On peut le prendre dans le sens qu’on veut: voici une anecdote qui viendrait d’une université américaine.
Un professeur de biologie, las d’entendre parler chaque jour des dangers de telle ou telle invention et des « études qu’il faudra attendre pour prouver l’innocuité de ceci, de cela » propose un exercice à ses étudiants:
Sans la nommer, il leur propose une nouvelle technologie, qui, selon ses dire, créera des milliers d’emplois, permettra à plein de gens de trouver un emploi, permettra de rapprocher les gens, augmentera la liberté individuelle, permettra d’avoir de meilleurs communications, permettra aussi de rapprocher les services médicaux des citoyens, rendra la police plus efficace etc… bref, ça a l’air sympa.
Par contre, il y a un corolaire. Cette technologie engendrera 45 000 morts par an, rien qu’aux états unis, 50 000 en Europe etc. Alors, vaut-ce le coup ?
Evidemment, aucun étudiant n’étant prêt à sacrifier 50 000 de ses concitoyens sur l’autel de l’avancée technologique, tous répondirent, dans l’amphi « No! »
« Personne ne veut essayer ? »
« Non ! Trop de vies en jeu »
« Ok ! Vous venez de condamner l’industrie automobile. Bon courage pour ceux qui habitent loin. »