Une nouvelle étude publiée fin avril 2021 par la direction générale du Trésor, qui dépend du ministère de l’Economie, démonte une nouvelle fois le mythe de l’automobiliste « vache à lait. » En réalité, les automobilistes coûtent trop cher à la société, car ils ne couvrent en moyenne que 36% des coûts qu’ils font supporter à la société selon l’étude de Bercy.
L’usager de la route génère des coûts pour les autres usagers (usure de la route, congestion, accidents de la route) et pour la collectivité (pollution de l’air, émissions de gaz à effet de serre, bruit). Les prélèvements supportés par les usagers, essentiellement sous forme de fiscalité sur les carburants et de péages, sont censés payer ces coûts.
Dans les faits, en 2015, les prélèvements ne couvraient en moyenne qu’un tiers des externalités de la circulation. Cette sous-tarification concerne la grande majorité des véhicules et des milieux étudiés. Elle est particulièrement marquée en milieu urbain, où les coûts liés aux embouteillages et à la pollution de l’air sont plus importants. Les véhicules diesel présentent un bilan plus dégradé que les véhicules à essence car ils émettent davantage de polluants et bénéficient d’une fiscalité plus faible.
Les prélèvements ne sont supérieurs aux externalités que sur les autoroutes à péage et pour les véhicules essence en milieu rural. En milieu très peu dense, les coûts liés aux embouteillages et à la pollution de l’air sont nettement plus faibles qu’en milieu urbain, ce qui permet aux véhicules essence (mais pas aux diesel) de couvrir leurs externalités.
Alors que le taux de couverture est de 36 % en moyenne pour tous les véhicules, il peut varier fortement en fonction des véhicules avec 68 % pour les poids-lourds diesel, 45 % pour les véhicules légers essence et environ 30 % pour les véhicules légers diesel.
Sur l’ensemble des véhicules, les externalités qui ressortent comme les plus importantes d’après le modèle et les valeurs de référence des différentes externalités sont la congestion (58 %), la pollution de l’air (15 %) et les accidents (15 % également). L’usure de la route et les émissions de gaz à effet de serre représentaient 6 % des coûts chacun, le coût lié aux pollutions sonores étant limité (0,3 %). En d’autres termes, le coût le plus important est, pour le Trésor, celui de la congestion, sans doute car il pénalise très directement l’activité économique et qu’il est assez facilement monétisable.
Enfin, disons un mot sur le fameux ou fumeux véhicule électrique censé nous sauver de tous les maux (pollution, climat, etc.). Selon l’étude, les véhicules particuliers électriques sont soumis à des prélèvements nets négatifs en moyenne, c’est-à-dire que les subventions dont ils bénéficiaient en 2015 (bonus et prime à la conversion) étaient plus importantes que les prélèvements dont ils s’acquittaient.
En valeur absolue, le bilan de ces véhicules est même environ deux fois plus dégradé que celui des véhicules diesel (–25 c€2015/km contre –13 c€2015/km). Dit autrement, les automobilistes qui roulent en voiture électrique sont donc ceux qui coûtent le plus cher à la société. Comme par hasard, vu le prix des voitures électriques, ce sont aussi les classes sociales les plus aisées (professions libérales, chefs d’entreprises, etc.) qui peuvent se permettre de les acheter, en général comme deuxième ou troisième voiture d’appoint…
Télécharger l’étude sur le site du Trésor
que les Chinois et les Tata-Diens-Diens nous zigouillent cette putain d’industrie automobile nationale… :
et viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite bordel…
comme Lydie je fais aussi dans le gras moaaaaaaaaaaaa…
plus de subventions pour la secte de Ste-Gnognole et les églises du chauvinisme économique…
l’économie réalisée à réinjecter dare-dare dans les trams, TER-RER et les aides à l’acquisition de vélos pliants pour ses usagers…
pas boaaaaa du trou c’t’affaire…
Bonjour,
Rouler en voiture électrique éviterait d’empoisonner par des gaz d’échappement l’automobiliste qui suit de trop près.
C’est déjà ça.
Les coûts de la circulation automobiles sont encore, pour moi, encore plus importants.
Car si elle détruit le revêtement des rues et route, elle finissent aussi en détruire leur support, parfois des ponts ou tunnels, ce qui entraîne des travaux très coûteux pour les faire réparer.
A votre service.