Les avantages d’un quartier sans voitures

Les avantages des quartiers sans voitures sont nombreux. Les quartiers sans voitures permettent de résoudre les problèmes de trafic et de sécurité existants aujourd’hui et améliorent la qualité de vie de la population. La réduction du nombre de véhicules, leur concentration en bordure de localité et les restrictions de circulation sur les axes principaux et à l’intérieur de la cité diminuent le nombre de déplacements motorisés au profit de l’écomobilité. Lire la suite…

Provo

1965, Amsterdam. Un petit groupe sans leader et sans structure secoue le royaume. Composé de jeunes révoltés, il s’attaque aux têtes couronnées, interpelle les bourgeois vautrés dans leur vie confortable, agite la rue, tague, diffuse des tracts, des textes et des dessins rentre-dedans, des revues interdites, défie l’autorité, se bastonne avec les flics, affronte procès et prison, repeint des statues, manifeste contre la guerre du Vietnam, s’oppose au décervelage médiatique, à la pub, à la consoumission de masse, au travail, à la patrie, obtient un siège au conseil municipal de la capitale, revendique le droit au logement en ouvrant des squats… Lire la suite…

L’utopie ou la mort ?

L'utopie ou la mort ?

Formes et structures… Pour moi ce n’est pas seulement une question d’esthétique, c’est une question de culture, et même, osons le dire, de (ou d’absence de) spiritualité. Face à la crise sociale, énergétique et climatique, on peut, en restant sur le modèle actuel, essayer de réduire l’impact. C’est louable, mais est-ce à la hauteur de l’enjeu? Ou bien on peut imaginer des mutations. Des tours de plus d’un kilomètre de haut par exemple pour loger les populations urbaines… Moi je préfèrerais garder les pieds sur terre, au sens propre évidemment! Lire la suite…

Réinventer ensemble la ville du XXIè siècle

Dans un rapport paru aujourd’hui « Réinventer les villes bas carbone : trois conditions pour verdir les infrastructures » , le WWF estime que les investissements qui seront réalisés dans les villes du monde dans les 30 prochaines années s’élèveront à 250 000 milliards de dollars. Ce montant comprend les investissements publics et privés qui seront réalisés dans les infrastructures de transports (de biens et de personnes) et dans les bâtiments.

Or les villes concentrent près de 80% des émissions de CO2 et bientôt 70% de la population mondiale (projection de l’ONU pour 2050) Lire la suite…

Habiter autrement

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Cette exposition du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) du Doubs apporte un regard critique sur l’étalement urbain et l’urbanisme pavillonnaire. Elle vise à sensibiliser les habitants aux enjeux actuels liés à l’habitat individuel. Après un constat qui présente les conséquences de l’habitat pavillonnaire, tributaire de l’automobile, consommateur de territoire et d’énergie, standardisé, banalisant les paysages; le CAUE présente jusqu’au 27 mars 2010, à travers une douzaine de projets réalisés dans la région, en France et à l’étranger, des orientations pour un habitat économe en territoire, respectueux des paysages, créatif et innovant. Lire la suite…

Kit de réparation de l’étalement urbain

Nous nous interrogions il y a peu sur l’avenir des lotissements périurbains. De manière plus générale, c’est l’ensemble de l’étalement urbain qui est aujourd’hui menacé par les enjeux énergétiques et écologiques actuels. C’est dans ce contexte qu’est née une proposition d’urbanisme pour littéralement réparer l’étalement urbain et ses nombreux inconvénients (consommation d’espace, dépendance à l’automobile, faibles densités, surconsommation de ressources, émissions de gaz à effet de serre, etc.) Lire la suite…

Combattre l’étalement urbain grâce aux éco-quartiers

Les éco-quartiers peuvent-ils arrêter l’étalement urbain? L’étalement urbain est un phénomène moderne, qui a pris énormément d’importance aux États-Unis et qui a tendance à se répandre en Europe. Cela a de nombreuses conséquences, dont l’augmentation des émissions de CO2 due au consumérisme et à nos habitudes modernes, comme l’usage de la voiture par exemple. Lire la suite…

La mobilité, source de projets ?

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Groupes de « 4 façades » fleurissant dans la campagne, immeubles à appartements situés à deux kilomètres d’un centre-ville en bordure d’une voirie sans trottoirs ni accotements, centres commerciaux en-dehors des noyaux d’habitat, réaménagements de voiries oubliant les modes doux, … nombreux sont les « projets » qui font encore l’hypothèse implicite de la pérennité des schémas de transport actuels ou qui, du moins, n’osent pas la « rupture ». Lire la suite…

Un mot sur ce train magnifique qui faillit bien exister

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J’assume sans état d’âme le mot de nostalgie. C’est une mélancolie, donc une tristesse. C’est un plaisir aussi, lié au souvenir de ce qui fut. C’est un regret enfin, celui d’une histoire qui s’arrêta, qu’on arrêta plutôt. Je comprends très bien ceux qui vantent l’automobile. Je comprends encore plus aisément ceux qui démontrent – en vérité, sans mal – que cet engin est désormais inévitable dans un grand nombre de situations. Mais moi, je déteste la bagnole et l’univers qu’elle a décidé pour nous. Car bien entendu, l’objet imaginé il y a un peu plus de cent années s’est emparé de nos destins jusqu’à les changer de fond en comble. Il est devenu une force matérielle. Il a fini par prendre toutes les décisions que nous n’osions assumer. Lire la suite…