Einsatzgruppen en Ford Falcon Verte

Aux origines totalitaires du Big Business automobile (2e partie)

Le passé sud-américain peu glorieux d’un grand constructeur automobile européen a refait surface en automne 2015. Des victimes de Volkswagen ont porté plainte pour « crime contre l’humanité. » L’accusation est grave en elle-même, et au moins à deux titres pour ce constructeur. Par son activité d’après-guerre, censée être purement industrielle et donc respectable dans ses fins, officiellement satisfaire des besoins et élever le niveau de vie des classes moyennes au standard européen, la firme automobile se retrouve dans un télescopage historique, soudainement replongée dans son passé nazi. Pour nous, dans notre réquisitoire, il n’y avait que confirmation de la liaison originelle entre totalitarisme et automobilisme. Continuons notre investigation factuelle… Lire la suite…

« Detroit passe au vert »

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L’excellente chaîne de télévision Arte diffusait le mois dernier un reportage sur l’ex capitale américaine de l’automobile, Detroit, qui après l’effondrement des 3 géants de l’automobile américains, renaît de ses cendres en développant une agriculture urbaine et biologique. Il ne s’agit pas de multinationales agricoles à la Monsanto, qui brassent les dollars par millions de manière douteuse, mais bien de faire pousser soi-même ses légumes dans son jardin, et de vendre le surplus sur des marchés locaux. Un avant goût de vie post-pétrole. Tant de simplicité : ça laisse rêveur. Lire la suite…

Une récession temporaire… ou la fin de la croissance ?

Tout le monde s’accorde sur ce fait : notre économie est mal en point. Les symptômes inévitables comprennent un déclin des dépenses et de la confiance des consommateurs, ainsi qu’un repli des échanges commerciaux mondiaux et du crédit disponible. Ajoutez à cela un effondrement des valeurs immobilières, un carnage dans les industries automobiles et le transport aérien, et vous obtenez effectivement un tableau très sombre. Lire la suite…

Detroit, le paradis du vélo?

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Après la mise en faillite de General Motors (en attendant celles de Chrysler et Ford ?) la ville de Detroit change de visage et ambitionne un nouveau modèle économique en devenant un nouveau paradis du vélo.

Effet Obama ou pas, les États-Uniens dont les innovations culturelles traversent généralement l’océan atlantique pour nous parvenir quelques années plus tard, ne cesseront de nous étonner par leurs capacités de rebondissement… Lire la suite…

Detroit en ruine

Detroit en ruine

La crise continue de faire des ravages à « Motor City » alias Detroit, USA. Les « Big Three », fleurons de la ville (General Motors, Chrysler et Ford), sont au bord du dépôt de bilan. Le plan de sauvetage de l’industrie automobile américaine et ses 17,4 milliards de dollars ne devraient leur permettre de tenir que quelques mois avant une très probable faillite générale… En attendant, les licenciements se multiplient dans la ville fantôme. Lire la suite…

La lente agonie de General Motors

Dans la crise actuelle du capitalisme, rien n’est plus symbolique que le naufrage des grandes firmes automobiles américaines. Elles ont tout inventé : le productivisme, la division du travail, la chaîne de montage, la consommation de masse… Alors que la faillite guette General Motors (GM), c’est toute l’histoire industrielle du XXe siècle qui défile… dans le rétroviseur. Et c’est l’hégémonie économique des États-Unis qui vacille. Impensable, il y a peu de temps encore ! Et pourtant c’est bien de « faillite » que s’entretiennent cette semaine à Detroit les dirigeants de GM, de Chrysler, les syndicalistes de la United Auto Workers, et les membres d’un groupe de travail constitué par Barack Obama. Lire la suite…

Automobile, aides publiques et licenciements

Rarement l’argent public n’aura été aussi disponible pour les groupes privés. Rarement les suppressions d’emploi auront été aussi massives. Le géant américain General Motors, qui a reçu 9,4 milliards depuis la fin 2008, a ouvert, le 12 février, un « guichet de départs volontaires » à destination de ses 62 000 salariés syndiqués, qui bénéficient de prestations sociales solides et dont la direction veut se débarrasser. Quelques jours auparavant, il avait annoncé la suppression de 10 000 emplois de « cols blancs » dans ses usines du monde entier. Bénéficiaires des deniers de l’Etat, Ford et Chrysler prévoient également des réductions d’effectifs. Lire la suite…

De l’argent public pour détruire la planète

Le président sortant des Etats-Unis George Bush a accordé une aide d’urgence de 17,4 milliards de dollars à General Motors et Chrysler afin de leur éviter une faillite imminente. Une première enveloppe de 13,4 milliards sera débloquée dans les jours à venir, dont 9,4 milliards pour General Motors et 4 milliards pour Chrysler ; une rallonge de 4 milliards est prévue pour GM au mois de février si le Congrès donne le feu vert. Lire la suite…