Comment l’écotaxe, votée presque à l’unanimité à l’issue du Grenelle de l’environnement en 2007, a-t-elle pu être définitivement enterrée huit ans plus tard ? Ce film raconte l’histoire d’un fiasco politique et d’un véritable scandale financier à 1,2 milliard d’euros.
L’histoire de l’écotaxe, est celle d’un naufrage : naufrage financier, naufrage de la volonté politique et, par-dessus tout, naufrage de l’intérêt général. Ce film raconte l’histoire tourmentée de l’écotaxe, de son élaboration à son abandon. Née en 2007 dans l’euphorie du Grenelle de l’Environnement, cette éco-redevance kilométrique payée par tous les poids lourds, français comme étrangers, devait financer des modes alternatifs de transports, plus propres, moins consommateurs en énergie et moins polluants selon le principe du pollueur-payeur. Une idée consensuelle, un engagement présidentiel majeur, une mesure législative votée à la quasi-unanimité des parlementaires.
Votée par la droite puis reprise par la gauche en 2013, l’Eco taxe n’a cessé d’être retardée, rebaptisée, reformatée, en particulier sous la pression des « Bonnets Rouges », pour être suspendue sine die en octobre 2014 sous la menace d’un nouveau blocage des chauffeurs routiers. Elle va ainsi devenir un immense fiasco politique, une défaite environnementale et un scandale financier qui coûtera 1,2 milliard d’euros aux contribuables.
vu les protagonistes politiques et écologistes d’opérette confondus, cela ne pouvait que tourner en eau de boudin…que des gogos pour croire à ce genre de comédie…l’unique solution serait que les poumons des conducteurs servent de filtres à particules
La fin de la croissance, c’est fun.
https://www.youtube.com/watch?v=ZfZvLVUxXBI
Globalement notre vie est tellement assise sur le transport routier que on peut le réduire sans renoncer à beaucoup de choses.
… et on recycle comment ce truc-là… ?
beurk…
De ce que j’ai vu dans mon travail dans une PME, l’ « écotaxe » était surtout une taxe absurde et une énième complication administrative, dans un domaine (l’assainissement) où on peut difficilement imaginer intervenir avec un équipement de plusieurs tonnes en adoptant un autre moyen de transport.