Soutenez l’interdiction des motos et scooters thermiques dans le cadre du plan bruit de Paris! Cette mesure est de loin la plus efficace pour préserver la santé des Parisiens. On compte sur vos votes…
Les nuisances sonores liées aux Deux-roues motorisés (motos, scooters, mobylettes, etc.) sont bien connues et bien documentées. Un Deux-roues motorisé peut ainsi réveiller plus de 10 000 parisiens la nuit, selon une étude de BruitParif. Ces nuisances sonores sont régulièrement pointées du doigt dans les récentes concertations parisiennes, quand bien même ces concertations ne portent pas du tout sur le sujet (concertation concernant la réforme du PLU par exemple, ou de la mise en place d’une ZTL), ce qui illustre bien l’exaspération des habitants vis-à-vis de ce problème.
Il existe aujourd’hui de très nombreuses alternatives aux Deux-roues motorisés thermiques : Deux-roues motorisés électriques tout d’abord, mais également vélos à assistance électrique ou vélos électriques (sans compter les transports en commun, Paris étant tous les ans numéro 1 en termes d’infrastructures de transport en commun dans les classements internationaux, ou les déplacements à pied).
Les Deux-roues motorisés sont également source d’une pollution atmosphérique démesurée (50% des émissions de dioxyde d’azote pour 6% des véhicules motorisés). Ils sont également sources récurrentes d’incivilités (non respect des passages piétons, des sas vélos, des feux de signalisation, stationnement ou circulation sur le trottoir, circulation dans les couloirs bus et pistes cyclables). Limiter leur nombre et ainsi l’impact de leurs nuisances est crucial dans une ville aussi dense et peuplée que Paris.
En termes de bruit, les nuisances sonores des Deux-roues motorisés sont responsables d’environ 800 décès par an directement.
Interdire purement et simplement les Deux-roues motorisés thermiques est donc une solution de bon sens pour résoudre la source numéro 1 (et de loin !) de nuisances sonores à Paris.
Merci de ne pas céder aux lobbys des Deux-roues motorisés et de prendre en compte l’avis de la grande majorité des parisiens qui souffrent au quotidien.
Bonjour à tous et toutes,
Je ne signerai pas cette pétition parce que je n’habite pas Paris, mais Bruxelles.
Je mène aussi un combat pour la qualité de l’air et du bruit en région bruxelloise.
J’ai participé à une campagne « curieuzenair » pour la mesure du taux dioxyde d’azote et de soufre à sa fenêtre.
Je suis suis totalement d’accord avec vous, il faut interdire le plus possible les véhicules à moteur thermique, donc motos à moteurs thermiques aussi et surtout.
Le remplacement de ces véhicules thermiques même par des véhicules électriques, comme des trottinettes électriques est désormais possible à peu de frais.
Mais il y a pire, pour avancer, ces véhicules thermiques ont besoin de faire du bruit mais aussi d’empoisonner leur environnement, la nature, d’autres usagers de la route, comme des cyclistes ou des piétons.
La principale énergie de propulsion pour ces moteurs thermiques et comme pour les réacteurs d’avions, c’est la transformation de tout l’air aspiré par ces moteurs, spécialement du dioxygène ( O2 environ 20% dans l’air) et du diazote (N2 environ 70% dans l’air) en principalement oxyde d’azote ou Nox pour en assurer la propulsion et à une température d’au moins 1400°C.
O2 (dioxygène) + N2 (diazote) donne à 1400°C, 2 NO (oxpyde d’azote).
Sans cela, ces véhicules thermiques même les motos n’avanceraient qu’avec les pieds ou en descente et encore.
Il n’y aurait pas trop de risque de tuer un piéton ou un cycliste dans ces circonstances.
La dose maximale permise de dioxyde d’azote est estimée par l’OMS pour ce poison très violent à 40 microgrammes par heure par mètre cube par an.
Ce dioxyde d’azote n’est produit que par la combustion de carburant suite à l’oxydation du diazote par le comburant qu’est l’oxygène suivant le principe du triangle du feu.
Un moteur thermique de voiture consommerait de 8500 à 17500 litre d’air pour un litre de carburant selon le moteur et le carburant utilisé.
Pour un réacteur d’avion, c’est pire, 1350 kg d’air par seconde, soit 1 100 mètres cube par seconde presque totalement transformé en oxyde d’azote pour assurer le décollage, la propulsion et le vol de l’avion, soit 1 100 000 litres par seconde.
A votre service.
Letard Danny
La transition vers le 2 roues électrique est amorcée (un vélo vendu sur cinq serait électrique), mais plus lente que prévu. Les premiers vélos électriques se vendaient déjà 1990 (sans parler de la trottinette électrique).
Les scooters électriques, pourtant très attractifs, peinent à se vendre mais le nombre de ventes augmente de 15% environ chaque année.
Peu à peu les deux-roues thermiques devraient disparaître des villes. Les engins bruyants se feront plus remarquer, incitant les usagers responsables à se faire plus discrets.
Resteront les plus sans-gênes à faire du bruit pour le plaisir. Les rodéos urbains sont un autre problème (qui intègre aussi le problème du bruit).
La loi contre le bruit pourrait être suffisante, à condition de faire respecter la loi. Une pédagogie forte peut aider mieux qu’une interdiction des deux-roues thermiques qui risque de grandir l’exaspération des deux camps.
Bonjour à tous et toutes,
Voici des explications supplémentaires.
La dose maximale permise de dioxyde d’azote dans l’air respirable est estimée aussi, maintenant par l’union européenne à 40 microgrammes par mètre cube par heure par an.
Ce dioxyde d’azote est surtout produit par la combustion du combustible, du carburant suite aussi à l’oxydation du diazote de l’air aspiré par l’oxygène de cet air respiré.
Ils ne sont pas produits par des animaux ou des humains, hommes ou femmes, ces oxydes d’azote sous forme d’acide nitreux ou nitrique suite au mélange avec de l’eau du corps peut ronger et endommager des voies respiratoires, brûler ou ronger la peau ou des vêtements.
Ils ne sont pas produits par des plantes, des végétaux car ils rongent ou brûlent des plantes comme semble le prouver des pluies acides sur des forêts de pins.
Il semble que seuls des moteurs thermiques, des arcs électriques, des éclairs et des volcans produisent ces dioxydes d’azote
Ce dioxyde d’azote par sa transformation en protoxyde d’azote (N2O) participe au réchauffement climatique dans des couches hautes de l’atmosphère et n’est ou ne semble pas avoir été pris en compte par la COP26 et le GIEC dans le calcul du réchauffement climatique.
La transformation en oxyde d’azote dans des installations de chauffages commence à une température bien plus basse mais elle n’est totale avec le d’oxygène de l’air aspiré qu’à partir de 1400°C et assure la propulsion du véhicule lors de la détente pour un réacteur d’avion et du ou des piston(s) pour des moteurs d’autos ou de motos.
Pour un moteur thermique d’auto ou de moto, le rapport stoechiométrique sur internet a été estimé à 14,7 grammes d’air pour un gramme d’essence, en formule 1, elle peut même atteindre 40 grammes d’air par litre d’essence.
A votre service,
Letard Danny
Bonjour à tous et toutes,
Le rapport stoechiométrique peut atteindre, pour une formule 1, jusqu’à 40 grammes d’air par gramme d’essence, plutôt.
Et l’air respirable en ville et sur cette planète est très limité, il se raréfie déjà en ville ou à plus de 1000 mètres d’altitude.
A votre service.
Letard Danny
Si ça pouvait aussi concerner la banlieue !!!
Car si le trafic motorisé diminue dans le petit Paris, la majorité de la population, habitant la banlieue continue pour sa part de subir bruit, pollution mise en danger, trottoir de moins de 30cm de largeurs. Bref l’envahissement bagnolard et 2RM.
A Paris, à présent, la plupart des livreurs de repas ou de courses sont en 2 roues à moteur, les cyclistes deviennent minoritaires, c’est très visible à partir de 19h00 et à partir de 21h00, vous ne voyez pratiquement plus que ces engins bruyants et nauséabonds dans les rues. Il faudra du courage pour les éradiquer complètement, mais c’est le sens de l’histoire…
On peut interdire tous les moteurs à deux temps, on peut même interdire tous les moteurs à combustion, mais on ne peut pas interdire une partie des engins motorisés sous prétexte que ce sont des deux-roues. même si une partie d’entre eux abusent, et même si ces brebis galeuses sont majoritaires (ce qui n’est pas prouvé). En effet cela serait attribuer d’office une caractéristique à des individus sur la base de leur appartenance à un groupe (les 2RM), c’est-à-dire de la discrimination pure et simple (ou encore du racisme au sens large). En effet, même si on ne les remarque guère et pour cause, de nombreux conducteurs de motos ou même de scooters non seulement demandent moins d’énergie et d’espace que les 4 roues mais ne font pas davantage de bruit, parfois moins.
@Alexandre Oberlin
« En effet, même si on ne les remarque guère et pour cause, de nombreux conducteurs de motos ou même de scooters non seulement demandent moins d’énergie et d’espace que les 4 roues mais ne font pas davantage de bruit, parfois moins. »
Il existe aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre !
pour tenter de remettre les pendules à l’heure sur le phénomène « deux roues motorisés », leur lourd impact nécro-sociétal et l’entourloupe consistant à y voir un moindre mal, relativement au phémomène bagnolard, deux articles éclairants, fulgurants même de clairvoyance, du journaliste Razemon :
https://www.lemonde.fr/blog/transports/2021/06/29/en-region-parisienne-les-conducteurs-de-scooters-font-partie-des-categories-aisees/
https://www.lemonde.fr/blog/transports/2018/09/19/92-conducteurs-deux-roues-motorises-hommes/
l’usage en ville et en agglo des 2RM dépasse le seul cas parisien :
tous les territoires urbains sont concernés en France ;
cette situation de non droit caractérisé, avec en particulier un non respect des limitations de vitesse généralisé, un mépris de l’usage des trottoirs et des équipements cyclables pour les usagers des modes actifs de déplacement ou encore le refus de la priorité aux piétons aux passages dédiés, tous ces manquements très graves au code de la route et aux conventions sociales de base renvoient également à…
…l’incurie et l’irresponsabilité édilitaire elle aussi massivement partagée !
quant au droit français, celle du code général des collectivités territoriales, donnant police de voirie au maire, ça renvoie à la métaphore du tigre de papier… ; hélas ça rend nostalgique de la triste époque d’avant les lois Defferre de décentralisation, quand le préfet pouvait mettre un peu d’ordre dans le beau bordel local, de temps en temps…
@pedibus
Demandez-donc aux piétons, particulièrement ceux qui ne sont plus tout jeunes, si tous les cyclistes sont des modèles de civilité. Doit-on aussi interdire les vélos ? On ne peut pas régler les problèmes à la louche.
@Bertrand
Quel est le seuil à partir duquel une injustice n’est plus une injustice ?
Comparer mise en danger de la vie d’autrui (2rm forçant le passage) et incivilité (bicyclette forçant le passage), c’est fort, vous n’avez donc honte de rien.
D’autant plus qu’on ne peut pas dire d’un cycliste qu’il force le passage sur un passage piéton, il n’a pas plus intérêt que les piétons à une brusque collision avec les marcheurs, la plupart du temps, il se faufile, c’est à dire qu’il se débrouille pour passer juste avant un piéton en évaluant sa vitesse de traversée, ou juste après, c’est peut-être désagréable, cela peut donner une impression de désinvolture et d’incivilité, cela peut même faire sursauter, mais c’est sans commune mesure, en terme de risque, avec le fait d’accélérer en 2RM pour obliger les piétons à courir ou à se figer sur place pour céder le passage. En effet, il faut n’avoir honte de rien, et mésestimer la vie humaine, pour parler de discrimination, de racisme, d’injustice à l’évocation de l’interdiction en ville de ces engins…