L’autopartage dans la sphère privée

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L’autopartage dans la sphère privée est un autopartage organisé entre particuliers. Il peut se faire avec des voisins, des amis ou des proches, le plus souvent à une échelle géographique de proximité immédiate (immeuble, rue ou quartier). Il se distingue de l’autopartage «institutionnel» et du covoiturage par les facteurs suivants : Lire la suite…

Le Gourou de la circulation routière

Si on vous demandait de nommer un célèbre ingénieur de la circulation routière dans un jeu-concours de bar horriblement foireux, il y a très peu de chances que vous hasardiez une bonne réponse. Si le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad a bien suivi une formation d’ingénieur de la circulation routière, il ne tire pas sa notoriété du réglage des feux de Téhéran. Bill Gates a commencé sa carrière en mettant au point un logiciel commandant un appareil de comptage de la circulation des voitures, mais c’était un expert en informatique plus intéressé par la technologie que par la circulation routière. Votre mémoire risque de flancher si vous lui demandez de rechercher les noms de William Phelps Eno, « père » putatif des moyens de régulation de la circulation, ou de Henry Barnes, ancien pape de la circulation de New York à qui on attribue l’invention de la « Danse de Barnes » dans laquelle tout un carrefour, un temps, s’adonne au passage pour piétons dans quatre sens. Lire la suite…

Campagne Carfree France 2009: la fin de l’automobile, c’est maintenant

Carfree France lance sa campagne 2009 de communication autour du thème “La fin de l’automobile, c’est maintenant”. Cette campagne a pour objectif de retourner le greenwashing (ou écoblanchiment) en vigueur dans le domaine de l’industrie et de la publicité automobile. Les constructeurs d’automobiles vendent en effet l’idée que leurs voitures, qu’elles soient hybrides, électriques ou « zéro émission » (ZE) sont des « voitures propres » ou des « voitures vertes ». Malgré une technologie qui n’est pas au rendez-vous, une crise automobile structurelle et des ventes de voitures qui s’effondrent, le marketing et la publicité automobile nous promettent des lendemains qui chantent et un avenir radieux fait d’autoroutes du futur et de voitures écologiques. Cette campagne se décline en huit affiches au format carte postale, que vous pouvez télécharger, distribuer et faire circuler librement. Les photos originales sont tirées du site Internet Flickr.com et sont sous licence Creative Commons. Lire la suite…

La Chine devient le premier marché automobile mondial

Comme l’avait prédit Alain Peyrefitte, la Chine s’est éveillée… et pollue! D’une société de la bicyclette, elle passe au stade de société de l’automobile. Son décollage économique actuel se traduit, malgré la crise économique mondiale, par une “faim d’énergie” sans précédent, alimentant les tensions mondiales sur les cours des matières premières. Car la crise mondiale ne touche pas les pays de la même manière: si dans les pays occidentaux on parle désormais de croissance 0 ou de même de récession, en Chine, la crise mondiale se traduit en fait par un taux de croissance de l’économie qui passe pour la première fois depuis longtemps en-dessous de 10%! (La Chine prévoit une croissance de 8,3% de son PIB en 2009). Lire la suite…

Automobile : de l’argent public pour continuer à… régresser

Un paradoxe caractérise notre monde en mutation constante, nos sociétés occidentales dont le fonctionnement est, depuis des décennies, fondé sur le principe du « développement », de la croissance. Il s’agit de la prégnance du mythe de « l’état d’équilibre », de la possibilité de fonctionner « hier comme aujourd’hui » dans un monde en évolution constante. Ce désir de continuer en roue libre, sans réelle remise en question, est particulièrement présent dans le monde industriel, pourtant particulièrement attaché à la notion de croissance. Illustration par l’automobile… Lire la suite…

La démotorisation, Comment se sépare-t-on de sa voiture ?

Dans « La révolution automobile », ouvrage collectif paru en 1977, Jean-Jacques Chanaron citait comme un phénomène propre aux grandes villes d’Europe occidentale « une relative sous-motorisation favorisée par l’existence de réseaux organisés de transports collectifs et aggravée par un mouvement de  »démotorisation » engendré et accéléré par les problèmes de circulation et de stationnement ». Le constat de l’aggravation est aujourd’hui passé plutôt du côté d’une motorisation et d’une multimotorisation croissantes, au fur et à mesure que les grandes agglomérations urbaines « s’adaptaient  » à l’automobile, en s’étalant et en se dé-densifiant. Lire la suite…

Les voitures du futur seront des voitures propres

Sur le site Carfree France, on ne se contente pas d’être critique vis-à-vis de la société de l’automobile et de ses innombrables nuisances, on propose également des solutions d’avenir et on souhaite dès à présent préparer le futur de l’automobile, un futur propre et sans pollution. Nous vous présentons donc en avant-première quelques exemples de voitures du futur adaptées à tous les besoins de mobilité. Lire la suite…

Le mythe des effets positifs de la vitesse en agglomération

L’accroissement des vitesses de transport en agglomération est généralement présenté par les économistes et bien d’autres spécialistes à leur suite comme un progrès considérable de multiples points de vue : gains de temps ou au moins accessibilité croissante, choix de destinations plus large source d’efficacité économique, desserrement urbain évitant la promiscuité, accès au foncier et aux biens de consommation à coût réduit en périphérie pour les ménages à revenus modestes… La liste des bienfaits de la vitesse est impressionnante et à côté ses nuisances semblent avoir bien peu de poids. Dans les années d’après-guerre, les villes européennes ont ainsi multiplié les plans de circulation, les voies rapides urbaines et les transports collectifs lourds, et plus récemment quelques unes ont même opté pour des péages urbains, l’objectif étant toujours de limiter la congestion et d’accroître la mobilité. Lire la suite…

Propositions pour une ville moins motorisée

Il s’agit d’abord de faire valoir dans la planification des transports urbains d’autres logiques que celles qui s’exercent depuis des décennies sans que leurs effets aient été correctement analysés. Ainsi Richard Gilbert, du Centre pour les Transports Durables de Toronto, propose-t-il (cf Entretiens Jacques Cartier, 1998) de mettre en avant d’autres principes, notamment un principe qu’il nomme EANO (« Equal Advantage for Non-Ownership »), qui poserait que « chaque région urbaine devrait être aménagée de telle sorte qu’en tout point de la région les avantages de ne pas posséder de voiture soient au moins égaux aux avantages de posséder une voiture ». Lire la suite…

Vivre sans voiture pour vivre mieux

Voici une étude édifiante sur les ménages non motorisés qui montre que les sans voitures dorment plus longtemps, travaillent moins, ont plus de loisirs (et dépensent plus pour leurs loisirs) et mangent mieux que les ménages motorisés…  L’étude montre également clairement que les citadins sans voiture, même s’ils supportent un loyer plus conséquent que les motorisés périurbains, dépensent moins globalement que les ménages motorisés: la somme logement+transport est de 38% du budget chez les sans voiture, 46% chez les mono-motorisés et 48% chez les bi-motorisés. Lire la suite…

Automobile, CO2, effet de serre et réchauffement climatique

Le rôle croissant des transports dans les émissions de gaz à effet de serre

C’est la mission interministérielle de l’Effet de Serre qui nous l’apprend, le secteur des transports est désormais le secteur en France le plus émetteur de gaz à effet de serre, en particulier le CO2. A lui seul, le secteur des transports (regroupant la circulation automobile et le transport routier) représente en 2004 environ 26% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Lire la suite…