Attention, une essence invasive de platane provenant d’Asie du Sud-Est, le platane aimanté (platanor aimantus), serait en train de coloniser doucement, mais sûrement le bord de nos routes pour automobiles.
Personne ne sait vraiment comment ils sont arrivés en France, mais il y en aurait déjà des centaines de milliers le long de nos routes, et ils s’attaqueraient par surprise aux automobilistes, provoquant environ 300 morts par an.
A chaque fois, c’est le même mode opératoire, digne d’un serial killeur. Un automobiliste circule tranquillement à 150 km/heure le long d’une route bordée de platanes et tout à coup, sa voiture se trouve littéralement « aimantée » par le platanor aimantus et vient s’encastrer violemment contre l’arbre tueur.
Le platane aimanté d’Asie du Sud-Est est en effet connu pour sa sève faite de métal en fusion composé de magnétite. Elle a l’étrange propriété d’exercer une force d’attraction sur tout matériau ferromagnétique, ce qui explique l’écrasement inexpliqué des automobilistes contre ces platanes meurtriers, en particulier ceux ayant bu de l’eau ferrugineuse.
C’est pourquoi, la Ligue Anti-Platanes des Automobilistes en Colère propose d’abattre tous ces platanes tueurs afin de les transformer en barrières métalliques pour sécuriser le bord des routes de France.

Rédacteur du site Carfree France, spécialisé dans les questions relatives à la destruction de la santé et de l’environnement
Site web: https://bsky.app/profile/brascasses.bsky.social
On pourrait aussi supprimer les passages piétons éblouissants et glissants qui gênent les automobilistes attentifs !
La phrase d’intro de l’article du Monde (« ces arbres (…) causent plus de 300 morts par an ») est vraiment ridicule. J’ai du mal à croire que Razemont ait écrit cela lui-même. Autre perle, venant cette fois d’un partisan de l’abattage (des arbres, pas des conducteurs) : « Quand on conduit, on a droit à l’erreur. »
L’article n’est accessible que sur abonnement, en voici un extrait :
Abattre ou non les arbres qui bordent les routes ? Le sujet ne prête pas du tout à la polémique. Mais alors, pas du tout. « Tout le monde aime les arbres. S’il y a une polémique, elle vient de ceux qui veulent les abattre », assure Chantal Pradines, déléguée générale de l’association Allées avenues, qui œuvre « pour la promotion du patrimoine culturel, naturel et paysager que constituent les allées d’arbres ».
« Tant qu’il y aura des extrémistes qui considèrent qu’on ne peut pas toucher au moindre arbre, la discussion sera vive », répond Jacques Robin, ingénieur routier à la retraite et ancien responsable des routes dans le département du Bas-Rhin.
Pas de polémique, donc, sauf si elle vient du camp d’en face. On ne pensait pas que cette histoire d’arbres alignés le long des ex-nationales continuait de déclencher, en 2018, des débats aussi vifs. Sur l’échelle des controverses bien françaises, on n’en est certes pas au niveau des « gilets jaunes » ni du vélo en ville, mais pas loin. Deux camps s’affrontent, qui disposent chacun d’arguments trempés dans la science, des arguments que l’on retrouve, dans une version schématisée à l’extrême, aux comptoirs des bistrots où l’on voudra bien lancer le sujet, pour voir.
Du côté des contre, d’abord. « L’alignement est un paysage, un patrimoine. Les arbres contribuent aux trames vertes et bleues », ces continuités végétale et aquatique inscrites dans la loi depuis le Grenelle de l’environnement, affirme Chantal Fauché, présidente d’Arbres et routes. Cette habitante du Gers a créé son association à la fin des années 1990 pour protester contre les « abattages massifs » pratiqués dans son département « à la suite de demandes de familles endeuillées » par les accidents de la route.
Car on en revient toujours à ce désaccord de fond : les platanes sont-ils des tueurs ? Pour M. Robin, favorable à un abattage sélectif, cela ne fait aucun doute. « Autour de 300 personnes perdent la vie chaque année en percutant des arbres. Dans le Bas-Rhin, quand un jeune de 25 ans se tuait ainsi, ses copains sciaient l’arbre le lendemain. C’est un message. Quand on conduit, on a droit à l’erreur », estime-t-il.
Incitation à ralentir
Et puis, les arbres qui poussent le long des routes souffrent. « Les véhicules qui heurtent les arbres, par accident ou en se garant, provoquent des blessures par lesquelles entrent les maladies », affirme-t-il, ajoutant à ces maux le sel répandu l’hiver sur la chaussée, qui pollue l’eau, et les particules fines qui sortent des pots d’échappement ou produits par les pneus et les plaquettes de frein.
kékikadiça… ? Inepte… !
plante-âne ou encore plate-âne c’est déjà plus populo et moins latin de cuisine…
pour le reste, si à chaque papy/mamie dégommé par des bagnolards pressés au passage piéton on allait nuitamment ratiboiser au lance-rocket trois ou quatre boîtes à chaussures de concessionnaires automobiles périphériques on aurait sans doute la paix…
heureusement les armes lourdes et les bazookas restent sagement et précautionneusement sous clé :
reste le performatif, le clavardage impuissant permis par la clinique de Marcélou, où les irrécupérables anti-bagnolards bagnolophobistes tentent de se refaire une santé…
Quant à Rase-Bonbon ça fait un bon bout de temps déjà que j’y ai tapoter mon dernier commentaire, aussi efficacement que d’envoyer un coup de tapette sur la carrosserie d’un SUV-qui-pneu-la-planète-on-s’en-fout, modèle bien connu de bousines* que le torche-cul qui héberge son blog non collaboratif et très vertical se charge de pubiser abondament, à toutes les occases, au point de s’en gratter le tablier de forgeron jusqu’au sang, presse de mon culte assoiffée et sans scrupule…
*http://www.cnrtl.fr/definition/bousine
http://www.cnrtl.fr/synonymie/bousine
mais alors pas glop du tout…
> Autre perle, venant cette fois d’un partisan de l’abattage (des arbres, pas des conducteurs) : « Quand on
> conduit, on a droit à l’erreur.
Perle dans quel sens ? C’est au contraire une vérité. L’erreur est une constante de toute activité humaine, elle est inhérente au fonctionnement même de l’homme. Que ce soit en conduisant une voiture, en pilotant un avion, en roulant à vélo, en cuisinant, en bricolant, en apprenant, etc….
Tant qu’on n’a pas compris, admis, et intégré cela, aucune politique de sécurité ne sera réellement efficace, quel que soit le domaine d’activité considéré.
Un autre marronnier ?
J’ai vu qu’il existait des vélos en bambou (d’Asie aussi certainement), nous voilà sorti d’affaire …
Mais!! Mais!! O.O