Lors du match de football France-Pays-Bas hier (qualificatif pour la coupe du Monde 2018), voici le slogan publicitaire de Volkswagen qui s’affichait dans le stade et donc à la télévision: « On ne va pas laisser un pays de cyclistes nous barrer la route ».
En plein DieselGate, Volkswagen, le pollueur-tricheur numéro 1, en rajoute donc dans l’ignominie. C’est presque drôle tellement c’est minable. Le « on » qui s’adresse aux Français est censé affirmer que nous sommes un pays de bagnolards diésélistes et fiers de l’être, face aux Pays-Bas, ce « pays de cyclistes ».
Oui, en France, on est « un pays de bagnolards » et c’est nous qu’on est les plus forts (résultat final du match: 4 à 1). Et au passage, on écrase tous les cyclistes hollandais.
On est les plus forts, mais probablement pas les plus intelligents. Car, non seulement on se fait manipuler par l’industrie automobile qui triche depuis des années sur les émissions de polluants des voitures, mais on s’empoisonne allégrement avec toutes les particules de « nos » bagnoles, pour le plus grand profit de l’industrie automobile.
Mais bon, le principal, c’est d’être qualifié pour la coupe du Monde 2018 de la connerie…
C’est de la manipulation mentale de haute volée à but purement commercial. Ecoeurant. On loue les bas instincts chauvins de la populace pour vendre.
Malheureusement j’ai bien peur que le « on » ne soit pas celui attendu par les petits supporters Français : le foot est bien ce sport où 22 joueurs tapent dans un ballon et c’est l’Allemagne qui gagne à la fin.
Car la grande gagnante de la lutte contre le cyclisme est bien l’industrie allemande, la part de l’automobile dans le succès économique de l’Allemagne doit être vraiment phénoménale.
Tout ce que j’espère est que cette publicité d’une stupidité sans nom et cynique fera baisser les ventes de Volkswagen. A ce stade ça ne peut pas être qualifié d’humour.
HAL-LU-CI-NANT !!! Quand on pense qu’en plus ce message est adressé à des footeux !!!!
http://aujourdhui.over-blog.fr/2016/02/26-fevrier-1936-lancement-de-la-coccinelle.html
Volks wagen : « voiture du peuple »…
… le populisme ne peut pas être étranger à la culture de cette boîte de merde.
Le mot « minable » m’était aussi venu à l’esprit. Malheureusement foot et bagnole vont souvent de pair. Je me souviens d’une petite commune dont l’équipe de footbal allait monter d’une division. Le responsable des services techniques nous avait alors expliqué que la FFF leur imposait d’augmenter le nombre de places de parking devant leur stade existant….et qu’en conséquence ils ne pourraient pas prévoir d’arceaux pour les vélos….Vive le sport !
pas plus blasé qu’un autre, je ne me sens plus choqué par ce genre de retape vulgaire, c’est dans l’ère du temps, quoique même pas, ça l’a toujours été et ce depuis le début de cette catastrophique épopée….
venant d’une publicité pour vendre des bagnoles on peut s’attendre au pire pour s’adapter à ces foules idiotes (pléonasme)
tous ceux qui ont acheté une coccinelle, ou autre vw ont fait un petit clin d’œil complice à tonton Adolphe qui s’y connaissait un peu en chambre à gaz…
de par mon activité pro, je côtoie des jeunes qui ne jurent que par la golf…ils s’en tapent de la supercherie de la vermine patronale et industrielle derrière tout ça et bien sûr la complicité obligée des pauvres pour construire toutes ces merdes, ils pensent qu’ils peuvent se lever des meufs plus facilement avec leur prétendu piège à bécasses
putain si vous voulez vous faire chier ou vous préparer à entrer dans les ordres vous pouvez toujours traîner chez Rasemon…
c’est d’un rasoir… entre deux censures…
Espérons que cette ignominie sera la goutte de gas oil qui fera déborder le réservoir;
En attendant allons tous chez le con-cessionaire VW du coin afficher notre banderole
» On va plus se laisser polluer par des tricheurs prêts à tout pour fourguer leurs tas de tôle »
Bonne réaction du club des villes et territoires cyclables qui a saisi l’autorité de régulation professionnelle de la publicité.
C’est précisément cette pensée qui anime les dangereux chauffards qui vous bousculent dans une rue étroite : « Je ne vais pas laisser UN cycliste me barrer la route ! ».