Journée sans voiture 2018

Une journée sans voiture vise à expérimenter dans le monde ce que peut être la vie sans voiture. Cette journée est pour les piétons, les cyclistes et les transports en commun l’occasion de s’approprier l’espace urbain.

Tous les ans, la journée mondiale sans voiture a lieu le 22 septembre.

Malgré de nombreuses tentatives de dénaturer l’esprit de cette journée, en l’organisant par exemple un autre jour, ou en limitant sa portée en offrant de nombreuses dérogations aux automobilistes, la journée mondiale sans voiture reste un moment unique où chacun refuse d’utiliser la voiture afin de re-découvrir d’autres modes de déplacement: marche, vélo, transports en commun, trottinette, rollers, etc.

Cette année, la journée sans voiture tombe un samedi et c’est très bien. Samedi 22 septembre 2018, tout le monde, à l’échelle de la planète, est invité à se passer de voiture.

Découvrez la vie sans voiture!

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https://journeesansvoitures.wordpress.com

2 commentaires sur “Journée sans voiture 2018

  1. emmp

    Depuis des années, la journée sans voiture a le mérite de mettre sur la table le sujet des déplacements pendant au moins dix minutes, mais elle a aussi un effet pervers : elle n’aborde pas la question à la bonne échelle. Pour un individu lambda, se passer de voiture dans un monde où tout repose sur elle est décourageant, difficile, voire impossible. Exemple : La famille Dupont habite à quinze kilomètres d’un bourg (là, les terrains coûtent moins cher et en voiture, c’est à trois minutes), bourg où les petits commerces du centre ont fermé (« on ne peut pas s’y garer ») et ses enfants sont inscrits au club de sport en périphérie, près de l’hypermarché. Si on lui propose (ou impose) de laisser son véhicule au garage, cette famille ne peut constater qu’une chose : impossible de faire sans. Les habitudes sont bousculées, certes, mais pas dans le bon sens puisque cela ne dure qu’une journée et que l’on n’a le temps de rien changer. Du coup,les Dupont en sortent encore plus persuadés de l’utilité de la voiture.

    Vivre sans voiture suppose que les collectivités, les communes ou les régions s’organisent autrement, construisent ailleurs, financent des services de transport et réduisent les besoins de déplacement. C’est tout un système à revoir, à redéfinir, un imaginaire à reconquérir. Un travail à une autre échelle, donc.

    Néanmoins, quand on habite en ville et non à quinze kilomètres, la journée sans voiture peut avoir un effet nettement plus positif : les distances ne sont pas les mêmes et peuvent être parcourues à vélo sans grandes difficulté par la plupart des habitants, sans gros changement structurel. Sur ce point au moins, l’idée vaut d’être appliquée.

  2. abil59

    En lisant tout ça je me dis ce serait intéressant d’instaurer un système de bonus malus à l’échelle au moins européenne pour les particuliers qui s’établit à 0€ au 1er janvier et que l’on paierait en fin de chaque année. L’objectif ce serait de ne pas « dépenser » plus que ce que la Terre peut t’offrir. Si ton empreinte écologique est égale à une Terre ou moins tu restes à 0€. Si tu prends 10 fois l’avion, que tu mets 3h en voiture pour aller au boulot il faudrait trouver l’équivalent monétaire de la « consommation » d’une, de deux, trois, quatres Terre supplémentaires (en milliards d’euros du coup) si tous les humains vivaient comme toi.

    Ce serait super dissuasif

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