Faites vos courses à vélo !

Et ce n’est pas nous qui le disons, mais la très sérieuse revue « Stratégies logistique » (numéro 147, juin-juillet 2014).

C’est un dossier de 5 pages que consacre cette revue à la « logistique du vélo ». Et en plus ils parlent de mon livre intitulé « Vélogistique« . L’article complet est assez intéressant car il fournit des informations précises sur la « logistique du vélo » en France. Ainsi, on apprend qu’il y a aujourd’hui environ 500 vélos utilisés professionnellement pour le transport de marchandises en France (hors Poste).

Autre chiffre impressionnant: saviez-vous qu’un vélo-cargo peut transporter jusqu’à 350 kg de marchandises?

Et surtout, l’auteur de l’article a réalisé un travail de fourmi qui l’a conduit à recenser 31 entreprises en France pratiquant ce métier avec des biporteurs, des triporteurs, des cargocycles ou des vélos cargo. A Paris bien sûr, mais aussi à Lyon, à Bordeaux, à Nantes, Tours, Clermont Ferrand et même sur l’Ile de Ré.

Quant à la conclusion de l’article, on ne peut qu’applaudir des deux mains: « La présente enquête montre donc que nous n’en sommes qu’aux prémices de la livraison urbaine à vélo et que les acteurs présentés, qui sont aujourd’hui des pionniers, développent un segment d’avenir, qui s’intègre parfaitement dans un schéma de logistique urbaine. »

Si même les spécialistes de la logistique commencent à parler de vélogistique, c’est qu’une évolution majeure des mentalités est en train de se produire…

Télécharger l’article complet au format Pdf

Source: http://www.strategieslogistique.com/

21 commentaires sur “Faites vos courses à vélo !

  1. Pim

    « ’il y a aujourd’hui environ 500 vélos utilisés professionnellement pour le transport de marchandises en France (hors Poste) »

    A propos de la poste, je m’étonne toujours de voir de moins en moins de vélos livrer le courrier, mais des mobylettes (bruyantes et puantes), des voitures diesel ou chariottes électriques et ce, meme en centre ville.

    Certes, il y a bien quelques VAE (et perso, pour avoir fait 2 mois de facteur dans ma jeunesse, disposer d’une assistance me semble adapté au métier, vu la charge à déplacer tous les jours pendant une carrière).

    Néanmoins la poste ne me parait plus très « velogistique friendly », mais bien bagnolo-friendly

  2. Jean-Marc

    Même triste constat que Pim…

    le pb, c est qu au lieu d avoir 3 facteurs à pied, faisant chacun une tournée,
    on est passé à 2 facteurs à vélos,
    et maintenant, à 1 facteur en voiturette élec. ou mob (ou VAE) :

    c est la réduction drastique du personnel, qui induit l investissement dans des matériels allant plus vite que les pieds des facteurs d’il y a 15 ans, qui la rend de moins en moins pédo- et vélo- compatibles…

  3. Mobilityurban

    Bon d’accord la poste, mais en fait le nombre de profession et de petits artisans qui pourraient utiliser le velo cargo est tres etendu! Et quelle souplesse cela leur offre, imaginez plombier, perosnnel de maison, …. Combien n’ont en fait que peu de volume a transporter et tant de probleme de stationnement et de petits deplacement.
    Quant aux familles c’est quand même souvent le transport de famille multienfants, et les courses du mois qui sont un frein a abandonner sa voiture. Avec le cargo (electrique quand meme, faut pas pousser…) on a toutes les solutions !
    Nous on l’a adopté!

  4. Vincent

    Justement, ça serait intelligent de la part des mairies des grandes villes d’organiser des démonstrations de VAE à destination des commerçants/artisans pour les encourager à remplacer leur voiture/fourgonnette.

  5. Pim

    Concernant les velocargos, on en voit de plus en plus exposés devant les petits commerces, mais qui servent clairement d’affichage publicitaire branché, un peu bobo dans l’âme.
    Ca fait classe, mais ca roule pas beaucoup.

    J’essaie de trouver une pointe d’optimisme à cette situation en me disant que si l’on continue à présenter le velo cargo comme « cet objet branché et indispensable », peut etre finira t on par voir ces memes commerces l’utiliser pour de bon cette fois ci.

    (meme constat avec les vélos, le dernier que j’ai remarqué était en vitrine de ma pharmacie, à côté des bas de contension et déambulateurs ou crèmes minceurs 🙂 )

  6. Vincent

    Pim > on en voit de plus en plus exposés devant les petits commerces, mais qui servent clairement d’affichage publicitaire branché, un peu bobo dans l’âme. Ca fait classe, mais ca roule pas beaucoup.

    D’autant plus dommage quand on compare le coût achat + utilisation d’un cargo vs. fourgonnette.

    > J’essaie de trouver une pointe d’optimisme à cette situation en me disant que si l’on continue à présenter le velo cargo comme « cet objet branché et indispensable », peut etre finira t on par voir ces memes commerces l’utiliser pour de bon cette fois ci.

    Fear not : à mesure que le pétrole va se raréfier et donc se renchérir, les gens vont se rendre compte que le vélo, même à assistance électrique, leur coûte moins cher.

    Ceci dit, comme on ne peut pas fabriquer de vélo, même non-VAE, sans pétrole…

  7. Jean-Marc

    Même constat que Pim (çà devient une habitude ^^), au niveaux des professionnels « classiques ».

    Ainsi, j ai deja vu un vélo passé à la bombe en or (pas que le cadre, mais, sur ce vélo neuf, aussi toutes les pièces de transmission, freinage et règlage…), accroché au mur dans un important réseau de fringues branchées pour jeunes femmes.

    Le pire, pour moi, c est les jardinnés fait par les municipalitées aux carrefours :

    Chez moi, de nombreux vrais ou faux vélos ou montages à base de pièces (vraies ou fausses) de vélos les décorent, au milieu des fleurs et d’autres décorations « artistiques »

    (surtout depuis que ma ville a accueilli, en 2012 puis 2014, le tour de france).

    De l affichage, de la mise en vitrine, en façade, mais rien, aucune politique vraiment pro-vélo derrière…

    (ils ont dépensé plus d argent auprès d artistes pour ces réalisations dans les carrefours, qu’auprès de l atelier de L Heureux Cyclage et des autres assos de cyclistes de la ville…)

    C est bien pour la photo, pour faire « in », mais le vélo ne représente rien d autre, pour la majorité des personnes installées dans le système.

    MAIS ce n est pas grave :
    car ce n est pas les vendeurs de bougies qui ont créé et développé l usage de l électricité domestique et des ampoules.
    De même, je n attend RIEN des anciens groupes historiques de transport, de la poste, de la SERNAM en passant par toutes les compagnies actuelles de messagerie, de déménagements, d’ambulance ou de taxi.

    C est de nouveaux entrepreneurs, une nouvelle génération, avec d autres valeurs, qui créent les messageries à vélos, les déménageurs à vélo, les taxi-tandems ou autres vélos utilisés par des professionnels.

    L avantage, c est que le faible coût d achat, et la quasi absence de coût d’usage du vélo, fait que de telles sociétés ont plus de chance de survie et de développement qu’une société de taxis ou d’ambulancse en automobile ou de messagerie en camions.

    Laissons ceux qui ont des oeillières dépérir progressivement, et s’étonner de perdre des clients; pendant que les nouveaux entrepreneurs, des marchés de demain prospèrent.

    [le seul problème, c est que la transition se fait vraiment très très lentement… il faudrait un bon coup d accélérateur, pour qu’il y ait une multiplication de ces sociétés et associations; comme, par exemple, un important fournisseur qui refuserait de nous livrer en pétrole (c.f. ce qui aurait pu se passer avec Poutine et le gaz… en sachant que Poutine y avait plus à perde que nous, que l allemagne)]

  8. Jean-Marc

    « Ceci dit, comme on ne peut pas fabriquer de vélo, même non-VAE, sans pétrole… »

    il y a eu une notion d ordre de grandeur…

    entre un vélo de +/- 15kg et une voiture de 1 500kg, l’énergie grise, l énergie due à la fabrication, n est pas du tout la même….

    et, après la fabrication, l usage :
    entre les pneus et chambres à air à changer de temps en temps sur un vélo d’un coté, et de l autre les 100aines de pleins d essences + qq pleins d huile + le changement de pneus d’une voiture, il y a une différence gigantesque d’ordre des grandeurs…

    sur des années d’usage (en prenant en compte la fabrication),,
    500 vélos roulant consomment moins de dérivés du pétrole qu’une seule voiture…

    Donc, si tu as vu au moins 2 voitures rouler dans ta rue, aujourd’hui, celà signifie que tu pourrais avoir plus de 1 000 vélos utilisés, sans que celà ne pose le moindre problème.

    En sachant qu’en plus, actuellement, on utilise surtout des dérivés du pétrole, car il est abondant et peu cher.

    mais, vu la très faible consommation de matières par un vélo,
    rien n empêche d’utiliser d autres produits, moins disponibles actuellement, mais cependant en quantités suffisantes;
    comme des plastiques à l’amidon de pomme de terre, ou de maïs, ou à base d’algues, en passant par l huile de lin (ou autres huiles végétales ou graisses animales), voires des fibres végétales (des gaines en toile de jute, ou en papier mâché imbibé de graisse ou vernis pour l imperméabiliser, çà marcherait ?)

    Tiens, un exemple :
    dans l asso de L Heureux Cyclage où je vais,
    on récupère l huile « périmée » des pistons hydrauliques de grosses machines industrielles :

    Une huile périmée pour son usage initial, car plus assez pure… mais parfaite pour nous.
    => zéro consommation de matière
    (sauf, un peu, pour le transport pour récupérer cette huile)

  9. pedibus

    Evidemment quand la mobilité alternative est utilisée par la mercatique c’est toujours le côté techniciste tape à l’œil qui est choisi : donc la technique électrique dernière formule et non le basique mécanique « universel » et généralisable…

    Resterait à former les idéologues professionnels de l’image d’entreprise… pour les aider à mieux valoriser les avantages socio environnementaux d’une technique robuste de simplicité et d’économie que constitue un bon vieux vélo… qu’on ne s’interdira pas de passer au pinceau du dizaââaââââââgneur.

    Donc 2 niveaux d’action:

    – en direction des manipulateurs d’image pour les sensibiliser – voire les former – aux questions complexes socio environnementales cachées dernière une fonction d’apparence anodine, comme la mobilité;

    – en direction de la création plasticienne, artistique, pour mettre au pinacle cette valeur de simplicité et d’efficience qui est contenue dans le biclou basique.

  10. pedibus

    hum…

    Jean-Marc a posté son commentaire juste pendant que je sécrétais le mien… :
    version pragmatique plus digeste je l’avoue!

    …myriades d’excuses de trop faire dans le style VAE!

    un point contre moaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa…

  11. Vincent

    Même en gardant en tête les ordres de grandeur, je doute qu’on y arrive (en quantité et en prix), surtout s’il faut qu’ils soient VAE pour ceux qui n’ont pas les muscles pour faire autrement.

    Plastique = pétrole
    Extraction d’aliminium ou de fer pour l’acier = pétrole
    transport des pièces jusqu’à l’usine de vélo = pétrole
    transport des vélos jusqu’aux villes = pétrole

    Ça va être intéressant.

  12. Jean-Marc

    extraction d alu et de fer ???

    j ai deja -rarement- roulé sur des vélos de plus de 80 ans…
    et très souvent, sur certains de plus de 40, 50 ou 60 ans

    sans compter qu’on n a pas besoin de l extraire, mais juste d en recycler.

    si on n arrive même plus à recycler 15kg (d alu ou) de fer/personne/50 ans (15kg en 50 ans !), alors, c est qu’on sera arrivé à un moment où le vélo ne sera plus un problème, car on en sera à un moment où on aura le choix entre se nourrir de fourmis, de rats, d’hérissons ou en égorgeant son voisin…

    En sachant que des vélos en pate à papier, bois et bambou existent deja, et sont même mieux (surtout pour ceux en bambou c.f. sur carfree la fabrique de vélos en bambou au brésil, dans les quartiers pauvres) que ceux en alu ou fer classiques

    (ils ont juste la chaine, les cables, le jeu de direction, l’axe de pédalier, moyeux, rayons et jantes en métal, soit moins de 6kg de métal par vélo; mais on pourrait très bien revenir aux roues en bois cerclée de fer, si vraiment le fer devenait trop rare et les pneus/chambres à air trop dures/chères/rares à fabriquer en caoutchouc naturel)

    « transport des pièces jusqu’à l’usine de vélo = pétrole
    transport des vélos jusqu’aux villes = pétrole »

    actuellement, majoritairement, oui,

    mais, dans la future économie, qui se dessine chaque année un peu plus, et qui sera naturellemnt en place quand il y aura, en france, 50 ou 100 fois plus de déplacements en vélos qu’actuellement, ce ne sera plus forcément le cas :

    parmi ces déplacments, il y aura des professionnels, dont des professionnels de la logistique
    (des vélotrains mixte marchandise-passagers par ex… http://carfree.fr/?s=vélotrain )

    En sachant qu’il n y aura, alors, besoin d’AUCUN vélos supplémentaires :

    La france est deja le 1er marché européen du vélo (en unités, pas en CA), devant l allemagne, l autriche, la hollande, le danemark,…
    que des pays où on fait plus de vélos.

    Seulement, « nos » vélos restent surtout dans les caves, greniers et garages…
    La seule différence, c est qu’ils rouleraient plus dans l avenir, pas qu’on en consommerait/fabriquerait 10 fois plus…


    Un point essentiel que j ai oublié, dans la consommation de dérivés du pétrole, dans la comparaison vélo/voiture :

    pour rouler confortablement à 50km/h ou plus, la voiture a BESOIN de routes bitumées.

    Elle se traine à +/- à 5km/h sur une route forestière défoncée, là où les VTTistes et DHlleurs passent à plus de 20km/h en rigolant.

    Alors que le vélo n a besoin que de terre, sur laquelle pousse de l herbe (pour ne pas devenir de la boue où on s enfonce, en cas de pluie), qui est tondue/fauchée naturellement par le passage des piétons et cyclistes.

    Ce bitume, et l usure massive des chaussées par le passage des camions et voitures, est une consommation non négligeable du tout-routier, dont le vélo peut se passer sans problème.

    Il suffit de voir, dès qu’une catastrophe se passe dans le monde, comme le tremblement de terre à Kobé, le tremblement de terre à Haiti, le Tsunami en asie, Fukushima,… :

    une fois les ponts submergés ou tombés, et les routes coupées, on ne voit plus que des piétons et des cyclistes

    (qui, occasionnellement, portent leur vélo pour passer un obstacle, comme un pilone ou un arbre tombé, avant de remonter en selle)

    Le vélo est ultra rustique et résilient :
    il consomme très peu de matière, n a besoin de rien, dure longtemps, et s accommode d un environnemnt très peu modifié.

    Et même, le vélo a l extraordinaire avantage, sur la voiture, d être adapté à un public bcp moins exigeant :

    alors qu’il faut être un adulte, en santé correcte (sauf aménagements de l abitacle ultra-coûteux, coûtant le prix d’une voiture neuve), ayant réussit un examen,

    un enfant de 7 ans, une personne épileptique interdite de conduite auto (mais autonome sur un tricycle), et de nombreux autres handicapés peuvent s en servir… et s en servent…. dont des aveugles (sur des tandems) et des personnes sans jambes ou incapables de s en servir (handbikes).

    c.f. http://carfree.fr/index.php/2013/01/22/enquete-nationale-sur-les-pratiques-de-mobilite-a-velo-des-personnes-handicapees/

  13. Jean-Marc

    (liens en rapport avec mon commentaire précédent, en attente de modération)

    – les vélos en bambou du brésil :

    http://carfree.fr/index.php/2013/02/13/la-nouvelle-mobilite-arrive-au-bresil/

    « Ainsi, c’est à Sao Paulo qu’ont été créées les écoles du vélo, des institutions au nombre de 46, qui apprennent aux enfants à faire du vélo et qui produisent et distribuent gratuitement des vélos aux enfants de moins de 14 ans. Ces vélos, fabriqués en bambou, ont déjà été distribués à près de 5.000 enfants. »

    – autre exemple de vélos en bambou, en zambie+USA :

    http://carfree.fr/index.php/2012/06/29/les-bicyclettes-en-bambou-une-affaire-qui-roule/

    remarque :
    j aime moins ce 2eme exemple.. c est économiquement plus rentable, une entreprise qui marche, alors que l autre, c est des assos qui marchent :

    l un vend 500 vélos à de riches occidentaux (et 10 000 en métal vendu en zambie), quand l autre offre 5 000 vélos à des enfants pauvres…

    il suffirait que Zambike vende ses vélos en bambou en zambie, au prix zambien, et moins cher que ses vélos en acier, pour qu’elle soit de suite bien plus durable et plus intéressante pour l avenir.

  14. pedibus

    Cette idée de Jean Thévenet d’utiliser une voie ferrée désaffectée, pour propulser des cyclistes solidarisés carénés, est décidément très séduisante : dommage que RFF et nos collectivités souffrent de tant de rigidité, de manque d’audace, d’absence de créativité… et de courage politique faiblard.

    Et peu d’obstacles devraient se présenter pour des créations ex nihilo d’infrastructures dédiées… enfin, sauf un, j’y pense : les passages à niveau réellement protégés de l’irruption de nos « amis automobilistes »…

    En tout cas ce serait une solution low cost, et le top niveau en matière socio environnementale, pour relier nos périphéries urbaines au reste du monde où prospère encore un peu d’urbanité.

  15. Vincent

    Oui, on extrait les minerais avec des machines qui carburent… au pétrole.

    http://www.dailymotion.com/video/x20m2hy

    Pour le recyclage, il faut aussi de l’énergie. Et comme les pro-vélos sont en général anti-nucléaires, c’est pas avec les éoliennes et le solaire que ça se fera (toujours ces ordres de grandeur…).

    On va rigoler.

  16. Libeskind

    Merci de tous les commentaires et idées. En tant qu’auteur de cette enquête, je suis demandeur de tout ce que j’ai pu oublié sur le sujet.

  17. cyclotouriste

    .dans quelque année c’est la fin de l’or noir bon marché c’est sûr mais la fin du pétrole tout court il y a de la marge. je vous rappelle que nous sommes une humanité dirigée par des avides qui ne reculeront devant rien pour forer jusqu’a la dernière goutte donc les prochaine grande campagne de forage seront dans l’ordre: l’arctique,les schistes d’Europe (France y compris) et pour finir le dernier territoire vierge l’Antarctique.donc ne vous inquiétez pas! on pourra toujours faire du vélo au milieux d’une nature dévasté.

  18. Jean-Marc

    Sinon, 2 choses sur le fait de faire ses courses à vélo :

    1- faire du vélo, c est bon pour la santé :

    http://www.bougersante.ch/site/ap/recommandations

    Chaque jour, il faut faire, pour rester en bonne santé, au minimum :
    pour un adulte :
    8 kilomètres de vélo en 30 minutes (16 km/h)
    (ou 35min. à 1h de marche)

    http://www.bougersante.ch/site/ap/recommandations

    2- énormément de déplacements, dont des livraisons, peuvent se faire à vélo; de plus (image 10) passer au vélo est mieux et plus simple (pour 40 à 67% des gens) qu’on ne l imagine avant de le tester :

    http://www.copenhagenize.com/2013/10/the-massive-potential-of-shifting-trips.html

  19. paladur

    Vincent> L’énergie est indispensable et la terre en recèle suffisamment pour l’humanité si celle-ci cesse son gaspillage insensé. De plus, je crois que nos décharges d’aujourd’hui sont nos mines de demain. Avec le métal d’une voiture, on peut faire une cinquantaine de vélo.

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