EuroVelo : l’Europe à vélo

EuroVelo est un réseau de quatorze itinéraires cyclables ou véloroutes de longue distance à travers l’Europe. Il s’agit d’un projet géré par la Fédération européenne des cyclistes (ECF) en coopération avec des partenaires nationaux et régionaux.

EuroVelo intègre des véloroutes nationales et régionales existantes et prévues dans un réseau européen unique.

Il se compose actuellement de plus de 45.000 km de pistes cyclables et des milliers de kilomètres de plus sont prévus. Une fois terminé, aux alentours de 2020, il totalisera plus de 70.000 km. Le réseau EuroVelo traverse déjà l’Autriche, la France, l’Allemagne, la Hongrie, la Serbie, la Slovaquie, la Suisse et le Royaume-Uni.

Le statut international de ces routes contribue à trouver des fonds pour les financer. Et cela leur donne également une plus grande légitimité politique auprès des décideurs et des élus.

Les véloroutes ont pour objectif de constituer des itinéraires de dimension européenne pour le voyage à vélo en Europe ou à l’intérieur d’un pays. Mais elles peuvent bien évidemment servir aussi pour la mobilité locale à vélo, comme les déplacements domicile-travail par exemple.

La France est traversée par 6 EuroVelos :

– EuroVelo 1: la côte Atlantique, Cap Nord – Sagres (8 186 km). Villes traversées: Roscoff, Nantes, La Rochelle, Royan, Arcachon, Bayonne, Anglet, Biarritz, Hendaye. L’EuroVelo 1 est aussi appelée Vélodyssée dans sa partie française.

– EuroVelo 3: la route des pèlerins, Trondheim – Saint-Jacques-de-Compostelle (5 122 km). Villes traversées: Compiègne, Paris, Orléans, Tours, Bordeaux, Saint-Jean-Pied-de-Port.

– EuroVelo 4: la route de l’Europe centrale, Roscoff – Kiev (4 000 km); Villes traversées: Roscoff, Morlaix, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Avranches, Vire, Saint-Lô, Carentan, Deauville, Honfleur, Le Havre, Dieppe, Calais et Dunkerque.

Lire aussi :  Elle construit (son vélo)

– EuroVelo 5: la via Romea Francigena (pèlerinage de la via Francigena), Rome – Londres (3 900 km). Villes traversées: Calais, Lille, Roubaix, Sarreguemines, Strasbourg.

– EuroVelo 6 : la route des fleuves (de l’océan Atlantique à la mer Noire), Saint-Nazaire – Constanța (3 653 km). Villes traversées: Saint-Nazaire, Nantes, Angers, Tours, Blois, Orléans, Nevers, Chalon-sur-Saône, Dole, Besançon, Montbéliard, Mulhouse.

Le développement et l’exploitation des routes EuroVelo relève des autorités nationales, régionales et locales, des prestataires de services commerciaux et des ONG.

EuroVelo est une marque commerciale enregistrée par l’ECF, et seuls les itinéraires approuvés par l’ECF peuvent être appelés EuroVelo. Il s’agit d’un insigne important de qualité à la fois pour le cycliste et le promoteur de l’itinéraire.

Les itinéraires EuroVelo comportent une signalisation conforme aux normes des pays/régions concernés, sans lacune et visible dans les deux directions, mais doivent aussi comporter une signalisation spécifique à l’EuroVelo, quel que soit le pays traversé.

Pour quelques kilomètres ou pour traverser l’Europe, laissez-vous tenter par EuroVelo!

41 commentaires sur “EuroVelo : l’Europe à vélo

  1. Matthieu Stelvio

    Bonjour Laurent,
    Certains itinéraires sont relativement plats (Eurovélo 6 jusqu’à la Mer Noire). D’autres sont plus cabossés (Eurovélo de la Croatie…). Il faut noter que certains itinéraires sont encore peu aménagés. Parfois les véloroutes se confondent avec les routes « pour les voitures ». Ainsi, les véloroutes sont plutôt difficiles à trouver en Espagne, en Roumanie, en Grèce… En 2020, le réseau sera peut-être plus structuré.
    Ce projet est une très bonne initiative !

  2. Struddel

    Ce projet est très intéressant et participe grandement à la promotion du tourisme vert.

    J’ai la chance d’habiter dans une ville où passent deux eurovelo (La 1 et la 6) et j’ai emprunté plusieurs fois les deux sur une centaine de km.

    Il y a effectivement certains passages où l’on doit partager la route avec les motorisés mais il s’agit bien souvent de petites routes où le trafic est faible.

    Les parcours sont très agréables et ne se contentent pas de nous amener d’un point A à un point B comme le font les autoroutes mais permettent de découvrir des trajets très agréables comme la Loire à Vélo ou le littoral Atlantique via Vélocéan.

    Il y a encore beaucoup de portions indiquées comme temporaires et certains passages ne sont malheureusement accessibles que si l’on a de gros pneus donc exit les pneus de route qu’on trouve sur beaucoup de randonneuses.

  3. Lau Viel

    J’ai voulu partir qq jours an suivant un itinéraire, mais, d’après des informations que j’ai eues, ils ne sont pas encore tous parfaitement balisés… Quand le seront-ils ?
    En tout cas, j’aime cette initiative !
    Je ne sais pas si c’est le cas, mais ça serait chouette de compléter les tracés avec un plan des campings, B&B, lieux de pique-nique, WC, baignade autorisée, douche (pourquoi ne pas s’associer avec warmshowers.org ?),…

  4. dutheil

    J’avais pu assister – et intervenir en tant que simple spectateur – à une réunion organisée par le CETE sud ouest à Bordeaux, sur la pratique du vélo en général, en 2008, c’était l’époque du Mr vélo incarné par Hubert Pégné (orthographe non SGDG…). Et une association des cheminements cyclables des bords de Loire nous présentait de façon très pertinente le cyclotourisme à partir d’itinéraires en site propre, sur de grandes distances, amenant des touristes d’Europe du nord à pouvoir d’achat fort intéressant pour tous les services (hébergement, restauration, vélocistes…) existants ou potentiels… C’est à cette occasion que m’a été offerte la possibilité de découvrir un aménagement imparable pour les opposants de la restriction de la circulation routière : l’obstacle en milieu de tronçon de route ou de rue, perméable aux modes actifs, qui supprimant à coup sûr les trafics motorisés de transit…

    Pour le reste, faute est de constater qu’on en est presque toujours au même point – pour ne pas filer la métaphore automobiliste du « point mort » – en termes de réalisations, de continuité, de jalonnement, de cohérence – au vu de la consultation des « cartes » d’Eurovélo -, et de coopération multiscalaire des collectivités territoriales ou de volonté politique exprimée et concrétisée pour un vrai réseau de vélo-routes à l’échelle nationale ou européenne:

    ce n’est tout de même pas assimilable à l’un des travaux d’Hercule que de trouver la volonté pour mettre bout à bout un ensemble de petits aménagements, de coaliser des professionnels des services et de concerter avec les habitants concernés: les rubans de bitume, à 2 fois 2 ou 3 voies, soit disant manquants, préoccuperaient davantage nos décideurs à les entendre et à les en croire…

  5. psychelau

    Je suis allé sur le site, mais ce n’est pas expliué où trouver le départ des chemins dans les villes.
    par exemple moi j’habite à paris, et je ne sais pas où est le véloroute 3…
    dommage

  6. Benoit

    Je ne connaissais pas du tout ce projet et je le trouve très intéressant pour promouvoir le tourisme vert ! Cependant, on ne peut qu’être déçu du manque de communication autour du projet car, personnellement, je n’en avais jamais entendu parler…

  7. Andlil

    C’est une très bonne initiative que je salue ! Mais c’est vrai qu’on n’a pas beaucoup eu d’échos sur le net ni les magazines spécialisés.

  8. Struddel

    Ça doit dépendre des régions car en Loire Atlantique ce projet est assez médiatisé par les médias locaux.

    En revanche l’Etat ou l’Europe n’en parlent absolument pas, comme si ça ne les concernait pas.

  9. alain

    Ce projet n’est pas du tout intéressant pour ma part. Il est financé par des grands groupes du vélo, donc il y a beaucoup d’argent, mais le résultat est triste à en pleurer. Les routes ne sont pas du tout matérialisées de façon correctes. Les routes sont droites dans la section « overview rtoute database ». Elles n’épousent pas la réalité. De plus, cetaines portions n’existent pas.

    Le VRAI projet de cartographie des itinéraires vélo, c’est OpenCycleMap.

    Pour moi, tout le reste, c’est mal fait et inefficace.

    Quand on voit que pour préparer un trajet, il faut 5 sites, 15 pdf, 3 trucs et 4 machins et que même, parfois, il faut dépenser de l’argent pour avoir des infos mal faites, c’est du vrai délire. Avec OpenCycleMap, aucun souci, tout ce qui existe peut être éditer. C’est l’utilisateur qui a le pouvoir, pas les grands groupes plein d’argent qui font un site plutôt pauvre (même si il a le mérite d’exister).

    En France, pour les routes vélos, il y a autant de cartes que de régions ou de départements ou de sous-lieux de département. C’est la jungle. Rien de centralisé de façon efficace et fonctionnel. Pour la bagnole, on a ViaMichelin, mappy et en gros c’est tout. Aucune région n’irait créer un pdf de cartes auto.

    Seul OpenCycleMap est à la hauteur du sujet. Pour moi, c’est le viamichelin du vélo.

  10. alain

    Struedell:
    « //transeuropeenne.free.fr/transeuropeenne.idf.htm »

    A quoi sert donc ce site? Fichier image du parcours impossible à exploiter. Aucune carte téléchargeable dans un format correct. Parle de services sur la véloroute, mais où? qui?
    Ne donne aucun itinéraire précis. Parle de Tours, Descartes et autres, mais quel est le trajet véritable de la véloroute.

    Franchement, j’avais commencé à préparer un grand projet vélo dans le québec dans des endroits où y’a une maison tous les 20 kms et en pleine nature (dans les bois). C’est à dire, loin de la civilisation, et bien, les cartes étaient détaillées au possible, le site donnait tous les renseignements d’hébergement, les trains, les gares… Strictement, rien à voir avec cette trans-européenne.
    Je ne voudrais pas critiquer (chacun fait ce qu’il peut), mais franchement, crois-tu qu’un étranger pourrait préparer un trajet de chez lui avec ce site, alors que moi, français, j’abandonne au bout de 3 mns de surf.

  11. Struddel

    Ben je m’en suis servi pour organiser des voyages et j’étais très content d’avoir ces données qui m’ont largement suffit pour établir des cartes.

    Ces parcours sont des parcours de randonnée et de tourisme, ce ne sont pas des parcours utilitaires, viamichelin explique comment se rendre d’un point A à un point B pour partir de chez soi et arriver à son lieu de vacances, le but étant l’arrivée et non le trajet.

    Dans le cas de ce projet (projet ne signifie pas réalisation : c’est par définition encore en projet, d’où le côté pas fini) la route empruntée représente tout l’intérêt du voyage et laisse découvrir aux cyclistes les beauté d’un paysage vers lequel on irait pas forcément sans carte pour nous indiquer que ces chemins représentent un intérêt.

    Il y a très peu d’endroits où l’on trouve facilement des trajets de routes touristiques comme ceci pour les voitures, un ami avait cherché des cartes sur des itinéraires touristiques de vignoble, et n’a trouvé que des dépliants à l’office du tourisme et des cartes en PDF sur Internet.

    Pour les itinéraires utilitaires, effectivement il ne faut pas se fier à ce projet, il n’est pas fait pour ça.

    Pour ça je préfère me tourner vers géovélo qui a pour projet de représenter un maximum d’agglomérations à terme.

    Quant à Opencyclemap, les données sont malheureusement souvent erronées (constat personnel), don je ne ‘y vais plus, je passais plus de temps à corriger qu’à m’en servir.

    J’aime intervenir pour la communauté mais du coup l’outil n’a aucun intérêt pour moi puisque je ne peux pas m’en servir.

    Mais pour les voyages, récupérer des cartes et préparer son itinéraire en comparant les routes indiquées sur les documents trouvés à des outils de cartographie fait partie de la préparation, le prémâché partout, tout le temps, mouais, je passe mon tour.

  12. alain

    Le pb, c’est que si aucun outil n’existe pour le vélo et que faut se taper 50 pdf, 15 sites et toutti quanti, alors autant prendre sa bagnole. Ca pollue, mais au moins on ne perd pas son temps à chercher les routes.

    C’est là, tout le pb du vélo: on ne trouve aucun itinéraire fiable à l’avance, on ne sait jamais si on va se retrouver sur un axe voiture avec une pauvre bande cyclable à base de peinture ou si on sera sur une vraie voie cycliste. On ne peut donc rien prévoir de fiable. C’est tut le temps la loterie. Ca m’étonne pas que les gens prennent leur bagnoles.

    Je ne compte pas le nombre de gens qui m’ont demandé « comment on fait pour aller à vélo a tel endroit? » ou « est-ce qu’il existe une carte pour faire du vélo à tel endroit? »

    Ce n’est pas juste une question de prémaché. Si préparer un voyage à 300 kms réclament 15 jours de surf sur internet et 5 pdf mal fichus, prendre sa bagnole pour aller à X, ne réclame aucun outil, sinon une bonne carte centralisatrice. Là est toute la différence.

    On ne pourra jamais mettre en valeur le tourisme « vert » si c’est la galère à préparer. Mais bon, c’est logique, on est en France. Alors on dépense l’argent dans X projets mal fichus, alors qu’avec un peu de jugeotte, on pourrait faire bien moins cher et bien meilleur.

  13. Struddel

    Oui les gens utilisent la voiture car c’est plus simple avec les outils à disposition.

    Ils utilisent la voiture car ça demande moins d’effort physique également.

    Ils utilisent la voiture car ils sont moins dépendants des intempéries.

    Ils utilisent la voiture car ils arrivent plus vite à destination.

    Bref, pour ceux qui ne souhaitent faire aucun effort, il y a la voiture oui, c’est pas nouveau ça.

  14. alain

    Ce n’est pas une question de moindre effort. Mais si en vélo, tu planifies un trajet avec les outils existants qui sont tous plus nuls les uns que les autres pour te retrouver sur une route où te frôlent les camions de 38T, comment veux-tu rendre le tourisme à vélo agréable?

    Le tourisme à vélo, c’est 20 kms de boucles par çi-par là, pratiquement jamais reliées entre elles. Ne parlons même pas du train qui t’accepte ton vélo selon le principe de la loterie, sans compter les trajets sncf qui ne se font qu’en bus.

    Tu prends le site EuroVélo. Aucun trajet donné. Juste des grandes lignes droites théoriques. Tu prends le site des voies vertes françaises. Des tronçons qui n’existent pas encore, des tronçons existants sans aucune information.
    En fait, tous ces sites ne servent à pas grand chose. Ca donne une vague idée ds choses, mais de là à dire que ce sont des outils performants te permettant de savoir si tu ne seras pas frôlé par des 38T, y’a encore du chemin à faire.

    Ok, on peut voyager à vél. Mais franchement, ma femme, si je lui dis « on part, mais je ne connais pas les routes et peut-être qu’on finira sur quelques portions frôlé par les 38T ». Je connais la réaction: « je fais du vélo toute l’année pour aller au boulot. J’en ai déjà ma claque de me faire frôler par tout un tas de cons. J’ai pas envie de çà pour mes vacances ».

    En fait, les trajets en vélo ne sont que des beaux mots remplis de vide. Combien de sites te donnent un aperçu de ces voyages? Des utilisateurs t’expliquent sur leur blog: « ici, c’est une voie verte. Je suis tombé sur un escalier infranchissable ». « Ici, je suis tombé sur une route pas finie, il y avait des tas de pierres ». Ici, on ne peut pas utiliser la gare avec nos vélos, la porte ne permet pas de passer ceux-ci. Personne n’avait la clef dans la gare ».

  15. struddel

    Il y a pourtant une grande communauté de voyageurs à vélo et chaque fois que j’ai entrepris un voyage à vélo avec ma famille j’ai toujours été très satisfait.

    Comme expliqué, l’intérêt de ces parcours est leur côté touristique, si vraiment on veut partir d’un point A et arriver à un point B à vélo et qu’on se moque éperduement de la beauté du paysage tant qu’on reste en sécurité, il suffit de tracer un chemin dans des outils comme Openrunner en n’utilisant que les routes blanches : Aucun 33T garanti.

    C’est ce que j’ai fait pour tracer un chemin de chez moi jusqu’à chez mes beaux parents la première fois : peu importe le chemin tant qu’il me permet d’arriver entier sans me retrouver sur une nationale limitée à 110.

    J’ai ouvert openrunner, j’ai mis mon point de départ, mon point d’arrivée, j’ai mis « ne pas emprunter les autoroutes et les routes à péage », ce qui m’a donné un trajet déjà quasiment fini, et j’ai finalisé en déplaçant le trajet au maximum sur les lignes blanches et sur les toutes petites lignes (synonymes de pistes cyclables séparées en général) : l’opération prend environ 5 minutes, 10 minutes si on est minutieux.

    J’enregistre mon parcours et hop : je me retrouve avec des tas de trajets enregistrés que j’ai créé en 10 min à chaque fois et jamais je ne me suis retrouvé à croiser un 33T.

    L’informatique est un outil puissant mais on ne peut pas blâmer le fait qu’il existe peu d’outils pour le cyclotourisme : ce n’est pas de la faute des lobby auto pour une fois, personne n’empêche les cyclistes de créer ce genre d’outil s’ils en ont besoin.

    Maintenant, pour avoir fréquemment voyagé à vélo avec ma famille : ça se passe toujours très bien et on est très heureux à chaque fois. Donc c’est parfaitement faisable.

    Et pour rappel, il existe des projets comme géovélo qui fonctionnent très bien, mais ce n’est disponible qu’à Paris, Lyon, Nantes et Tours, mais les contributeurs sont les bienvenus.

    A Nantes, la communauté d’agglomération a même pris en charge la partie nantaise de Géovélo afin d’en faire un outil efficace et de permettre sa communication auprès du grand public.

  16. alain

    C’est certain qu’OpenRunner, c’est un super outil. Même pas été foutu de placer un point de départ sur la carte en 10 mns. Enfin, si mais disons que le joli parcours fabriqué par OpenRunner n’est qu’une vulgaire ligne droite de 14 kms.
    Enfin, bon, après affinage, j’ai eu un vrai tracé avec ce message en haut:
    « La fonctionnalité Itinéraires à vélo est en version bêta. Soyez prudent – Certaines rues de cet itinéraire peuvent ne pas être adaptées aux cyclistes. »

    Donc, çà c’est l’outil magique pour faire un itinéraire vélo?

    Je persiste donc à dire qu’aucun outil n’est correct pour préparer un itinéraire vélo de grande ampleur dans une région inconnue. Seul OpenCycleMap (malgré quelques erreurs) permet de connaitre les pistes cyclables mondiales. Le reste ne se base que sur des cartes GoogleMap lié à l’auto ou des cartographies propiétaires inutilisables de façon correcte.

  17. struddel

    Rien de plus simple qu’Openrunner pourtant 🙂

    Quant aux données d’Opencyclemap, elles valent celles des itinéraires cyclables sur Google Maps : dans les deux cas, ce n’est pas fiable.

    Il faut rester en mode auto et s’en tenir aux routes blanches, je ne vois pas le problème.

    Mais bon, j’ai l’impression qu’il y a un blocage quelque part 😉

    C’est dommage, car quand on ne bloque pas, ça va tout seul 🙂

  18. alain

    Voici donc le pb:
    Tu choisis vélo dans OpenRunner, et tu te retrouves avec un avertissement de routes pas forcément vélo.
    Toi, tu dis, restes voitures pour faire l’itinéraire.

    Ben, nous y voilà: faut faire voiture pour vouloir vélo et faire vélo pour pas forcément avoir vélo. Principe même d’un site pourri.

    Imagine si ton réparateur de vélo te disait si vous voulez dérailleur, choisissez frein et pour avoir frein, prendre option pneu. Tu aurais confiance?

    Personnellement, OpenCycleMap répertorie les itinéraires cyclables, il n’en garantit pas la qualité, mais dans ma ville, ils sont tous répertoriés et c’est un grand plus par rapport à d’autres sites qui n’ont même pas çà.

  19. apanivore

    « aucun outil n’est correct pour préparer un itinéraire vélo de grande ampleur dans une région inconnue »

    Outils testés avec succès dans des régions qui m’étaient inconnues (pour la plupart) :
    – Bourgogne, Limousin, Midi-Pyrénées, Bourgogne, Rhône-Alpes : cartes Michelin Régionales indéchirables au 1:200k.
    – Haute et Basse Normandie, Ile de France, Alsace, Centre, … : cartes IGN TOP100 au 1:100k
    – Suisse : Carte Michelin au 1:400k (il y a tellement de panneaux sur place qu’il n’y a pas besoin de plus précis)
    – Allemagne (Bavière et Bad-Wurttemberg) : carte Freytag & Berndt Baden-Württemberg et Bayern Süd-Mitte au 1:200k
    – Autriche : carte Freytag & Berndt Oberösterreich au 1:150k
    – République Tchèque : carte Freytag & Berndt Ceska Republika au 1:250k (y’a des offices de tourisme partout et des cartes des environs sur toutes les places de village alors forcément c’est facile)
    – Italie (Sardaigne) : carte Michelin Sardegna au 1:200k

    Pourquoi chercher un outil Web ? Que je sache les voitures n’ont pas (encore) besoin d’être connectées à Internet.
    Une fois en selle ça vous fera une belle jambe d’avoir vu l’itinéraire sur Internet. A moins de se barder d’électronique (à minima un GPS comme une bagnole, mais ça peut être un smartphone – qui comme son nom l’indique est intelligent à votre place – ou un ordinateur portable) c’est inutile.

  20. Struddel

    « Imagine si ton réparateur de vélo te disait si vous voulez dérailleur, choisissez frein et pour avoir frein, prendre option pneu. Tu aurais confiance? »

    La réparation vélo tout comme les cartes, je n’ai jamais plus confiance que quand c’est moi qui le fais 🙂

    En ce qui concerne les itinéraires Eurvélo, au-delà des cartes papier et d’internet, il y a une indication pour tous et pour tout le monde toujours présente et qui ne coûte rien : les panneaux de direction.

    Beaucoup d’itinéraires vélos sont balisés et il n’y a qu’à les suivre en suivant les pancartes.

    C’est le cas de la Loire à vélo, c’est le cas de la vélocéan, c’est le cas de plusieurs itinéraires cyclables dans Paris, dans Nantes et dans d’autres villes et toutes ces indications sont faites uniquement pour les vélos.

  21. alain

    OK. J’abandonne la discussion. Tout va bien dans le meilleur des mondes pour voyager en vélo. Relisez Candide.

    Je vous dis qu’il n’y a aucun outil centralisateur des itinéraires vélos et on ne me renvoie que sur des cartes spéciales bagnoles ou sur des sites que j’ai visité et qui ne m’ont pas convaincu.

  22. Jean-Marc

    Du fait de retour en grâce récent du vélo,
    Ce sont tous des outils en cours d amélioration,
    aucun n est actuellement parfait…

    (mais le mieux, et donc de participer à l amélioration des outils dont NOUS sommes les propriétaires, donc OpenStreetMap et les logiciels utilisant OSM)

    Mais en plus,
    même ceux fait pour et par des cyclistes peuvent avoir des inconvénients… car il y a des attentes très différentes entre différents cyclistes :

    prenons 4 cyclistes :

    A est VTTiste, il veut des chemins de terre et de gravier, si possible en descente (DH), tournant à n en plus finir : terrain pourri à très pourri

    B veut accompagner, à vélo, ses enfants de 5 (à vélo) et 3 ans (à trottinette ou trotter) à l’école : il veut des chaussées séparées, les plus éloignées possibles des chaussées tous véhicules, des rues piétonnes, ou, à la limite, des trottoirs larges

    C est cyclorandonneur, et veut découvrir une région : il veut des balades dans de beaux coins, mais sur un belle route (des départementales légèrement sinueuses (moins de camions) mais si possible plate (le long d’un fleuve/d’une rivière) avec crochets possibles, sont tout indiquées)

    D est « coursiste » : des départementales (et nationales collées à des autoroutes… donc avec peu de trafic, peu de camions) droites sont toutes indiquées

    Ainsi, avec des attentes très différentes, difficile de satisfaire tout le monde.

    Pour ma part, comme Apanivore,
    je me sers de cartes physiques… et du questionnement de certaines personne croisées, quand je m’égare un peu (tourner à la 1ere à gauche, cette rue de taille moyenne, ou à la grosse avenue plus loin?)

  23. struddel

    Alain, on peut comprendre que tu ne sois pas satisfait des outils proposés actuellement mais tu peux concevoir que d’autres soient satisfaits je pense ?

    On ne va pas s’inventer des problèmes quand on n’en rencontre pas, maintenant, comme le dit Jean-Marc, on a tous nos degrés d’exigence.

    En ce qui concerne les eurovélos (puisqu’il s’agit de ça ici), c’est un projet qui a permis et qui permet à bon nombre de cyclotouristes de découvrir les itinéraires correspondants.

    Je suis vraiment content d’en avoir suivi certains d’entre eux, et je ne l’aurais probablement jamais fait si ce projet n’avait pas existé car je n’aurais pas eu la connaissance de ces trajets.

    Maintenant, les indications sont sûrement améliorables, c’est certain.

  24. alain

    Struddel: Je relève juste un non-niveau d’excellence dans le site Euro-Vélo pourtant sponsorisé par des pontes du vélo, donc devant crouler sous l’argent pour réaliser un site de voies vertes droites comme des i… Y’a de quoi rire ou pleurer.
    Va faire un tour dans la page download du site, trouve moi une carte utilisable plutôt que 50 photos de gens gogo souriant sur leur vélos, et on en reparle..

    OK. On ne vas pas s’inventer des pbs. Ca me rappelle juste ceux qui vont faire leur courses au supermarché, très contents de ce qu’on leur propose ou qui passent leur soirée devant leur télé sans y voir aucun pb non plus.

    Quand un outil est mal fait, il est mal fait. C’est tout. Euro-vélo est un site nul, le site des voies vertes est déplorable.

    Regarde donc comment font les québécois et regarde ce qu’on a en france: On doit pleurer de quel côté de l’atlantique?
    http://www.viaexplora.com/index.html

    Voilà ce que j’aimerais trouver ici, plutôt que les 15 pdf et 4 sites plus nigaux les uns que les autres, incapables de centraliser la moindre information.

  25. alain

    Donc, regarde bien en détail le site québécois: tu trouves toutes les infos:
    routes pavées, asphaltées, bandes cyclables, chaussée non pavée. Bref, tu sais exactement où tu vas passer, quelle ville, quelle activité à côté, les festivals, les hébergements, les restos, les haltes, les infos touristiques.

    Où trouve t-on ce niveau de détail dans nos sites français?

    Tu décides de franchir l’atlantique, et tu sais exactement ce que tu vas trouver.
    Tu décides d’aller dans la région d’à côté, et tu te demandes où tu vas rouler.
    La france, l’autre pays du fromage ou l’autre pays du tiers-monde cycliste?

  26. struddel

    J’ai un peu l’impression de lire quelqu’un qui m’explique en quoi une voiture est bien meilleure qu’un vélo puisque technologiquement bien plus évoluée.

    Quant à aux grandes-surfaces et à la télévisions, je pense que c’est justement l’inverse : ils sont la mauvaise évolution du commerce et des médias et ne demandent plus aucun effort à leurs utilisateurs qui n’ont plus qu’à consommer les produits bien emballés (que ce soient des courses ou des informations médiatisées)

    Idem pour les outils de cartographie cyclistes : vouloir que tout le trajet soit prévu par un outil informatique, c’est consommer un produit livré bien emballé.

    Les eurovélos sont des propositions d’itinéraires qui appellent à la découverte, quel est l’intérêt de consommer un trajet prédigéré où l’on sait exactement à quelle heure on arrivera à l’hôtel et à quelle heure on mangera au restaurant de la n-ième ville traversée ?

    Mais bon, si tu veux une carte toute faite pour ces trajets, voici le site de l’eurovélo6 par exemple, qui découpe les trajets en plusieurs étapes, ces étapes en plusieurs parties, et ces parties en plusieurs tronçons, le tout accompagné par des trajets au format kml facilement convertibles en GPX, ici une partie regroupant plusieurs tronçons (en cliquant sur les tronçons on a la carte à chaque fois)

    http://de.eurovelo6.org/rubriques/gauche/les-etapes/loire-a-velo-partie1

    Il suffit ensuite de suivre aveuglément la trace si vraiment on souhaite se faire diriger totalement.

    Je connais moins bien les autres Eurovélo donc je ne me suis pas penché sur leur sujet.

  27. Alain

    Tu n’as compris ce que je dis, donc je redis:
    – Les outils vélos développés en France sont nuls, bien loin de ce que proposent les autres pays. Il ne permettent pas de faire une planification de son trajet sauf à se prendre pour un explorateur ou à se prendre la tête.
    . Il n’y a aucun outil centralisateur des trajets alternatifs à la bagnole sauf dans les autres pays.

    Il ne s’agit pas de suivre aveuglément des trajets mais de déjà avoir des trajets vélos cohérents et exploitables avant de foutre ses roues sur la piste.

    Encore une fois, le site que tu me donnes n’est pas satisfaisant. Comment on imprime la carte, comment on l’exporte, pourquoi quand on veut un hotel, on ouvre une nouvelle page web et faut cliquer sur « ouvrir la carte » alors que les sites étrangers arrivent à te donner l’info sur ta carte de départ?
    Tu te trouve dans la portion de Saumur, et quand tu fais « choisir un hotel » le premier est à Orléans. Super, la convivialité et l’ergonomie.
    Bon, ils sont où les hotels sur la portion « Saumur/Angers »? Faut te taper 15 pages internet de liste? A part çà, vive la France. C’est même pas du pré-maché pour le gogo, c’est carrément, l’envie de fermer la page en se disant « bravo, l’info ».
    Décidément, en France, on ne sait rien faire pour faire des outils corrects.

    On parle bien de tourisme vert? Personnellement, tu me files le quart de l’argent dépensé dans tous ces sites, je t’en fais un bien meilleur et bien plus fonctionnel.
    Tout cet argent gaspillé dans des outils aussi pourris, c’est pas meilleur que les pots de peintures qui font nos pistes cyclables.

    Je n’ai rien contre toi, mais franchement, je pense que y’en aurai long, voire très long à dire sur « comment faire un tourisme vélo dans des conditions corrects sans se prendre la tête un moment ou un autre ».

  28. Struddel

    « Je n’ai rien contre toi, » -> oh je ne le prends pas personnellement ne t’inquiète pas 🙂

    Mais bon, le problème est qu’on a tous des attentes différentes et c’est flagrant, j’adore la présentation du site en question pour ma part et je n’aimerais pas que ce soit autrement. Si on le faisait comme tu aimerais, c’est moi qui serais déçu : comment contenter tout le monde ?

    Quant à l’impression de la carte, j’ai fourni le lien de l’itinéraire en kmz, c’est un fichier de trajet, c’est ce que recherchent la plupart des gens qui ont un GPS de rando…

  29. Jean-Marc

    « Quant à l’impression de la carte, j’ai fourni le lien de l’itinéraire en kmz, c’est un fichier de trajet, c’est ce que recherchent la plupart des gens qui ont un GPS de rando… »

    (on m avait parlé de fichiers GPX, mais je suppose qu’il existe plusieurs formats, comme souvent)

    Pour ma part, je n ai pas de GPS, ni de smartphone, et je n ai pas prévu d’en acheter.
    Je n ai rien contre le fait que des fichiers ouverts exploitables par GPS soient proposés à ceux qui en ont… mais si, pour ceux qui n’en ont pas, on n’oublie pas aussi un fichier imprimable et/ou recopiable (les grandes destinations : tel ou tel village par la D909 puis la D400,… pour les ré-écrire à la main sur une feuille.

    Car sinon, on va vers la course à l armement techno;
    Dont la caricature serait des sites ne donnant plus les cartes que dans des applications propriétaires, seulement lisibles par ceux ayant acheté le dernier Palm Pilot VII (transformez palm pilot VII en iTruc 6 pour comprendre l absurdité des sites dédiés à un outil techno précis, au lieu d être dédié aux humains, avec, en bonus, des outils techno réalisés en fichiers ouverts)

  30. struddel

    Le kmz est le format de Google, il est imprimable depuis Google Maps mais également depuis les logiciels qui le lisent et depuis les applications en ligne capable de l’exploiter.

    Il est facilement convertible en GPX pour ceux qui souhaitent ce format de fichier (plusieurs sites proposent la conversion en ligne directement).

    Que ce soit GPX ou KMZ, plusieurs applications (installées en dur ou en ligne) sont capables de les afficher sur divers type de carte (Gmaps mais également Openstreetmaps ou IGN) et de les imprimer directement.

  31. L'intégriste ferroviaire

    J’ai une autre réserve sur les itinéraires vélo, à plus long terme.

    Souvent, des voies vertes sont réalisées sur la plateforme d’une ancienne ligne ferroviaire, déposée.
    Dans un premier temps, c’est très bien. En effet, cela a deux avantages : la géométrie, pour le cycliste (très faibles déclivités et courbes de grand rayon), et la préservation de la plateforme, pour la collectivité.
    Car, dans un deuxième temps, je pense (sinon je ne serai pas intégriste) que l’on finira par ré-ouvrir ces lignes fermées, même s’il faut faire sauter tout ce qu’on a construit dessus. À ce moment, ce sont ces pistes cyclables qui vont en pâtir, et il faudra des travaux importants pour les déplacer ou les compenser. Ou alors on pourrait mettre le vélo dans le train 😉 .

  32. Alain

    J’ai travaillé un peu avec OpenRunner pour préparer un périple de 250 kms, mais c’est fastidieux. On choisit bien « vélo » plutot que « voiture » mais même en déplaçant les points, on ne sait pas trop sur quoi on tombe parce qu’ OpenRunner ne référence pas les pistes cyclables existantes. Il faut donc afficher dans une autre fenêtre du navigateur un site des pistes cyclables (OpenStreetMap).
    Bref, pas super pratique.

    Jean-Marc, même si ce monde est bardé de technologie et de smartphone, on ne peut pas dire qu’il brille d’outils précis pour le vélo.
    En bref, non seulement les outils internet français dédiés « vélos » ne sont pas pratiques mais il ne permettent même pas d’avoir à retracer l’itinéraire sur une carte papier.
    En d’autres termes, préparer un voyage en vélo en France relève d’une sacrée volonté. Plus d’un automobiliste de base lacherait l’affaire en moins de 2 minutes. Alors, les bons plans de comm’ du tourisme vert, c’est du baratin.

    Les outils à dispositions sont strictement identiques aux pistes cyclables de nos décideurs. Si les mecs étaient des cyclistes, nulle doute que les outils seraient plus agréables. Mais bon, ils adaptent des cartes « voitures » au vélo, et faut se taper des heures de boulot pour se préparer quelque chose de correct.

  33. Alain

    Finalement, j’ai passé pas mal de temps sur OpenRunner et c’est une relativement bon outil. Il permet d’afficher son parcours dans une carte OpenCycleMap (ou autre). Par contre, beaucoup de bugs dans la création de points intermédiaires dans le circuit.

  34. Struddel

    Oui Alain c’est ce que je disais, on peut afficher la carte que l’on veut avev OpenRunner, on peut même utiliser une carte IGN.

    Je ne rencontre aucun bug lors du placement des points intermédiaires, un problème de navigateur peut-être.

    Quant aux indications toujours faites pour les voitures, dans d’autres cas effectivement, c’est exaspérant :

    Demain, je dois aller à la médecine du travail pour la visite médicale régulière et je ne me souvenais plus de l’adresse : on m’a donné un plan d’accès indiquant comment y arriver par le périphérique, donc ça ne me sert à rien, à moi d’aller chercher mon trajet moi-même.

    Je le ferai sur mon temps de travail bien évidemment, il est absolument injuste qu’on facilite le trajet des automobilistes et qu’on m’oblige à prendre sur mon temps libre pour rechercher l’itinéraire.

  35. Tony

    C’est super intéressant, je ne connaissais même pas l’existence d’EuroVelo, ça donne vraiment des envie de voyager 😉 merci pour cet article en tout cas !

    Tony

  36. Idriss

    Pour répondre au Parisien qui cherchait la route numéro 3 sur Paris…

    Tu vois le canal porte de la Villette?
    Et ben tu le suis pour aller vers le 93 et juste au niveau du dépôt de rames de métro il y a un panneau qui indique… que TU TE TROUVE DESSUS!! 😉

  37. Vincent

    Un bon site et surtout un bon moteur de planification adapté aux itinéraires à vélo (paramétrable pour prioriser les itinéraires exclusivement cyclables): bikeroutetoaster.com
    Malheureusement pas en français. Seulement en anglais.
    Utilise le fond de carte OpenCyclemap et Mapquest. Dommage pas Géoportail (IGN) ni Viamichelin).

    Permet aussi de paramétrer sa vitesse pour calculer les temps de parcours. Pas de couches pour hôtels, sîtes touristiques etc.
    Pour cela, je garde viamichelin ouvert à côté.
    J’utilise aussi Openrunner, mais celui-ci se srt du « routeur » de Google qui est soir orienté voiture, soit pas fible pour le vélo (pas encore en tous cas en France).

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