Qui pourrait imaginer une chose pareille ? Après avoir été sabordé de manière arbitraire (1) et parfois même mafieuse par l’industrie automobile, le tramway revient aujourd’hui redonner un « second souffle » à l’empire de la circulation automobile.
En France, au niveau national on relance la politique autoroutière et au niveau régional, les nomenklaturas locales dans leur mégalopole ont la charge d’optimiser les flux automobiles. Leur mission est de redonner un peu de sens et de mobilité aux automobiles.
Dans chaque ville, l’imagination technocratique est débordante, mais sa volonté reste toujours autant dévastatrice sur les campagnes environnantes. Les pistes et dispositifs se multiplient, fusent dans tous les sens et le tramway vient s’inscrire dans une longue liste aux côtés des périphériques autoroutiers, des « parkings intelligents » (2) (3), « e.covoiturage » (4) des « péages urbains »…
Mais dans leur ensemble, les Plans de Déplacement Urbain (PDU) restent plus que jamais centrés sur l’optimisation de la circulation automobile… Par ces divers procédés de déblocage technique de la situation, il s’agit très précisément de « réanimer » ce qui a été arbitrairement construit pendant cinquante ans.
Diminuer la « capnie urbaine », désobstruer le système circulatoire, apporter un peu « d’oxygène » et relancer la dynamique interne du mastodonte urbain, derrière ces mesures techniques « louables » de sauvetage, il faut cependant faire l’effort de voir le projet politique sous-jacent : relancer la concentration des pouvoirs économiques et politiques.
Le cas du tramway tourangeau est caricatural, dans cette logique de concentration fusionnelle des pouvoirs, il a valeur de modèle.
Tramway Automobile et Tram-Train
Dans les années 1930, pour conquérir un monopole et asseoir durablement son empire automobile sur les États-Unis, General Motors avait pris la tête d’une savante conspiration anti-tramway. Dans la bande de la « General Motors streetcar conspiracy » (5) étaient enroulées des sociétés pétrolières et l’industrie du pneumatique.
General Motors, Firestone Tires, Phillips Petroleum, Standard Oil et Mack Truck, ont réussi leur coup et bien au delà des États-Unis d’Amérique. Leur victoire était pourtant assurée, puisque leur « monopole radical » sur le transport allait dans le sens général de l’histoire, celui du développement du capitalisme.
Avec le pétrole « à gogo » comme énergie pilote, il ne pouvait en être autrement dans le pays phare du capitalisme mondial. L’automobile pouvait s’emparer sans difficulté des territoires, étendre son autorité économique au domaine politique et s’imposer comme le véhicule tout terrain du capitalisme.
A l’époque, le long affrontement technico-politique entre machines se présentait ainsi : automobile contre tramway, pétrole contre électricité, pneu contre rail.
Aujourd’hui encore, dans l’univers dominé par les machines il s’agit d’affrontement technico-politique, mais la question est de savoir où se trouve très précisément la ligne de front et quelles sont les machines en conflit ?
Aujourd’hui à Tours l’affrontement encore technico-politique se fait entre : Tramway contre Tram-Train. La ligne de front technique a bien changé mais celle du front politique est toujours la même.
Pour le camp municipal avec son Tramway surnommé « Tram-Miroir » du « Quatrième Paysage », il s’agit de rester dans une dynamique urbaine de « développement » du capitalisme. Par rapport à la prise de conscience de la crise écologique, il est clair qu’avec ce « Tram Miroir » l’on s’enlise dans une situation d’acharnement thérapeutique.
Car l’état major municipal et régional maintient son cap politique et tente de donner un sens au désastre des périphériques autoroutiers, ceux qui ont justement été construit durant les vingt dernières années. Tant d’investissement en infrastructure, tant de spoliation facile et libre des deniers publics, tant de désastres écologiques pour faire circuler des voitures, au bout d’un quart de siècle de chantiers autoroutiers périurbains, il lui incombe maintenant de décongestionner la ville…
Pour l’autre camp, celui des associations naturalistes et environnementalistes, il s’agit de prendre un autre cap, de tourner le dos au « tout automobile » et redonner vie aux rails existants par un Tram Train.
La ligne de front a changé et l’affrontement technico-politique local entre machines se fait donc ainsi : le tramway de l’autocrate local « omni-président » de tout à Tours et figure politique folklorique des transnationales du BTP contre le Tram-Train de la « Convergence d’Analyse » réunissant en particulier les associations environnementalistes et naturalistes locales.
Dans la plupart des villes aujourd’hui équipées d’un tramway, il faut bien voir que si l’on affiche une préoccupation urbanistique de « l’après pétrole » elle est loin de s’inscrire dans une perspective écologique. Car orienter la ville dans ce sens c’est aussi anticiper dès aujourd’hui sur la décroissance énergétique générale, ce que ne peut plus faire le tramway étriqué dans le « mouchoir de poche » urbain. Déjà anachronique comparé à la grande mobilité et à la décroissance énergétique permises par le vélo ; dans le périurbain le tramway est désormais dépassé par le Tram-Train.
Transport en commun sans fonction de service public
Dans quelques villes en France encore libres de tout rêve de visibilité internationale, les édiles, même technocratiques, se souciant encore de « qualité de vie » et de « bien public », ont bien compris que les transports en commun ne pouvaient pas être, en eux mêmes, une réelle alternative à l’automobile. Le vélo est plus performant en ville que les transports en commun. Dans l’espace urbain il est et restera toujours la seule réelle alternative à l’automobile. Et pour aggraver le tableau, en dessous d’une distance équivalente à une heure de marche, les transports en commun sont à peine plus performants que la marche à pied.
Pour avoir une chance en face de l’automobile, il leur faut au moins satisfaire en plus une fonction de « service public ». C’est un choix politique : assurer la gratuité totale du transport en commun. Sans cela, coût et contraintes multiples plombent ce mode de déplacement et militent pleinement pour l’automobile.
La gratuité des transports collectifs est en fait plus qu’un choix de « service public », c’est un virage politique radical lourd de conséquences. Car aujourd’hui en prenant la direction opposée au processus d’omni marchandisation du monde, c’est presque une rupture avec le capitalisme.
A Tours la route est encore longue avant le virage, le souci d’un réel « service public » n’est pas encore visible à l’horizon. Le prix d’une heure de course en bus est exorbitant, plus cher qu’une baguette de bon pain et le grand chantier du « Tram Miroir » municipal est loin d’être fait pour améliorer la situation du « service public ».
Trop Grosse Machine dans un Mouchoir de Poche
Le tramway peut difficilement faire mieux que le bus pour atteindre cet objectif. Avec cette trop grosse machine, les transports en commun se retrouvent sur de mauvais rails pour seulement se diriger vers une mission de « service public ». Mais tel n’est pas l’optique politique de son aiguillage.
Car, dans ses nouvelles versions où tout se fait dans la sophistication, le tramway met en scène trop de transnationales et implique de trop gros budgets engloutis pour sa mise en piste. En fait l’un et l’autre de ces aspects sont complices et vont ensemble pour spolier encore plus une population qui s’enfonce toujours plus dans la précarité.
Nomenklatura locale, Transnationales du BTP, transnationales des « trains électriques de ville », cabinets d’ingénierie en prévention situationnelle, industries de la vidéosurveillance, robots intelligents et parlants, distributeurs automatiques de billets… Trop de surenchère technologique ! Sans oublier les suçoirs annexes de deniers publics, ces cabinets de design et d’esthétique « techno » chargés d’assurer une gratification narcissique à l’autocrate local par la certitude que le « Tram-Miroir » son « Vaisseau amiral » (6) soit le plus beau du monde.
Comme il n’y a dans ce tramway aucune volonté de rupture écologique par rapport à l’automobile, la bureaucratie municipale surinvestit par de gros budgets la « dimension esthétique » de son projet.
Tous ces coûts exorbitants et surcoûts somptuaires incompréhensibles en infrastructures technologiques et en clinquant technocratique sont autant d’éléments suspects où seules s’expriment les industries transnationales au mépris des habitants de la ville. Toutes ces dépenses d’apparat sans utilité sociale confirment le mauvais aiguillage du tramway, radicalement conduit dans la direction opposée à la mission de « service public ».
Seul certitude acquise avec ce tramway imposé par la municipalité, l’histoire mémorisera le « Grand Timonier » de la ville dans son « Vaisseau amiral » comme « Grand Bâtisseur » ayant « beaucoup œuvré pour sa ville ».
Car à terme et en toute logique capitaliste comme cela s’est fait pour les autoroutes et cela se fait pour les lignes de TGV, le tramway en tant qu’espace d’enfermement technique, peut totalement être privatisé. Donné en concession d’exploitation à une transnationale du BTP il s’oriente pour rejoindre tous les autres services de la ville.
Une ville à vendre par concession d’exploitation
Rien n’est laissé au hasard dans l’aménagement urbain. Le contingent macabre, rasant les allées arborées, véhiculé par le tramway, associé à la dévastation du domaine cyclable sur son passage, s’intègre bien dans une logique totale de requalification de l’espace. On fait subir à la ville une métamorphose radicale : en devenant un lieu d’enfermement technique sécurisé, on l’apprête pour les futurs investisseurs. La ville se réaffirme toujours dans la même logique économique et se pose aujourd’hui comme une future foire internationale d’exposition et de vente d’espace technique en concession d’exploitation.
La réduction ou destruction délibérée des espaces publics, du domaine du marcheur et du domaine cyclable véhiculée par le projet municipal du tramway entre dans cette procédure logique de création de ce qu’Ivan Illich appelait un « monopole radical ».
Tel est l’un des aspects du projet politique véhiculé par le tramway, s’il détruit délibérément ce n’est pas innocent. Ces dévastations diverses de l’espace public sont l’un des aspects auxquels la municipalité est le plus attachée, c’est ce qu’a révélé notre projet alternatif de Tram Train. Par son parcours à travers la ville le « Tram Miroir » de la municipalité reste entièrement homogène à l’urbanisme en continuité avec le programme politique général du capitalisme.
Comme cela se passe déjà sur l’ensemble du territoire national, dans la nouvelle logique de financiarisation totale du temps et de l’espace, la ville est à vendre par concession technique d’exploitation aux sociétés transnationales. Futurs « heureux usagers de la ville », transportés dans le plus beau tramway du monde, nous entrerons émerveillés dans l’hyper-capitalisme de l’An 2000.
Tours le mardi 21 décembre 2010
JMS
(1)http://carfree.fr/index.php/2010/12/14/lobby-automobile-et-disparition-du-tramway/
(2) Le Monde jeudi 16 Septembre 2010 « Toulouse teste le « parking intelligent », clé d’une ville où la voiture n’est plus reine »
(3) Le parking « intelligent » pour les automobilistes « idiots »
(4) Le Monde vendredi 17 septembre 2010 « Grenoble teste l’ « é.covoiturage » pour diminuer les émissions de CO2.
(5) « Le complot anti-tramway exemplaire de GM » L’aut’journal sur le web
(6) Ville Rail et Transport Communication Octobre 2010 « Tours. Un Tramway qui reflète la Ville » Un 20 pages de propagande rédigé par le Sitcat (Syndicat Intercommunal des Transports en Commun de l’Agglomération Tourangelle).
« Le vélo est plus performant en ville que les transports en commun. Dans l’espace urbain il est et restera toujours la seule réelle alternative à l’automobile »
Juste un bémol à cette affirmation : en terme de performance, en ville,
c’est le scooter le plus performant, non, le vélo. et le vélo est donc une alternative à l’automoboile, mais pas la seule, mais les 2RM sont systématiquements oubliés dans ce genre de comparatif….
bonne journée
sauf que les 2RM ca pue ca fait du bruit ca pollue, ca emmerde le monde et c’est dangereux pour les piétons car plus lourds et plus rapides que les vélos!
PIM, là n’est pas le propos !
nous ne parlons que de mesure de performance, et de ce côté, le scooter 125 à le meilleur rendement ( sans compter le pratique avec les coffres ).
maintenant, je veux bien causer du reste, mais encore faudrait il savoir qe quoi tu parles ??
les scooters 125 achetés en majorité par des urbains, sont des monocylindres 4 temps catalysés, avec une conso de 3 à 3,5 litres au cent, et des pots absolument pas bruyant. alors????
vous avez vite fait de cataloguer » à la va vite » ce qui à le malheur de ne pas vous plaire, sans réfléchir, et sans essayer de connaitre le sujet !
Tiens les » gros 4×4 » , c’est quoi ???
des 4 roues motrices ? comme la petite Fiat panda !! ( ou autre )
ou des SUV ??? oui, mais un bon tiers des SUV vendus en France sont des 4×2, embêtant hein ??
comment classifier l’inclassifiable ???
Enfin, pour en finir et revenir au scooter, l’argument ça pollue, je veux bien, même à 3 litres au 100, c’est quand même polluant, évidemment, mais le ça pue, ça fait du bruit, ça emmerde le monde, pas d’accord, ou alors arguments !
bonne journée
ps : et évidemment qu »en ville, le vélo est AUSSI très performant, pas de doute la dessus
Erreur Dominique, si on parle uniquement « performance », l’idéal n’est pas le scooter 125, mais la Formule 1, imbattable pour aller chercher son pain en milieu urbain…
pourquoi vouloir tourner en ridicule au lieu de répondre aux questions ???
Elle est bien bonne celle-là, c’est toi qui ne répond pas aux questions sur le bruit, la pollution, le danger, etc. Et c’est quoi au fait ton propos? Que tout le monde se mette au scooter 125 pour résoudre les problèmes de mobilité? Connais-tu la définition du mot « soutenable »? Si oui, imagine que tout le monde, je dis bien tout le monde (automobilistes, cyclistes, piétons, usagers des transports en commun), roulent uniquement en « scooter 125″… Est-ce soutenable? Maintenant, imagine que tout le monde roule à vélo, et poses-toi la même question…
Dominique : »Tiens les » gros 4×4 » , c’est quoi ??? »
Ben 1 grosse bagnole à 4 roues motrices et surtout un signe extérieur de « z’avez vu mon statut?ch’uis fort riche et beau/belle ».
Pourquoi cette question?
Dominique : » comme la petite Fiat panda !! ( ou autre ) »
non ça c’est un petit 4*4 et surtout un signe extérieur de « z’avez vu mon statut?j’ai pas acheté la petite panda ».
Où voulez vous en venir?
Dominique : »ou des SUV ??? »
Ben non ça c’est une grosse bagnole avec 2 roues motrices et surtout un signe extérieur de « z’avez vu mon statut?ch’uis fort riche et beau/belle ».
Dominique : »oui, mais un bon tiers des SUV vendus en France sont des 4×2, »
ah oui? Bon perso je m’en tape le coquillard… Si je puis me permettre.
Dominique : »embêtant hein ?? »
quoi donc? Le milliard de bagnole? Ouaip! chiant je dirais même.
oui.
Bon alors je vais répondre à Carfree et Moa.
Carfree : j’ai répondu sur le bruit et la pollution, faut lire !
la majorité des scooters vendus sont des 125 4 temps injectés et catalysés, donc peu polluant et avec des pots qui font vraiment silencieux ( mais tu dois confondre avec le scoot deux temps du minot avec sont pot trafiqué ).
le danger ? un scooter est plus lourd qu’un vélo contre un piéton ? oui, bien sur, mais à ce compte là, un vélo est plus dangereux contre un piétion, qu’un piéton tout seul contre un autre piéton tout seul !
l’argument est spécieux, des comparaisons on peut en faire toute la journée sans avancer d’un pouce.
Mon propos : ça n’a rien à voir avec le scooter , et encore moins que tout le monde roule avec un scooter ! ou as tu lu ça ??????
depuis 6 mois que je lis Carfree ( et que j’y participe de temps en temps ),
j’ai pris bonne note que vous aimiez bien être précis dans vos affirmations/commentaires.
C’est donc ce que je fais : de nombreux tests ( 60 millions de consommateurs par exemple ) on été réalisé sur Paris, pour comparer, devant huissier, les différents moyens de tranports sur un parcours donné.
C’est le scooter le plus rapide, c’est tout. Et si vous voulez être crédible, il faut l’admettre, même si par ailleurs vous critiquez ce véhicule sur d’autre facette, ce qui est la raison d’être de ce blog.
Pour Moa : je te branche volontairement , mais c’est pour la bonne cause : si un jour tu veux aller plus loin que la discussion de bistrot sur » les gros 4×4 « , les » grosses voitures « , etc, etc,
il faut proposer à nos élus ( on peut toujours essayer !! )de légiférer.
Mais pour légiférer, il faut s’appuyer sur des données fiables et objectives.
D’ou mes questions : c’est quoi pour toi un 4X4 ? une voiture est » grosse » à partir de quand ??
T’en a rien à battre que les SUV soient souvent des deux roues motrices, mais pourtant c’est bien toi qui mélange à tort 4 roues motrices et SUV.
Tu vois, tu es subjectif, donc tu ne peux rien proposer à ton député.
Je me répète : il est nécessaire de s’appuyer sur des données objectives et fiables, sinon on continue » à pisser dans un violon » !!
Et là, et bien on sert à rien ….
Je pense pour ma part, qu’il faut, dans un premier temps, mesurer la quantité de TOUT ce qui sort d’un pot d’échappement, et ensuite de fixer un pallier drastique.
Après, que le véhicule soit un 4X4, une grosse voiture, qu’elle roule sur le toit, en s’en fout, elle recrachera de toute façon beaucoup moins que les autres ( y compris une » petite » R5 de 15 ans deux roues motrices…).
Voilà, pour moi c’est peut être un début pour nos élus ???
bonne soirée, désolée d’avoir été longue, mais je voulais m’expliquer !
Dominique
Ouais…pas très convainquant tout ça…
Et pour ton info, SUV ça veut dire Sport Utility Vehicule et c’est la dénomination américaine de 4×4…
Pour moi une voiture est grosse tout court (je me demande bien l’infime pourcentage de lecteurs de carfree qui accorde vraiment de l’importance au nombre de roues motrices …). Mais si dans la plupart des cas je les double sans problème, certains modèles sont tellement larges que même à vélo on est coincé derrière. Et ça c’est franchement désagréable. A quoi ça sert d’avoir un SUV large comme un bus quand on est tout seul au volant ?
Couplé à cette manie de rétrécir les voies c’est génial…
Bon ce qui me dégoute le plus c’est quand ça bloque devant les écoles. Alors que j’habite en ville, personne n’a besoin d’emmener ces enfants en voiture à moins que ceux-ci ne soient handicapés moteur. Et pourtant y’en a un paquet qui le font. Des écoles il y en a tous les 2km dans ma ville.
Et quand la rue n’a qu’une voie, il y en a qui serrent à droite, et d’autres à gauche comme s’ils allaient pouvoir doubler ! Une chose est sure eux ne peuvent pas mais les 2 roues oui et aimeraient bien.
Et je suis d’accord que les 2 roues motorisés aussi puent. C’est basé sur un constat quotidien 😉
Pour le bruit, ben quand même le vélo on fait difficilement plus silencieux. Mais en ville on sait même plus ce que c’est le silence.
Et le scooteur plus lourd que le vélo ça se voit en hiver. Après une chute faut aider le conducteur a relever son engin qui pèse un âne mort. Alors qu’un cycliste qui aura la même malchance s’en sort avec moins de bobos (dure de se faire broyer la jambe sous un cycle de 20kg) et relève son engin tout seul.
@dominique : « T’en a rien à battre que les SUV soient souvent des deux roues motrices, mais pourtant c’est bien toi qui mélange à tort 4 roues motrices et SUV.
Tu vois, tu es subjectif, donc tu ne peux rien proposer à ton député. »
Il me semble que c’est le job du député de savoir comprendre son électorat…. Lorsqu’on parle de notion de 4×4/ SUV, tu avais très bien compris qu’il s’agissait des véhicules qui ont l’air de véhicules « tout terrain » et peu importe qu’ils aient 2 ou 4 RM. On s’en tamponne.
Bref, lorsque tu soumets une doléance à ton député, aussi peu construite que « le 4×4 c’est nul », c’est à lui d’approfondir pour comprendre le besoin
J’ajouterai :
avec les villes actuelles ou le vélo doit se conformer au code de la route, s’arreter au feu rouge, respecter les memes sens de circulation que les bagnoles d’1 à 2T, que les 200 à 300kgs d’une moto, que les 100 à 150kg d’un scotter 125 , que les 80kg d’une 50cc…. il est donc probable qu’avec ces règles à la con, on parvienne d’un point A à un point B plus vite en 2RM sur certaines distances etc. (surtout que les 50cc voire les 125 ne se gênent pas pour emprunter les pistes cyclables les trottoirs et passages piétons)
Maintenant, avec des zones 30, des tourne à droite, et un code de la rue pour les cyclistes et piétons, des zones de rencontre, des zones piétonnes etc. je pense que ca change clairement la donne!
Sans parler de la sécurité et du calme que ca apporte à tous!
Quintal à l’hectare, Kilomètre à l’heure, lorsqu’on parle de performance on établi un rapport pour l’évaluer. En choisissant judicieusement un numérateur et un dénominateur, on obtient l’échelle de performance souhaitée.
En apparence on est entièrement dans l’ordre technique voir même purement mathématique, des domaines difficilement contestables, sans contamination idéologique possible.
Pour démonter de manière éclatante la supériorité incontestable de l’agriculture industrielle sur l’agriculture paysanne traditionnelle, la performance choisie judicieusement pour s’exprimer : le rapport « quintal à l’hectare ».
Si par contre on introduit au dénominateur le facteur énergie dépensée, consommée dans la production, l’agriculture industrielle devient un désastre évident, un gouffre énergétique incompréhensible. Non seulement l’agriculture traditionnelle redevient plus performante mais en plus l’agriculture industrielle perd toute rationalité humaine pour n’être plus qu’une entreprise de destruction massive… Cette chose est connue depuis un demi-siècle…
De la même façon pour remettre en cause la performance affichée du « deux roues motorisées » sur le vélo en ville, il suffit d’introduire au dénominateur l’énergie consommée et, si l’on veut « enfoncer le clou », on peut rajouter le temps travaillé pour se payé la machine et l’essence consommée.
Mais tout ceci a déjà été dit et explicité par Ivan Illich dans « énergie et équité »
Toujours dans l’ordre éthéré des mathématiques pures de la performance, l’industrie automobile et l’industrie en général peuvent produire autant de labels « Verts » pour leurs marchandises respectives : ce sont les mathématiques du greenwashing, un secteur en pleine expansion !
JMS encore un excellent texte, en effet il y a une importance politique qui dans ce cas précis est moche et sautera aux yeux de tous, bling bling panne du réseaux automatisés etc
C’est dommage, car si on se base sur les expériences similaires, il n’y a pas que des échecs mais qq belles réussites pour intégrer un service de déplacement dans une ville! reste encore à innover;-) d’ailleurs car vouloir simplement faire déplacer des gens c’est trop facile pouss-pouss, touk touk, suv, éléphants et 4×4 en sont la preuve mais déplacer des gens et des biens c’est autre chose…la caravane est en route!
L’humain doit retrouver sa place dans sa propre société!
Bonjour, j’ai pu effectivement vérifier que la marche à pied surpasse le bus surtout en période de pointe et compte tenu aussi du trou dans le budget quotidien que représente un malheureux ticket de bus :plus d’un euro ça compte sur 15 ou 20 euros .
le scouter est peut être le plus rapide, mais en terme de pollution auditive (en clair les pétrolettes çà « casse les oreilles »)-sauf les rares scouters éléctiques-c’est une catastrophe (sans parler des « gros cubes » dont le compteur atteint 300 km/h, on se demande bien à quoi çà leur sert avec la limitation à 50 km/h en ville).
Je suis étonné du prosélytisme du lobby du 2RM sur un site comme Carfree.