On étudie, en haut lieu, la question de l’amélioration des routes, or il faut convenir que ce n’est pas trop tôt.
L’automobilisme a, en effet, soulevé un problème qu’il importe de résoudre sans plus tarder, si l’on veut sauvegarder la santé publique. Je me rappelle avoir eu, à ce sujet, au cours de la saison dernière, dans une de nos villes d’Eaux, une conversation avec un médecin distingué de la localité qui pratique, au plus haut degré, ce que j’appellerai l’autophobie. — Vous n’avez pas une idée, me dit-il, du danger que l’automobilisme fait courir à la santé publique. Tout automobile soulève sur son passage, au cours de la saison sèche, des torrents de poussière qui répandent dans l’air des myriades de microbes. Le passant, l’habitant des maisons situées en bordure de la voie, respirent ces microbes, et peuvent, si leur état de santé ne les garantit pas contre ces hôtes malfaisants, contracter de ce fait les plus graves maladies.
Je trouve que mes confrères du corps médical ne s’élèvent pas assez énergiquement contre ce danger, qui est très réel, et emploient trop volontiers, pour leur usage particulier, un mode de locomotion commode, à coup sûr; agréable, je n’en disconviens pas, mais parfaitement nuisible. Ils devraient donner le bon exemple, en s’abstenant de faire leurs courses en autos, et ils sont les premiers, au contraire, à s’en servir, alors qu’ils pourraient tout aussi bien, avoir recours aux anciens coupés de nos ancêtres, qui, du moins, ne risquaient pas d’empoisonner les gens.
On accusera notre brave docteur d’appartenir à un autre âge. S’élever contre l’automanie qui sévit aujourd’hui, c’est évidemment vieux jeu; je conseillerais même à l’excellent homme de ne pas s’élever avec trop de véhémence, devant sa clientèle, contre ce roi du jour qui s’appelle l’auto: on pourrait juger de sa méthode professionnelle par ses théories contre la machine en question, et croire qu’il retarde de toutes les façons. Mais, quand on se place au point de vue du bon sens et de l’hygiène, on est obligé de reconnaître qu’il est loin d’avoir tort, et que l’automobilisme, en se généralisant, menace de devenir un fléau.
Il rend parfaitement inhabitables les maisons qui se trouvent en bordure des routes, qu’il sillonne à toute heure du jour et de la nuit. Si l’on ouvre les fenêtres, il ne se passe pas deux heures avant que tous les meubles des appartements donnant sur la route ne soient couverts d’une épaisse couche de poussière; Si l’on tient closes toutes les ouvertures, comment respirer dans une atmosphère qui n’est jamais renouvelée? Les gens de la campagne se plaignent du dommage causé aux récoltes par le passage incessant des automobiles. Leurs champs, sur une profondeur de huit à dix mètres, souvent plus, sont condamnés à une stérilité complète causée par la fumée, la poussière, etc., tout le long des routes où circulent les autos.
Evidemment, les propriétaires ruraux ne sont pas obligés de supporter ce dommage qui peut, dans certaines régions, être considérable. D’autre part, comment exiger une indemnité de chauffeurs qui passent à toute vitesse, et qui sont légion pour causer le dégât dont on est fondé à se plaindre? Ce sont probablement ces considérations qui ont donné l’idée de bitumer les routes où les automobiles circulent en très grand nombre. Il faudra nécessairement appliquer un remède au mal que nous signalons. Pour le moment, on tâtonne; on procède à des essais qui ne donnent pas, semble-t-il, entière satisfaction, et qui feront place à d’autres.
On a procédé, il y a quelques années, dans une de nos villes d’Eaux, au bitumage — je ne sais si le mot est français, mais il rend ma pensée, et c’est l’essentiel — de plusieurs voies publiques, incessamment sillonnées par le passage des autos. Or, l’enduit employé n’a eu aucune durée. Des ornières n’ont pas tardé à s’ouvrir ça et là, et des flaques d’eau, causées par les pluies, ont transformé de larges dépressions en sortes de marais où les roues des automobiles produisaient un effet désastreux…. surtout pour les malheureux passants qu’elles éclaboussaient.
Je crois bien que ce n’est pas encore là l’idéal cherché. Il faudra cependant bien qu’on imagine quelque chose. Il faudra qu’on trouve un moyen de supprimer, de diminuer tout au moins cette affreuse poussière, qui inonde de microbes villes et villages. Il faudra que la santé publique soit garantie contre ce danger dont on semble à peine se douter, tant on s’en préoccupe peu, et qui cependant, au dire des hygiénistes, présente un caractère exceptionnel de gravité. A tel point que plusieurs d’entre eux n’hésitent pas à déclarer que la terre deviendra inhabitable, si l’on ne trouve pas un moyen d’améliorer cet état de choses.
Nous ne demandons pas la mort de l’industrie des automobiles : mais, quelque intéressante qu’elle soit, cette industrie est primée de haut par les considérations qui touchent à la santé publique et au bien-être général des populations.
F. Beaumont.
La Petite gazette de Bagnères-de-Bigorre
28 mai 1911
On se plaint d’avoir raison trop tôt, le pauvre Mr Beaumont a eu raison 100 ans trop tôt..
Bonjour à tous et toutes,
Une automobile, pour avancer, doit s’accrocher au revêtement de la chaussée ou de la voie publique, le trottoir, par exemple.
Ce trafic automobile érode cette « couverture » et peut finir par la détruire ou la démolir.
Cela génère, cause, aussi beaucoup de poussières, des fines, des ultra-fines et des ultra-ultra-fines.
Mélangée au gaz d’échappement, cela peut devenir des suies, que je nomme suies, plus grosses qu’un millimètre de diamètre, microsuies entre 1 millimètre et un micromètre et nanossuies plus petites qu’un micromètre jusqu’à un millième de micromètre (certains filtres à particules, bien nommés, laissent passer des nanossuies d’un diamètre inférieure à 50 millièmede micromètre).
Cela donne respectivement avec les fines poussières, les ultra fines poussières et les ultra ultra fines poussières devenues collantes, les suies, microssuies et nanossuies.
Les suies peuvent transporter des microbes même mortels, mais les microssuies aussi, et même des virus que nous pourrions respirer et peuvent donner des maladies respiratoires mais aussi de peau.
Pour les nanossuies, c’est pire encore, elles peuvent pénétrer dans nos voies respiratoires, et aller causer des crises cardiaques ou des ruptures d’anévrismes via des voies sanguines à partir des poumons.
Tous cela arrive moins avec des véhicules électriques, le train, le tram, et encore bien moins avec le vélo à pédales ou la marche à pieds.
Cela arrive encore avec des véhicules électriques, car des arcs électriques produit par ces moteurs créent des oxydes d’azotés qui, mélangée avec des poussières fines, ultra fines ou ultra-ultra-fines peuvent créer des suies, des microssuies ou des nanossuies aussi.
Alors vive le vélo ou la trottinette sans moteur autre que des gens sur des pédales.
Je vous souhaite bonne santé.
A votre service.
Letard Danny.
Bonjour à tous et toutes,
Des oxydes d’azote issus de pots d’échappement, associés à ces poussières et de l’eau ou de la vapeur d’eau produisent des suies qui peuvent être nocives pour la santé même parfois mortelles quand elles sont aspirées par la respiration.
Ce n’est plus la peine d’en ajouter plus.
A votre service
Danny
Bonjour à tous et toutes,
Des « gestionnaires de voiries de papier »semblent avoir cru qu’en ajoutant ou faisant ajouter de l’asphalte ou du goudron sur les routes ou rues, ils seraient débarrassés des poussières, des suies, des microbes, des poisons, des virus portés ou causés par le trafic automobile …
Ce n’était que des illusions …
Les suies, poussières, virus et poisons générés ou portés par le trafic automobile paraissent être devenues invisibles mais elles sont toujours présentes et en très grandes quantité, leurs agglomérations peuvent les rendre visibles et surtout, leurs effets.
Pour moi, il y aurait au moins, trois façons pour le trafic automobile de générer des suies invisibles et des poisons.
La première façon, celle qui serait, pour moi, la plus importante serait celle produite par le moteur à explosion ou à combustion lui-même, elles sortiraient par un ou des pots d’échappement et, grâce aux filtres, elles seraient invisibles et inodores.
La deuxième serait produite par la friction des pneus sur la route, elle arracherait de l’asphalte ou du goudron et même des particules de granit, une roche des plus dures avec le diamant.
Pour avancer, une automobile doit accrocher des aspérités de la rue ou de la route et, donc, arracher de la matière, parfois invisible, par frottement.
La troisième serait aussi dû à ce frottement, mais ce serait les pneus en caoutchouc vulcanisé, donc, synthétique à base de produits pétroliers qui causerait aussi des suies et poisons invisibles.
Il en aurait aussi une quatrième que j’ai exposé dans un commentaire précédent.
L’asphalte ou le goudron, ou mieux, « l’enrobé » ( un mélange d’asphalte et de granit ) c’est bon pour des vélos ou des piétons mais pas, vraiment, pour notre santé et la circulation automobile.
En fait aucun matériau ne peut longtemps résister à la circulation automobile, surtout si elle est rapide.
Et, pour moi, ce n’est pas le cas pour la circulation des vélos ou des piétons.
A votre service.
Danny.
courage Danny :
la solution pourrait bien se trouver dans l’habitacle bagnolard, avec l’utilisation des petits poumons des motorisés, pour filtrer le reste de ce que les excellents pots catalytiques auraient pu laisser échapper… :
suffit juste alors de faire passer par l’habitacle du véhicule ce qui sort normalement par le pot d’échappement… !
qu’on ne me remercie pas…
beurkréka !