Comment faire plaisir à votre voiture

Il est évident que les automobilistes aiment leur voiture. Ils passent beaucoup de temps avec elles, en discutent avec leurs amis les plus proches, leur famille et leurs collègues, et font fréquemment l’éloge de leur beauté et de leur style – de leur puissance et de leurs capacités – dans les journaux et les magazines, à la radio et à la télévision. Mais comment savoir si ce sentiment est réciproque? Lire la suite…

Les Autophobes

Si l’espèce existe encore, elle se raréfie. Mais, bon Dieu! qu’elle fut désagréable… il y a une dizaine d’années! A cette époque, elle était fort commune et elle se composait d’un grand nombre d’individus qui, ayant une mauvaise carburation intellectuelle, ne pouvaient se faire à l’idée qu’une voiture pût marcher sans le secours d’un cheval ou d’un âne. Lire la suite…

Automaboulisme

Puisqu’avec les vacances parlementaires les interpellateurs veulent bien nous accorder une petite trêve et renoncer provisoirement au projet de jeter à bas le gouvernement, occupons-nous des gens qui renversent non pas les ministères, mais les contribuables, — et comme les contribuables c’est nous tous, la question a bien son intérêt. Lire la suite…

L’homme à coque

La voiture est la carapace de l’automobiliste. Il fait corps avec elle. Se sentant profondément protégé par sa coque, qui n’est autre qu’une extension de lui-même dès qu’il se déplace, souvent dès le premier kilomètre, il est incapable d’apprécier sa vitesse. Il peut même oublier qu’il se déplace. Lire la suite…

Automobiles ou « Automaboules »

J’ai fait un beau coup! Voilà les automobiles à mes trousses. Quarante kilomètres à l’heure! Et je suis à pied, ne cultivant d’autre sport que la marche si douce au badaud. Qu’ai-je fait que me poursuivent ces clameurs? J’ai prophétisé qu’au train où vont nos automobiles, notre vieux monde s’en irait écrabouillé, que le délire de la vitesse nous a troublé l’entendement, que l’air qui souffle à travers les pistons nous rendra fous et que l’automobilisme est à proprement dire de l’automaboulisme. Lire la suite…

La voiture nous rend-elle fous ?

Une jeune femme qui se fait fracturer la mâchoire à cause d’un coup de klaxon, un cycliste passé à tabac à cause d’un signe de la main, après 2 ans de vie au ralenti, les violences au volant se multiplient. Mais au-delà de ces actes extrêmes, on sent comme une tension sur nos routes entre les automobilistes, les cyclistes et les piétons. Lire la suite…

Auto-critique

Dans cette émission de l’Office national de radiodiffusion télévision française de 1969, il est question déjà de la « passion » automobile affectant certains, et en particulier de ses conséquences (société de consommation, agressivité, volonté de puissance, etc.). Lire la suite…

Il emmerde les emmerdeurs

De son pseudo 50 Euros, il se présente comme un « vil vélocipédiste » dont le but est d’emmerder les emmerdeurs, en l’occurrence les automobilistes qui conduisent mal, serrent de trop près les cyclistes, se garent sur les pistes cyclables ou ne respectent pas les SAS vélo. Le média en ligne Konbini news a suivi 50 Euros dans ses pérégrinations cyclables. Lire la suite…

L’Authomicide-Club

Quoique n’ayant point la prétention d’être relié par des fils télégraphiques ou téléphoniques spéciaux à tous les pays de l’Univers, le Pêle-Mêle tient à honneur de tenir son innombrable clientèle au courant de tous les faits nouveaux qui la peuvent intéresser. Et c’est dans ce but qu’il publie aujourd’hui le compte rendu in-extenso de la première séance d’un nouveau cercle que des esprits véritablement novateurs viennent de fonder dans la Ville-Lumière. Lire la suite…

Culture de la voiture et paysage de la soustraction

« Culture de la voiture et paysage de la soustraction » est un texte écrit au milieu des années 1990 par Philip Goff, étudiant de troisième cycle en design urbain à l’Université de l’Oregon (USA). Ce texte effrayant nous rappelle que ce qui appartenait autrefois au public s’est transformé en voies de circulation pour voitures. De concert avec l’industrie automobile, les politiciens obstinés, les urbanistes et architectes modernistes, les ingénieurs de la circulation déshumanisés et les promoteurs démagogues sont reconnus coupables de cette évolution négative. Bon nombre des problèmes les plus urgents de l’humanité peuvent être attribués à la surutilisation de l’automobile et au développement suburbain incontrôlé. Jusqu’à ce que quelque chose dans le comportement humain soit freiné, notre mode de vie décadent continuera à décimer les communautés et les villes, et à précipiter la destruction continue du monde naturel. Lire la suite…