#Dieselgate

La chaîne de télévision franco-allemande Arte propose en ce moment un documentaire de 86 minutes sur le Dieselgate, qui traite de l’affaire Volkswagen, un scandale industriel et sanitaire lié à l’utilisation par le groupe Volkswagen, de 2009 à 2015, de différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d’homologation.

En 2015 éclatait en Allemagne l’affaire dite « Dieselgate. » Ce scandale industriel révélait que, rien que chez Volkswagen, plus de 11 millions de véhicules avaient été « truqués » pendant une décennie dans le but d’optimiser artificiellement les résultats des tests aux émissions polluantes. Un mensonge à grande échelle et aux ramifications vertigineuses – pour l’État allemand, les consommateurs et les municipalités du monde entier.

Après six ans d’enquêtes et de procès, la chaîne de responsabilités reste opaque: personne n’a encore été condamné pour fraude en Allemagne. Au fil de son investigation, le documentariste Johan von Mirbach met en évidence les mécanismes qui ont permis ce scandale et suit le combat d’hommes déterminés à obtenir justice: l’ingénieur Karsten vom Bruch, qui avait déjà signalé des irrégularités chez Bosch plusieurs années auparavant et a été licencié; Norbert Flother, simple client de Volkswagen dont la plainte est remontée jusqu’à la Cour fédérale de justice ou encore l’avocat Andreas Tilp, qui défend un groupe d’investisseurs floués par la chute des actions de la firme automobile suite au scandale. Des témoignages édifiants qui révèlent la toute-puissance d’une industrie où règnent l’omerta et la peur, et face à laquelle les politiques et la justice peinent à faire le poids.

Lire aussi :  Automobilistes: tous coupables !

#Dieselgate, un documentaire de 86 minutes que l’on peut visionner gratuitement sur le site Arte du 20/02/2021 au 23/05/2021

8 commentaires sur “#Dieselgate

  1. mat b

    C’est marrant cette expression en conclusion « faire ou ne pas faire le poids » alors que le CO2 est quantifié par la même mesure, le gramme. Dans un rapport de force, il faudrait utiliser des newton mètres. On pourrait ainsi s’en prendre aux poids des véhicules  plutôt que de brasser de l’air

  2. jol25

    Puisqu’on est dans les documentaires Arte, il y a aussi en ce moment « La fabrique de l’ignorance » où est démontrée la malversation de l’industrie en général pour créer à leur bénéfice un flou sur les conclusions scientifiques qui leur nuisent. Divers thèmes servent à appuyer les discours, dont le tabac, les pesticides ou le bisphénol A, mais il est évident que la dissimulation de la nuisance automobile bénéficie aussi de ce système… entre autres !
    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance/

  3. Lydie

    C’est très intéressant ces documentaires mais qu’en reste t’il pour le commun des mortels que nous sommes? En tirons nous des conséquences?  Un constat il ne s’est jamais vendu autant de Volkswagen Audi Porche Seat Man etc de ce groupe automobile. A croire que les instigateurs de cette escroquerie monumentale resteront impunis à tout jamais. Une autre difficulté s’annonce pour ces industriels Européens c’est l’industrie automobile chinoise qui va conduire à une catastrophe encore plus grande tant sur le plan social que sur le respect de l’environnement. La voiture sous toutes ses formes continue sa course folle et nous entraine vers l’abime qu’une grande majorité d’entre nous contribuons à accentuer.  Aucun sursaut ni réveil ne se fait jour malgré les rudes épreuves que nous traversons. Les schémas de pensée n’évoluent nullement. Des articles comme ceux-ci auraient entrainer des milliers de message ce qui n’est plus le cas aujourd’hui par l’extinction progressive de réfléchir à un autre avenir.

  4. pedibus

    bah… ! Lydie, tu as peut-être tort d’être aussi pessimiste…

    d’autant plus que tu sembles nous montrer le bout du tunnel :

    Une autre difficulté s’annonce pour ces industriels Européens c’est l’industrie automobile chinoise qui va conduire à une catastrophe encore plus grande tant sur le plan social que sur le respect de l’environnement.

    … ce qui conduira sans doute vers leur fin ces stupides chauvinismes industriels et accélèrera le « postcar » dans beaucoup d’anciens pays industriels, dont la France…

    alors il restera juste à s’apitoyer sur la Chine, mais juste quelques années, le temps qu’elle se remette de ne plus vendre autant de bagnoles, avant de compenser pour inonder le marché mondial de vélos pliants super-broum-tones (!) à récup énergétique humaine et à quelques dizaines d’€ pièce, à emporter dans nos trams, trains, tram-trains et trolleys, démultipliés eux aussi because made in China, vendus avec l’infrastructure grâce à des chantiers bouclés en quelques mois… et même qu’ils fourniront la guerre électronique dernier cri pour désamorcer les oppositions riveraines des quartiers hypermotorisés et celles des commerçants…

    un néo Konzern koaaaaaaaaaa, à l’Adolphe jauni…

    bon… pas forcément boaaaa du trou c’t’affaire…

    mais comme disait l’autre, peut importe la couleur du prestidigitateur, pourvu qu’il envoie par le fond de son cabat le lot de bagnoles nécessaire pour mieux vivre*…

     

    * »Peu importe qu’un chat soit noir ou blanc, s’il attrape la souris, c’est un bon chat  » de Deng Xiaoping, qui par cette formule, en 1962, aurait préconisé de prendre les mesures économiques performantes sans tenir compte de l’idéologie marxiste.(Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_Deng_Xiaoping#:~:text=En%201962%2C%20Deng%20Xiaoping%20indique,compte%20de%20l'id%C3%A9ologie%20marxiste.)

     

    BOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

  5. Danny Letard

    Bonjour à tous et toute,

    Je n’ai pas vu le le documentaire sur le dieselgate (mais je compte essayer de le voir), mais, il est pour moi, une preuve que l’automobiliste s’empoisonne bien par des gaz d’echappement assis à son volant qu’il roule ou essaie de rouler.

    Il s’empoisonne en respirant un aérosol constitué de gaz d’échappement et de particules fines (égales ou supérieures à 2,5 micromètres de diamètres ou ultrafines (inférieures à 2,5 micromètres de diamètres), dans un espace confiné que constitue l’habitacle d’une automobile.

    L’industrie automobile s’est ingenié à faire en sorte que l’automobiliste ne s’en rende pas compte même dans un embouteillage.

    Il ne les voit pas, ni ne les sent à  l’intérieur de son véhicule.

    Et les pouvoirs publics ne semblent pas faire en sorte de l’éviter.

    J’ai, déjà, je crois, signalé cela dans des commentaires d’autres articles de « carfree ».

    A votre service.

    Danny zone 30.

     

     

  6. pedibus

    bah… ! t’en fais donc pas Danny… !

    qu’il s’empoisonne, le bagnolard, dans sa caisse… !

    restera toujours le caisson hyperbare de nettoyage pour ses pov’p’tites alvéoles…

    ensuite, comme remise en forme, restera la marche et le vélo…

    et avec la vente de sa bagnole il pourra s’offrir davantage de nourriture bio…

    cercle vertueux koaaaaaaaaaa… !

    kèce t’en pense toaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… ?

  7. Virlogeux Pierre

    VW Gas Auto comme ils disaient dans leur slogan publicitaire !

    Il y a un truc que je n’ai pas compris dans ce reportage c’est pourquoi le client floué Norbert Flother en a racheté une et qu’il se demande si sa nouvelle VW n’a pas le même problème que la première. C’est du masochisme ?

    Je me suis aussi demandé si ils n’avaient pas pu tricher sur d’autres choses comme par exemple les crash tests : on envoie un « mulet » renforcé au crash test et on construit le modèle de série différent. Intérêt éviter certaines soudures ou de monter certaines nervures difficiles d’accès sur la chaîne de fabrication, c’est toujours ça de gagné sur les coûts de fabrication. Par contre la structure n’a pas la même rigidité et protège moins les occupants. Je ne dis pas qu’ils l’ont fait mais ça vaudrait peut être le coup qu’un laboratoire bien équipé et indépendant des constructeurs fasse quelques tests sur un modèle de série pris au hasard. Si j’ai pensé à cette éventualité, d’autres ont pu y penser aussi.

    Pierre

  8. vince

    Laisser les constructeurs automobiles sont coutumiers du chantage à l’emploi mais dans ce cas, il faudrait justifier que respecter les normes nuirait à l’emploi, ce qui n’a rien d’évident.

    Ce serait même l’inverse, il faudrait redoubler d’effort pour produire propre (enfin on se comprend).

    Ils ont juste la flemme de changer leur ligne de production et préfère l’argent facile.

Les commentaires sont clos.