Soit 1400 euros par voiture ferraillée! De quoi, même, se payer plusieurs vélos, un pour la semaine et un pour le dimanche… Voilà un slogan « pro-vélo », propre à défendre l’industrie du vélo en France.
Voyons, Vélomaxou, vous n’y songez pas!
La prime à la casse n’est pas faite pour limiter le nombre de voitures mais au contraire pour en accélérer les fabrications.
L’enjeu n’est pas tant celui de la réduction des pollutions mais plutôt celui du maintien de l’emploi dans les productions automobiles…
Oui, certes, mais ce sont des petites voitures que les Français achètent; petites voitures justement fabriquées à l’étranger.
Il y a manifestement une erreur dans le raisonnement puisqu’à terme nous n’allons pas sauver des emplois en France mais en créer ailleurs.
Si on pousse le raisonnement, l’Etat continue donc de ponctionner son budget (nos impôts) pour acheter des voitures fabriquées hors hexagone.
On se demande bien pourquoi le Gouvernement ne se lancerait pas simultanément dans une opération vertueuse consistant à promouvoir le vélo. Comme l’a fait la ville de Colmar en remboursant 100 euros aux citoyens de la ville achetant une bécane.