A fond dans le mur !

Par année, une auto brûle 1700 litres de carburant pour rien
Et c’est cela même qui est génial
!

par Richard Bergeron, Ph. D.*

La Seconde Guerre mondiale a brutalement accéléré le développement technologique et fait exploser la capacité de production. Ceci sans crise de surproduction ni chômage puisque, c’est le propre de la guerre, tout ce qui sort des usines est détruit au même rythme. Mais qu’arriverait-il quand la guerre prendrait fin ? Vivrait-on une nouvelle dépression pire que celle des années 1930 ? Il fallait à tout prix l’éviter. Roosevelt soumit le problème à un groupe d’éminents universitaires, eux-mêmes conseillés par Alfred P. Sloan de General Motors. La solution qu’ils proposèrent fut la consommation de masse, dont le principe est on ne peut plus simple : en contexte de guerre, les soldats détruisent en continu tout ce qui sort des usines; avec la consommation de masse, c’est à la population du pays que cette tâche revient. Lire la suite…

On achète plus de voitures qu’on fait de bébés

par Vincent Larouche

Alors que les tarifs du transport en commun ne cessent d’augmenter (une troisième hausse de tarifs en un an est annoncée à Montréal) et que les sociétés de transports appréhendent la catastrophe face à des manques à gagner de plusieurs millions de dollars, une recherche qui vient d’être publiée démontre pourtant que l’argent est là! Lire la suite…

Pétrole: une escroquerie raffinée

LE PRIX DES PRODUITS PÉTROLIERS EXPLOSE, et les pétrolières blâment la météo, quand ce n’est pas la Chine. Katrina, Rita et les Chinois ont bon dos. L’augmentation récente du coût de l’essence n’a rien à voir, ou si peu, avec les dommages causés par les ouragans récents dans le Golfe du Mexique. Lire la suite…

Action terroriste socialement acceptable

Avec Attentat #10, un projet de distribution de fausses contraventions écolos, l’ATSA veut susciter une réflexion sur notre univers paradoxal où, en dépit des menaces climatiques, les gros véhicules s’imposent comme rois et maîtres de la route. Lire la suite…

Le complot anti-tramway exemplaire de General Motors

Le premier à parler du rôle joué par General Motors (GM) dans la disparition du tramway fut E. Jay Quinby, un simple citoyen amoureux du rail. En 1946, il rédigea une étude montrant comment General Motors, associée à Firestone Tires, Phillips Petroleum, Standard Oil et Mack Truck, utilisait une société écran, National City Lines, pour atteindre ses fins. Il concluait par ces propos prémonitoires : « Vous allez réaliser trop tard combien un tramway électrique est infiniment plus confortable, fiable, sécuritaire et économe qu’un service d’autobus. Mais que pourrez-vous faire quand vous aurez permis que tous les rails aient été arrachés ? Qui pourra reconstruire ce qui aura été détruit ? » Lire la suite…

L’auto sapiens

L’homme moderne, l’auto sapiens, a vu le jour il y a un peu plus d’un siècle. Pour évoluer, il a dû inventer plusieurs outils dont un, qui retiendra particulièrement notre attention, l’automobile. Très utile au début, c’est vite devenu un mode de vie, une façon de se démarquer. Lire la suite…

La pollution automobile

Pollution automobile

Tous les chiffres s’accordent: le transport automobile et routier occupe une place prépondérante dans les émissions de polluants urbains. Les constructeurs automobiles nous promettent la voiture propre pour bientôt… Lire la suite…

Toujours plus d’automobiles à Montréal

François Gosselin
mardi 7 septembre 2004
Sur le Web: Le Devoir (2004/09/07)

Toujours plus d’automobiles à Montréal

Chaque année, le mois de septembre est synonyme de rentrée scolaire, de retour au travail, mais, inévitablement, on retourne au travail assis dans une voiture. Et chaque année nous apporte au bas mot 50 000 automobilistes supplémentaires dans la grande région de Montréal. Le royaume de l’automobile se porte très bien. Et pourtant, les rues ne sont pas plus larges et les ponts ne sont pas plus nombreux. Lire la suite…