Un vélophobe est assis sur un banc, les deux mains croisées sur sa grosse bedaine et, l’air stupide, regarde défiler les voitures qui sillonnent l’avenue en tout sens. Un cycliste paraît. Son front se plisse, ses sourcils se rapprochent, son regard devient haineux. Impitoyable, la petite Reine paraît à nouveau, enfourchée par des jeunes gens, des vieillards, des femmes.
La colère du vélophobe va croissante; ses yeux s’injectent de sang, son poing se tend en un geste menaçant. Il monologue: Qui donc nous délivrera de ces vauriens, de ces canailles, de ces assassins… Ça vous prend des allures de maîtres de la chaussée… Ça ne se dérangerait pas seulement d’un centimètre pour laisser passer les piétons… Je donnerais cent euros pour qu’un de ces voyous frôlât simplement mon manteau avec les roues de sa machine… Oh! comme je me vengerais! J’enfoncerais ma canne dans sa roue pour le faire tomber et, tandis qu’il serait à terre, je l’assommerais à coups de pieds et à coups de poings!
Surexcité par la rage, notre vélophobe s’est levé; il lui faut une victime, il l’aura. Se contentant de lancer un coup d’œil furieux à un petit groupe de cyclistes, dont les visages barbus, les biceps saillants, trahissent la force, il marche maintenant sur la chaussée, couvant d’un regard de haine, un tout jeune homme imberbe, presque un enfant qui, lui aussi, est juché sur la machine à deux roues.
Le vélophobe s’avance tremblant de colère et par son attitude provocante semble dire: bouscule-moi donc, si tu l’oses!
Le petit cycliste a regardé en souriant cet homme qu’il a pris pour un fou et, donnant un brusque coup de guidon, il s’en est vivement éloigné.
Trompé dans son attente, le vélophobe a cependant cinglé l’air de sa canne avec une telle force que, glissant sur une écorce d’orange, il s’est affalé sur la chaussée.
Aux quelques personnes qui l’ont aidé à se relever, il a dit, montrant le cycliste imberbe qui était bien à 200 mètres de lui: C’est ce sacré vélo qui m’a fait tomber! Honte au vélo, malheur aux cyclistes!
Ayant trouvé enfin le responsable de tous ses maux, il interpelle les quelques passants présents et les appelle de tous ses vœux à la création d’une grande association nationale pour mettre fin à cette terrible engeance : mes chers congénères, il est temps de nous libérer de la tyrannie cyclable, créons tous ensemble l’association « 60 millions de vélophobes » pour libérer les rues de ces dangereux vélos dont l’unique but est l’extermination des piétons!
Le vélophobe lyrique traverse alors brusquement la rue et se fait réduire en miettes par une voiture qui passait par là.
Librement inspiré par Le Vélophobe, LE BINOCLE DE SERVICE : E. B., Paris-Vélo, Organe quotidien du Cyclisme, mardi 17 avril 1894.
Image : Comment se défendre à bicyclette
Le nouvel os à ronger des lobbyistes de la bicyclette : taper sur les piétons et plus particulièrement sur l’association qui défend leur cause.
Mais pourquoi font-ils cela ? Plusieurs raisons possibles.
1/ parce qu’ils n’ont pas le courage de taper sur les automobilistes. Pourtant c’est bien la modération du trafic automobile qui est le levier le plus efficace pour améliorer leur sécurité, beaucoup plus que les infrastructures cyclables qu’ils appellent pourtant de leurs vœux et qu’ils préfèrent sur le trottoir quitte à devoir frôler les piétons du moment qu’ils sont éloignés des voitures. Sachant que les plus aguerris d’entre eux peuvent rester avec les voitures (hormis si signalisation B22a) et ne pas perdre de temps sur des infrastructures souvent mal faites (donc dangereuses) et faisant perdre du temps. Par contre le piéton lui n’a pas le droit de circuler ni sur une piste cyclable ni sur la chaussée si il a un trottoir à disposition (sans que soit définie la notion de trottoir).
2/ parce que quand les conditions météorologiques ne sont pas bonnes, ils reprennent leur voiture, eux qui détestent les Transports Collectifs et qui ont des distances à parcourir trop importantes pour le faire à pied.
Toutes les enquêtes déplacements démontrent que ce sont essentiellement les habitants des quartiers périphériques qui utilisent un vélo, ceux des centre-ville étant plutôt piétons et bein souvent n’ont pas d’endroit où stationner un vélo.
Les bulletons de fréquentation de vélo & territoires confirment une saisonnalité dans la pratique mais aussi un impact des conditions météo au jour le jour.
La météo influence nettement moins la marche utilitaire, mieux quand il neige les automobilistes et cyclistes se retrouvent à pied.
Plutôt que de taper sur les piétons, ils feraient mieux de réclamer les conditions nécessaires à l’amélioration de leur sécurité : la modération du trafic automobile en nombre et en vitesse.
Les leviers les plus efficaces étant 1/ la création d’infrastructures de TC en Site Propre et à Haut Niveau de Service 2/ les infrastructures cyclables, plutôt que de haïr ces modes, ils feraient mieux de réclamer ce qui est efficace.
Inévitablement en se posant en victimes, plutôt qu’en acteurs de leur propre sécurité, ils s’attirent les foudres de ceux qui ont compris leur analyse biaisée, les piétons dont le prolongement d’autonomie sont les TC (et plus particulièrement à HNS).
Evidemment en 2 il s’agit de trottoirs.
Avec Chritophe H, je crois qu’on tient là le numéro 1
@Mat b
Le numéro 1 pour débusquer les incohérences et les fables des lobbyistes de la bicyclette, oui.
Je fais du vélo depuis que je suis tout petit sur toutes les routes (par exemple le pont de Saint Nazaire), je ne suis pas à pleurnicher pour avoir des pistes, je ne me cherche pas d’excuses pour ne pas faire de vélo.
Par contre j’ai beaucoup plus de difficultés à me déplacer à pied faute de trottoirs, de trottoirs trop étroits, en pente, etc. Et encore je suis valide mais avec une canne, un déambulateur ou un fauteuil c’est impossible.
A vélo si pas d’infrastructures, j’ai la chaussée pour faire du vélo. Je ne roule pas sur les trottoirs.
En fait les lobbyistes de la bicyclette en s’en prenant aux piétons et en demandant exclusivement des pistes cyclables protègent la voiture. Mais c’est tellement plus simple d’attribuer aux autres ses propres dérives. Tous les lobbyistes de la bicyclette ont soit plus de voitures que moi soit l’utilisent plus que moi par exemple pour les grands trajets.
neumebeurroine du troll pédalopédestre Totophe… ?
céki alors le Poulidor pour la bagnole sur nos ondes… ?
bon vivement qu’on change de sujet… :
je verrais bien une bonne farce à faire aux zélés du « participatif » de la FNAUT pour changer d’air :
mais j’ignore pour l’instant les ingrédients à rassembler pour concocter de bonnes vacheries et s’en mettre plein la panse…
boaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
en attendant mettez des souris dans les raisonnements en silo ; tant pis pour les parts modales respectives de la mobilité et la pensée sectorielle avec l’urbanisme et le transport mutuellement orphelins :
quand on séparera le bon grain de l’ivraie on tâchera de voir qui a généré qui… bonne base pour cogiter un urbanisme post new urbanism et les changements réglementaires, fonciers, fiscaux qui doivent l’ accompagner…
Mince, notre lobby de la bicyclette est démasqué!
@pedibus
Ah le bon mot troll pour mettre fin à toute discussion.
Pourtant on a suffisamment de problèmes à résoudre que ce soit la pollution de l’air dans les villes, le bruit et le réchauffement climatique pour 1 se poser les bonnes questions, 2 trouver les bonnes réponses. Il convient de remarquer que les lobbyistes de la bicyclette font référence à ces problématiques pour imposer leur solution.
Quand on s’est posé les bonnes questions et qu’on a trouvé les bonnes réponses, on arrive à la conclusion que cela passera par une réduction drastique de la circulation automobile.
Pour ce qui est des piétons, la loi handicap de 2005, mais aussi sa prédécesseur, impose la mise en accessibilité de la voirie avec des trottoirs conformes aux exigences réglementaires (décrets et arrêtés), c’est la demande la plus importante de 60 Millions de Piétons. Je ne comprends pas qu’on puisse encore ne pas y adhérer (je connais encore des lobbyistes de la bicyclette qui s’y oppose en réclamant en priorité des pistes cyclables dans des rues dépourvues de trottoirs conformes aux exigences réglementaires).
L’autre question à se poser, quelle est l’alternative crédible à la voiture pour des trajets en dehors du champ de pertinence du vélo (en gros au-delà de 7 km) ? Il faut donc développer cette alternative crédible. Quand je vois des lobbyistes de la bicyclette qui veulent encore transformer en voie verte une voie ferrée partant d’une ville et desservant une commune située à 10 km et faisant partie de l’aire urbaine, ont-ils vraiment une vision globale ?
Quand on aura permis aux habitants des villes de pouvoir faire les trajets du quotidien à pied et aux extérieurs d’y rentrer autrement qu’en voiture, on aura fait un grand pas vers la résolution des problèmes. Les confinements ont permis de démontrer qu’avec un trafic automobile réduit, il n’y avait aucunement besoin de pistes cyclables pour faire du vélo en sécurité.
Tant que les lobbyistes de la bicyclette n’auront pas intégré que développer des TC en SP à HNS et des trottoirs conformes aux exigences réglementaires est plus efficace que de faire des pistes cyclables pour résoudre les problèmes et assurer leur sécurité, on aura sacrément avancé.
@carfree
Cet article (intitulé 60 millions de vélophobes) et l’article 60 millions d’automobilistes à pied en défendant les cyclistes contre les « attaques » des défenseurs des piétons (60 millions de piétons) ne relèvent pas du lobbyisme vélo ?
Je cite « Lutter pour les droits des piétons est une noble cause que nous soutenons bien entendu sur Carfree France, dans la mesure où cette cause ne consiste pas principalement à taper sur le vélo et sur les cyclistes. »
A tout le moins c’est se positionner en victime. Mais quand on sait que les infrastructures cyclables sont faites aux dépens des piétons ou de leur prolongement d’autonomie, n’est-ce pas plutôt les cyclistes qui refusent de se confronter aux voitures et préfèrent se frictionner avec les piétons ?
« Mais quand on sait que les infrastructures cyclables sont faites aux dépens des piétons ou de leur prolongement d’autonomie«
Pourrait-on avoir une source statistique prouvant cela? Car, pour ce que j’en sais, même si parfois des infrastructures cyclables (enfin des coups de peinture essentiellement…) sont faites sur les trottoirs ou aux dépends des piétons, l’immense majorité de ces infrastructures me semblent faites sur la chaussée dévolue aux voitures…
@Carfree
Dans ma ville, les dernières pistes cyclables ont été faites sur les trottoirs aux dépens des piétons.
Ce qui a été fait sur la chaussée, c’est ce qu’on appelle des CVCB. Et même dans ce cas ou dans le cas de bandes on se retrouve avec des îlots de protection des traversées piétonnes qui disparaissent.
A La Rochelle, les dernières pistes cyclables notamment devant la gare et entre la gare et le port sont sur les trottoirs. Dans beaucoup de villes que j’ai visitées il y a de nombreuses pistes (en peinture je vous l’accorde) sur les trottoirs (Nice promenade des anglais, Rouen le long de la Seine, Annecy le long du lac, Bordeaux métropole, etc.). Quand on ne transforme pas un trottoir en voie verte.
Je n’ai pas de statistiques prouvant cela mais le ressenti est bien réel chez les piétons, à tel point que dans le baromètre des villes marchables 62 % souhaitent être séparés des vélos et EDPM (79 % à Paris, 78 % à Lyon, 78 à La Rochelle, 74 % à Nantes), ce qui prouve bien que le problème est réel.
Après on peut parler des voies ferrées transformées en voies vertes telle que celle entre Bordeaux et Créon (qui est d’ailleurs une piste cyclable) dont « l’usage […] est prioritairement consacré aux cyclistes » et où « la circulation pédestre se fait conformément au Code de la roue ». Pourtant à l’heure actuelle le retour d’un tram-train sur cette voie ne serait pas un mal pour réduire les encombrements et la pollution dans la métropole de Bordeaux.
Je résiste depuis un certain temps… mais…
Les bagnolards doivent se fendre la poire sévère en voyant ces querelles stériles 😉
Donc, on est d’accord, c’est du ressenti, pas des statistiques. Comme je l’ai dit, je n’ai pas le même ressenti : l’immense majorité des coups de peintures censés matérialiser ce que l’on appelle des « bandes cyclables » me semble faite sur la chaussée et plus rarement sur les trottoirs.
allez ! une bonne nouvelle pour tout le monde, associatifs, élus, techniciens, carfristes et autres :
la revue trimestrielle du GETUM « Transports urbains », dans son dernier numéro de septembre 2023, a concocté un dossier entier intitulé « quelle infrastructure pour la marche en ville? »
pour donner envie de s’abonner ou d’acheter le numéro si l’accès à une BU est difficile en voici le sommaire, dont quelques chapitres gratis :
https://www.cairn.info/revue-transports-urbains-2022-3.htm
bonne lecture… avant peut-être le retour à une discussion plus sereine sur nos ondes !?…
@Carfree
Sans statistique en la matière, on ne pourra pas se départager. Par contre je vous accorde que sur Paris, la tendance n’est plus à faire les pistes sur les trottoirs comme celle qui avait été faite boulevard Magenta. Mais Paris étant toujours l’exemple mais avec retard, en province on en a encore beaucoup faites sur les trottoirs.
A propos des bandes ou pistes cyclables faites aux dépens des automobilistes, il faut intégrer la problématique de celles attenantes à la fois à un trottoir et à une chaussée pour voitures dont la traversée n’est pas régi par la même règle : feux pour les voies voitures et sans feux pour la piste (dont certaines sont à double sens). Avec la problématique que l’ilot entre les deux est assez étroit, en plus généralement le vert piétons est court donc le piéton ne peut pas se permettre d’attendre de l’autre côté de la piste, sinon il ne pourra jamais traverser.
Comme dans cette vidéo à partir de 3’03 : https://www.youtube.com/watch?v=WOwAh-ucZo0 on voit bien que les cyclistes ne respectent pas la priorité piétons.
C’est très courant à Paris, rue de Rivoli, boulevard Sebastopol, quai Malaquais (au moins 3 entre le pont des Arts et le pont du Carrousel, etc.). Là aussi je ne l’ai pas encore vu ailleurs qu’à Paris.
On peut ajouter d’autres aménagements pour les vélos qui peuvent poser problème aux piétons :
– double sens cycliste en zone 30 : comment une personne âgée habitant dans une résidence pour seniors et ne conduisant plus et dont l’horizon se réduit à un périmètre de 1500 m autour de sa résidence sait qu’elle se situe en zone 30 et que les vélo peuvent y circuler en double sens ? Imaginer sa tête quand en traversant, elle se retrouve nez-à-nez avec un vélo qui arrive du côté opposé au sens de circulation dont elle a l’habitude.
– même configuration à un feu équipé d’un signal M12, comment le même piéton qui traverse sait que les vélo peuvent franchir le feu rouge et se retrouver à proximité d’eux bien qu’ils aient le vert piéton et que les autres véhicules sont bien arrêtés au rouge (beaucoup d’automobilistes ne connaissent pas encore ce panneau M12) ?
Dans les 2 cas, même si le cycliste respecte le code de la route et laisse la priorité au piéton, cela surprend. Il faut se mettre à la place des usagers les plus vulnérables.
Dans les deux exemples vous pouvez remplacer personne âgée par aveugle ou mal voyant.
Dans le cadre de nos alertes à la municipalité de notre ville dans le cadre de l’antenne locale de 60 Millions de piétons, les différents adhérents actifs nous avons eu l’occasion d’échanger avec des aveugles, plusieurs nous ont dit ne plus sortir seul dans la rue notamment pour les raisons évoqués ci-avant. La presse locale s’était faite l’écho des problèmes des seniors (il faut que je remette la main dessus).
Pour mémoire, voici le nombre de piétons tués l’année dernière selon le mode de déplacement : un seul piéton est mort du fait de la responsabilité d’un cycliste…
Commentaire du 21ème siècle pour un article écrit au 19ème, du coup, passablement à côté de la plaque (d’égout).
Pourtant, ce style lyrique inimitable et inégalé de la presse de l’époque aurait du alerter. La fin macabre est savoureuse, il est vrai qu’écrabouillé par une automobile, fut-elle de 1894, le ronchon n’a plus le loisir de vitupérer contre les cyclistes.
« Je fais du vélo depuis que je suis tout petit sur toutes les routes (par exemple le pont de Saint Nazaire), je ne suis pas à pleurnicher pour avoir des pistes, je ne me cherche pas d’excuses pour ne pas faire de vélo. »
Sérieusement ? Vous allez l’air de rien prétendre être plus en sécurité à vélo sur le pont de Saint-Nazaire qu’à pied dans une grande ville lambda, à cause des cyclistes ?
@AntoinedeGuérande
Je ne vois pas bien ce qui peut vous amener à cette conclusion.
Quand je fais du vélo sur le pont de St Nazaire c’est par choix et par plaisir. Je sais aussi que je vais être « confronté » aux voitures.
Quand je marche en ville, par exemple à titre utilitaire à titre professionnel, je le fais aussi par choix et par plaisir, par contre je ne m’attends pas à être « confronté » à des cyclistes qui circulent sur le trottoir et qui me klaxonnent pour que je les laisse passer. C’est notamment le cas entre un arrêt de bus desservi par une ligne bien cadencée et le lieu où je dois aller, souvent plus rapide de finir à pied que d’attendre le bus desservant au plus près cette adresse.
ChristopheH, je suis désolé si dans ta commune/ville les pistes cyclables sont faites au détriment des trottoirs. C’est malheureusement une solution de facilité de certaines mairies qui ne veulent pas traiter le problème à la racine (par manque de volonté financière ou par lachete politique : peur de se fâcher avec les automobiliste). La racine du problème est en effet et tu l’as dit : l’espace dévolue à la voiture. Prendre de l’espace aux piétons et peindre les trottoirs pour y autoriser les cyclistes n’a jamais amélioré les mobilités actives que sont la marche et le vélo. D’autant que ce sont souvent des pistes cyclables mal foutues que les vélos n’utiliserons pas. Mais ça fait beau dans les statistiques des municipalités.
Par contre, je ne suis vraiment pas d’accord avec toi quand tu parles des associations d’usagers du vélos. Toute asso sérieuse sait qu’une piste sur un trottoir n’est pas une solution, surtout dans les villes où les trottoirs sont déjà étroits. Elles demandent de récupérer de la place autrefois allouée aux voitures. Cependant, se battre contre des mairies sourdes à leur proposition est presque toujours mission impossible. Enfin, pour finir, quand tu parles du lobby vélo qui demande absolument des pistes cyclables, bien souvent, il demande de manière subtile de réduire la place physique réservée à la circulation automobile et de le réal louer à la circulation des vélos. Mais bien sur, on ne peut le demander comme ça. Que ce soit pour des raisons politiques ou des raisons d’argumentation: pour convaincre les automobiliste de laisser leur voiture aux garages, on ne peut pas juste leur dire qu’on supprime des voies de circulation (en plus du fait que bcp le prendrait mal et personnellement…). Il faut leur proposer des solutions alternatives…
@ChristopheH
Je viens de lire la fin de vos commentaires.
C’est triste de devoir se répéter si souvent pour ces questions de cohabitation vélo/piéton.
Vous devez pourtant vous aussi en avoir l’habitude quand vous défendez les piétons… C’est triste que sur un site comme ici vous déversiez toute votre frustration réactionnaire.
Mais je vais faire un effort ce soir…
Alors concernant les klaxons. Non ce ne sont pas des klaxons mais des sonnettes et non ce n’est pas comme le klaxons de la voiture qui sert avant tout à exprimer la frustration de l’automobiliste. La sonnette sert à avertir de sa présence et à vous dire, « si vous pouviez vous décaler, ca m’arrangerait ».
Ensuite, concernant les feux et les M12, il y a une règle, elle est claire. Les vélos peuvent passer au rouge, si ils prennent la direction autorisée par le panneau et seulement si l’intersection est dégagée (pas de voitures, pas de piétons et… pas d’autres vélos car moi aussi ça m’arrive de me faire couper la route à vélo par un autre vélo qui passe imprudemment un feu rouge…). Donc dans le cas où tout le monde respecte les règles, je ne vois pas où est le problème…
Enfin pour les zones 30 à double sens. C’est une question d’habitude. A la mairie de faire l’effort nécessaire pour sensibiliser la population. Pourquoi toujours rejeter la faute sur les vélos. C’est beaucoup trop simple.
Enfin, en conclusion, diminuer drastiquement la part des voitures en ville, il semble qu’on soit d’accord. Le vélo est une des possibilité très intéressante pour remplacer certains usages. Cependant, ça demande de grosses adaptations et comme tout gros changement, ça demande un effort d’adaptation. Et j’ai envie de continuer en disant que tout effort d’adaptation demande un effort intellectuel de remise en question de ces comportements… Enfin, merci de laisser les personnes séniles et gateuses en dehors de tout ça… J’ai eu des grands parent dans ce cas là, merci de ne pas s’en servir pour des causes politiques et encore moins pour des causes politiques réactionnaires… Merci de respecter leur dignité !
@Albaire
C’est pour bien la réalité, l’association cycliste dans ma ville se satisfait de pistes cyclables faites sur le trottoir et même aux dépens des piétons.
Vous pouvez remplacer klaxon par sonnette, il m’arrive de circuler aussi à vélo et sur une voie verte j’attends que les piétons me laissent passer, certains me disent vous auriez du klaxonner mais j’ai aussi vu des cas où le cycliste qui m’ayant rattrapé à utiliser sa sonnette et les piétons étaient furax.
Ce n’est pas de la frustation réactionnaire mais des observations et c’est bien les demandes de 60 MdP. Si vous ne voulez pas les entendre, vous avez tout à fait le droit comme vous avez le droit de cataloguer les gens. En l’occurence vu les dernières décisions dans les villes, il me semble savoir qui a le dernier mot (la dernière votation à Paris devrait vous alerter).