La Fondation des maladies du coeur (Canada) vient de publier une étude portant sur la différence entre la vie urbaine et périphérique. Cette étude, « Le Bulletin de santé annuel des Canadiens et des Canadiennes 2005: La banlieue, un mauvais rêve? » bat en brèche le mythe qui veut que vivre à la campagne ou en banlieue soit meilleur pour la santé du cœur.
En effet, il apparaît clairement que la population canadienne dépendante de l’automobile fait beaucoup moins d’activité physique et court un risque beaucoup plus élevé d’embonpoint et d’obésité. En d’autres mots, le rêve de la banlieue semble tourner au cauchemar.
Les preuves sont concluantes: notre dépendance à la voiture nous tue. Nous devons centrer notre mode de vie sur des habitudes saines et cesser de se faire mener par les « services à l’auto », dit Dr George Honos, porte-parole de la Fondation des maladies du cœur et cardiologue.
Les recherches de la Fondation indiquent que les citadins ont deux fois plus de chances de marcher, de faire du vélo ou de prendre les transports publics que les gens de l’extérieur. De plus, une plus grande proportion de citadins font leurs emplettes quotidiennes à pied ou en vélo.
Source: Bulletin de santé annuel des Canadiens et des Canadiennes 2005: La banlieue, un mauvais rêve?