Que se passe-t-il lorsqu’un seuil de pollution atmosphérique est dépassé à Lyon? Rien. Quelles mesures concrètes et efficaces mettons-nous en place lorsque les personnes affectées de maladies respiratoires sont invitées à rester chez elles et que les personnes les plus sensibles sont priées de limiter leur activité physique? Nous invitons les automobilistes à réduire leur vitesse sur les voies rapides. Quels sont les effets de ces mesures? Ils sont minimes, voire inexistants. Le Grand Lyon a demandé l’assistance de 200 «nez» bénévoles pour humer l’air et noter chaque jour son odeur. À quoi cela sert-il? Strictement à rien. On pourra continuer à renifler l’air, mesurer chaque polluant, consigner les données dans des bases informatiques pendant des années, quel en est le but si cela n’est pas suivi d’effets? Lire la suite…
