Casque vélo: pas obligatoire, juste indispensable?

mieux-que-rien

Le débat sur le port du casque obligatoire à vélo fait rage depuis longtemps maintenant, y compris ici, ici et . Un concours de design sur le thème « casque vélo: pas obligatoire, juste indispensable » vient de rendre ses résultats.

Désolé de vous décevoir, mais le gagnant du concours n’est pas, semble-t-il, le casque représenté sur la photo ci-dessus, modèle dénommé le « mieux que rien » (!?!), qui concourrait et qui aurait sans doute mérité au moins un accessit!

C’est Weelz qui nous a alerté sur l’existence de ce concours dont le thème était « Pas obligatoire, juste indispensable« , organisé par l’association Prévention MAIF et le magazine de design Intramuros. « L’idée était de réfléchir aux principaux défauts qui sont aujourd’hui des freins et qui rebutent encore les cyclistes à l’utiliser, malgré le développement intense du vélo en ville. »

Parmi les « freins » à l’utilisation du casque, et si le port du casque constituait en lui-même le premier de ces freins? Enfin, pas de mauvais esprit, le concours a eu lieu et on peut consulter tout un tas de projets des plus loufoques aux plus sérieux.

Résultat: 164 projets retenus sur lesquels on peut voter par internet (encore maintenant!), mais j’ai pas du bien comprendre car un gagnant a déjà été désigné (à l’insu de son plein gré?), Victor Fromont, pour un casque très spécial…

concours-casque-gagnant

9 commentaires sur “Casque vélo: pas obligatoire, juste indispensable?

  1. Sissi

    Je ne sais pas sur ce coup.
    Je n’ai pas encore franchi le cap du casque, bien qu’ayant connu un accident avec une voiture.
    Je me coltine déjà un gilet (je fais de longues distances), un « éclairage » qui ne me sert à rien en ville, juste à me faire voir d’automobilistes à moitié aveugles derrière leur pare-brise. Déjà que l’équipement digne d’un skieur commence à être long à enfiler par ces grands froids, je commence à saturer.
    Vivement le baril à 500$ qu’on y voit plus clair sur les routes, on n’aura plus besoin de pistes cyclables. Je sais, c’est un peu tôt, on est juste à 73$.
    Mais ça reste un bon paquet d’initiatives plus sympas les unes que le autres.

  2. Legeographe

    Pour ce qui est du port du casque, je le mets à chaque fois que je me sens moi-même en danger par moi-même (soit que mon vélo ne soit pas fiable [car il m’arrive de ramener à la maison des vélos parfois douteux], soit que la neige menace d’une chute éventuelle, soit que la fatigue du long trajet puisse me faire perdre une lucidité essentielle quand on utilise les routes… lucidité que n’ont pas les automobilistes quand ils roulent avec 1,5t à nos côtés).

    Il m’arrive aussi de le mettre hors de ces circonstances, mais c’est vraiment quand je considère que la chute pourrait provenir de moi que je le mets (ce n’est pas la neige qui nous fait tomber, c’est bien une erreur de notre part sur la neige !).

    D’ailleurs, aujourd’hui, j’ai oublié le casque et je me suis senti un peu en danger de chute à certains moments. Demain, c’est casque ET VÉLO, même si alerte « orange bien mûr ».

    « La préfecture a mis en place son plan intempéries Massif central. Les autorités demandent aux automobilistes de faire preuve de vigilance. » (peut-on lire sur internet) >>> il serait bien temps !!!

  3. Nilcouak

    “Pas obligatoire, juste indispensable“ ou comment rendre la pratique du vélo urbain plus dangereuse .
    Implicitement ce message fait croire que la pratique du vélo urbain est dangereuse et donc fait diminuer le nombre de cyclistes et donc augmenter le taux d’accident.

  4. Yôm

    Je partage ton propos Legéographe.
    Je ne le porte qu’à VTT (risque de chute de 75% par sortie) ou parfois en voyage qu’en la bêtise me prend de dévaler quelque montagne à plus de 50 Km/h). Ce type d’expérience me rappelle l’une des raisons pour laquelle je ne roule plus en auto: la tentation de la vitesse est trop forte. Je me dis à chaque fois au bas de la pente: « t’es trop con mec, t’as failli crever au moins 4 fois ».
    Je suis parti seul l’an dernier, (à vélo, charger comme un mulet) d’Alsace pour rejoindre un ami à Toulouse.
    J’ai tenté de m’habituer au port permanent du casque, prétextant que sans, je risquais fort de crever dans un ravin, seul et inconscient sans personne pour prévenir les secours.
    Le risque n’étant pas permanent, je réalisai que ce casque était une forme de fantasme, comme si ainsi j’étais protégé en cas de choc avec une auto.
    Avaler les Km sur des routes désertes avec cet engin qui réduit le champs de vision (je n’avais pas capté que la visière était amovible…) et me serre le kiki fut un poids trop lourd pour mes petites épaules…
    C’était le poids de la soumission à la menace automobile, de part cette conduite contra-phobique que constituait le port du casque.
    Quel soulagement de m’en débarrasser au bout de 4 jours et de pédaler enfin libre, cheveux au vent!
    Plus de casque, plus de peur. Plus de peur, la liberté.

    Les comportements vis à vis du casque semblent parfois irrationnels voir impénétrables…
    A chacun ses motifs, tant que l’on demeure libre de juger de sa propre sécurité… et non de celles des autres.

  5. feenix

    on doit pouvoir décider soi même. le tout sécuritaire, le tout sécurité, le principe de précaution, vont finir par nous peser lourd…marre de cettes société dirigiste où c’est le pognon qui prévaut (les assurances forcément préfèrent qu’il y ait moins de risques)…

  6. Jean-Marc

    Nilcouak a presque tout dit : « “Pas obligatoire, juste indispensable“ ou comment rendre la pratique du vélo urbain plus dangereuse .
    Implicitement ce message fait croire que la pratique du vélo urbain est dangereuse et donc fait diminuer le nombre de cyclistes et donc augmenter le taux d’accident. »

    Autre problème : avec un casque, on passe pour moins fragile aux yeux des automobilistes… qui risquent de moins faire attention à nous.

    Comme le risque d accident par moi-même (crevaison, chute dans courbe) est très largement inférieur au risque d accident du à une rencontre avec une auto (ou moto, scooter), et que le non-port du casque peut réduire cette source principale d accident, je tiens à ne pas mettre de casque.

  7. Moa

    J’adopte exactement la même attitude que LeGéographe, Yom et Jean Marc.

    Qui plus est, ce que souligne Jean Marc a fait l’objet d’études à savoir il est statistiquement démontré que les cyclistes portant un casque se font tailler des shorts beaucoup plus fréquemment que les non-casqués.

    De plus, si « ils » rendent les casques obligatoires pour les cyclistes, il faudra aussi qu' »ils » le rendent obligatoire pour les automobilistes !
    …puisque le pourcentage de traumatismes craniens lors d’accident impliquant une voiture est plus important chez les automobilistes comparé au pourcentage de traumatismes craniens des cyclistes impliqué dans un accident.

    C’est sans appel !

    Mais cela promet de belles masses critiques dans un futur proche non? étant donné qu’ 1 jour ou l’autre on y aura droit. Soyons en certain. A moins que le prix du baril grimpe à 500$ comme souhaité par Sissi encore plus rapidement que prévu.

  8. Yôm

    A défaut d’interdiction à l’encontre de l’automobiliste, l’idéal serait toujours l’obligation pour les industriels de l’automobile de ne plus adjoindre à leur véhicules ni ceinture de sécurité, ni air-bag, ni chauffage ni-clim et de remplacer la carrosserie et le châssis par une coque en polystyrène, ou en balsa pour les modèles « verts ».

  9. Tommilidjeuns

    Yôm, en bambou c’est mieux, çà pousse vite,comme la mauvaise herbe, çà demande pas beaucoup d’eau, c’est très résistant, la plante miracle, en Asie ils en mettent comme armature dans le béton…Comme plein d’autres plantes miracle interdites et GRATUITES, genre le purin d’ortie pour faire de l’engrais GRATUIT, du chanvre indien qui pousse partout GRATUIT pour soigner les maladies, tu vois, ce genre de petites choses…Tu vas voir que bientôt, au nom de la sacro-sainte croissance, « ils » m’interdiront de faire mon potager tranquille.:)

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