Centre de Ressources

La Charte du réseau mondial Carfree définit les cadres de nos idées et objectifs.

La Galerie d’images CarFree propose en visualisation et en téléchargement haute résolution de nombreuses images provenant du réseau mondial sans voitures.

Les campagnes de communication Carfree sous forme d’affiches à télécharger sur Flickr.

Tous les tracts et affiches proposés par Carfree France en téléchargement gratuit.

La section Livres qui propose gratuitement les ouvrages édités par CarFree France au format pdf ou en consultation internet.

Une bibliographie détaillée d’ouvrages en langue française sur le mouvement CarFree en général et sur la critique du système automobile.

Le mini-site de la Journée sans voitures: http://journeesansvoitures.wordpress.com/

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Les stickers « Garé comme une merde », à coller sur les voitures.

Une page de liens vers l’ensemble des sites du réseau mondial sans voiture.

Le compteur en temps réel du nombre de voitures dans le monde.

Les autres mouvements que nous soutenons

http://france.cycle.chic.free.fr/, le Mouvement Cycle Chic français!

Parti-du-velo.fr, le site internet du Parti Du Vélo!

Decroissance.org, le site de l’Institut d’Etudes Economiques et Sociales pour la Décroissance.

Le collectif Vélorution qui milite pour l’abolition des privilèges injustement accordés à la bagnole.

Le Réseau pour l’Abolition des Transports Payants (RATP) qui milite pour la mise en place de la gratuité pour les transports en commun.

Les pages vertes du réseau mondial sans voitures qui constituent l’annuaire internet mondial de l’ensemble des sites qui luttent contre le système automobile.

CarFree France

Autocollants anti voitures mal garées

Non seulement cette voiture tue, pue, et pollue … MAIS EN PLUS ELLE EST MAL GARÉE!

Il s’agit d’une initiative intéressante de chicheweb.org . L’objectif consiste à coller sur les voitures mal garées cet autocollant écologique (en papier gommé recyclé), afin de sensibiliser les automobilistes à ne plus se garer sur les places handicapés, sur les trottoirs, sur les pistes et bandes cyclables, sur les passages piéton, etc, etc…

Tous à vos autocollants!

La crise de l’énergie

La crise de l’énergie

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)

Aujourd’hui il est devenu inévitable de parler d’une crise de l’énergie qui nous menace. Cet euphémisme cache une contradiction et consacre une illusion. Il masque la contradiction inhérente au fait de vouloir atteindre à la fois un état social fondé sur l’équité et un niveau toujours plus élevé de croissance industrielle. Il consacre l’illusion que la machine peut absolument remplacer l’homme. Pour élucider cette contradiction et démasquer cette illusion, il faut reconsidérer la réalité que dissimulent les lamentations sur la crise : en fait, l’utilisation de hauts quanta d’énergie a des effets aussi destructeurs pour la structure sociale que pour le milieu physique. Un tel emploi de l’énergie viole la société et détruit la nature. Lire la suite…

L’industrie de la circulation

L’industrie de la circulation

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)

La circulation totale est le résultat de deux différents modes d’utilisation de l’énergie. En elle se combinent la mobilité personnelle ou transit autogène et le transport mécanique des gens. Par transit je désigne tout mode de locomotion qui se fonde sur énergie métabolique de l’homme, et par transport, toute forme de déplacement qui recourt à d’autres sources d’énergie. Désormais ces sources d’ énergie seront surtout des moteurs, puisque les animaux, dans un monde surpeuplé et dans la mesure où ils ne sont pas, tels l’âne et le chameau, des mangeurs de chardons, disputent à l’homme avec acharnement leur nourriture. Enfin je borne mon examen aux déplacements des personnes à l’extérieur de leurs habitations. Lire la suite…

Le gel de l’imagination

Le gel de l’imagination

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)

Passé un certain seuil de consommation d’énergie, l’industrie du transport dicte la configuration de l’espace social. La chaussée s’élargit, elle s’enfonce comme un coin dans le cœur de la ville et sépare les anciens voisins. La route fait reculer les champs hors de portée du paysan mexicain qui voudrait s’y rendre à pied. Au Brésil, l’ambulance fait reculer le cabinet du médecin au-delà de la courte distance sur laquelle on peut porter un enfant malade. A New York, le médecin ne fait plus de visite à domicile, car la voiture a fait de l’hôpital le seul lieu où il convienne d’être malade. Dès que les poids lourds atteignent un village élevé des Andes, une partie du marché local disparaît. Puis, lorsque l’école secondaire s’installe sur la place, en même temps que s’ouvre la route goudronnée, de plus en plus de jeunes gens partent à la ville, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une seule famille qui n’espère rejoindre l’un des siens, établi là-bas, sur la côte, à des centaines de kilomètres. Lire la suite…

Le prix du temps

Extrait de l’ouvrage « Energie et équité« , d’Ivan Illich (1973)

La vitesse incontrôlée est coûteuse et de moins en moins de gens peuvent se l’offrir. Tout surcroît de vitesse d’un véhicule augmente son coût de propulsion, le prix des voies de circulation nécessaires et, ce qui est plus grave, la largeur de l’espace que son mouvement dévore. Dès qu’un certain seuil de consommation d’énergie est dépassé par les voyageurs les plus rapides, il se crée à l’échelle du monde entier une structure de classe de capitalistes de la vitesse. La valeur d’échange du temps reprend la première place, comme le montre le langage : on parle du temps dépensé, économisé, investi, gaspillé, mis à profit. A chacun la société colle une étiquette de prix qui indique sa valeur horaire : plus on va vite, plus l’écart des prix se creuse. Entre l’égalité des chances et la vitesse, il y a corrélation inverse. Lire la suite…

L’homme motorisé

Projection de l’ego

L’homme motorisé est un personnage stupéfiant. Le « je » qui vient de s’installer au volant ne ressemble plus que par de vaines apparences au « je » qui, l’instant d’avant, vaquait à ses occupations de citoyen, l’homme de métier ou le père de famille.

Dès que, contact mis, le tremblement rituel a saisi l’officiant, que la cadence du moteur secoue à peu près comme celle de la frénésie collective secouant les adeptes du Vaudou, un être nouveau se substitue au débonnaire personnage dont il a pourtant tous les traits. Il ne s’agit plus d’utiliser un moyen pratique de se rendre d’un point à un autre. Il s’agit de conquérir l’espace, par l’effet d’une connivence avec l’invisible.

Georges Portal et Robert Poulet
Pour ou contre l’automobile
Ed. Berger-Levrault, 1967