Un épouvantable rapport d’étape (sur les gaz de schistes)

Courage et confiance, la lecture qui suit n’est jamais qu’un mauvais moment à passer. Si je la crois nécessaire, c’est que je vois à quel point nous sommes tous malades. À quel point il est facile de manipuler, de tricoter un bonnet de nuit avant que de nous pousser au lit. L’affaire, cette si grave affaire des gaz et huiles de schistes ne fait vraiment que commencer. La première manche ayant été gagnée par la belle armée des refusants, voici déjà la seconde, qui ne sera probablement que la deuxième. À ce stade, impossible de prévoir le nombre de batailles, mais elles seront nombreuses. Pour l’heure, un rapport officiel. Le premier d’une longue série. Lire la suite…

Carburant cycliste: prix stables

J’ai vérifié sur le site des Echos. Le cours du blé, notre principal carburant musculaire, ne s’envole pas (en bleu sur le graphique). Contrairement à celui du pétrole (en rose). On peut donc continuer à pédaler sans réserves.

Vivement le litre d’essence à 2 euros !

Le prix moyen du litre de super sans plomb est en train de passer le cap de 1,50 euro. Déjà, à Paris intra-muros, le cap de 1,60 euro a même été franchi. Le cours du baril de pétrole est reparti à la hausse et dépasse désormais les 110 dollars. Pourquoi? Dans le désordre: Libye, fin du pétrole, Irak, pic de Hubbert, Iran, développement de la bagnole en Chine, etc. Le journal La Tribune s’est amusé à estimer à combien faudrait-il que le prix du baril grimpe pour que le litre d’essence dépasse les 2 euros. Lire la suite…

Les automobilistes aiment les dictateurs

Notre dépendance à la voiture nous amène à soutenir les pires dictateurs de la planète et les récentes révolutions dans le monde arabe révèlent cruellement au grand jour cette « politique du réservoir de voiture ». Le cas libyen est intéressant. En 2007, Nicolas Sarkozy recevait en grande pompe à l’Élysée « notre ami » Mouammar Kadhafi. En 2011, les photos de cette visite officielle ont été précipitamment enlevées du site internet de l’Élysée pour ne pas montrer trop ostensiblement cette connivence entre le gouvernement français et le régime libyen. Lire la suite…

A nous la catastrophe !

La pénurie d’énergie ne fait que commencer. Ses conséquences sont souvent présentées de manière catastrophiste (Yves Cochet, Pétrole apocalypse, Richard Heinberg, Pétrole, la fête est finie, Jean-Marc Jancovici, Le plein s’il vous plaît, etc.). C’est-à-dire réaliste. Dario Fo, prix Nobel de littérature 1997, est assez documenté sur le sujet pour ne pas déborder d’optimisme. Mais dans son ouvrage L’Apocalypse différée, l’auteur italien imagine une prise de conscience soudaine et salvatrice. Lire la suite…

L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie

Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. Lire la suite…

Le Tramway, derrière son plébiscite publicitaire

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Quatrième partie

Dévastations délibérées « d’écosystèmes urbains », destruction nouvelle de la trame verte patrimoniale, espaces résiduels réservés aux marcheurs, réduction supplémentaire du domaine cyclable; à ce stade de l’analyse il devient difficile de considérer ces dégradations majeures du paysage urbain comme de simples dégâts collatéraux regrettables du tramway. Lire la suite…

La relocalisation heureuse

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Dans son livre posthume Ecologica (1), André Gorz écrivait que « la question de la sortie du capitalisme n’a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d’une radicale nouveauté ». Geneviève Azam, dans son livre publié récemment, « Le temps du monde fini »(2), (p 151-155) nous indique que « l’état d’urgence devient la règle » et que « l’idée de transition à mettre en œuvre dès aujourd’hui dessine une sortie possible du capitalisme de la catastrophe et ébauche les contours d’une bifurcation. » Cette transition passe par la relocalisation des activités à travers des choix démocratiques ; c’est la résistance à la globalisation et non la régulation ou la maîtrise de celle-ci.  Lire la suite…

Cancon, pas Cancun

Les cancan bobo sur Cancun ont tout du concon : « Il faut sauver le processus, les Etats doivent prendre des mesures, encore un an de perdu, que c’est grave, la planète, ouin ouin… ». Toujours en pleine forme, l’écologie bisounours enveloppe la conférence sur le climat d’un tissu gluant de mièvrerie. Lire la suite…