Les voitures et l’économie

Se libérer d’une fausse croyance est peut-être l’une des libertés les plus puissantes. Les défenseurs des villes sans voiture en ont déjà l’habitude: s’affranchir du mythe selon lequel les voitures sont nécessaires pour se déplacer ouvre un tout nouveau monde de possibilités et rend évidentes de nombreuses vérités qui seraient autrement restées obscures. Lire la suite…

Capitalisme, emploi et nature: sortir de l’engrenage destructif

« Le monde possède le rêve d’une chose dont il lui suffirait de prendre conscience pour la posséder réellement » (Karl Marx, lettre à Arnold Ruge).

Il y a plusieurs définitions possibles du capitalisme. Du point de vue des exploité-e-s, le capitalisme est ce système dans lequel les ressources de la terre nourricière sont monopolisées par une minorité qui possède aussi les autres moyens de production. Du coup, pour vivre, la majorité n’a d’autre moyen que de vendre sa force de travail – pas d’autre moyen que de se vendre, en fait. Lire la suite…

Le conditionnement des besoins

Günther Anders (né Günther Siegmund Stern) est un penseur et essayiste autrichien d’origine allemande, né en 1902 à Breslau et mort à Vienne en 1992. Il est surtout connu pour avoir critiqué la modernité technique, notamment le développement de l’industrie nucléaire. Anders s’est intéressé aux défis techniques et éthiques contemporains. Son sujet principal fut la destruction de l’humanité. Le texte suivant est tiré de son livre majeur « L’obsolescence de l’homme » (1956). Lire la suite…

Le socialisme contre l’étalement urbain

« La ville doit périr dans les ruines du mode de production capitaliste, car la ville était une nécessité de la société capitaliste de marchandises. Ces nécessités disparaîtront, la ville elle même disparaîtra, en tant que leur produit. La ville est la forme, la condition des rapports sociaux de cette société là. » Sovremenaia Arkitectura, revue soviétique d’architecture, 1929. Lire la suite…