Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a annoncé hier que les prix des billets de TGV allaient encore augmenter en France « en raison des investissements engagés pour améliorer les infrastructures ». Ouf! du moment que ce n’est pas pour réparer les dégâts occasionnés par l' »ultragauche » sur le réseau ferroviaire français! Lire la suite…

Conduire pour travailler ou travailler pour conduire?
L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Lire la suite…

Formes urbaines du futur et mobilité non-motorisée
La mobilité autogène : marche, bicyclette, roller… a-t-elle encore une place dans les villes du XXIème siècle ? Lire la suite…

Energie et équité – 1973
Ce texte majeur et précurseur d’Ivan Illich prévoyait, avec 30 ans d’avance, les problèmes posés par l’utilisation de hauts quanta d’énergie, comme la destruction de la structure sociale et du milieu physique. Il s’agit d’un classique de la littérature anti-voitures. Lire la suite…

Illichville la ville sans voitures
Illichville ou l’utopie urbaine anti-voitures
Au cours de l’histoire de l’urbanisme, les utopies urbaines ou villes idéales ont été nombreuses, depuis les projets des socialistes français dits « utopiques » au 19ème siècle (Saint-Simon, Cabet, Fourrier, Considérant) jusqu’aux théoriciens anglo-saxons (Owen, Henry George, Ruskin, Morris, etc.). Lire la suite…

L’idéologie sociale de la bagnole – 1973
« L’idéologie sociale de la bagnole » est le texte fondateur d’André Gorz, publié dans la revue Le Sauvage en septembre-octobre 1973. Lire la suite…

Ivan Illich contre le système automobile
Ivan Illich, né à Vienne en Autriche le 4 septembre 1926 et décédé le 2 décembre 2002 à Brême en Allemagne à l’âge de 76 ans, est un penseur de l’écologie politique et une figure symbolique de la critique de la société industrielle. Il inventa plusieurs théories dont : Lire la suite…
Cyclopolis, ville nouvelle
Trente ans après l’appel « vélorutionnaire » d’Ivan Illich, père du mouvement « cycloécologiste », l’idée d’aménager la ville autour du vélo fait son chemin.
Par Benoît Lambert, Libération, le 25 septembre 2003
Stop au Paris – Dakar
Avec mon 4×4, en pays conquis … (Cabu)
Stop au Paris – Dakar
Vélorution contre le « Dakar », manifestation à Paris le 7 janvier Lire la suite…

Vers l’automobile immobile
A Paris en 2004, la vitesse moyenne de l’automobile est restée stable autour de 16,6 km/h. Lire la suite…

Automobile et décroissance
Si l’on considère que notre bonheur, nos relations avec les autres, sont plus importants que l’accumulation de biens pour stimuler la croissance économique, alors la remise en cause de l’automobile devrait être un des premiers enjeux de la décroissance. L’automobile est en effet un outil majeur de la conception économique actuelle du monde. Lire la suite…

La civilisation de l’automobile
« L’Américain moyen consacre plus de mille six cents heures par an à sa voiture. Il y est assis, qu’elle soit en marche ou à l’arrêt; il la gare ou cherche à le faire; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l’essence, les péages, l’assurance, les impôts et les contraventions. » Lire la suite…

La crise de l’énergie
La crise de l’énergie
Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)
Aujourd’hui il est devenu inévitable de parler d’une crise de l’énergie qui nous menace. Cet euphémisme cache une contradiction et consacre une illusion. Il masque la contradiction inhérente au fait de vouloir atteindre à la fois un état social fondé sur l’équité et un niveau toujours plus élevé de croissance industrielle. Il consacre l’illusion que la machine peut absolument remplacer l’homme. Pour élucider cette contradiction et démasquer cette illusion, il faut reconsidérer la réalité que dissimulent les lamentations sur la crise : en fait, l’utilisation de hauts quanta d’énergie a des effets aussi destructeurs pour la structure sociale que pour le milieu physique. Un tel emploi de l’énergie viole la société et détruit la nature. Lire la suite…

L’industrie de la circulation
L’industrie de la circulation
Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)
La circulation totale est le résultat de deux différents modes d’utilisation de l’énergie. En elle se combinent la mobilité personnelle ou transit autogène et le transport mécanique des gens. Par transit je désigne tout mode de locomotion qui se fonde sur énergie métabolique de l’homme, et par transport, toute forme de déplacement qui recourt à d’autres sources d’énergie. Désormais ces sources d’ énergie seront surtout des moteurs, puisque les animaux, dans un monde surpeuplé et dans la mesure où ils ne sont pas, tels l’âne et le chameau, des mangeurs de chardons, disputent à l’homme avec acharnement leur nourriture. Enfin je borne mon examen aux déplacements des personnes à l’extérieur de leurs habitations. Lire la suite…

Le gel de l’imagination
Le gel de l’imagination
Extrait de l’ouvrage « Energie et équité », d’Ivan Illich (1973)
Passé un certain seuil de consommation d’énergie, l’industrie du transport dicte la configuration de l’espace social. La chaussée s’élargit, elle s’enfonce comme un coin dans le cœur de la ville et sépare les anciens voisins. La route fait reculer les champs hors de portée du paysan mexicain qui voudrait s’y rendre à pied. Au Brésil, l’ambulance fait reculer le cabinet du médecin au-delà de la courte distance sur laquelle on peut porter un enfant malade. A New York, le médecin ne fait plus de visite à domicile, car la voiture a fait de l’hôpital le seul lieu où il convienne d’être malade. Dès que les poids lourds atteignent un village élevé des Andes, une partie du marché local disparaît. Puis, lorsque l’école secondaire s’installe sur la place, en même temps que s’ouvre la route goudronnée, de plus en plus de jeunes gens partent à la ville, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une seule famille qui n’espère rejoindre l’un des siens, établi là-bas, sur la côte, à des centaines de kilomètres. Lire la suite…