Depuis le 1er septembre 2016, les agents du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de la Cohésion des territoires, peuvent bénéficier de la prise en charge des frais engagés pour effectuer leur déplacements domicile-travail à vélo.
Quels sont les enseignements de cette mesure expérimentale ?
Expérimentée depuis septembre 2016 au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire, du ministère de la Cohésion des territoires et des établissements publics sous leur tutelle, l’Indemnité Kilométrique Vélo offre aux agents la possibilité de bénéficier de la prise en charge de tout ou partie des frais engagés pour effectuer leur déplacements domicile-travail à vélo ou à vélo à assistance électrique.
Le Cerema a été chargé par la Coordination interministérielle pour le développement de l’usage du vélo et le secrétariat général du MTES/MCT d’évaluer cette mesure expérimentale en réalisant une enquête auprès des usagers.
Les résultats montrent que la mise en place de l’indemnité kilométrique vélo (IKV) se traduit par une augmentation d’environ 25% du nombre d’agents utilisant quotidiennement ou quasi-quotidiennement le vélo pour se rendre au travail. Cette augmentation atteint 50% chez les agents qui sollicitent l’attribution d’une indemnité kilométrique vélo dans le cadre de déplacements intermodaux, c’est-à-dire les usagers dont le trajet domicile travail s’effectue en utilisant plusieurs modes de transport successifs. Par ailleurs, les résultats sont intéressants en termes de report modal : plus de 60% des bénéficiaires initialement non cyclistes utilisaient auparavant la voiture individuelle.
Retrouvez ci-dessous le rapport d’étude à télécharger
https://www.cerema.fr/fr/actualites/indemnite-kilometrique-velo-fonction-publique-quels-impacts
Bonne nouvelle. A quand la généralisation dans les Fonctions publiques ?
Et a quand la généralisation dans le privé, bref pour tout le monde peu importe la taille de l’entreprise ?
Sacrement efficace pour une mesurette!
On n’ose pas imaginer le changement que provoquerait une politique qui ne soit pas pro-voiture.