Selon de nombreuses stats, la pratique du vélo dans les villes s’intensifie, et cela devrait perdurer encore dans les années à venir. Mais quel est l’impact réel de l’augmentation du nombre de cyclistes urbains et donc de la part modale du vélo sur les autres types de transports?
C’est justement ce qu’a souhaité évaluer le très sérieux Observatoire régional de santé Île-de-France. Sur la base de scénarios partagés avec différents acteurs (Ville de Paris, Région Ile-de-France…), l’institut s’est penché sur le rapport bénéfice/risque lié à une augmentation de la pratique du vélo dans cette région.
« la pratique du vélo […] présente très peu de risques par rapport aux bénéfices qu’elle apporte »
Il a évalué les impacts sur plusieurs paramètres : les bénéfices individuels (notamment l’importance de l’activité physique sur la santé), les bénéfices collectifs (baisse de la pollution atmosphérique et du bruit par exemple), les risques individuels et les risques collectifs (essentiellement liés à l’accidentologie).
Les conclusions de cette étude sont assez nettes : Finalement, la pratique du vélo en Île-de-France présente très peu de risques par rapport aux bénéfices qu’elle apporte.
En effet, il a été montré que si le nombre de Franciliens pratiquant le vélo doublait dans les années à venir, les bénéfices seraient 20 fois plus élevés en termes de diminution de la mortalité.
Les bénéfices du vélo sont d’autant plus importants en s’éloignant du centre de Paris. Davantage de vélos ne signifierait pas plus d’accidents selon cette étude. Au contraire, avec moins de voitures, une baisse globale de l’accidentologie serait observée.
Le principal risque reste l’exposition à la pollution atmosphérique, très présente en Île-de-France. Quant à l’impact de la pratique du vélo sur le bruit et la pollution, les résultats sont négligeables, il faudrait d’autres mesures de type réduction de la vitesse pour obtenir des résultats plus significatifs.
A l’instar de la ville de Strasbourg, dont les médecins ont désormais la possibilité de prescrire du vélo sur ordonnance, cette étude montrant l’impact globalement très positif du vélo sur la santé, a été diffusée auprès des politiques de promotion du vélo. Une façon d’amener des chiffres concrets sur la table des futures décisions.
Source: Weelz.fr
Si toutes les cyclistes se mettent à porter ce genre de shorty, il risque d’y avoir une recrudescence d’accidents de la route!
Oui, en effet, la pratique du vélo ne peut être que bénéfique. Voyons la situation aux Pays-Bas et dans les pays du Nord de l’Europe( tradition protestante). La pratique du vélo peut être désirable pour les femmes et les hommes, il faut aussi de la volonté politique pour changer les aménagements routiers( et aussi des sentiers, chemins balisés) et ce en faveur de la petite reine. L’économie solaire est nécessaire et « désirable », construisons là sans attendre.