Effectuer de longues distances : la multimodalité

Je ne le répéterai jamais assez : le vélo est selon moi le moyen de transport le plus adapté pour des distances allant de 1 à 15/20 km, quelque soit son âge ou sa condition physique (sauf problèmes de santé spécifiques).

Il est également possible de l’utiliser au-delà, mais on comprendra que seules les personnes motivées et en très bonne condition physique oseront s’aventurer sur les longues distances.

Il n’est évidemment pas nécessaire d’être sportif de haut niveau pour réaliser de longs voyages, en témoignent les nombreuses familles sur les itinéraires de voyages cyclables tels que la Loire à Vélo, la Vélodyssée ou autres voies vertes dédiées aux mobilités actives.

A titre d’exemple, ma compagne a réalisé un voyage de Nantes à Angers (une centaine de km par la Loire à vélo) en ma compagnie alors qu’elle était enceinte de 4 mois et qu’elle ne pratique pas d’autre sport que le vélo utilitaire.

Malgré tout, des distances supérieures à 20 km peuvent inquiéter la plupart des personnes. Il faut bien avouer également que le vélo peut devenir un inconvénient en terme de temps de voyage nécessaire lors d’un déplacement utilitaire sur ce genre de distances.

Il existe pourtant une solution permettant d’augmenter les capacités du vélo : la multimodalité.

Vélo dans le tram, dans le RER, dans le train, en embarquant son vélo dans les transports en commun, on peut mêler les avantages de l’un aux avantages de l’autre et ainsi parcourir de longues distances sans s’encombrer d’une voiture.

Le vélo assurera les trajets entre son domicile et la gare puis entre les différentes gares selon la longueur du trajet et entre la gare d’arrivée et le lieu d’arrivée, et permettra d’avoir un moyen de transport une fois sur place.

Le train assurera les longues distances à effectuer de gare à gare en permettant au cycliste de se reposer.

Il permettra par exemple à une personne travaillant à 50 km de son domicile mais habitant à 10 km de la gare la plus proche de rejoindre la gare chaque matin à vélo, de prendre un TER et de finir le trajet à vélo.

Je l’emprunte personnellement fréquemment pour me déplacer d’une ville à une autre au sein des Pays de la Loire : un coup de vélo pour aller à la gare à 5 km, un trajet de TER pour aller dans un département voisin et 10 ou 15 km de vélo pour finaliser la distance.

Lire aussi :  Vélo, marche à pied et gratuité des transports en commun

La plupart des TER et trains intercités proposent aujourd’hui d’emmener son vélo gratuitement sans le démonter grâce à des emplacements spécifiques dans certains wagons. Malheureusement, il n’y a bien souvent que 3 places, parfois 6, pour tout un TER alors qu’une dizaine de vélos attendent d’être embarqués sur le quai … On peut parfois s’arranger pour placer son vélo entre deux wagons là où il gêne le moins lorsque toutes les places sont occupées, mais c’est inconfortable et ça risque de gêner les autres passagers.

Dans les TGV, outre la réservation payante possible d’un wagon spécifique dans lequel on doit abandonner son vélo sans surveillance pendant tout le trajet et sans assurance qu’une place soit disponible, il est également possible d’embarquer son vélo dans une housse homologuée aux dimensions autorisées par la SNCF (ces sacs sont vendus dans les grandes enseignes sportives pour environ 70 €) : il faudra pour cela démonter les roues avant de placer la bicyclette dans le sac et les remonter à l’arrivée.

Là encore, le problème majeur reste la place disponible : en théorie, on a le droit d’emmener ce sac dans n’importe quel TGV et dans n’importe quel wagon, en pratique, si on n’a nulle part où déposer le sac, on risque de passer un voyage peu agréable car aucun aménagement n’est prévu pour accueillir des bagages à cette dimension.

La multimodalité se développant de plus en plus et représentant une véritable alternative de déplacement sur les longues distances, il serait peut-être temps d’aménager les TER en conséquence en créant par exemple un wagon en plus pour les passagers avec vélo.

Pour les plus petits trajets et pour les trajets interurbains, sachez qu’il est également possible d’emmener son vélo dans certains tramways et dans le RER francilien : il faut se renseigner auparavant sur les horaires autorisés, en général les plages hors périodes de pointe les matins et soirs de semaine.

Source: http://pasdevoiture.wordpress.com/

23 commentaires sur “Effectuer de longues distances : la multimodalité

  1. jean claude

    pour les trajets pendulaires ce qui est bien aussi c’est d’avoir 2 vélos, un pour la gare de départ et un pour la gare d’arrivée. Ainsi meme si la possibilité d’emmener son vélo dans le train doit demeurer, pour une vraie intermodalité pour le plus grand nombre je pense qu’il est plus judicieux de développer les garages à vélos dans les gares.

  2. CarFree

    Annonce complètement perso: j’ai l’intention d’acheter un vélo pliant. Parcours prévu tous les jours: 3kms vélo+10 à 15 minutes de train+3 kms vélo (le tout deux fois par jour bien entendu)
    Des conseils?

  3. Vincent

    En pratique, les gens pratiquent très peu le multi-modale pour ces raisons:
    – l’urbanisme en France est encore quasi exclusivement pensé pour la voiture, et la plupart des gens ont donc peur de rouler en vélo sur la route
    – le train peut ne pas être assez fréquent, fiable ou sûr d’un point vue de la criminalité (voir le réseau en IdF…)
    – le terrain peut être accidenté, ce qui nécessite l’achat d’un VAE si on doit bosser en costume. Un VAE est lourd (25kg), difficile à accrocher dans un TER et impossible à prendre dans le métro. Et coûte dans les 1.500-2.000€
    – en pratique, les seuls pliables de taille suffisante pour entrer dans le métro sont les Brompton, à au moins 1.500€ correctement équipés. D’ailleurs, les vélos non-pliables sont interdits à Paris dans le métro, le tramway et le bus
    – problématique si on a des choses à trimbaler autre qu’un sac
    – enfin, problème de la pluie, en particulier quand il fait chaud : comment arriver au bureau sans être mouillé et en sueur?

    CARFREE > j’ai l’intention d’acheter un vélo pliant. Parcours prévu tous les jours: 3kms vélo+10 à 15 minutes de train+3 kms vélo (le tout deux fois par jour bien entendu)

    Les plus compactes : Brompton (compter 1000-1500€) et Strida (modèle mono-vitesse 700€, trois vitesse 1300€).

  4. Carlos

    pour les vélos dans le TGV, seul les TGV à un niveau sont accessibles au vélo non démonté avec réservation. Dans ce cas la place est réservée au vélo et vous êtes assis sur des sièges à proximité.

    Par contre, ce service n’est pas proposé dans les TGV duplex qui sont mis en place sur de plus en plus de liaisons. Donc encore une dégradation du service public alors que la SNCF se targue d’être un acteur de l’écomobilité !

  5. struddel

    @ Vincent :

    La plupart des problèmes soulevés ici relèvent de l’utilisation du vélo pour les déplacements et non de la multimodalité (pour la pluie par exemple, peu importe qu’on prenne le train ou non, au contraire, le train nous protège de la pluie).
    Mais la plupart de ces problèmes trouvent une solution et sont traités sur carfree ou sur d’autres blogs sur la mobilité alternative.

    Je ne savais pas en revanche que les vélos étaient interdits dans le tramway parisien, l’ayant peu utilisé, il reste autorisé dans le RER aux heures creuses et dans les tramways de la plupart des autres villes (à Nantes c’est parfaitement autorisé aux heures creuses).

    Pour les bus et le métro, le vélo pliant est effectivement obligatoire, c’est pour cela que j’appuyais sur le tramway pour les déplacements urbains.

    Pour le choix de vélo pliant, le dernier modèle de la grande enseigne sportive bleue est relativement intéressant (contrairement à leurs autres modèles que j’ai testé et que je ne recommande pas), le concept « tente 2″  » réutilisé pour un vélo pliant est plutôt bien pensé et le modèle à courroie permet de rester parfaitement propre.

  6. Hervé

    Cet article aurait été parfait…s’il ne rappelait d’ignobles souvenirs par une maladresse : TER ou TGV, il s’agit de trains VOYAGEURS : qui dit train voyageurs dit VOITURES VOYAGEUR !!!!

    Les wagons, sauf execption notable au début des années 40 du siècle dernier, sont réservés au transport de MARCHANDISES !!! Ayez une pensée pour les malheureux qui ont réellement «voyagé» dans des wagons…

  7. Vincent

    Bonjour,
    je vais mettre ma petite touche belge à votre discussion si vous le permettez.

    J’utilise le vélo tous les jours pour me rendre au travail en le combinant au train. Ni la neige, ni le vent, ni la pluie ne m’ont jamais démotivé.
    Je gagne du temps et de l’énergie! : )

    Avec la SNCB c’est encore assez galère… Les nouveaux trains ont bien un compartiment vélo, souvent squatté par des « non-pratiquants » mais faut-il encore la chance d’avoir ce genre de train sur sa ligne ou à son heure de départ. Ce qui n’est pas mon cas….
    Donc j’ai pris parti de me mettre en début de train, là ou je gène le moins. Parce qu’on gène toujours un peu…. : /

    J’ai opté au départ pour un Dahon D7HG (7 vitesses 700€) dont j’étais très satisfais mais seulement voilà… j’ai été rattrapé par la fièvre du vélo et j’en veux plus! Le Dahon est top mais pour avaler des kilomètres, il a ses limites. Mon but est de descendre deux gares plus tôt pour augmenter mes kilomètres en vélo (x3)… Mais comme à la SNCB si le vélo n’est pas pliable c’est 5€ le trajet en supplément! Ce sera donc un pliable mais en grand (normal quoi) J’ai opté pour un Montague FIT (30 vitesses 1099€) que je vais chercher ce week-end d’ailleurs! Plus grand donc moins pratique dans les transports mais de toute façon, je gène. Un peu plus, un peu moins, je m’y retrouverai avec un vélo taillé pour la route… : )

    Dans Bruxelles, les vélos sont interdis en heures de pointes (pas pratique ) dans les trams et le métro ( 2 max ) sinon ils sont gratuits. Interdits dans les bus à toutes heures.
    Intermodalité pour les retraités quoi…

    Donc en gros, à Bruxelles il y a encore beaucoup beaucoup de boulot pour que ce soit vraiment efficace!
    Il faut vraiment être motivé pour l’instant pour franchir le cap du vélo.
    Moi c’est fait et je ne regrette pas!

    >CARFREE j’ai glissé dans mon texte ma propre expérience de vélo pour répondre à ta demande perso… ; )

  8. struddel

    @ Hervé : je ne connaissais pas cette distinction et ne savais pas que wagon était réservé à la marchandise, je vais de ce pas modifier l’article original sur mon blog, merci pour cette remarque.

  9. struddel

    « intermodalité pour les retraités » : effectivement, il est fort dommage d’être privé de tout ceci aux heures de pointes, j’apprécie néanmoins que ce soit possible aux heures tardives après une soirée un peu arrosée, car rien ne remplace les transports en commun (sauf dormir sur place) après quelques verres 🙂

  10. jean claude

    la seule solution pour Carfree c’est d’avoir 2 vélos si c’est possible. je connaissais quelqu’un qui prenait le train pour aller travailler à Strasbourg et il avait adopté cette solution. En plus pour faire 3 km, 2 vélos plus que moyens suffiront

  11. jacques dutheil

    En faisant la requête « vélo pliant AOTU » sur Gougoule le système me corrige d’autor AUTO… Je suis quand même tombé sur le site de transports urbains lillois en développant l’acronyme, et là agréable surprise: 5€/m sur 12 mois, voire 4€ pour les abonnés du réseau!
    http://vlille.fr/fr/tarif-velo-pliant-vld.aspx
    Cependant n’ayant jamais essayé d’engins de la sorte je ne saurais me prononcer sur le modèle proposé:
    http://www.vlille.fr/fr/velo-pliant-vld.aspx
    Si le protège chaîne rassure pour la propreté et la question des bas de pantalons accrochés, l’éclairage actif et le porte bagage me semblent manquer. Or c’est du basique pour la sécurité la nuit en périurbain et essentiel pour un vélo à tout faire pour un bagage ou des achats encombrants.
    Rien sur le site du CERTU au sujet du vélo pliant, outre l’expérimentation nantaise… datant de 2011. Cette solution mériterait un appel d’offre national avec un cahier des charges intégrant tous les besoins quotidiens d’un cycliste « utilitaire » standard. Les autorités organisatrices de transport urbain et la SNCF pourraient alors proposer en location un bon modèle robuste universel à leurs clientèles, en évitant l’offre unique soviétique, c’est-à-dire par exemple en proposant une gamme de 3 ou 4 modèles répondant à 9/10 des besoins: sacoches AR pour du volume ou simple porte bagage nu, panière à l’avant… .

    çà me semble la solution idéale pour corriger les maillages trop lâches des réseaux – quand ils méritent ce nom – et tenir compte des contraintes d’exploitation pour les lignes de transports bondées (victimes de leur succès en novlangue). Dernière maille de la chaîne de déplacement classiquement, certes, mais avant tout instrument fin de liberté qui peut aussi permettre de satisfaire un besoin de shunter les trajets imposés par l’offre de transports publics rarement convenable en horaire, fréquence, confort et proximité, ou de se dégourdir les jambes là où il plaira …

  12. helene

    Dans les intercités le vélo est payant et la « place » est très réduite : il suffit qu’une poussette ou un chien (par train entier) se pointe et c’est l’encombrement et les engueulades garanties. Du vécu pour moi qui vois les TER en travaux, en grève, et même le contrôleur dudit TER qui ne veut pas que je monte dans « son » train et m’indique l’Intercité…

  13. Vincent

    Vincent > J’ai opté pour un Montague FIT (30 vitesses 1099€) que je vais chercher ce week-end d’ailleurs!

    Je serais curieux d’avoir ton retour d’expérience sur ce vélo dans quelques semaines.

    Dans le même genre (pliables avec roues de taille standard), il y a des vélos chez Dahon, Tern (nouveau concurrent de Dahon suite à split familial) et Pacific.

    http://www.dahonbikes.com/mainnav/folding-bikes/single-view/bike/espresso_d21-1.html

    http://www.ternbicycles.com/bikes/joe

    http://www.pacific-cycles.com/product2.asp?cat1=1&cat2=4

    Il faut un bon budget, mais vu la qualité, ça dure des années.

    > Donc en gros, à Bruxelles il y a encore beaucoup beaucoup de boulot pour que ce soit vraiment efficace!

    Je m’y suis baladé avec un vélo pliable l’été dernier. J’ai trouvé un peu délicat à cause des pavés et des trams, mais pas pire qu’à Paris.

    Par contre, pour avoir roulé en Belgique (et en Hollande), on voit clairement une différence entre Wallonie et Flandres dans la façon de conduire et de se garer 😉

  14. Struddel

    HELENE
    Dans les intercités le vélo est payant et la « place » est très réduite :


    Ça dépend en effet des endroits, les intercités chez nous acceptent les vélos gratuitement sans réservation, merci pour le retour d’expérience.

  15. Pascal

    Je suis entièrelent d’accord avec toi sur le sujet de l’intermodalité mais cette derniène ne concerne que le vélo car pour les vélos spéciaux – ty pe tricycle – , c’est impossible de profiter des voies vertes & véloroutes ptoches ou lointaines. Tricycliste, je ne peux aller sur la Trans’Ardenne car la Sncf me l’interdit.

  16. Struddel

    Idem pour les triporteurs malheureusement.

    Il n’y a pas moyen de démonter un tricycle pour qu’il entre dans un sac à vélo ?

  17. kerloen

    Quand on pense velo, comme le reste d’ailleurs, on a tendance à parler de ce qu’on connait le mieux, son cas personnel. En l’occurrence, j’ai pratiqué 3 ans le velo dans le RER à lille 3km+50km+3km, le top.
    Mais on est bien là pour parler développement massif du vélo, et pas multimodalité de niche. On ne peut pas monter massivement dans le train en velo, en revanche, il fautse mobiliser pour que les parking à velos couverts, sécurisés et gratuits se multiplient, même si aujourd’hui ils sont encore sous utilisés, il en faut à tous les parkings, tous les arrêts de TC, pour que le maillage devienne efficace et utile.
    les velos pliants restent moins encombrants (et seuls autorisés dans les bus… encore très peu), mais sont des solutions purement urbaines.

  18. Hervé

    Dans mon émoi, j’ai oublié de répondre…

    Je rejoins tout à fait Kerloen, en France, on est dans l’ère du «cas par cas». Sur l’axe Paris-Chateau Thierry par exemple, c’est du Corail Intercité. Certains jours, il y a un compartiment dédié, d’autres, selon une règle que je n’ai pu établir, la voiture au compartiment vélo n’y est pas, j’avais mon astuce pour rentrer mon vélo dans un espace où il ne gène que certains contrôleurs trop pointilleux.

    Depuis, j’ai acquis un Brompton et je ne jure que par lui question multimodalité, et ma trottinette (acquise avant le Brompton) en cas de situation très exceptionnelle.

    Ajoutons au passage que la trottinette peut être un excellent outils pour la desserte du «dernier mètre», mais son usage est interdit sur les quais et les espaces RATP, et ça me posait problème d’enfreindre cette interdiction.

    Le Brompton s’est avéré être un bon vélo pour la multimodalité (Plus d’hésitation en devant prendre le TGV par ex), mais il s’est avéré être un bon vélo tout court (j’ai un H6-L), donc pour moi plus question de métro ou de RER, à moins de 20km (donc 40 A/R) je fais tout en Brompton (reste Transilien, TER ou TGV ou le cas par cas pour les plus grandes distances). Cela va presque de soi, il s’agit bien de solutions exclusives, pas question de métallosaure (encore moins l’avion, y a de belles choses à voir par chez nous) pour moi.

    Pour les tricycles il existe plusieurs gammes de modèles pliants (une trentaine de seconde). Dommage que rien n’est fait dans ce sens pour les vélos spéciaux. Il faudrait un double affichage, à défaut de pouvoir accepter systématiquement ces derniers. Je compte pour ma part acquérir un vélomobile (qui est grossomodo un tricycle carréné) pour outrepasser ma limite des 100km par jour (ou en faire un distance habituelle), mais avec ça, à priori, adieu la multimodalité (sauf exceptions et/ou culot).

  19. struddel

    Je penche plus pour la création de wagons de vélos complets que pour des parkings couverts : l’obligation d’avoir deux vélos est selon moi contraignante pour beaucoup de gens : cela revient cher (se déplacer avec un vélo à 2 sous qui ne tient pas la route est la meilleure façon de se dégoûter de ce moyen de transport selon moi) et cela demande d’accepter de sacrifier un vélo à un seul trajet.

    Le transport multimodal est encore trop mal mis en oeuvre en France et il faut travailler à l’améliorer, c’est un fait, il reste quand même dès aujourd’hui une solution pour certains qui ne voyaient que la voiture comme possibilité pour un trajet et son application devrait au moins être étudiée à chaque fois et utilisée dès que c’est possible.

    Cela passe aussi par la communication pour informer les gens qu’il existe une solution : plus cette solution sera connue, plus elle pourra être envisagée, plus elle pourra être appliquée et plus grandes seront les chances de voir les infrastructures s’améliorer à ce niveau.

  20. allamezon

    Bonjour à tous,

    Nous sommes partis à 3 (ma femme, mon enfant de 6 ans et moi) en train+vélo. Nous n’avons pris que des intercités et TER. Au final, 2 700 km de trains. Quelques 600 km de vélo. 545 de billets SNCF soit 0,20 €/km ce qui est bien moindre que n’importe quelle voiture.
    Donc un bon exemple de contre idée reçue que le train est trop cher !

    Question pratique, c’est vrai qu’il faut en vouloir pour les quelques (finalement assez rares) fois où il faut descendre tout le barda dans les escalier mais à deux adultes, ça reste faisable. Quasiment partout, nous avons rencontré des personnel SNCF compréhensifs et accompagnants ce qui nous a permis de traverser les voies sans descendre.

    Bref, un séjour parfait !

    Par contre, en l’état actuelle des choses, c’est vrai qu’il est impossible que toute la population fasse la même chose. Il manque des trains aménagés, des compartiments avec le nombre de place adéquat. Bref, on est un peu arriérés mais ça va venir !

  21. allamezon

    Le vélo pliant top du top, c’est le brompton mais avec un tern Link C7 que j’ai équipé en kit électrique, ma femme est ravie avec le trajet suivant :
    appartement-gare de Grenoble-gare de Voiron-Collège de la Garenne. Elle a une côte à monter de 2 km mais c’est impossible de la faire sans arriver transpirant.
    Résultat, elle peut monter dans tous les cas dans le train, peut prendre la voiture car le vélo plié peut rentrer dans un coffre, gagne un train le matin et un le soir sur son trajet global et a un vélo super stylé ! Elle est ravie !

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