Préambule d’actualisation
L’article que vous allez lire n’est plus d’actualité, il est arrivé un jour trop tard. Terminé le 27 et envoyé le 28 novembre à carfree il ne pouvait plus être mis en ligne en l’état et a été ajourné. Mais ses analyses critiques et prospectives ne sont pas toutes invalidées pour autant et surtout les trois semaines de suspens juridico-politique du mois de novembre méritent d’être portées sous une forme ou une autre à la connaissance de tout le monde.
Le pire était possible et a été évité in extremis
Le 24 novembre, les experts juridiques mobilisés en première ligne contre les gaz de schiste et initiateurs de la pétition « Monsieur le Ministre ne signez pas ! » faisaient encore connaître leur pessimisme.
Pris en flagrant délit de malhonnêteté juridique et intellectuelle, presque la main dans le sac, le ministre de l’écologie s’est maintenu, menaçant de signer les mutations des permis demandé par Hess Oil puis s’est finalement rétracté à la dernière minute, fort probablement sous la pression des signataires de la pétition. Le 28 novembre il sortait par la grande porte, par un entretien avec Le Parisien:
«Je refuse de signer la mutation de ces permis de recherche d’hydrocarbures qui avaient été octroyés par le précédent gouvernement à Toreador, dans le bassin parisien (a).»
Plutôt que de réécrire l’article on vous le livre avec seulement quelques modifications car le risque persiste et l’on sait avec quelle facilité ces derniers temps pour de basses questions d’énergie les ministres de l’écologie sont amovibles…
Mais peut-être est-on déjà à la vielle de l’éclatement de la bulle spéculative construite autour des gaz de schiste. Dans tous les cas ce qui est désormais acquis c’est la vérité du désastre écologique de la fracturation hydraulique. L’échafaudage monumental de contre-vérité construit autour la fracturation hydraulique est en train de s’écrouler. La vérité ne peut plus être étouffée.
Le journal Le Monde qui était resté jusque là sur une belle neutralité journalistique prend l’initiative de révéler les grossières contre-vérités et les institutions politico-scientifiques impliquées dans l’édifice rhétorique pour lancer en France l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste (c).
Mandaté par les gaziers, les grands groupes industriels et les investisseurs intéressés à la bulle spéculative, la classe politique a mis sur pied un Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) avec la mission de construire un échafaudage de contre-vérité autour des gaz de schiste. Cet office public est pris à son tour la main dans le sac. Le mensonge devenu évident à force de gonfler pour étouffer la réalité écologique désastreuse de cette aventure technologique a fini par éclater au grand jour.
Dans ce contexte intenable, le ministre de l’écologie, qui mentait effrontément depuis trois semaines, a sauvé sa peau en ne signant pas et a probablement évité ainsi un nouveau scandale de la République « Gaz de schiste la pompe à fric » comme il y a eu un « Elf la pompe Afrique »
Donnons le mot de la fin de cette mise au point préalable aux initiateurs de la pétition : « Un grand merci à tous : vos signatures ont payé, elles ont été envoyées à Philippe Martin, ministre de l’écologie qui, sous la pression, a renoncé à signer les mutations des permis à Hess Oil. Encore une victoire mais restons vigilant. »
(a) «Il faut se méfier des VRP des hydrocarbures» Propos recueillis par Frédéric Mouchon | Publié le 27.11.2013, 22h52 | Mise à jour : 28.11.2013, 01h03
(b) Pétition « Monsieur le Ministre ne signez pas ! »
(c) Les contre-vérités du rapport parlementaire sur le gaz de schiste
Le Monde.fr | 29.11.2013 Par Marie-Béatrice Baudet et Audrey Garric
Gaz de schiste ministre de schiste
(Titre original et article en partie modifié avec un postscriptum)
En automne 2013, les gaz de schiste refaisaient surface sur la scène juridico-politique parisienne.
Début octobre, le conseil constitutionnel révélait ce qu’il avait tranché à propos d’une question prioritaire de constitutionnalité relative à la loi de juillet 2011 « interdisant la fracturation hydraulique ». Un mois plus tard le ministre de l’écologie annonçait par un communiqué de presse du 8 novembre son obligation de signer des permis de forer. Entre temps l’Académie des Sciences avait peaufiné une bafouille et revenait à la charge en filet ministériel avec des « Éléments pour éclairer le débat sur les gaz de schiste(1) »
L’enchainement de ces événements était pour le moins paradoxal. Le conseil constitutionnel avait confirmé la constitutionnalité de la « LOI n° 2011-835 du 13 juillet 2011 visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation… »
Le ministre de l’écologie qui avait immédiatement parlé de « triple victoire : juridique, écologique et politique » à propos de cette décision, change de fusil d’épaule et révèle par voie de presse son obligation urgente de signer sept permis de forer revendiqués par la société Hess Oil. Rien ne laissait prévoir un tel revirement sauf peut-être le grain de sable de l’Académie des Sciences. Comment interpréter ces évènements contradictoires ?
La belle et la bête sur les ondes des gaz de schiste
Pour comprendre ces rebondissements d’automne, il faut planter un minimum de décor, remonter un an plus tôt pour se remettre dans le contexte médiatique de la conférence présidentielle. En marge du protocole officiel, une joute oratoire inattendue, survenue sur les ondes à l’automne 2012, peut nous mettre sur la bonne voie.
Les protagonistes sont dans le même camp politique, la belle Delphine toute imprégnée des promesses présidentielles s’affronte tout aussi courageusement qu’innocemment à la bête industrielle Louis Gallois.
La cacophonie publique n’a pas viré au pugilat mais le juste son de cloche en est sorti. Nul ne peut ignorer les paroles ardentes du capitaine ad hoc de l’industrie française prononcées sur un ton solennel pour la France à cette occasion : « La France a deux richesses phares, le nucléaire et les gaz de schiste. Il est hors de question de faire l’impasse » « Il faut adapter les normes environnementale pour ne pas freiner le progrès ». La messe est dite on est en continuité de la pensée tout aussi progressiste « l’environnement ça commence à bien faire ! ». Le décor est planté ou plus justement la politique énergétique de la France est écrite, gravée dans le marbre, tout le reste à partir de cette date ne peut être que du décorum.
C’était en octobre 2012 sur les ondes, la saillie virile de la bête industrielle dans les dentelles de la belle Delphine. Le courant n’était pas passé, la prise de bec est allée jusqu’à faire des étincelles au plus haut sommet. L’affriolante jeune femme en pleine ascension politique ne pouvait pas apprécier ces manières peu élégantes du vieil énarque encrouté du siècle dernier et inversement le croupissant capitaine offusqué gardait une dent cruelle contre l’insouciante impertinente.
Seul événement visible dans le paysage politique avant les dénouements d’automne, au tout début de juillet 2013 la ministresse rebelle était démissionnée. Ce qu’ignorait la frêle Delphine fraichement projetée et déposée c’est que la vieille bête technocratique qui hante les arcanes du pouvoir depuis un quart de siècle était dans le secret des cyclopes de ce monde.
Il exprimait tout haut ce que pensent et veulent unanimement tous les membres, formations et institutions composant la classe dirigeante, expression médiatique de la classe dominante, de l’énergie et de la puissance à tout prix.
Au même moment, en septembre 2012, alors que la jeune Delphine s’imprégnait des belles promesses présidentielles, l’Académie des Sciences avait elle aussi déjà tranché l’avenir énergétique de la France (2). Comme par hasard, c’était copie conforme à l’industrie et au Medef : nucléaire et gaz de schiste, Louis Gallois avec sa saillie virile était pile poil dans les clous. Tout était donc arrêté dès cette époque et le débat national sur la transition énergétique n’avait pas lieu d’être en dehors bien sûr du décorum médiatique imposé par le protocole définissant une « démocratie avancée ».
Les événements d’automne confirmaient ce que désire la classe dirigeante et dominante dans toutes ses composantes à la capitale. Le nucléaire reculait l’âge de départ à la retraite de ses centrales, le semi-Superphénix Astrid à Macroule dévorait goulument son premier milliard pour se mettre dans la foulée de l’EPR et les gaz de schiste s’échauffaient en coulisse avec pour entraineur et ardent supporter le Medef, boosté par les oligoéléments intellectuels de l’Académie des Sciences.
Mais que faire des provinces qui ont dit non, non seulement à la fracturation hydraulique mais aussi aux gaz de schiste, que faire des collectifs qui refusent les lumières académiques et s’obstinent dans « l’obscurantisme » avec un message clair : ni ici ni ailleurs… ni aujourd’hui ni demain ?
Comment imposer au plus vite par voie démocratique un désastre connu d’avance à la France ?
Ministre de schiste
Biberonné à la corrida et gavé au foie gras, l’homme fleure bon le terroir, on l’aurait bien vu persil frisé dans les narines à l’agriculture. En été au pied levé, on le botte à l’écologie. A ce poste, il inquiète immédiatement les naturalistes amis des bêtes mais ses prises de parole claires sur les gaz de schiste en campagne dans le Gers rassurent les collectifs d’opposants à cette aventure énergétique dévastatrice et connue d’avance.
En effet l’homme n’est pas un inconnu, il s’était fait connaître au niveau national non pas par des petites phrases de la politique politicienne mais bel et bien par de franches prises de position politique avec des conséquences significatives sur la transition énergétique de la France : « la France doit renoncer aux gaz de schiste car on ne saurait agresser des territoires entiers contre l’avis unanime des citoyens et des élus qui y vivent (…) car, dans le cas contraire, elle tournera le dos à la nécessaire transition environnementale qu’imposent l’état de la planète et celui de nos ressources naturelles (…) car on ne peut, d’un côté, prétendre réduire notre dépendance aux énergies fossiles, et, de l’autre, accroître cette dépendance en se lançant dans l’exploitation d’une nouvelle énergie fossile ».
Inouï, incroyable sortant de la bouche d’un socialiste, le message avait été reçu cinq sur cinq par les collectifs anti-gaz de schiste. Lorsqu’il est nommé ministre, les collectifs peuvent reprendre à leur compte la sentence d’un gérontocrate justement lancée à propos des gaz de schiste : « La France est bénie des dieux ! » Seul double bémol à la clé qui aura dû mettre la puce à l’oreille, l’homme déteste viscéralement les arbres en particulier les platanes le long des routes. En 1999 il avait défrayé la chronique nationale en déclarant sa volonté de faire abattre les 6000 platanes du Gers.
Quatre mois plus tard, les collectifs doivent déchanter et certains regrettent même les dentelles rebelles de Delphine, la métamorphose de l’animal politique est totale.
L’air vicié de la capitale, le confinement prolongé dans les arcanes du pouvoir, les mauvaises fréquentations inévitables à la grand ville ont eu raison de l’homme, la grande gueule provinciale a perdu de sa superbe, Peppone se dégonfle, s’aplatit et file tout doux sur la ligne du parti.
Homme discipliné d’appareil, il a sans difficulté compris où étaient situés les intérêts supérieurs de la Patrie où l’État providence de la finance et des transnationales lui donne la bonne direction à prendre.
Le 8 octobre 2013 c’est un ministre du schiste qui se révèle à la France par une mise en scène juridico-médiatique incroyable.
Les experts juridiques opposants aux gaz de schiste le prennent la main dans le sac en flagrant délit de malhonnêteté juridique et dévoilent la grossière arnaque ministérielle : «Par un communiqué de presse, le Ministère affirme être contraint par une décision de justice d’accorder dans les prochains jours sept permis (Aufferville, Courtenay, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie, Nemours, Château-Thierry, Rignon-le-Ferron) à la société Hess Oil pour rechercher un gisement de pétrole de schiste en Seine-et-Marne et dans l’Aisne. Pour Arnaud Gossement et Olivier Meyer, avocats engagés contre des projets de forage, c’est faux. Et ça l’est, effectivement.
L’ordonnance – rendue le 26 septembre 2013 par le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise – enjoignait seulement au Ministère de l’écologie le RÉEXAMEN – sous astreinte – de la demande de mutation; c’est-à-dire le transfert de propriété de Toreador à Hess Oil. »
Dans cette « ténébreuse affaire » de permis acheté par Hess Oil, l’élu du Gers ne risque rien, la Seine et Marne et l’Aisne c’est loin de son fief. Sûr qu’il n’y a pas de corrida là-bas, et s’ils font du foie gras il est forcément moins bon qu’à Auch. Dans tous les cas, ce qu’il tient pour de la « culture française » et qui lui sert de bagage culturel dans ses campagnes électorales n’est pas menacé.
On ignore le deal en coulisse… Encore une fois, dans tous les cas et quoi qu’il fasse, le tombeur de platanes du Gers ne peut être qu’instrumentalisé dans un rôle d’homme de paille d’une transnationale. La firme gazière sans rien faire engrange les biftons. Aux dernières nouvelles, elle a presque empoché un demi-million d’euros dans la procédure juridique et s’il signe c’est le jackpot pour Hess Oil…
En dehors du sordide du deal des coulisses qu’on ignore, en surface et sur la place publique, le ministre ment effrontément sans même se soucier de sa crédibilité. Il semble comme en état second pas bien dans son assiette ou plus justement ici pareil au héros rééduqué à la fin du roman d’Orwell « 1984 ».
Hervé Kempf maintenant libéré des compromissions du Monde s’étonne et informe dans « Reporterre » de la métamorphose de l’homme : « Pétrole de schiste : le ministre Martin est-il menteur ou idiot ? » (3) Mais l’auteur de « Comment les riches détruisent la Planète ?», est bien placé pour savoir que ce ministre de l’écologie n’est pas idiot, comme toutes les autres personnes de la scène politico-médiatique. Il ne peut être que dans le rôle d’un homme de paille parmi tant d’autres à la solde des transnationales.
En définitive, l’élu qui était prêt à faire abattre 6000 arbres dans son fief du Gers au nom de la sécurité routière déteste viscéralement la nature, il peut bien être l’homme de la situation.
Car avec les gaz de schiste on baigne en pleine immersion dans la marrée noire du capitalisme du désastre.
Gaz de schiste et capitalisme du désastre
L’invraisemblable s’est produit, le « point de bascule » est atteint, le dossier des gaz de schiste quitte le terrain juridique, il cesse d’être un dossier, l’acte symbolique du ministre d’une évidente malhonnêteté intellectuelle devient un casus belli.
Il faut croire que les enjeux politico-industriels et financiers sont énormes et que le sacrifice du territoire sur l’autel du Capital doit être accepté sans état d’âme. Avec la bulle spéculative des gaz de schiste, on entre en France au pas de charge dans la dynamique du capitalisme du désastre.
Inutile de rappeler ici les saccages sur les paysages et les risques sanitaires et environnementaux ; six ou sept livres en langue française sont déjà disponibles sur les gaz de schiste et pour ceux qui ne savent pas lire, ils peuvent s’instruire sur le désastre de cette industrie avec « Gasland » le film documentaire de Josh Fox (5).
Contrairement au nucléaire où les risques technologiques et sanitaires sont invisibles, inaccessibles aux organes des sens et ont mis du temps à se faire connaitre, avec les gaz de schiste tout est connu d’avance et directement à l’échelle humaine, pas besoin d’instruments de mesure complexes pour détecter les risques, tous les organes des sens sont compétents, vue, odorat, goût, audition et proprioception, tous sont d’emblée en alerte pour nous informer de la menace imminente.
C’est toute l’histoire du capitalisme à l’âge de la seconde révolution industrielle qui se concentre aujourd’hui dans l’entreprise extractiviste mondiale des gaz de schiste. Si les compagnies gazières sont à la mine en première ligne, il faut savoir que c’est tout le complexe scientifique technologique et industriel issu de l’ère pétrolière qui est attablé autour de la fracturation hydraulique de la roche mère.
Si après sa première offensive avec son livre « La recherche scientifique face aux défis de l’énergie » l’académie des sciences récidive en faveur des extractivistes avec ses « Éléments pour éclairer le débat sur les gaz de schiste », c’est bien qu’on touche aux fondements essentiels de la seconde révolution industrielle. Tout l’édifice technico-scientifique se précipite pour survivre dans cette dernière bulle spéculative autour des énergies fossiles.
Ce pourrait être un inventaire à la Prévert…
Dans son livre « Gaz de schiste histoire d’une imposture » Jacques Ambroise (6) donne une liste non exhaustive mais déjà impressionnante des convives à l’extractivisme. Ce pourrait être un inventaire à la Prévert bien que pas très poétique, tellement l’ensemble semble hétéroclite et inattendue.
On découvre que les transnationales françaises ne sont pas en reste, les principales sont à la table et représentent même les invités de marque au festin du « CAC 40 ». Passons sur les détails techniques et les savoirs faire à vendre dans la bulle spéculative des gaz de schiste, citons seulement les protagonistes en lice : Imeris, Air liquide, Saint-Gobain, Vallourec, CGG Véritas Solvay par sa filiale Rodhia-Novecar Suez Environnement. On n’oubliera pas de rajouter les Ciments Lafarge qui veulent à la fois assumer les lourdes taches de cimenter les puits et de sponsoriser le WWF…
En plus de Total cela fait beaucoup de monde qui compte. La jet-set des cyclopes industriels a trouvé ou saisi son homme dans l’élu du Gers. Les géants de ce monde sont sur le front en une grande armée, ces hiérarchies techniques, scientifiques et juridiques ; cela fait peut être cent mille hommes pour l’invasion dévastatrice du territoire.
Face à cette puissante armada on peut comprendre pourquoi Peppone se dégonfle, pourquoi la grande gueule du Gers à perdu de sa superbe. On ignore si l’amateur de corrida gavé au foie gras a fait caca dans sa culotte, mais force est de constater qu’en face du « Big Business » avec les gaz de schiste il risque de faire « le choix de la défaite ». Ministre de schiste !
JMS Tours fin novembre 2013
Postscriptum
Le ministre n’a pas signé, il sauve sa peau politique, l’histoire officielle s’arrête là.
Mais l’histoire réelle n’est pas celle là.
La France respire, les collectifs peuvent fêter une victoire, mais le camp des pro-gaz n’est pas désarmé pour autant. Il reste puissant, influent et déterminé. Là se trouve peut-être l’explication de l’hésitation incompréhensible du ministre, trois semaines de suspens et de mensonge éhonté.
Le pire est encore possible sur le front des gaz de schiste.
(1) « Éléments pour éclairer le débat sur les gaz de schiste », Avis de l’Académie des sciences 15 novembre 2013
(2) « La recherche scientifique face aux défis de l’énergie »
Comité de prospective en énergie de l’Académie des sciences
Rapport adopté par l’Académie des sciences en sa séance plénière du 25 septembre 2012
(3) Pétition « Monsieur le ministre ne signez pas ! »
(4) Reporterre, Lundi 18 novembre 2013, Hervé Kempf « Pétrole de schiste : le ministre Martin est-il menteur ou idiot ? »
(5) Voir sur le site carfree la série des trois articles « Gaz de schiste l’imposture médiatique aussi »
http://carfree.fr/index.php/2013/09/23/gaz-de-schiste-limposture-mediatique-aussi-3/
(6) Jacques Ambroise « Gaz de schiste histoire d’une imposture » Ed. Sang de la Terre 2013
Votre article est parfait et l’hypocrite Martin est habillé pour l’hiver. Mais le pire est effectivement toujours possible. D’ailleurs la préfète de 77 ne s’est pas gênée pour contredire le massacreur de platanes, ce qui remet la pression sur la commune de Nonville et Hess continue de pousser ses pions dan sles petites communes sans défense du Bassin Parisien !
Pour info, je viens de publier un roman, chez Hachette romans, intitulé LA COLERE DES HERISSONS. Lutte menée par des jeunes contre un forage de GDS, dans le sud de la Seine-et-Marne. Vous trouverez des précisions sur mon site.
Roman pour ados (il est urgent de les concerner et les convaincre de relever la tête de leurs écrans pour réfléchir. D’autant plus qu’ils en ont les moyens ! Mais il faut qu’ils sachent que ce bouquin existe.) Lisible absolument par tous.
Si le livre vous intéresse, donnez-moi une adresse. Mon éditeur vous le fera parvenir.
Cordialement.
Jacques Cassabois
Ce livre m’intéresse, comme cadeau à mon petit-fils.
Voici ses coordonnées:
Noam Maton-Rafini
Villa Arrighi,
15, bd Maglioli
20000-AJACCIO
Je le lirai quand j’irai le voir
Bon Noël
Merci pour cette généreuse offrande de Noël.
Le livre m’intéresse d’autan plus que l’on me demande la rédaction d’une préface pour la réédition d’un livre sur les gaz de schiste.
Je ne peux rien vous promettre mais si l’éditeur me retient comme préfacier je tenterai de faire une citation de votre livre.
Bien cordialement
Jean-Marc Sérékian
204 rue du Général Renault
37000 Tours
On se demandait si le gouvernement français voulait un réel débat sur la transition énergétique. Avec total qui intervient dans les écoles françaises, avec l’aval du ministère, je pense que l’on a la réponse ?
et pendant ce temps TOTAL travaille tranquillement en souterrain dans les écoles françaises ! On se demande si le gouvernement français veut encore défendre l’écologie. http://www.activeau.fr/Blog.asp?ItmID=18836&Title=TOTAL%2Dintervient%2Ddans%2Dles%2Decoles%2Davec%2Dla%2Dbenediction%2Ddu%2Dministere%2Dde%2Dl%2Deducation%2D#Comments
« On se demande si le gouvernement français veut encore défendre l’écologie »
quand a-t-il défendu l’écologie ? o_°
la Règlementation Thermique RT2012 est mieux que la RT2005 niveau isolation des bâtiments… mais ils n’ont pas été novateur :
alors qu’il s agit d’une nouvelle réglementation, qui entraine des engagements sur des années, ils ont juste demandé que soit devenu la norme française ce qui était deja la norme dans de nombreux pays, depuis de nombreuses années…
et c est +/- ainsi pour bcp des rares avancées (comme le tournez-à-droit pour l aide aux modes doux : directive européenne en attente depuis des années, avant qu’elle ne soit enfin transmise en droit français) :
ils avancent très très peu, et avec retard…
en les rares « victoires » qu’il y a eu, c est quand il n y a pas d agravation,
comme sur le gaz de schiste :
une nouvelle source de pollution de l eau et des terre est découverte ?
ils ne l ont pas autorisé !
C est largement moins pire que s’ils l avaient autorisé, mais celà ne montre pas vraiment un politique pensée pour etre écologiste
—
suffit de voir les insecticides néonicotinoïde (cruiser,gaucho,..)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Néonicotinoïde
Tous de la même famille, agissant tous sur le système nerveux des insectes de façon non sélective.. donc sur les abeilles et coccinelles…
et qui, après une très longue procédure pour prouver les méfaits de chacun, sont uns à uns interdits, alors qu’il suffisait d interdire totalement tous les dérivés néonicotinoïde (BASF, Bayer et consorts rajoutent ou enlèvent un groupe méthyle ou autre, et un nouveau insecticide est « créé », si bien qu’ils peuvent le commercialiser pendant 15 ans, avant que les études soient faites et portent leurs fruits dans la législation)