MAN est un film d’animation créé par l’illustrateur anglais Steve Cutts en 2012. Sans doute son film le plus connu, MAN explique comment l’homme, apparu sur Terre il y a 500.000 ans, détruit tout ce qui est sur son chemin.
Dès son arrivée sur Terre, l’homme (le titre de la vidéo est MAN et cet homme là incarne à lui seul l’humanité dans son ensemble) cherche à s’approprier et à transformer son environnement.
L’inscription sur son T-shirt « Welcome » annonce la couleur. Il est le nouveau venu dans l’évolution, le prédateur suprême. Ses actes sont de plus en plus cruels et nuisibles pour la faune et la flore. Au début de la vidéo il y a de la couleur qui disparaît au fur et à mesure de la dégradation de la nature.
L’homme transforme de plus en plus vite (à coups de baguette magique) le monde qui l’entoure. Il est représenté comme un magicien ou un chef d’orchestre aux pouvoirs magiques. Il semble satisfait de son œuvre, sautille et tourbillonne dans les airs. Des villes, des routes poussent comme des champignons et cette forte croissance urbaine et démographique entraînent une forte pollution (déchets et pollution de l’air par exemple) ainsi que des besoins alimentaires croissants.
Puis vêtu d’une blouse le voici scientifique ou plutôt savant fou, testant de dangereuses substances sur des lapins et changeant le comportement des animaux (on voit un lapin devenir cannibale!)
A la fin, satisfait de sa création, il est représenté comme le roi du Monde, dernier maillon de la chaîne alimentaire, dernier survivant, assis sur son trône, couronne sur la tête. Il fume un cigare. On peut se demander de quoi est-il le roi ? D’un royaume où tout n’est que pollution, destruction et désolation. Les extra-terrestres ont bien compris cela, car déçus de ne pas pouvoir exterminer notre planète (déjà détruite par ses propres habitants), ils doivent se contenter d’écraser cet homme et de le transformer en paillasson portant l’inscription « Welcome » car désormais ce sont eux qui sont bienvenus sur Terre.
Je connaissais ce film excellent, par contre la chute peut être améliorée : l’homme s’écrase lui-même.