou que le système ferroviaire c’est mal.
Personnellement, ma position est de dire que la structure du capitalisme est très bien et que les problèmes proviennent de certains dysfonctionnements, déréglages ou mésusages de cette grosse machine.
@LECOLOMOBILE
C’est bien beau tout ça, mais tu en fait quoi de tes milliers de chômeurs du secteur automobile et dérivés ?
Parce que là tu parle en autre de la notion de salaire minimum garanti sur l’existence des individus totalement découplé de la productivité des individus, mais quand on regarde la définition de « salaire » ça donne :
« Un salaire est une somme d’argent versée à un employé ou à un salarié qui en échange fournit un travail. »
Mais un chômeur ne travail pas, donc pas de salaire, même minimum.
En plus si c’est un salaire minimum non basé sur la productivité, ça veux dire qu’une personne qui travaillera 1 heure par mois gagnera autant que celui qui travail tout les jours.
Pas très équitable tout ça.
Il faudrait se plonger dans la littérature sur ce concept de « salaire vital minimum garanti » (merci google) mais les relations de travail s’en trouverait plus assainies: les gens travailleraient soit pour gagner plus (ton exemple du gars qui travaille une heure par mois) soit par intérêt intellectuel. C’est un peu la différence sociologique entre un salarié (dans le sens traditionnel du terme) et un chercheur. Ce fameux clivage que je considère comme le clivage social primordial entre scientifique et agent de production.
D’ores et déjà, je pense qu’on peut affirmer que les chercheurs sont sous une sorte de régime de salaire minimal garanti (par des années d’études) puisque leur productivité est, par définition, incontrôlable.
Le salaire vital garanti serait faible mais selon les personnalités certains s’en contenteraient et d’autres l’augmenteraient par des prestations.
Je pense qu’il y a trop de salariés: statut qui, personnellement me fait vomir quand à l’aliénation intellectuelle qu’il implique.
Rien que l’idée qu’un mec aliène son psychisme à une spécialisation et qu’il y consacre n années de sa vie m’affole. mais ajoute à cela que le type en question déplace une tonne de ferraille tous les matins pour s’aliéner à cet unique objectif et que dans 80% des cas on pourrait le remplacer par un automatisme, je craque ! B) je comprends ces types qui se suicident !
Hier, aux infos de France 2 j’ai appris la bonne nouvelle qu’une cinquantaine d’entreprises françaises sont revenues de la délocalisation et rapatrient leur production en France pour la confier à des robots! Les robots français sont plus fiables et plus productifs que les ouvriers chinois ! ah ! ah ! ah!
La France doit employer son génie et sa main d’oeuvre à concevoir et exporter des robots ! L’avenir du monde ne réside pas dans le salariat mais dans la science et la technologie. L’industrie automobile est un avatar éphémère de l’histoire comme l’ont été, à une époque les silex.
Avant de refondre le salaire minimum existant, je pense qu’il est plus important de mettre en place un salaire maximum!
Non ! Ca c’est la vision gauchiste débile. La notion de salaire minimum de sécurité découplé de la productivité ne signifie pas qu’on renonce à payer très cher des footballeurs ou je ne sais qui encore. Il faut laisser faire le marché.
PIM: as-tu vu mon problème de pas_sage piéton ?
« vision gauchiste débile »… il faut mesurer ses propos… en tout cas pas plus débile que de dire que « la structure du capitalisme est très bien »… ou « il faut laisse faire le marché »… Le marché, on le laisse faire depuis des années et on voit le résultat… Et ne nous sors pas le couplet sur le fait que le « méchant Etat » bride le « pur capitalisme » dans la voie vers le bonheur général, ou alors vas au bout de ton raisonnement et défends l’anarcho-capitalisme avec privatisation de l’école, de la justice, de l’armée et de la police!
Ok Carfree: il faut une certaine dose de services publics: c’est une question de dosage, de réglage de « position où on place le curseur », pas une remise en question du fonctionnement général des échanges économiques. J’aimerais bien que les gens qui contestent le capitalisme me disent précisément ce qu’ils veulent supprimer dans le capitalisme: l’actionnariat? l’entrepreunariat? le salariat? (ça je le conteste), les banques ? l’investissement? la publicité? les assurances? la propriété privée? le commerce?
l’entrepreunariat, la propriété privée, le commerce, l’investissement, etc. ne sont pas l’apanage du capitalisme… erreur classique qui veut nous faire croire « qu’il n’y a pas d’alternative »… Vision binaire héritée de la guerre froide: capitalisme= démocratie contre communisme = dictature…
Ces deux systèmes ont en commun le productivisme et ne sont donc pas compatibles avec une planète aux ressources limitées.
Ce qui reste à inventer, c’est un autre modèle de société où le productivisme ne soit plus au centre, ce qui passe par l’abandon de la société de consommation (ce qui ne vaut pas dire « ne plus consommer du tout »), de la publicité à outrance (ce qui ne vaut pas dire « plus de publicité du tout »), de l’accaparement des richesses par une minorité, etc.
On tombe d’accord pour condamner la société de consommation et l’excessive puissance financière de l’industrie automobile qui refuse de s’adapter à l’évolution du monde. S’adapter, ça veut dire, pour l’industrie automobile, perdre sa richesse.
Voilà un problème du capitalisme de générer des géants qui meurent, comme les dinosaures, de ne pas savoir s’adapter aux changements de l’environnement.
Bah on en revient toujours au même problème…
La société doit évoluer, mais à cause de ses « géants » elle n’y arrive pas. Il faudra bien qu’un jour cela change.