C’est un coming out, je l’avoue sur Carfree France, je n’aime pas les cyclistes. Entendons-nous bien, je ne parle pas de tous ceux qui font du vélo pour se déplacer, mais des cyclistes habillés de manière ridicule qui se tapent des centaines de kilomètres à vélo le week-end.
Certains diront qu’il ne faut pas taper sur la « grande famille du vélo », vu qu’on est déjà pas nombreux face à l’armée des automobilistes. Certes, mais pour moi, cycliste et automobiliste, même combat!
En règle générale, le cycliste du dimanche, qu’on appelle parfois aussi cyclotouriste, est essentiellement un automobiliste de la semaine. Bien sûr, il y a toujours des exceptions et certains cyclistes du dimanche sont aussi parfois des gens normaux qui font du vélo tous les jours de la semaine pour se déplacer… Je pense ainsi à quelqu’un comme Vélomaxou par exemple, mais c’est un cas à part. D’ailleurs, dans sa présentation, on voit bien le côté « honteux » du cyclotourisme:
Cyclo-citoyen, cyclo-randonneur depuis 1976. Venant du cyclotourisme « la tête dans le guidon », je me dirige vers le déplacement doux de l’écocitoyen à Mulhouse, dans les Vosges, en Alsace et dans la Forêt Noire. »
Mais de manière générale, les cyclotouristes du dimanche qui avalent les kilomètres sont à peu près aussi éloignés de ma conception du vélo qu’un Sébastien Loeb au Rallye d’Alsace.
La tête dans le guidon, ils avalent les kilomètres sans trop se poser de questions. La caricature des cyclistes présente dans Les Triplettes de Belleville n’est pas très loin de la réalité.
Déjà, je trouve leur accoutrement ridicule. Le style lycra-jambières est à la base un puissant répulsif pour le vélo urbain. En outre, je ne supporte pas ce mimétisme visuel avec tous les grands noms du dopage cyclisme. Ces gens-là ne font pas de vélo, ce sont avant tout des supports publicitaires humains pour tous les grands sponsors du Tour de France.
Personnellement, quand je les vois passer devant chez moi le dimanche, je ne pense pas « vélo » mais « dopage ». D’ailleurs, je ne comprends absolument pas comment un « sport » qui est désormais de notoriété publique une activité de drogués peut porter les « valeurs » traditionnelles de « fair-play » ou de « corps sain ».
Par ailleurs, il faut se rendre compte du ridicule de la situation: si les coureurs professionnels sont payés pour porter ces accoutrements ridicules couverts de logos et de marques, les cyclistes du dimanche quant à eux ne touchent même pas un rond! Pire, ils payent souvent à prix d’or tout ce fatras commercial pour « se la jouer comme Armstrong ».
Et que veut dire « se la jouer comme Armstrong » pour les cyclistes? Est-ce la volonté d’écraser les autres? Ou plutôt l’idée de gagner plein de médailles pour devoir les rendre au bout du compte quand tout le monde aura compris que vous les avez obtenu en trichant? Que reste-t-il d’un sport qui n’a plus de valeurs, plus d’honneur et plus de héros?
En fait, il reste juste un peloton de draculas qui passent leurs journées à se sucer la roue et pisser dans des flacons et leurs nuits à changer leur sang.
Il reste aussi la souffrance de milliers de « petits jeunes » qui veulent eux aussi leur quart d’heure de gloire et qui vont s’arracher les mollets à pédaler 7 jours sur 7 et qui vont se bousiller la santé à coup de produits dopants pour espérer gagner un jour l’étape du Tour qui passe près de chez eux.
Vous me direz, ils ne dérangent pas grand monde et au moins, tant qu’ils sont sur leur vélo à pédaler comme des bourrins, ils ne polluent pas avec leur bagnole! Oui, mais leur seule présence sur la chaussée est de mon point de vue une pollution publicitaire et une agression visuelle.
Par ailleurs, certains cyclistes trouvent quand même le moyen de polluer! C’est le cas par exemple de tous ceux qui mettent leur VTT sur le toit de leur bagnole et qui vont faire 10 ou 20 bornes en voiture pour aller « pédaler en forêt ».
Ils sont moches, tels des panneaux publicitaires, dans leur accoutrement moulant ridicule et avec leurs marques de bronzage au cordeau. Je défie quiconque d’avoir envie de se mettre au vélo pour aller au boulot en les voyant foncer en groupe à se tirer la bourre et en passant leurs « relais ».
Et le pire, ce sont sans doute les vieux cyclistes sur le retour, qui se la pètent dans leur panoplie complète du Tour et dont la bedaine déborde largement du lycra moulant. Ils passent la semaine assis dans leur bagnole et frôlent la crise cardiaque tous les dimanches pour essayer désespérément de diminuer leur tour de taille.
En plus, avec leur casque et leurs lunettes de soleil, les cyclistes donnent réellement une image négative du vélo. Quand on les voit, on a vraiment l’impression que le vélo est un sport de combat hyper dangereux, c’est-à-dire l’inverse de ce qu’est réellement le vélo en tant que mode de déplacement.
D’ailleurs, même Mikael Colville-Andersen, le gourou danois du vélo, le dit: « A Copenhague, il n’y a pas de cyclistes, seulement des gens qui font du vélo ». Disons-le autrement, il ne s’agit pas de faire du vélo pour faire du vélo, mais pour se déplacer.
C’est pourquoi, je pense que le cycliste est l’ennemi du vélo.
Ne pas confondre : coureur cycliste, cyclo-sportif et cyclotouriste.
La plus part de ceux qui sortent le dimanche matin sont des cyclo-sportifs, que l’on appelle à tort, cyclotouristes.
Le cyclo-touriste est un cycliste qui prend sont temps, et visite la planète, la France, son quartier, à bicyclette, pas le nez dans le guidon avec un maillot publicitaire !
Vive le vélo ! Vive le Cyclotourisme !
Et les coursiers à vélo (qui ont un accoutrement particulier également), ils servent ou desservent la cause ?
Je ne suis pas un cycliste (au sens sportif du terme), mais je n’approuve vraiment pas cet article que je définirais comme un ramassis de généralités, d’amalgame et de haine. J’espère ne pas être le seul à être révolté contre ce genre de billet qui ne fait que ranger les gens dans des cases.
Ha ha ! Moi aussi je les appelle « supports publicitaires ». Je les considère aussi comme les ennemis du vélo tels que je le défends ; un moyen de transport et le mode de vie qui va avec.
D’ailleurs, ces gens là ne disent jamais bonjour, ne font que très rarement un signe de la main quand vous les croisez. Il faut dire que vous n’êtes pas affublé de lycra et de peau de chamois, vous ne pouvez donc être pas être de leur monde. Et puis ils sont en train de suer, eux, ils font du sport, tu comprends, il ne faudrait pas qu’ils s’abaissent à un peu de convivialité avec un autre mec à vélo. En fait, quand tu les vois se la péter avec leur club ou même seuls, tu comprend tout de suite que ta conception du vélo n’est pas la leur. J’imagine que tu ne t’attirerais que moqueries en leur prétendant qu’on se passe très bien de la voiture grâce au vélo.
Les cyclistes sont les ennemis du vélo car ils le font passer pour une pratique sportive. Il y a des millions de gens qui regardent le Tour de France mais il y aura combien de personnes à la velorution de Montpellier demain (pub en passant) ?
Aloha,
cyclotouriste, cyclo-quotidien, cyclo-randonneur et cyclo-voyageur je n’aime pas trop le ton de cet article. Un automobiliste aurait pu ainsi vomir sa haine. Je comprends le message et même si je prends plaisir à faire de longs périples sur route avec de forts dénivelés je croise les cyclosportifs (et non pas cyclotouristes) avec leurs habits bariolés ridicules et on se salue de la main, parfois on discute. Nous n’avons pas la même vision mais souvent on se ressemble. Quand ils me croisent dans les pentes du Tourmalet avec mes sacoches ils me lancent un « bon courage » sympathique. En fait on est de la même famille, juste cousins éloignés.
A ranger des gens dans des cases on en oublie les petits riens qui font les spécificités de chacun.
Quant à savoir si on trouve plus de cons chez les bagnolards, les marcheurs, les cyclosportifs ou les astronautes, je pense que la proportion est la même. Dans chaque catégorie, on va trouver un grincheux qui ne regarde que son nombril avec des oeillères.
Je me marre… Comme si les gens qui font du vélo étaient plus aimables que les cyclistes en lycra. Il y a 4 ou 5 ans je ne dis pas mais aujourd’hui à part un autre vieux de la vieille que je croise presque chaque jour, plus personne ne répond au salut probablement parce que la plupart sont venus aux vélos par contrainte d’échappement aux bouchons ou au prix du carburant et non par choix libre, militantisme ou simple amour de se déplacer à vélo. Je me rappelle de cette fille dont la chaîne avait déraillé. 5 ou 6 autres vélotaffeurs sont passés à côté d’elle et pas un seul ne lui a demandé s’il pouvait l’aider. Il était où le mode de vie, la sympathie, la convivialité, l’entre aide des gens qui utilisent le vélo comme un moyen de transport avec un mode de vie? Faut vraiment arrêter de se croire au dessus du lot, vraiment. Il y autant de cons et d’égoïstes que des gens sympas chez les carfree, velotaffeurs, cyclo lycra ou automobilistes. Malheureusement la proportion de cons et d’égoïstes augmentent régulièrement dans toutes les formes du vélo ainsi que dans la société.
Quand aux généralités sur les cyclistes pro, je n’adhère pas du tout. Ce sport est juste le plus contrôlé en et hors compétition et je pense que si on en faisait autant dans les autres les surprises ne manqueraient pas… Si on parlait tennis par exemple? Ou natation? Athlétisme peut être? Foot?
Mais sur quoi ce base ce discours haineux? Sur des préjugés uniquement, il me semble…
D’où sortez-vous que la plupart des cyclistes du dimanche sont des automobilistes de la semaine, par exemple? Pour ma part j’ai dans mes connaissances une poignée (5, 6) de « cyclistes du dimanche » dont je connais les habitudes quotidiennes… Tous n’utilisent de voiture que très rarement – voire pas du tout. Mais pour voir ça, il faut faire plus que leur cracher dessus, il faut aller leur parler un peu…
Là où vous les voyez « se la jouer comme Armstrong » en mettant soi-disant en avant leur tenue, je vois plus le besoin d’avoir un vêtement adapté à un effort soutenu et long (forcément, ce n’est pas le même vêtement que pour faire 40 bornes de vélo en ville par jour).
Vous crachez sur leur plaisir à rouler vite et à optimiser leur effort. Soit. Tout le monde n’a pas forcément de plaisir à l’effort. Mais laissez leur ce plaisir, en quoi est-il un problème? Rien n’indique qu’ils sont fans de cyclisme professionnel ou soutiennent le système tour de France, par exemple. Peut-être qu’ils apprécient simplement le sport cyclisme pour ce qu’il est : un effort sain tant qu’il est pratiqué avec modération.
Concernant la sécurité, certes en ville à 25/30 on est mieux sans casque, mais en rase campagne, à 70 ou plus en descente, rasé par des bagnoles, sans lunettes ni casque, je ne donne pas cher de leur vie. Peut-être que ceux qui privilégient le style « qui donne envie de prendre son vélo pour le boulot » en sont déjà morts, ou au moins revenus…
Ceux que j’admets que vous puissiez détester, ce sont ceux que vous ne voyez pas. Ceux qui sont derrière leur télé pour le tour de france, ou dans leur camping-car pour regarder passer les pros. Mais ceux-là, il y a bien peu de chance pour qu’ils soient tous les weekends, même sous la pluie, en train de rouler pour leur plaisir…
Je partage pourtant certains points de vue (prendre sa bagnole pour aller faire du vélo, quelle co…), mais je suis allergique à votre généralisation.
C’est cette généralisation abusive que vous reprocherez sans doute à d’autres dans d’autres situations… Si, si, cherchez bien… Cet automobiliste qui dit que « tous les cyclistes en ville grillent les feux et sont inconscients », par exemple…
Bref. Ce n’est pas en mettant en avant ce genre d’articles qu’on va avancer. Au contraire.
Je suis assez surpris également par ce genre de billet mais je tente de prendre du recul et espère qu’il s’agit simplement d’une petite provocation (même si les provocations cachent toujours une certaines rancœur).
Beaucoup de généralités et d’amalgames et la seule exception citée (un cyclotouriste qui fait également du vélo urbain) est présentée comme honteuse.
Premièrement, je ne comprends pas cette façon d’inclure les sportifs amateurs et les sportifs professionnels dans le même moule (jusqu’à aller expliquer que les sportifs amateurs sont tous des dopés, en gros, j’exagère mais on est proche).
Ces deux mondes sont complètements différents, et c’est même expliqué dans l’article : les uns sont sponsorisés, les autres non.
Le sport est une activité importante pour le corps et l’esprit, mens sana in corpore sano dit la citation latine, le sport aide le corps à se développer, entretien la santé, aère l’esprit et booste l’intellect.
J’ai à peu près autant de mal avec les gens qui rejettent toute forme de culture et de savoir qu’avec ceux qui rejettent le sport sans autre forme de procès.
Je fais beaucoup de sport, je fais de la natation, de la course à pied, du kayak et du cyclisme.
L’endurance et les fractionnés sont excellents pour le cœur à dose sportive normale (là encore, on es loin du sport professionnel) et sont excellents pour la forme générale.
De plus, le sport entraîne souvent le sportif à manger plus sainement, et les cas de dopage dans le sport amateur sont réservés à ceux qui veulent gagner des compétitions à tout prix, ce qui n’est pas le cas de la grande majorité des sportifs.
J’ai fait le marathon de Nantes au début de l’année, et la plupart des concurrents n’avaient qu’une idée en tête : passer la ligne d’arrivée pour finir et pour avoir réalisé un dépassement de soi, et non pour écraser les autres concurrents : le marathon est l’exemple type de la compétition dans laquelle on retrouve plus de gens souhaitant finir pour eux-mêmes que pour « écraser les autres ».
On ne va pas rentrer ici dans la psychologie du sport et de la compétition, mais ce rapport systématique de la compétition à l’écrasement des autres est selon moi erroné. Il existe, certains ne font de la compétition que dans ce but, mais là encore, on est très loin de la majorité des sportifs.
Maintenant, penser que les cyclistes sportifs nuisent à l’image du vélo, je pense que c’est précisément réaliser l’amalgame qu’il faut chercher à éviter : c’est celui que font la grande majorité des automobilistes en France.
Le vélo utilitaire est une chose, le vélo sportif en est une autre : est-ce que les coureurs à pieds nuisent à l’image des marcheurs ? Est-ce que les kayakistes nuisent à l’image de ceux qui se déplacent en pirogue ou en barque ?
Je fais tous mes trajets utilitaires à vélo ou en train + vélo, et pourtant, j’aime utiliser un vélo pour faire du sport, mais je ne suis pas du tout dans le même esprit à ce moment.
Lorsque je me déplace à vélo, j’emmène un antivol et je suis habillé normalement, le but est de se déplacer et d’arriver à un endroit.
Lorsque je pars faire du sport à vélo, j’emmène une gourde pleine d’eau claire, et je suis habillée avec une tenue technique, effectivement, car elle permet de capter la sueur et de l’évacuer vers l’extérieur, d’une part, et car elle me protège des rayons UV, d’autre part.
Il n’y a aucune inscription sur ma tenue, aucune publicité, aucune marche, et la tenue est noire et blanche. Je ne pense pas avoir l’air plus ridicule qu’avec un gilet jaune et un casque de ville sur un costume, on est ridicule quand on a honte de l’image qu’on laisse paraître.
Lorsque je fais ce sport, je me déplace sur des petites routes de campagne peu fréquentées (ne serait-ce que pour ma propre sécurité) et j’atteins très rarement les 50 km/h sur plat en sprintant sur quelques secondes sans mettre la vie d’autrui en danger, on est donc très loin de l’automobiliste qui est à cette vitesse de façon constante en pleine ville ou qui monte à plus de 100 km/h lorsque la route est faite pour lui ou même pire, sur les routes de campagnes en croisant des familles avec ses enfants à l’arrière.
En ce qui concerne le cyclotourisme et les bornes à vélo, est-ce à dire qu’il faut abandonner toute exploration et toute escapades ? Est-ce qu’il faut rejeter les itinéraires tels que la Loire à vélo ? Est-on condamné à rester dans le périmètre de sa ville et de ne surtout pas en sortir ? Est-ce que partir à la recherche d’inconnu et de découvertes est une chose qu’il faut rejeter ?
Lorsque je prends mon vélo à Nantes pour aller visiter la ville de Brest via le canal de Nantes à Brest, suis-je vraiment gênant ? Lorsque je suis parti de paris pour aller à Reims en faisant l’aller retour dans la journée avec des amis juste parce qu’on avait envie de se lancer un défi en parcourant plus de 300 km en une journée, qui avons nous gêné ? Avons-nous mis des personnes en danger ? Avons-nous rejeté des particules ou des polluants en grande quantité ? (un politique américain avait expliqué que les cyclistes polluaient car ils rejetaient plus de CO2 en respirant que les autres, est-ce que c’est ici qu’il faut arriver ?)
Je pense que prendre un objet pour en créer une exclusivité absolue sur un mode de fonctionnement (vélo = transport) est une mauvaise chose. Tant qu’on est dans le respect d’autrui et de la planète, laissons les gens faire ce qu’ils ont envie de faire.
c’est une technique marketing Marcel ton billet haineux pour entrainer plus de réaction? A le lire on perçoit un mal bien plus grand de notre société, l’amalgame. Je ne suis pas sur que les cyclistes du dimanche matin soient les pires ennemis d’une société conviviale.
C’est rigolo toutes les réactions à cette article. Sans juger personne, je trouve ça plutôt rafraichissant…
Ça me fait penser au magazine S!lence qui, loin de se baser sur des acquis et un manichéisme écologique, essaie en permanence de remettre les fondamentaux à l’épreuve, et s’interroge sur les côtés négatifs ou les ratés des choses souvent présentées comme positives même vis-à-vis de ses valeurs. Je ne sais pas si si je suis clair, pour prendre un exemple, le dernier numéro ouvre sur « les limites des éco-quartiers ».
Ne perdons surtout pas notre esprit critique et notre capacité de réflexion, et vive les articles poil-à-gratter !
Tant qu’on peut écarter les préjugés, les amalgames et les idées reçues, critiquons ce qu’on veut, mais je doute de l’intérêt d’entretenir ces trois plaies du partage de l’information …
Comme vous y allez … le sumum étant la description des anciens sur leurs machine de course. Très drôle bien qu’assez déprimant. En tout cas votre article pointe judicieusement la laideur de la compétition qui n’épargne personne ou presque, compétition contre les autres, contre soit-même, contre le temps, contre quelque chose. Ne dit-on pas dans toutes les disciplines sportives (ou professionnelles) « se dépasser », expression rappelant le dépassement d’une voiture ou d’un deux-roues à moteur voulant aller plus vite que le voisin ? Ce genre d’expressions traduit une volonté plus ou moins consciente que de très nombreuses personnes ont intégré en eux-mêmes à partir d’images qu’on leur a mis dans le crane, celles de cette compétition permanente qui serait noble et valorisante accompagnée de tous les moyens marchands pour y parvenir (matériel high-tech, barres énergétiques, habillement qui comme vous le dites justement transforme les individus consommateurs en homme-sandwitch à leur insu …). Ils ont beau voir les dopés tomber les uns après les autres, partir prématurément à cause de cancers quelques temps après la fin de leur carrière, il n’y a rien à faire, on les retrouve systématiquement amassés et hystériques au bord des routes pour faire la claque aux camés en deux roues. Show must go on … même s’il est laid.
Si je peux me permettre, vous avez omis d’évoquer une race bien particulière : celle du vttistes des bois (ou des champs). Le Vttiste a pour lui l’alibi du sport en pleine nature, du moins en apparence. A quelques détails près, il ne diffère en rien du spécimen des routes : on retrouve le même accoutrement publicitaire, les bouteilles de Gatorade et autres produits mais surtout le même esprit.
Je ne m’étonne plus en observant ces vttistes du dimanche fendre à toute allure la forêt dans laquelle je me balade avec mon chien, à pied ou tranquillement à vélo (de moins en moins car la pauvre bête peine à suivre désormais). L’un deux à failli renverser mon ami à quatre pattes en sortant à toute allure d’un virage. Il s’est arrêté quelques mètres plus loin, non pour s’excuser d’avoir failli blesser mon chien mais pour m’inonder de « vous pouvez pas faire attention avec votre clébard ? » et autres quolibets. Il est vrai que l’animal aurait du être équipé de rétroviseurs pour se ranger immédiatement sur le côté à l’arrivée du véhicule à grande vitesse. Saleté de cleps qui lui a pété sa moyenne, il méritait l’euthanasie a minima.
En fait l’impression qu’ils dégagent est comparable à ces joueurs compulsifs de jeux vidéos : le paysage déformé par leurs lunettes profilées défile à toute vitesse. En fait ça n’est pas un paysage mais juste un décor. Ils sont en plein milieu d’un espace de vie, avec des animaux partout autour mais ne peuvent les voir car pour les observer il faudrait s’arrêter, se taire et au bout de quelques minutes ils finiraient par les voir sortir. Intuitivement les animaux semblent percevoir le danger que ces pilotes représentent pour eux. La nature est bien faite …
Certains de ces vttistes ont au fil du temps transformé (de quel droit on se le demande) tout une pente de la forêt juste au-dessus de chez moi en véritable circuit pour vtt, un sorte de long parcours avec de grandes bosses pour faire de jolis sauts,se filmer et les mettre sur youtube. Là encore on est dans une niche spéciale, celle des amateurs de vtt-sensations extrêmes. Mais toujours les mêmes standards …
Chacun année je prends mes sacs poubelles (je ne dis pas ça pour me la péter « bon citoyen », ni faire de prosélytisme, encore que … c’est le truc le plus facile à faire en plus de faire du bien à l’esprit : il faut 2 bras, 2 jambes, une paire de gants, 3 ou 4 sacs poubelles et un bâton) et vais dans la forêt ramasser les détritus. En plus des cannettes de bière ou de soda, des briquets, des emballages de capotes, des boites de conserves, de poucettes désarticulées, de jouets, de bottes … la liste d’objets insolites est interminable, je retrouve en grand nombre leurs emballages de barre énergétiques probablement tombés de poches mal fermées, les bouteilles de boissons énergisantes, bref toute la crasse vendue dans les supermarchés jusqu’au PQ qu’ils laissent derrière les arbres où ils se soulagent. Un jour, l’un d’eux intrigué par mon manège, s’est arrêté et a entamé la conversation avec un « ah c’est bien ce que vous faites … vous travaillez pour l’ONF ? ». « Euh non ». Puis il poursuivit « En tout cas c’est sympa pour nous, pour les usagers de la forêt ». « Usagers » … le terme résumait tout : il se vivait comme un consommateur d’espaces verts, et seulement les jours où il fait beau. Et le jour où personne ne fera plus le ménage (je vais bientôt déménagé et je n’ai jamais vu personne le faire bien que j’aille tous les jours en forêt et à des heures différentes et si c’était le cas je ne retrouverai pas autant de déchets) il sera probablement le premier à pester sur la saleté des lieux, sur ces gens qui ne respectent rien… et se mettra en quête d’un décor plus propre, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de niveaux à passer dans le jeu vidéo.
Enfin, j’ai déjà trop pesté sur mes congénères, allez hop je vais aller ramasser quelques cèpes, ça va me détendre … Je devrai bien en trouver un ou deux … entre deux canettes rouillées.
Marcel Robert > des cyclistes habillés de manière ridicule qui se tapent des centaines de kilomètres à vélo le week-end.
Il serait intéressant d’interroger ces différents profils de cyclistes sur leur façon de voter. M’est avis qu’on n’aurait pas du tout les mêmes réponses.
> En règle générale, le cycliste du dimanche, qu’on appelle parfois aussi cyclotouriste, est essentiellement un automobiliste de la semaine.
Pour moi, cyclotouriste = voyage en vélo, alors que le cycliste du dimanche, c’est aller faire une petite balade tranquillou. Ou alternativement, le hipster en fixie qui (évidemment) ne roule que quand c’est sec (rapport à l’absence de garde-boue et de freins dignes de ce nom).
> Déjà, je trouve leur accoutrement ridicule. Le style lycra-jambières est à la base un puissant répulsif pour le vélo urbain.
Va faire un tour à Londres : à vu de nez, 80% des cyclistes roulent en vélo de course fringué Tour de France pour aller au bureau.
> Ils sont moches, tels des panneaux publicitaires, dans leur accoutrement moulant ridicule et avec leurs marques de bronzage au cordeau. Je défie quiconque d’avoir envie de se mettre au vélo pour aller au boulot en les voyant foncer en groupe à se tirer la bourre et en passant leurs « relais ».
Mais justement : le vélo en France à l’heure actuelle, c’est en très grande majorité du vélo de route et du VTT, c.a.d. du vélo de loisir. Le vélo est ici (encore?) très loin d’être un mode de déplacement du quotidien.
En même temps, l’étalement urbain explique cela : il suffit d’aller rouler en banlieue parisienne pour comprendre pourquoi la bagnole est en pratique indispensable.
ALEX > D’ailleurs, ces gens là ne disent jamais bonjour, ne font que très rarement un signe de la main quand vous les croisez. Il faut dire que vous n’êtes pas affublé de lycra et de peau de chamois, vous ne pouvez donc être pas être de leur monde.
On observe le même phénomène en deux-roues motorisés : les motos d’un côté (les seigneurs de la route), les scooters de l’autre (la plèbe).
+1 avec Vincent. A Londres, ceux qui font des bornes sont vraiment habillés course et on des vélos de route.
Mais quand je croise des cyclo-sportifs, moi avec mon vélo de cyclotouriste (portes-bagages, garde-boue, lumière,…), ils me disent bonjour. Et au boulot, les cyclistes du dimanche sont admiratifs et/ou étonnés de me voir arriver à vélo au boulot même quand il fait -5°C. Il y en a même certains qui commencent à venir certains jours à vélo. L’évolution est lente mais elle se fait.
De mon point de vue, il est contre-productif de s’opposer en créant des clivages. Plus on voit de fixies, de vélos de route, de VTT, plus cela me fait plaisir. Il faut devenir visible, et pas seulement le dimanche.
QUISANSTOUT : je vous renvoie à ma réponse à l’article, que d’amalgames, et votre description des VTTistes me rappelle les descriptions des cyclistes que font les piétons qui en ont marre de les voir sur LEURS zones piétonnes.
Tout comme les automobilistes qui ont du mal à voir les vélos rouler sur LEURS routes, plutôt que de cohabiter en bonne intelligence, il est préférable de pointer du doigt le comportement qui vient perturber l’endroit qu’on pense s’être approprié.
Alors, oui, des VTTistes jettent sûrement des emballages de je ne sais quoi en pleine forêt, et oui, c’est un geste à condamner.
Mais est-il associable au VTTiste ? Il n’y aurait donc que lui qui jetterait des ordures en pleine forêt ? Tout piéton est-il d’office blanchi de tout acte polluant ?
Il est tellement facile de rejeter celui qui dérange son petit confort en l’accusant de tous les maux, mais, non, les VTTistes (que je défends pour le coup alors que je ne fais pas de VTT moi-même) ne rejettent pas plus d’ordures que les randonneurs ou que les promeneurs et ne dégradent pas plus que certains promeneurs.
Certains jettent et dégradent éhontément et, je le répète, c’est condamnable, mais on parle ici d’acte individuel et l’ensemble des utilisateurs ne peut être tenue pour responsable des actes individuels qui ne dépendent pas de l’objet pour lesquels on les accuse.
C’est la même idée que condamner l’ensemble des cyclistes urbains qui roulent sur les trottoirs en gênant les piétons : c’est condamnable, mais est-ce que ça fait du vélo un moyen de transport à bannir pour autant ?
Si on ne reprochait à la voiture QUE le fait de se garer sur les pistes cyclables, alors elle ne pourrait pas être la cible des rejets qui s’affichent en ces lieux.
Si dès qu’elle quittait sa piste cyclable, la voiture devenait un transport prenant autant de place qu’un vélo, nécessitait la même énergie de production, représentait le même potentiel de danger et dégageait la même quantité de pollution en roulant, alors seuls les personnes se garant sur les pistes cyclables seraient condamnables et non « la voiture » à part entière.
Que reprocher au VTTiste qui roule en suivant les sentiers, qui fait attention aux promeneurs qu’il peut croiser, qui ne jette aucune ordure et qui s’est servi de son VTT pour arriver en forêt ? Celle de venir troubler son petit confort sur un terrain qu’on s’était approprié à soi seul ?
De VINCENT
« Ou alternativement, le hipster en fixie qui (évidemment) ne roule que quand c’est sec (rapport à l’absence de garde-boue et de freins dignes de ce nom). »
–> Je roule sans garde-boue et c’est mon problème. Je roule 7/7j et 365j/an à vélo, donc merci de nous épargner ce genre de préjugés.
« En même temps, l’étalement urbain explique cela : il suffit d’aller rouler en banlieue parisienne pour comprendre pourquoi la bagnole est en pratique indispensable. »
–> J’ai habité en banlieue parisienne dans une ville avec UNE ligne de bus en Seine et Marne, et je n’ai jamais eu de voiture, elle n’est jamais indispensable.
Quand on dépassement de soi, il est inhérent à l’être humain et a traversé toutes les époques et toutes les sociétés, il est donc très loin d’être induit par la société actuelle, ne confondons pas tout.
La compétition a toujours existé et la recherche de preuve pour soi a toujours existé. Il est toujours possible de faire sa propre thérapie si on ne comprend pas pourquoi et si on s’inquiète de cela.
On retrouve cet esprit de compétition dans la politique, dans les débats d’idée, dans la recherche de satisfaction de soi.
Rechercher ses limites est une quête intellectuelle passionnante qui ne pose aucun problème tant que les actes qui en résultent respectent le bien être de tous et de tout.
Et penser que se confronter avec soi-même est forcément synonyme de consommation massive de produits marketings tels que des barres énergétiques de telle ou telle marque, c’est oublier que ces confrontations existaient bien avant la consommation de masse et bien avant le marketing.
Je ne pense pas que les athlètes grecques des jeux antiques se gavaient de POWERADE.
On peu, là encore, ne pas adhérer à tout ceci et le rejeter, chacun voit la vie comme il le souhaite, mais ce n’est en RIEN condamnable.
Bon, voilà un article qui sans la pisse, le vinaigre, la rancoeur, la bêtise. Sorry, je me permet rarement ce genre d’expression, mais là, je me lâche !! Je ne sais pas comment carfree sélectionne, mais il y a des limites à ne pas dépasser, je pense. (Aaaaah ben m. alors!!! Je vient de voir que t’es le fondateur de ce site, Marcel!!! Là, je tombe de ma chaise!! Tu vas bien ? T’es sûr que t’as pas pris un mauvais produit, là ???) C’est le genre de texte que l’on rencontre dans les forum des journaux les plus démagos. S’il concernait exclusivement les coureurs pro, je le considèrerais aussi comme excessif, parce-qu’il incluerait les coureurs cyclistes propres, qui ont choisi de faire de la bicyclette leur sport et leur boulot. Il y en a encore. Mais il s’attaque à tout qui monterait sur une bicyclette de sport, vêtu de tissus techniques (tous n’ont pas de la pub) et d’un casque de protection. Dans le fond, c’est comme si un marcheur au quotidien se foutait de la g… d’un joggeur et que tous les joggeurs étaient des cons aussi. Bravo pour les amalgames, les raccourcis, etc. Bravo pour la stigmatisation sans nuance ! Bravo pour ce que j’en arrive à considérer comme de l’incitation à la « pas vraiment haine » mais en tous cas « méchante moquerie ». Perso, je suis cycliste au quotidien et je roule un peu plus, avec deux trois copains, le WE; je marche vers mon boulot (depuis la gare) et je cours des trails, à l’aise, avec deux trois autres amis. Et dès que je vois quelqu’un qui pratique du sport du type vélo ou jogging, quelque soit sa condition, sa forme, son état de santé, son âge etc…, je pense : « cool, tu es dans le bon, faut bouger, continue ». Et faire du vélo pour du vélo (moi je dis « pour rien ») ou courir pour rien, c’est un peu un pied de nez à notre société qui se veut de plus en plus stressante, efficace, etc… Faut te détendre, Marcel ! Sérieux, tu dérapes!!
Alain Geerts
Dans le même style :
moi, je n’aime pas le vélo urbain. Il est chaque jour l’instrument qui me mène vers ce qui m’aliène : le travail, ses chefs et des heures à prostituer mon cerveau pour une production dont je n’ai pas besoin.
STRUDDEL : Je ne vais pas revenir sur toutes vos affirmations mais juste sur quelques unes car elles témoignent d’une lecture discutable de mes propos et de l’article. Je précise que votre première réaction est parfaitement acceptable à mes yeux mais acceptez aussi que l’on puisse en avoir une autre.
– « Et penser que se confronter avec soi-même est forcément synonyme de consommation massive de produits marketings … » : Je n’ai pas fait cette association systématique. Evidemment que l’on peut faire du sport sans ces artifices, je soulignais juste que cette course à la performance, à la beauté, à la minceur … est un business lucratif source de beaucoup de malheur. La compétition a certes une face positive (en matière de sciences, entre autres, elle stimule indéniablement le progrès), mais également une face beaucoup plus sombre : écarter ceux qui ne sont pas assez bons ou trop vieux (je l’ai vécu dans l’entreprise où je travaillais où la RH a refusé que j’embauche un candidat sous prétexte qu’il était trop agé … il avait 43 ans …). Evidemment que la compétition n’est pas uniquement un fait de notre époque mais des évolutions radicales ont eu lieu ces dernières décennies : pour parler de ce point précis, même si des formes de dopage existent depuis l’antiquité (non il ne prenait pas du gatorade mais testaient toutes sortes de produits) il y a quand même une colossale différence avec le dopage clinique, l’utilisation de produits de synthèse, les pratiques du type transfusion … auxquelles ont assiste depuis le 20ième. L’autre aspect est que le sport n’était pas non plus un tremplin pour devenir millionnaire comme c’est le cas aujourd’hui (et là inutile de remonter aux grecs, il suffit de comparer le salaire d’un joueur de foot des années 50 puis 80 et enfin celui de Ribéry …). Ce n’était pas ce colossal business qu’il est devenu au point où on peut sans problème attribuer une coupe du monde à un minuscule pays de 200 000 habitants qui au passage exploite des centaines de milliers de travailleurs sous-payés. Je pourrais multiplier les exemples et vous parler de l’abolition des corporations pendant la révolution française au profit du marché, etc… dans tous les domaines des activités humaines, exemples qui démontrerait un net glissement vers la compétition marchande qui n’a rien à voir avec tout votre laïus sur la recherche de ses propres limites et de ses bienfaits. En clair je partage votre dernière réaction mais ce n’est pas de cela dont je parlais.
Au passage, sur le dépassement de soi, je vous remercie de vos conseils de thérapie – un tantinet condescendants – mais vous n’avez peut-être pas saisi (ou bien je me suis mal exprimé) : je pointais la compétition à tout prix, par tous les moyens (quitte à se bousiller la santé) et sans aucun respect des règles, dans l’unique but d’une domination stérile (on est loin du dépassement de soit sain et bien compris que vous évoquiez).
– « Mais est-il associable au VTTiste ? Il n’y aurait donc que lui qui jetterait des ordures en pleine forêt ? Tout piéton est-il d’office blanchi de tout acte polluant ? » : Ai-je affirmé de telles choses ? Allons allons … pourquoi ces propos accusatoires ?
– Plus haut vous écriviez : « Premièrement, je ne comprends pas cette façon d’inclure les sportifs amateurs et les sportifs professionnels dans le même moule » : Il me semble que vous dressez une frontière qui n’est pas aussi opaque que cela. Par ailleurs vous négligez le phénomène de mimétisme inhérent chez les jeunes notamment (mais pas que). La réussite à tout prix et par tous les moyens est clairement intégrée (à force notamment d’images dont les publicitaires nous innondent, à force de conditionnement dés la prime enfance … certains systèmes éducatifs rejettent le système des notes attribuées aux élèves par exemple) et comme le démontre certaines études, fait sérieusement envisager à certains jeunes espoirs (du cyclisme ici, mais c’est probablement le cas dans les autres sports) le fait de consommer des substances dopantes. Cet article est assez éloquent sur le sujet : http://www.cairn.info/revue-psychotropes-2008-1-page-41.htm. « Ces propos valident l’hypothèse émise par Laure (2002) selon laquelle les conduites dopantes sont des conduites d’évitement (ou de prévention) de l’échec. ».
Donc mon propos était surtout de souligner une tendance relativement récente qui consiste à encourager à tout prix la compétition, la concurrence (le rapprochement avec le l’ultra-libéralisme est évident à mon sens) entre des individus isolés plutôt que la collaboration et l’entraide afin que les plus fragiles (dont on peut tous être un jour) ne soient pas abandonnés en raison de leur sous-performance. Demandez-vous pourquoi dans de telles sociétés on n’hésite pas à abandonner nos anciens dans des mouroirs ou pourquoi on contraint à la survie avec des pensions ridicules les handicapées … Des gens qui ne consomment pas n’ont désormais plus aucun intérêt. Des gens qui ne se battent pas les uns contre les autres (vous savez, la photo de l’employé du mois dans certaines chaines de restaurant) ne sont pas d’assez bons producteurs.
Vous me dites : « Que reprocher au VTTiste qui roule en suivant les sentiers, qui fait attention aux promeneurs qu’il peut croiser, qui ne jette aucune ordure et qui s’est servi de son VTT pour arriver en forêt ? Celle de venir troubler son petit confort sur un terrain qu’on s’était approprié à soi seul ? »
Réponse : Rien, en effet, mais je m’interroge sur cette inversion accusatoire. Pourquoi me renvoyer avec mépris « à (mon) petit confort » ? Qui vous a dit que je voulais m’approprier quoique ce soit ? Si tel était le cas, vous pensez vraiment que je m’amuserai à ramasser les détritus des autres ? Visiblement vous ne parvenez pas à imaginer que ce ne soit pas uniquement par amour de la nature que je le fais mais aussi pour le bien-être des autres. Mon opinion est qu’on ne peut pas attendre tout des collectivités (du reste les opérations annuelles de nettoyage de ma ville ne concernent pas la forêt : en clair, personne ne le fait). La meilleur preuve de cela est la présence de canettes rouillées qui étaient dans la forêt depuis des années vu leur état, attestant que personne n’a jamais pris la peine de se dire « tiens si je la ramassais ? ». Mais plutôt que de fustiger la passivité, je préfère agir, sans en faire la pub. Et s’il y’en a qui se disent « ah, pas con », tant mieux, sinon tampis.
Je pourrais détailler d’autres de vos commentaires mais je me contenterai de reprendre votre dernière affirmation « ce n’est en RIEN condamnable. » juste pour vous dire que là encore je ne condamne rien mais j’estime avoir la liberté d’observer les effets néfastes de la compétition à outrance et son absurdité.
En conclusion, effectivement je ne vois peut-être pas la vie tout à fait comme vous mais avant de me suggérer une thérapie, je vous invite à accepter de votre côté un autre regard sur les pratiques de nos contemporains.
Salutations
A lire un article comme ça, on a presque envie de reprendre sa bagnole…Car sur l’immense majorité des voitures, pas de placards publicitaires.
J’adore ce billet parce que je suis déçu de cette pratique qui est devenue la norme dans ma région natale au Québec. Je suis né dans les années 80 où les gens « barraient » rarement leur vélo hormis quelques fois avec un cadenas simple qui repoussait tous les voleurs.
Fin des années 90 et apparition d’une nouvelle norme plus mercantile pour le vélo. Des engins hors de prix pour un ado et une pratique générale en pleine décroissance. Pourtant on a aménagé les pistes cyclables à la suite d’un long combat, sur les circuits touristiques essentiellement.
Début 2000, l’évolution a fait en sorte que maintenant il n’y a presque plus personne qui se déplace à vélo en ville. Tous sont en voitures. Sur les pistes cyclables déjà citées, en site propre, qui offrent l’environnement le plus sécuritaire pour rouler sans risquer d’être agressé par les véhicules moteurs sévit une espèce quasi aussi dangereuse. Les « je suis l’instrument de mon vélo, c’est à moi de m’équiper pour rouler »foncent comme des hoplites vapeurs avec leurs casques tous brillants et leur « bicyle à deux milles piastres » sur les inactuels qui roulent en deçà de 15 km/h. Ces derniers sont légions et la doxa retient que c’est le type le plus abouti de « cycliste » qui ont permis de faire connaître la pratique à deux roues, car c’est un sport. Or, dans notre société, un sport c’est la seule forme reconnue d’activité physique (ne vous demandez donc pas pourquoi l’obésité est en croissance avec ce qu’il faut débourser dans cette logique).
Putain, j’me sens trop con, moi qui, en plus du vélotaff, fais de la route, du cross, de la rando, de la descente (oui, mais d’abord la montée) et je vais bientôt avoir un fixie…
Ce que je lis ici est vraiment grave. En somme, je n’ai le droit d’utiliser mon vélo que pour mes déplacements, c’est bien ça ? Je ne peux pas faire de sport, dévaler les pentes de mes montagnes préférées, flâner le long de mon canal, me promener en forêt ou encore voyager en vélo ? Rassurez-moi, j’ai le droit de mettre ma fille sur mon porte-bagages ?
Ce site m’a déjà écœuré par sa haine occasionnelle ou ses aléas politiques à plusieurs reprises, mais là, c’est trop ! Je n’ai pas l’habitude de traiter le gens de fachos, mais c’est finalement le qualificatif le plus approprié pour certains de ses rédacteurs.
Vous ne changerez rien, en tous cas, vous n’améliorerez pas le monde en crachant votre haine et en essayant d’imposer votre vision des choses.
Je vous quitte, j’ai envie d’acheter un Hummer…
Ben, si c’était pour provoquer un max de réactions, c’est une réussite. Ceci-dit, cet article est vraiment consternant. Un ramassis de clichés et de haine gratuite envers des gens qui cherchent à se faire plaisir et ne font de mal à personne.
C’est quoi cet élitisme ?
Perso, je vais au boulot tous les jours en vélo et oui, je l’avoue, je porte du lycra, des lunettes et des maillots confortables l’été, l’hiver… Quand j’arrive au boulot, je me change et je prends une douche, qui est un vrai plaisir. Et le dimanche, je vais faire une longue balade dans la campagne en partant tôt le matin et en revenant mettre les pieds sous la table pour le déjeuner.
Un élitisme d’écolo bobo Parisien sur son vélib?
Dans chaque groupe humain constitué, il y a une part d’imbécile, de gentils de méchants, de personnes de bon goût et de mauvais goût et ainsi va la société.
Le fond de cet article est qu’il catégorise une partie des cyclistes (en l’occurrence ceux qui font du vélo comme sport et sont habillés sans goût).
On ridiculise cette partie de la population que l’on ne trouve pas à son goût sans pour autant faire avancer les choses. C’est petit, c’est très très petit…
Cet article me fait penser à la façon dont ont été traitées les classes populaires dans le cinéma français (qui est devenu la vitrine chiante des problèmes sentimentaux de la bourgeoisie et qui ne vit que des grasses subventions de l’Etat au nom de l' »exception culturelle »…). L’image de la classe populaire est passée de Jean Gabin dans « Rue des Prairies » à cet histrion de Dubosc dans Camping.
Finalement, cet article traduit une volonté sous-jacente de « normaliser » une image fantasmée du cycliste qui n’est dans la tête que de Mr Marcel Robert…
Même si ces gens ne font du vélo que le dimanche dans un accoutrement audacieux que vous jugez ridicule, et bien tant pis pour vous. Je préfère largement voir ces gens en vélo, s’aérer le corps et l’esprit plutôt que de prendre leur bagnole pour aller boire un coup au PMU, ou pire pour regarder auto moto à la télé.
QUISAITTOUT : Pas de condescendance de ma part, je parlais de façon générale et ne vous conseillais pas de thérapie à vous en particulier, sans rancune là-dessus 😉
Pour votre premier paragraphe, on est en fait globalement d’accord, mais ce qui me gêne est cette tendance (pas la votre en particulier, mais de façon générale) à partir des dérives d’un sujet pour en venir à le critiquer en son entier.
Il y a des gens qui se dopent et mettent leur vie en danger en bafouant les valeurs nobles du sport et ces gens là sont payés des millions grâce à la publicité, DONC le sport est à jeter : ce n’est pas ce que vous avez dit, j’en conviens, mais c’est l’amalgame qui est fréquemment fait et qui, j’en ai peur, peut être encouragé par cette façon de présenter les choses, même si le but premier n’était pas celui-ci.
Il en va de même pour le deuxième point relevé, quand je vous lis, j’ai l’impression que vous en voulez à tous les VTTistes d’oser sortir en forêt sur un vélo, je comprends bien que ce n’est pas votre propos, mais sachant que bon nombre de personnes lisent les textes d’une longueur équivalente au votre en diagonale et de façon très succincte, l’amalgame peut arriver très rapidement.
En ce qui concerne la volonté de la compétition à tout prix, c’est évidemment mauvais, je ne peux pas vous contredire là-dessus, mais cela fait partie des dérives de tout système et ce sont ces dérives qu’il faut dénoncer. Ce sont bien elles que vous dénoncez, je comprends bien après une deuxième relecture.
Pour ce qui est des ordures trouvées en pleine nature, comme je le disais, nous trouvons, je pense,tous ceci scandaleux en ces lieux, c’est le paroxysme de la pollution assumée et jemenfoutiste (accordons aux automobilistes que certains n’ont même pas conscience de leur geste chaque fois qu’ils mettent le contact).
Mais il n’y a, selon moi, absolument aucune raison de l’associer aux VTTistes plus qu’à un autre groupe de personnes.
Là où je me suis permis de lancer une accusation plus provocatrice que réelle, c’est à cette impression de rejet d’un type de personne par rapport à une activité n’ayant strictement aucun rapport avec le motif d’accusation qui peut très rapidement, là encore, entraîner l’amalgame « VTTiste = pollueur ».
Mais comme vous, je condamne clairement les dérives de la compétition et sa mise en place à outrance et l’absurdité qui en découle.
Je vous propose une thérapie commune 😉
eh ben…. les commentaires n’atteignent quand même pas le niveau de ceux laissés à la suite d’un article d’Autominus sur les motards par exemple ou bien suite à un article sur les 4*4… mais enfin, on s’en rapproche pitoyablement.
Intéressant (mais bon… c’était attendu il me semble).
En tout cas il est vrai que l’état d’esprit nécessaire (et de + en + intériorisé par un nombre croissant d’individus depuis une grosse centaine d’années) pour transformer toute activité physique ou jeu en une pratique de type compétition sportive (ou assimilée) est à peu près à l’opposé des valeurs défendues par un blog comme CarFree. D’ailleurs l’immense majorité des commentaires sont là comme illustration.
Allez, détendez vous chers cyclo-sportifs. Et surtout continuez à vous oxygéner le cerveau car à lire certains commentaires en particulier, c’est encore nécessaire.
Et n’oubliez pas qu’avec un peu d’auto-dérision, la vie est plus belle.
« En tout cas il est vrai que l’état d’esprit nécessaire (et de + en + intériorisé par un nombre croissant d’individus depuis une grosse centaine d’années) pour transformer toute activité physique ou jeu en une pratique de type compétition sportive (ou assimilée) est à peu près à l’opposé des valeurs défendues par un blog comme CarFree. »
Je ne suis pas vraiment d’accord, Carfree met en compétition tous les moyens de transport visant à abandonner le moteur avec les véhicules l’utilisant.
La compétition c’est comparer plusieurs éléments pour en déterminer le meilleur, mais partir du principe que c’est nécessairement abaisser tous les autres est erroné (ce n’est pas ce que vous avez dit mais encore une fois, l’amalgame est proche).
Ce n’est en rien incompatible avec une vie saine basée sur le partage et sur le respect d’autrui, c’est simplement un marqueur permettant de déterminer les acquis d’une progression.
Carfree remet en cause le progrès dans le sens croissance et dérives du progrès, mais je doute fort qu’il soit réfractaire à la progression des valeurs, des idées, du savoir et de l’humanisme, par exemple.
Le sport est un formidable exemple de vie lente justement : c’est à force d’entrainement assidus, d’humilité et de réflexion sur soi-même qu’on parvient à progresser.
Et progresser, ce n’est pas mauvais, si hier je ne parvenais pas à parcourir 4 km à vélo sans m’essouffler et qu’aujourd’hui, à force d’assiduité et de volonté j’ai fini par parcourir 10 km avec facilité, alors j’ai progressé physiquement et je serai très heureux de mes résultats.
Il y a, je pense, ce qui est nuisible par essence (la cigarette, le moteur à explosion) et ce qui est nuisible par excès (la compétition, la consommation, l’alcool, le sexe, l’amour).
c’est simplement un coming out à ta connerie profonde… une intolérance et une bêtise incroyable sur un thème que tu ne connais pas… pleins d’amalgames sur la pub, le cyclisme, le doping, les transports… recentres toi sur un sujet fondamental : la bêtise humaine dont tu es un très bel ambassadeur!
Article raciste et potentiellement haineux !! ( digne d un caisseux ).le cyclo touriste , sportif , ,velotaffeur … aime le vélo . Alors pourquoi tjs se critiquer , chercher à se cataloguer les uns les autres . Cet article est pour ma part , inapproprié et suis déçu par sa publication .
Luc :{« Je me marre… Comme si les gens qui font du vélo étaient plus aimables que les cyclistes en lycra. Il y a 4 ou 5 ans je ne dis pas mais aujourd’hui à part un autre vieux de la vieille que je croise presque chaque jour, plus personne ne répond au salut probablement parce que la plupart sont venus aux vélos par contrainte d’échappement aux bouchons ou au prix du carburant et non par choix libre, militantisme ou simple amour de se déplacer à vélo. […] Il était où le mode de vie, la sympathie, la convivialité, l’entre aide des gens qui utilisent le vélo comme un moyen de transport avec un mode de vie? Faut vraiment arrêter de se croire au dessus du lot, vraiment. Il y autant de cons et d’égoïstes que des gens sympas chez les carfree, velotaffeurs, cyclo lycra ou automobilistes. Malheureusement la proportion de cons et d’égoïstes augmentent régulièrement dans toutes les formes du vélo ainsi que dans la société. »}
Pour ma part, je sais qu’on n est -malheureusement- pas dans le monde des bizounours :
que des cyclistes, dont des cyclistes urbains, peuvent être des cons ou des malpolis.
exemple perso :
une longue montée de pente moyenne :
devant moi (50m plus loin), un cycliste avec casque, et tout l équipement (gilet fluo, écarteur de danger, en sweat « respirant » b’twin) sur un VTT décat sans doute acheté il y a très peu.
Moi, vieux vélo un peu lourd… mais plus roulant sur route qu’un VTT, bermuda, T-shirt : équipé léger, pour ne pas avoir chaud sous l effort.
En me rapprochant du VTTiste, je remarque la selle trop basse du VTTiste, ainsi que sa très mauvaise position de pied sur la pédale;
j arrive à ses cotés, je lui dis, amicalement, que j ai un conseil, pour améliorer ses déplacements à vélo.
(je ne sais pas s’il a mal interprété mes propos ou pas… mais je pense plutôt « OU PAS » : juste son ego qui ne supporte pas les conseils venant de ma part)
Lui me répond très séchement qu’il n a rien à f.. de mes conseils.
Je remballe mes conseils… et je décide d appuyer un peu sur les pédales, en restant le plus droit, en ayant l aspect donnant le moins l impression de l effort possible (lui suait et soufflait) :
résultat, plus de 40m dans sa vue dans les 200 prochains mètres… pour qu’il voit que mes conseils n étaient pas basés sur rien ^^
Çà m a assez plus, de le laisser ainsi sur place… par contre, je suais et respirais fort moi aussi, en arrivant en haut… mais il ne fallait pas que celà se voit de dos 😉
[sinon, une des personnes que je croisai le plus à vélo, à une époque, était une personne le faisant si à un grave pb de coeur… et qui était (« est », je l ai encore re-croisé il y a moins de 3 mois) un être vraiment insupportable, exécrable…]
Donc, oui, il peut y avoir des cons et des impolis parmi les cyclistes, entre autre parmi les cyclistes urbains au quotidien.
Mais, je préfère un cycliste impolis à un motard ou automobiliste impolis…
et, en cas de crise, en cas de grave pb, le cycliste sera forcément moins dangereux pour les autres qu’un automobiliste ou motard (sans parler de la pollution et de la consommation de pétrole).
Un cycliste* en plus sur les routes, c est tjrs bon à prendre, même si c est un con :
il participe à l apaisement des vitesses, à la prise en compte des cyclistes par les autres usagers.
* sauf les « cyclistes » sur vélo d appartements… voire les VTTistes en forêt ou en indoor :
Seuls les cyclistes sur une vraie route/vraie rue participent à cette action de prise en compte des cyclistes sur la route
—
Pour revenir sur le sujet de l article :
les cyclo-sportifs : souvent, ils se déplacent en peloton :
Or, un automobiliste peut, sur départementale, parfois mal voir un cycliste (par ex, un cyclo-randonneur, un cyclo-touriste avec ses saccoches);
mais peut difficilement ne pas voir un peloton de 6-8 cyclistes ou plus
-> sur départementale, ils participent donc activement à la prise en compte des cyclistes par les camionneurs/automobilistes.
Et, même s’ils roulent d’une façon différente de la mienne;
pour celà, je les en remercie.
[c est plus utile que s’ils faisaient celà dans une salle de muscu, sur des vélo d appartements… ou en faisant des longueurs de bassin en piscine… ou autre pratique en salle : au moins, les cyclo-sportifs en peloton (ou seul) le font dans le vrai monde de la vie de tous les jours, et pas dans un monde artificialisé (salle de muscu, terrain de cross, mur d escalade ou autre gymnase, stade, piscine, vélodrome ou (ne pas rire, svp) terrain de golf ou de ball-trap)]
Bravo. J’ai déjà lu pas mal de conneries mais là on bat des records. Cette volonté d’opposer les gens est dans l’air du temps. Cher monsieur, je suis cycliste, je fais des courses, j’ai un mode de vie sain et je marche non pas pas au produit dopant mais avec des pâtes et je pratique pour me faire du bien. Le sport pro comme vous le décrivez, concerne une infime parie de la population cycliste et à mon niveau je le condamne. Un cycliste du dimanche ou quelqu’un qui utilise son vélo pour aller au boulot est tout autant respectable. En lycra ou en costard, je vois pas le problème. Je me ferais un plaisir de passer sous vos fenêtres en cuissard avec mon casque et mes lunettes et vous verrez que je suis heureux, pas grâce à vous mais au plaisir que je prends sur mon vélo. C’est peut-être ça qui vous gêne, vous devez être frustré. Je suis fier d’être cycliste et je suis content de voir que le vélo retrouve sa place en ville. Le vélo est le plus bel outil d’évasion que l’homme est créé et je suis fier d’être cycliste, ne vous en déplaise.
Ce qui est désolant, en revanche, c’est le cycliste sportif capable d’enchaîner 200 km avec ses potes de pelotons mais qui n’imagine pas une seconde qu’il soit possible de se déplacer quotidiennement avec un vélo.
J’ai également beaucoup de mal avec celui qui ressent un sentiment de supériorité avec sa machine en plastique à 8000 € face à un cycliste de ville sur un VTC à porte-bagage (paroxysme du consumérisme et de la supériorité de classe par rapport à l’objet, le syndrome Ferrari).
En ce sens, je comprends une partie des sentiments de l’auteur de l’article.
C’est en lisant le commentaire de Jean-Marc et en voyant « cyclo-sportifs en peloton » que je me suis rappelé que j’ai toujours refusé de rouler en peloton lorsque de mes sorties vélo sport par appréhension purement spéculative de la mentalité des personnes composant ces pelotons.
struddel : » Carfree met en compétition tous les moyens de transport visant à abandonner le moteur avec les véhicules l’utilisant. »
Vous confirmez ce que je disais.
Je m’auto-cite. L’esprit de compétition est « de + en + intériorisé par un nombre croissant d’individus « .
Il l’est tellement même qu’on en vient à le naturaliser, à l’essentialiser. La compétition est dans tout. Tout est compétition. Ex. CarFree met en compétition de mode de transport. (ah bon?)
C’est tellement intériorisé qu’on en transforme sa définition, car la compétition n’est pas » comparer plusieurs éléments pour en déterminer le meilleur, » (ce qui vous a permis de dire que CarFree était un organisateur de compétitions de mode de transport 🙂 , ça c’est la définition d’un comparatif, d’ un banc d’essai, que sais-je mais pas la définition de la compétition.
La définition de la compétion serait plutôt la recherche simultanée d’un même but par 2 ou plusieurs personnes. Synonyme : concurrence, rivalité.
A noter que le sport (en tant que tel) s’est développé en même temps que le capitalisme basé sur la mise en concurrence des individus. Surprenant non? Ce qui existait avant n’était pas du sport. Je vous conseille « sport et civilisation » de Norbert Elias.
Le but du jeu est maintenant de transformer (manipuler) notre mode de pensée pour en faire quelque chose de naturel qui aurait toujours existé, etc donc qui est bon et sain et que l’on ne doit pas remettre en cause.Ce serait juste les excès de la compét’ qui seraient nocifs… pas la compét’ en soi qui porterait des valeurs moisies… qui entraineraient fatalement les excès…
Ca me rappelle quelque chose cette histoire de vilains excès. vs. le gentil concept d’origine mignon comme tout.
Bref, on est hors sujet.
VIVE LE VELO !
Bonjour,
Pour moi le vtt est un sport nature.
Cela implique le respect de cette belle nature et des autres usagers et aussi des consignes des eaux et forêts.
Les éventuels déchets vont dans la poche ou le sac.
Si quelqu’un est en difficulté (vttiste ou autre) je propose mon aide.
Je roule par pur plaisir et rien d’autre.
Et beaucoup font de même.
Le respect est une question d’éducation !
bonjour
je ne comprends pas du tout ce billet
pourquoi diviser les cyclistes en plusieurs catégories ?
je pratique à la fois le vélo:
1) pour me rendre tous jours à mon travail
(20 kms le matin et 20 kms le soir) (pour faire ces distances , je m’habille en parfait cycliste – maillot movistar et j’assume )
2)en balade , par exemple pour me promener sur les chemins de
halage , les sentiers forestiers (ouverts aux vtts)
3) pour faire mes courses chez le boulanger , chez le boucher
4) pour faire du sport le mercredi apm avec un club de cyclisme
amateurs de rennes (on fait une centaine de kms)
et le dimanche avec un club de cyclosportifs
Le cyclisme n’est pas que du dopage. C’est le sport de haut niveau
qui entraine ce genre de pratique
Quand on pratique ce sport , on demande peu aux collectivités municipales .
Pas besoin de créer des salles de sport , des stades etc..
Le sport est recommandé pour trouver un bon équilibre
Je crois deviner une certaine rancoeur , une forme de jalousie chez marcel robert.Il joue petit. Pourquoi utiliser comme titre de son article
je déteste les cyclistes ? Beurkkkk…
Il faut vivre .
On ne pratique pas le velo que pour se déplacer.
On peut l’utiliser aussi en loisirs , pour le sport .
Il faut arrêter de voir le mal partout.
La haine n’amène à rien.
Comment font les footballeurs pour aller jouer et pour se rendre au stade ? Ils prennent leur voiture.
Comment font les supporters des équipes de football pour se rendre
au stade ? Ils prennent leur voiture
Comment font les gens pour aller au cinéma ? Ils prennent leur voiture
Comment font les gens pour aller voir leur famille ? Ils prennent leur
voiture.
Peu de transports en commun les week-ends
Au moins les cyclosportifs du dimanche ne prennent pas leur
voiture pour pratiquer leur activité au contraire des judokas , basketteurs , tireurs a l’arc , musiciens , danseurs , ceuilleurs de champignons , chasseurs , ramasseurs de châtaignes etc..
C’est bien de jouer avec ses copains , à se faire des petits sprints.
Je suis aussi bouliste , joueurs de palets.
Je mange bio depuis 50 ans . Mes parents étaient agriculteurs biologistes et je suis un jardinier bio.
Vive le cyclisme et le vélo.
C’est la première fois que j’ai été autant révolté par un billet sur ce site.
Bonjour,
je vous cite :
« Ils sont moches, tels des panneaux publicitaires, dans leur accoutrement moulant ridicule et avec leurs marques de bronzage au cordeau. Je défie quiconque d’avoir envie de se mettre au vélo pour aller au boulot en les voyant foncer en groupe à se tirer la bourre et en passant leurs « relais ».
Et le pire, ce sont sans doute les vieux cyclistes sur le retour, qui se la pètent dans leur panoplie complète du Tour et dont la bedaine déborde largement du lycra moulant. Ils passent la semaine assis dans leur bagnole et frôlent la crise cardiaque tous les dimanches pour essayer désespérément de diminuer leur tour de taille. »
je suis écœuré de lire de telles conneries, ramassis de lieu commun et de généralités de votre part. Dans un premier temps je me suis dit je ne vais pas perdre 5 mn en commentant ces propos dénués de tout recul, mais bon, vu le ton hostile de quasiment tous les commentaires je me suis dit je vais en rajouter une couche. Je vous ai cité ci-dessus, pourquoi une telle haine et pourquoi ces attaques frontales sur le physique complétement gratuites et subjectives. J’ai été ce cycliste moche et placard publicitaire de 15 à 25 ans et n’ayant pas le recul que j’ai aujourd’hui (j’ai 51 ans) sur cela je me trouvais peut-être beau (mais la beauté est subjective), aujourd’hui je suis le vieux cycliste sur le retour et certainement bedonnant selon vos propos (merci pour tous ces compliment…) MAIS JE SUIS AUSSI devenu cycliste urbain, je ne me déplace qu’en vélo et j’en ai fait aujourd’hui mon métier (je suis conseillé en mobilité active dans un grand bureau d’études). Donc ceci pour vous dire que tout cela est compatible et que je n’ai AUCUN problème avec l’image du cycliste sportif! Moi je sais qui ils sont! Ne vous arrêtez pas aux apparences, prenez un minimum de recul dans vos jugement hâtifs, avez vous seulement un jour dialogué avec des cyclistes, pourquoi ces généralités? avez vous fait des sondages d’opinion ou écrivez-vous cela juste sur un ressentis? Ce que je peux vous dire c’est qu’avant tout, TOUS les « cyclistes sportifs » sont des amoureux de la bicyclette et font du vélo parce qu’ils aiment le vélo, la nature, la rando… ce sont avant tout des PASSIONNES. Je pense que vous n’avez jamais fait de vélo (mis à part 15 mn sur un vélib) mais c’est un sport suffisamment dur (certainement dans le trio des sport les plus exigeants) pour ne pas penser que les cyclistes vont sur leur machine avaler des kil 4, 5, 6 h parfois d’entrainement) juste pour essayé de ressembler aux champions de leur époque! Ils ne sont pas tous dopés non plus vous regarder trop de film!! NON il y a derrière autre chose et ils se foutent pas mal du regard qu’on porte sur eux. Et que dire aussi de ce sentiment de supériorité que vous évoquez, c’est méprisant, faux et ridicule. Ne serait-ce pas le contraire vous concernant à vrai dire?? posez-vous deux secondes cette question. Moi j’ai la réponse! Je pense que le %age de cyclistes urbains parmi les cyclistes que vous détestez (les sportifs on va dire) est plus élevé que dans les autres catégories d’individus. Cherchez plutôt les points commun entre les catégories de cyclistes, on est une FAMILLE (là vous éclatez de rire mais ce n’est pas grave j’ai osé). Potentiellement c’est la frange de la population qui viendra le plus facilement au vélo utilitaire, 1 parce qu’il a un vélo, 2 parce qu’il a les mollets, 3 par qu’il sait circuler en villes entre les voitures (il n’a pas peu!) ; 4 parce qu’il aime cela…
Un mot sur la tenue : j’ai été, comme je le disais plus haut, habillé comme les champions avec la pub et tout et tout et je ne touchais pas un rond de plus (à l’entrainement du moins) seul point où je suis d’accord avec vous. On trouve aujourd’hui des tenues sans pub mais peu pour ma part je suis tout en noir et sans l’ombre d’une publicité apparente. Mais sachez que cette tenue est indispensable pour avaler les kil :
1)le cuissard (quand tu fais du vélo t’as mal au cul) donc il faut un cuissard avec tissu spécial rembourré au cul (avant c’était de la peau de chamois donc en plus on tuait de pauvres bêtes innocentes – ça aurait pu figurer dans votre papier ça aussi!)
2)la maillot – spécifique aussi : il a des poches à l’arrière pour mettre la nourriture et tout autres choses indispensables
3)les gants : pas de la frime non plus indispensable en cas de chute et au bout de 4 h de vélo t’as des ampoules,
4)les chaussures : je ne développe pas ça me parait trop évident
5)le casque : perso je n’en mets pas.
Bon j’y ai passé plus de 5 mn et mon seul espoir est que dimanche quand vous passerez devant des cyclistes du dimanche votre regard aura un peu évolué et pris de la hauteur. Juger les gens (qui plus est une communauté) sur leur simple apparence c’est nul et pas digne de ce site.
VIVE LES CYCLISTES(tous), VIVE LE VELO
MOA, c’est beaucoup d’interprétation tout ça, je ne suis absolument pas d’accord avec votre dernier commentaire mais je n’ai absolument aucun argument à avancer puisqu’il s’agit uniquement d’interprétation personnelle …
déjà parce qu’il prend la définition au sens strict alors que par essence, une notion telle que la compétition est adaptable : simplement car en s’en tenant à cette définition, il faut définir la notion de but.
Je vais reprendre l’exemple d’un marathon populaire : quel est donc ce but commun que recherchent tous les participants ? La victoire ? Ça m’étonnerait fortement, plus de 90 % des participants savent qu’ils ne la remporteront pas et ne la visent pas. La satisfaction personnelle d’accomplissement d’un projet préparé ? Probablement pour la grande majorité. Relever un défi lancé sur un coup de tête ? Il y en a sûrement. Participer au projet d’un ami en l’accompagnant ? C’est comme ça que j’ai fait ma première course. Entretenir une motivation à l’activité physique régulière ? Dans un monde où les gens ne se déplacent plus autrement qu’assis dans un fauteuil et où tout est livrable via internet, ça doit y contribuer.
Alors tous se mettent en compétition dans une course dont la règle est simple : un départ, tout le monde court une même distance, le premier arrivé a gagné. 90 % des participants ne participent pas pour arriver premier. Que faire de la définition de la compétition à ce moment ?
Une fois cette définition posée et le but défini, il faut prendre en compte la manière.Viser un but en commun qui ne sera remporté que par un seul. En quoi cette notion est-elle rejetable ? Que faire des personnes qui concourent avec d’autres personnes, qui ne remporte pas ce but, et qui partage le plaisir de celui qui l’a remporté ? Remporter un but en étant meilleur que d’autres visant ce même but montre que les aptitudes physiques ou mentales d’une personnes on été mieux préparées ou sont naturellement plus aptes pour remporter ce but à un instant T, ça ne prouve rien, ça n’enlève rien,
On en vient à ce qu’on accepte et à ce qu’on accepte pas, et là, on tombe dans l’affect de chacun.
Quant à la mise en concurrence des individus au sens le plus « violent » (remporter un but en écrasant l’autre), il me semble qu’elle est précisément à la base de l’expansion territorialiste des empires antiques (et suivant), donc elle n’a pas attendu que le « sport » (en fait, le sport spectacle et non le sport en lui-même) se développe par rapport au capitalisme. On peut évidemment penser qu’avant l’arrivée du capitalisme, jamais deux enfants n’ont cherché à courir côte à côte pour jouer et pour arriver le premier à un endroit, mais je n’y crois pas.
(Note aux gens : les longs textes, ça s’aère, c’est relativement fastidieux d’en lire certains ^^ )
article évidemment provocateur mais pas très bien écrit malheureusement…mais il est vrai que le cycliste support publicitaire est pitoyable, tout comme celui qui enfourche le dimanche pour perdre son bidon parce qu’il n’a pas bougé son fion la semaine…lorsque je passe par l’hippodrome de longchamp dans l’un de mes itinéraires de cyclotaf, il est vrai que je ne me sens pas du tout du même sport et du même monde que ceux qui font des ronds pour s’entrainer!
Moi aussi, je fais du VTT de compétition, en cross country et enduro; d’ailleurs je viens de remplacer ma fourche à débattement contre une fourche rigide en carbone, pour gagner du poids, maniabilité et vitesse. Le gain est énorme dans les côtes; il me reste à changer les pneus pour descendre en dessous de 9kg. Je fais aussi du triathlon…
je ne suis pas dopé, d’ailleurs, j’étais déjà bio et végétarien au siècle au siècle dernier, j’ai renoncé à la bagnole depuis 2006…Je vois le vélo comme un mode de déplacement sain, et aussi un outil de compétition dans un esprit sport sain. Les compétitions de vélo m’ont permis de connaître pas mal de nouvelles personnes, d’apprendre peu à peu la mécanique du vélo qui me sert pour mes déplacements.
Cher auteur,
Si je peux me permettre, ceci est un article de merde, qui déborde d’intolérance, d’irrespect et d’arrogance, voire de haine. Sérieux, ça pue!
-N’importe qui a le droit de s’habiller comme bon lui semble.
-Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, si tu trouves ça moche, regarde pas.
-Vivre, et laisser vivre.
-Je suis certain que l’immense majorité des gens qui font du vélo de route ne se dopent pas.
-Tu préférerais qu’ils traînent un quad derrière leur bagnole, les gens qui vont pédaler en forêt?
De quelles frustrations souffres-tu pour vouloir dénigrer à ce point? Franchement, tu devrais réfléchir un peux sur ta personne.
Si ça peut te rassurer, je suis une personne qui se déplace à vélo, plusieurs centaines de kilomètres par semaine. Ça me donne pas le droit de cracher sur les autres.
Au plaisir de ne jamais me faire insulter gratuitement et stupidement par toi,
Rémi
Tout à fait d’accord avec cet article que je ne trouve ni haineux, ni calomnieux, peut-être parce que je pense la même chose depuis des années et même avant l’usage du Lycra. Il y a déjà assez de pub partout, pas la peine d’en rajouter sur ses vêtements. C’est vrai que je les trouve ridicules ces soi-disants sportifs, qui ont une allure de « ôte-toi de là que je m’y mette » mais ils sont petits joueurs à côté des automobilisés ordinaires et ils y a tant et tant de comportements ridicules et irrationnels que moi-même je ne me sens pas très bien…
Quelle désolante petitesse d’esprit.
….
Toute ma vie j’ai fait du vélo – déplacements, courses route, vtt et cyclocross, cargo-bike, j’en ai fait mon métier.
Mais là je suis estomaqué. C’est presque a me donner envie de passer mon permis (à presque 50 ans) pour ne pas être confondu avec ceux qui, comme M. Rober, pensent que le vélo se décline en « nous les bons contre eux les bêtes »
Un mot de fin?
« Grow up » Marcel!
je suis d’accord avec l’esprit de ce texte car le prix de certaines de ces vélos tout carbone made in china vaut le prix d’une bagnole…c’est du vélo business…
Bonjour, Mr Robert
Que d’agressivité ! tu doit trop pédalé ou pas ! j’ai arrêté la moto tout terrain pour le VTT ce qui ma amené a découvrir le vélo de route,voyage et urbain il m’arrive de faire 35 bornes pour faire mes courses mais je suis pas vélotafeur , j’ai essayer de me recycler et d’avoir un travail pas trop loin sa là pas fait .
Et oui je vais travailler avec un véhicules a moteur (moto) , les transports en commun a 4h30 il y en a pas !.
Que de clicher dans tes propos , bronzage au cordeau , bedaine , c’est pas faux mais sa regarde qui ? le bronzage intégrale et les abdo c’est pour les bobos , au faites c’est quoi ton vélotaf , surly , on one , vagabondes , ou un spad de récup que tu a remonté et améliorer ?
Avec une vision comme là tienne on se retrouve vite avec une étoile jaune cousu sur le paletot !
Bon vent.
Bon faut prendre cet article pour ce qu’il est : un point de vue subjectif, non une étude sociologique… encore heureux qu’on puisse dire ce qu’on veut et avoir des avis tranchés ou même péremptoire. Et puis la provocation a le mérite de donner envie à tout le monde d’exprimer sont avis. Alors à mon tour ! je suis assez d’accord sur le fossé des mentalités entre les usagers au quotidien du vélo et ceux qui vont à leur club cyclo en bagnole. Je le vois moi qui utilise tous les jours mon vélo et qui aime aussi faire du cyclotourisme. Avant, pour mes balades, j’avais un vélo type course, et les cyclosportifs du dimanche me saluaient. Depuis que j’ai adapté à peu de frais mon vélo pour plus de liberté et de confort en mettant des gros pneus, des garde-boue, etc., les bonjours se font plus rares… c’est quand même un peu con. Surtout que par principe je dis toujours bonjour et que donc je me prends pas mal de vents ! Ne parlons pas des plus sportifs, généralement en groupe, là il n’y a pas d’espoir de convivialité. Evidemment, c’est une tendance, pas une généralité. Mais on peut déplorer une bonne dose de snobisme ici comme ailleurs. Ce n’est pas parce que les cyclosportifs sont hautains qu’on ne peut pas aimer le sport. J’aime le vélo comme sport, j’aime le tour de France, même si je regrette comme dans tous les sports la machine à fric et ses effets terribles sur les sportifs. Pour ce qui est du dopage, je pense que ceux qui y ont recours font quand même des exploits remarquables et ne sont pas des tricheurs. Je ne suis pas le dernier à promouvoir l’hygiénisme (comme le faisait Vélocio, le père du cyclotourisme qui était également contre l’esprit de compétition), mais je suis allergique au discours autoritaire qui juge que ceux qui ont une pratique et une alimentation saines sont bons et les autres mauvais. C’est aussi stupide que des tenues recouvertes de sponsors. J’évite totalement ces dernières, mais je ne vais pas me priver, pour les longues distances, du confort d’un cuissard et de lunettes, ainsi que d’un casque. Ce que je peux témoigner de ma pratique du cyclotourisme c’est que, en plus du plaisir de découvrir les paysages à vélo, elle me procure un entrainement qui me permet une plus grande autonomie dans mes déplacements quotidiens avec mes enfants dans un rayon de 30km.
ben Marcel, je te conseille le vélo pour éliminer tes frustrations!
Abusif ce billet, je pense qu’il a oublié que le cycliste développe le déplacement en vélo. Sans cycliste à la recherche de performance (je parle là de performance mécanique et pas de performance physique, qui est un autre combat), le vélo urbain serais resté à l’age de pierre.
provocation? je l’espère! mais l’auteur confond allégrement cyclo sportif et cyclotouriste. C’est bien dommage et cela montre sa méconnaissance des pratiques de vélo.
Il y a beaucoup d’ignorance sur les pratiques « sportives » du vélo et leurs histoires respectives depuis l’invention de la draisienne dans cet article. Il existe des livres qui retracent ces historiques. Pour éviter d’écrire de telles bêtises, je suggère par exemple de vous renseigner sur l’histoire de la FFCT.
Des amalgames, des préjugés dignes de piliers de comptoir, des sophismes toute l’artillerie de la mauvaise fois au service du « c’est moi qui détient la vérité vraie ».
Je suis un fan de VTT en mode randonnée sans esprit de compétition, c’est à la fois physique car nous cherchons les difficultés, ludique dans les zones techniques, conviviale, cela permet de prendre un bon bol d’air frais, voir des beaux paysages, rencontrer les randonneurs à pieds ou à cheval, les chasseurs, les cueilleurs. Mon truc préféré c’est « la montée impossible » une courte montée très raide avec des pierres ou des racines.
Bon, on dirait bien que le sujet passionne… A vrai dire, je m’en doutais un peu, surtout en utilisant un ton volontairement provocateur! Pour ce qui est du contenu de l’article, il va sans dire que je confirme tout ce que j’ai dit et que je ne rejette aucune ligne.
Je pense très sincèrement que le vélo sportif avec tout son attirail visuel est un puissant répulsif pour le vélo urbain. Au passage, il semble y avoir débat sur cyclo-tourisme, cyclo-sportif, etc. C’est bien entendu un faux débat, j’ai utilisé le terme officiel qu’on trouve dans le sigle même de la FFCT. Après, que le terme soit désuet et ne recouvre pas son utilisation réelle, c’est un autre débat… En lisant l’article sérieusement (ce que beaucoup de commentateurs n’ont semble-t-il pas fait), il est évident que je parle de ceux qui font du vélo comme un sport et pas vraiment comme du « tourisme »…
Pourquoi le vélo sportif est-il un répulsif pour le vélo urbain, là est la question. Avant d’y répondre, je vais balayer tout d’abord un grand nombre de commentaires qui s’insurgent sur le thème « on peut être cyclo-sportif et faire du vélo urbain ». Là encore, si vous vous étiez donné la peine de lire l’article, vous auriez vu que je traite la question en parlant de l’exemple de Vélomaxou.
Le problème, c’est que le vélo sportif en lycra, jambières, casque, etc. donne une image non seulement visuellement moche mais aussi dangereuse. Pour le visuel, bien sûr que tout est affaire de goût, ce qui est moche pour l’un ne l’est pas forcément pour un autre. Mais, dans tous les cas, c’est à mille lieues d’une tenue habituelle pour aller au boulot, faire ses courses, etc. Cela rend le vélo compliqué pour ceux qui veulent s’y mettre pour se déplacer. (acheter des vêtements spéciaux, comment se changer, combien ça coute? etc.). Et cela donne une image dangereuse car on se dit alors qu’il faut forcément rouler comme un bourrin et porter un casque.
J’ai bien aimé l’allusion au retour du côté branché du lycra dans certains milieux londoniens… C’est tout à fait vrai, sauf que… c’est justement réservé à certains milieux très branchés de coursiers ou de bobos des grandes capitales… Je leur conseille d’aller dans la plupart des villes de France, le style lycra n’est pas vraiment branché, c’est plutôt connoté bourrin qui se tape ses 100 bornes ou fan du tour de france…
Pour la question du sport de haut niveau, j’ai beaucoup aimé certains commentaires, qui démontrent une grand naïveté. Il est de notoriété publique (pour ceux qui veulent savoir) que le dopage est généralisé, et même pas seulement au plus haut niveau, même au niveau régional dans les innombrables courses qui ne passent jamais à la télé. Ce qui est vrai par contre (mais personne ne l’a dit), c’est que le dopage n’est pas réservé au cyclisme. Au haut niveau quasi tous les sports sont concernés, mais le cyclisme est beaucoup plus contrôlé que les autres sports, donc le dopage est beaucoup plus connu. Pour ceux qui doutent encore, lisez par exemple la dernière bio d’Armstrong sortie en juin 2013.
Pour le reste, la plupart des commentaires sont hors sujet, sur le thème « le cyclisme sportif est une affaire de passionnés qui adorent le vélo ». Oui, et alors? Vous pouvez adorer le vélo, personne n’en doute, d’ailleurs il vaut mieux quand on reste des heures le cul sur une selle, là n’est pas la question. Moi ce que je vous dis, c’est que quand vous foncez avec tout votre attirail publicitaire, votre casque et vos lunettes de soleil, vous faites passer le vélo pour un truc de fous furieux hyper dangereux, très loin de la réalité du vélo urbain comme mode de déplacement.
Egalement, j’adore ceux qui veulent faire un cours d’histoire sur « le rôle du vélo sportif pour développer le vélo urbain ». Déjà, le vélo urbain est bien antérieur au vélo sportif. Pour rappel le premier tour de france, c’est seulement 1903. Ensuite, le facteur essentiel de développement du vélo urbain avant 1950 et de sa décroissance entre les années 1950 et 2000, c’est l’automobile, pas le vélo sportif! Si aujourd’hui le vélo urbain revient progressivement en force, c’est aussi en grande partie à cause de l’automobile (trop de bagnoles, voiture trop chère, impossible à garer, pollution, etc.). C’est un véritable contre-sens de penser que le vélo sportif a un réel impact sur le vélo urbain, ou alors oui, mais un impact négatif, ce dont je suis persuadé.
Pour finir, juste une remarque, je constate que le point godwin a été atteint assez rapidement et que certains commentateurs me traitent de tous les noms. Cela prouve à mon sens un certain malaise pour ne pas dire une certaine forme de culpabilité. Je pense que beaucoup se sentent attaqués dans leurs pratiques, c’est donc une bonne chose. En particulier, j’ai beaucoup ri avec l’accusation de « raciste »… je ne savais pas que les cyclo-sportifs constituaient une « race »… On en apprend tous les jours.
Septentrional dit qq chose d intéressant :
Si, par la présence visible de cyclistes pour les autres usagers, j apprécie la présence des cyclo-sportif sur nationale oun départementale;
des cyclo-sportif en ville, roulant à plus de 25km/h sur des aménagements cyclables, en frolant des cyclistes flânant ou roulant lentement (dont des enfants et personnes avec difficulté physique), me plaisent bcp bcp moins…
Une question de respect du plus faible non respecté…
—
Le respect du plus faible est dans le code de la route..
mais seulement pour les véhicules (donc avec moteur, pas pour les vélos, pas pour les cyclistes) :
http://www.legifrance.gouv.fr/rechCodeArticle.do?reprise=true&page=1
Article R412-6 :
« I.-Tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur. Celui-ci doit, à tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes à la circulation. Il doit notamment faire preuve d’une prudence accrue à l’égard des usagers les plus vulnérables.
II.-Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l’apposition d’objets non transparents sur les vitres. […]«
C’est bon, les arguments de Marcel Robert m’ont convaincu : demain, j’achète au quad (pour le week-end) et un 4×4 (pour la semaine).
Comme ça, au moins on arrêtera de me classifier dans telle ou telle catégorie de cycliste.
J’arriverai au-dessus de ma mêlée et ça fera vachement avancer la cause.
Et avec ce type d’article, les gens qui venaient ici après un début de prise de conscience vont en repartir illico en pensant que ce site est rempli de commentaires de fanatiques extrémistes.
Bravo pour avoir fait profil bas ainsi!
Pour les « commentaires de fanatiques extrémistes », je suppose que tu parles des tiens?
Le premier paragraphe de Jeff est excessif,
mais son dernier paragraphe est un avertissement intéressant, Carfree :
Jeff ne fais pas que des « commentaires de fanatiques extrèmistes »
lis le ici :
http://carfree.fr/index.php/2013/09/30/cest-dimanche-je-prends-ma-bagnole-faut-que-je-bricole/
ou, encore mieux, ici :
http://carfree.fr/index.php/2013/10/01/les-affres-de-la-circulation/#comment-27592
1- il donne une info comparative france/hollande
2- je fais une explication, disant que cette différence actuelle n était pas innée, mais due à l action des hollandais(es) il y a des années (mais sans donner de lien, de preuve)
3- lui ne s’enferme pas dans des certitudes, en mettant -par exemple- le coté latin/nordique ou catholique/protestant en avant comme SEULE explication; mais, au contraire, il recherche des infos sur le sujet… et trouve un article en rapport, vraiment très intéressant, confirmant ce que j annonçais, et il reconnait cet état des faits.
Comme quoi,
à part son premier paragraphe de son dernier commentaire
[du à un énervement… sur un sujet où bcp d esprits s échauffent, mais faut-il rappeler le post de Struddel il y a… 2-3 semaines, sur un sujet qui lui tenait à coeur (réponse à un troll dans les 2 premiers commentaires)? ou d autres réponses des uns ou des autres parfois cassantes ?]
à part son premier paragraphe de son dernier commentaire donc,
Jeff s est montré respectueux et à l’écoute des différents arguments… qu’il les approuve, oupas.
Oups, il ne s agit pas de Struddel… mais de Lomoberet
Confusion, car, assez inhabituellement, ces derniers jours, Struddel a eu des idées divergeantes des miennes,
que ce soit sur le travail du dimanche (ou Jeff et Sebastien disent des choses que j approuve plus)
ou sur ce sujet, sur la compétition, ou j approuve plus MOA
(mais, si la compétition contre les autres est souvent une plaie; il n en est pas de même de la compétition envers soi-même, envers les éléments… du sport sans compétition entre pratiquants)
Là, je parlais de « la petite bite » de Lomoberet
http://carfree.fr/index.php/2013/09/10/velorution-contre-le-4eme-rallye-de-france-alsace/#comment-27177
« Petite bite » sortie face à la trolleuse MONCIAUD Chantal
Allez!
Paix des braves comme disait le Charlot à képi!
En lycra ou en coton bio, avec un casque – sans la pointe siouplait- ou non, en parcours utilitaire ou en vadrouille plus ou moins survoltée par monts et par vaux que les biclous se réconcilient : il n’y a pas pire bisbille qu’entre gens que rien ou presque ne distingue…
Le plus gros emmerde – et que ça continue à nous rassembler ! – c’est bien la bagnole…!
Et que ça continue à nous fédérer sur ce foirum!
Forum, pardon…
Je suis d’accord avec toi Jean-Marc, je pense aussi que son dernier paragraphe est intéressant: quand on voit la forme prise par beaucoup de commentaires sur cet article, c’est clair que c’est assez effrayant!
Eh eh Jean-Marc, je me doute que mes avis concernant le travail du dimanche et celui sur le sport et la compétition divergent avec plusieurs personnes en ces lieux mais je l’assume, car ils répondent selon moi à une vision pragmatique et humaine des choses tout en respectant les autres et leur lieu de vie.
Après je conçois qu’on ne soit pas d’accord mais je n’ai vu aucun argument pouvant me convaincre du contraire jusqu’à présent.
Pour le dernier commentaire de Marcel Robert, malheureusement, il ne répond pas à mes propos mais reprend les propos de l’article que j’ai contredit sur plusieurs points.
Je comprends plusieurs de ces appréhensions, j’en partage certaines, et j’insiste sur le fait que certaines sont selon moi erronées.
Ne serait-ce que parce qu’il faut chaque fois prendre chaque cas et ne jamais généraliser lorsqu’il s’agit de l’humain et non du technique.
Qui est-on pour savoir ce que les gens ont dans la tête ?
Quand je reprends cette affirmation par exemple :
» Cela rend le vélo compliqué pour ceux qui veulent s’y mettre pour se déplacer. (acheter des vêtements spéciaux, comment se changer, combien ça coute? etc.). Et cela donne une image dangereuse car on se dit alors qu’il faut forcément rouler comme un bourrin et porter un casque. »
Pourquoi prendre les gens pour des ignorants ? Certains trouveront ça compliqués en effet, quand d’autres se renseigneront, quand d’autres encore auraient pensé ce qu’ils pensent même sans cette image, quand d’autres encore feraient la part des choses naturellement, etc.
Mais je comprends car je me suis moi-même remis en question lorsque j’ai affirmé dans un précédent article que le gilet jaune et le casque urbain donnait une image qui ne faisait pas envie à l’automobiliste.
L’image du sportif telle que décrite par Marcel Robert revoie à celle d’un sportif fou furieux et dangereux, celle du vélotafeur à gilet jaune et à casque urbain renvoie une image de ringard.
Et si on faisait confiance aux gens et à nos efforts de mise en avant du vélo utilitaire pour discerner ce qu’est le vélo utilitaire ?
Quant à l’image du cycliste plein de pub, j’ai envie de répondre au cas par cas : Quand je fais du vélo sportif et que je pars seul sur les routes de campagne, je porte un maillot blanc et un cuissard noir, je n’ai donc pas de pub.
Quand je lis cette histoire de cyclistes plein de pub, je me pose alors la question : est-ce que j’existe ? Ou alors suis-je la seule et unique personne au monde à me promener sur un vélo de façon sportive sans me décorer en pub ambulante ?
Et il me vient une autre question à propos des centaines de bornes que se cognent « bêtement » les cyclosportifs : quelle est la meilleure façon de parcourir plusieurs centaines de bornes lorsqu’il n’y a pas de transport en commun pour une destination et qu’on souhaite se rendre à cette destination ?
Je travaille du lundi au vendredi, je ne travaille pas le dimanche, ces horaires semblent acceptés d’après ce que j’ai pu lire sur le travail du dimanche. D’autre part je souhaite voir ma faille qui habite à l’étranger à plusieurs centaines de km. J’ai plusieurs fois pris mon vélo en plusieurs étapes pour rejoindre ma famille en m’aidant des lignes de train là ou il y en avait mais en étant obligé de parcourir parfois jusqu’à 100 km de vélo pour rallier certains points.
C’est en m’entraînant régulièrement que je parviens à tenir ce genre de distance à allure relativement soutenue.
Quelle est la solution pour voir ma famille autre que l’entraînement régulier me permettant de soutenir ce genre de trajets ?
Conduire une voiture ? « Retourner dans mon pays » ? Rompre les ponts familiaux ? Atteindre qu’un jour peut-être, il y ait plus de transports en commun capables de m’y emmener ?
En ce qui concerne le sport pris pour le sport, que pensez-vous de façon générale des jeux (je parle des jeux simples de cours de récréation, pas des jeux commerciaux) ? Est-ce que les enfants doivent arrêter de jouer ? Peut-on selon vous considérer le sport comme un jeu ou doit-on forcément prendre le sport comme une compétition destinée à assommer les adversaires ? A-t-on encore le droit de jouer une fois adulte ?
Quand je vois mon gamin faire la course avec les chats, je le vois se mettre en compétition avec eux, pour s’amuser : est-ce une tare induite par la société dans laquelle il grandit ?
Je suis ouvert à toute réponse pour mieux comprendre ce qui m’échapperait.
Le jeu est une phase d’acquisition de compétences, d’apprentissage indispensable au bon développement des animaux à cortex cérébral (pas de jeu chez les amphibiens ou les reptiles).
Le chaton qui joue avec la pelote, ou le chiot qui joue avec la baballe s entrainent pour la chasse.
L’enfant qui joue à « chat » (un « loup » qui doit toucher une proie… qui devient alors le loup chassant les proies) s entraine pour la chasse… qu’on a pratiqué pendant des millions d années (celà participe aussi un peu aux relations)
Ces jeux de courses ou de combats sont un héritage issus de la pré-histoire… ainsi, il serait bien que les enfants créent de nouveaux jeux, adaptés au monde actuel
(comme savent très bien le faire les enfants inuïts : ils s’amusent à mimer la démarche ivre des adultes…)
Comme les humains peuvent apprendre tout au long de leur vie, ils peuvent donc, logiquement, jouer tout le long de leur vie.
Ainsi, on peut faire une démo dans une démo-partie, pour jouer, pour s entrainer à la programmation;
ou pratiquer d autres jeux d apprentissage ou de détente, selon ses préférences.
—
Pour le travail du dimanche… je ne développerai pas (trop) ici, comme ce n est pas le sujet
Mais voici un résumé :
– il ne crée pas de plus-value (il n augmente pas le pouvoir d achat des acheteurs : l argent dépensé le dimanche ne le sera pas un autre jour),
– il détruit de l emplois (ouverture dans des grandes surface à très faible taux d emplois, avec des emplois sous-payés, entrant ainsi en concurrence déloyale avec des petits commerces indépendants, ayant un taux d employés ramené au CA bien plus important).
favoriser les chaines nationales installées en zones commerciales désservies uniquement par la voiture, face à des petits commerces indépendants qui peuvent être en centre-ville… en détruisant de l emploi, en détricotant le code du travail, et en renforçant l évasion fiscale (les patrons et actionnaires de ces chaines nationales sont des champions de l évasion fiscale : augmenter leurs revenus, c est augmenter l évasion fiscale)
Que des choix qui me surprennent…
Les patrons de ces chaines ont bien su instrumentalisés les précaires qu’ils ont créés…
(merci de ne pas répondre au travail du dimanche sur ce sujet)
Struddel, pour commencer, je constate que nous ne sommes pas si éloignés malgré ce que tu sembles croire. Tu le dis toi-même concernant le vélo urbain, « le gilet jaune et le casque urbain donne une image qui ne fait pas envie à l’automobiliste ». A vrai dire, je ne dis pas grande chose de plus concernant le vélo sportif. Pourquoi ce qui aurait une image négative d’un côté ne l’aurait-il pas de l’autre?
Ensuite, je ne comprends pas bien ce besoin « de ne pas généraliser »… A te lire, chaque cas est particulier et donc n’en tirons aucune conclusion. A vrai dire, si on suit ce raisonnement, il y a beaucoup d’activités qui doivent s’arrêter immédiatement! (sondages, élections, sociologie, la science en général…). Je suis désolé, mais tout discours quelque qu’il soit repose sur une certaine forme de généralisation. Cela ne veut pas dire qu’on nie les individualités, mais on cherche justement à donner du sens à des comportements individuels en repérant ce qu’ils ont en commun.
Plusieurs études (les références ont été publiées sur Carfree) ont montré que le casque était un frein à la pratique du vélo urbain: cela ne veut pas dire que TOUT le monde est allergique au casque, mais que la moyenne des gens voyait le casque comme une contrainte pour faire du vélo.
Après, tu m’accuses de prendre les gens pour des ignorants, ce que je ne dis évidemment pas. Là n’est pas la question. Encore une fois, comme pour le gilet jaune et le casque où tu sembles le reconnaitre, il s’agit simplement de dire que la nécessité d’une tenue spécifique et d’un casque est rebutant pour ceux qui ne font pas de vélo. Et là encore, il y a bien sûr de nombreux cas de personnes pour lesquels ce n’est pas un problème, mais d’un point de vue global, cela demeure un problème.
Pour le reste, tu décris ta pratique, diverse et variée, du vélo. C’est tout à ton honneur, et si tu as bien lu l’article tu auras compris que ce n’est absolument pas toi qui est visé. Et pour tout dire, ta pratique du vélo me paraît très largement minoritaire par rapport à l’ensemble des gens qui font du vélo (urbain et sportif compris). Concernant le vélo sportif, il y a effectivement un certain nombre de gens qui font aussi du vélo urbain Je l’illustre dans l’article avec le cas de Vélomaxou, cas que je ne trouve absolument pas honteux au passage, malgré ce que tu dis dans un précédent commentaire: je disais que dans sa présentation, Vélomaxou lui-même semblait quelque peu « honteux » de sa pratique cyclo-sportive…
Mais si justement on cherche à « généraliser », il me semble évident que la majorité des cyclistes sportifs qu’on voit le week-end sur la route ne sont pas sur un vélo la semaine pour se déplacer.
Pour finir et tenter de répondre à la question que tu me poses, évidemment que le jeu, en particulier des enfants, n’a rien à voir avec tout cela. Personnellement, je ne suis pas opposé à la compétition, elle est probablement dans le génome humain, mais elle doit selon moi être bien encadrée. Tu parles des enfants, justement, combien d’enfants ont-ils été poussés dans la compétition à outrance par des parents qui se projetaient dans les résultats sportifs de leur progéniture? Avec tous les dégâts que cela provoque…
Je ne suis évidement pas contre le sport vécu comme un plaisir personnel, un moyen de « faire parler son corps ». Je comprends donc que des gens fassent du vélo comme un sport pour eux, sans volonté de compétition ou pour gagner des courses. J’ai juste une demande à leur faire, ne vous habillez pas comme Lance Armstrong! (Ou alors, allez faire des tours de piste dans un vélodrome)…
Ok, on est effectivement plutôt d’accord au final, ce n’est pas ce que je ressentais à la lecture du premier texte.
Le problème c’est qu’à prendre la majorité pour qualifier tous les individus, on en vient à légitimer les généralités de jugement et qu’on uniformise tout le monde.
Se servir des statistiques ou des sondages pour estimer ou pour légiférer, pourquoi pas, mais pour juger, c’est pour moi la pire des choses.
C’est un combat de longue haleine (mon premier, sur d’autres lieux, sur des sujets psychiatriques qui sont très éloignés des sujets abordés en ces lieux) et l’unicité de la personne l’emportera toujours sur la généralité.
Ainsi, je n’aime pas non plus CES cyclistes que l’on décrit ici, mais je ne fustigerai jamais LES cyclistes, quand bien même CES cyclistes seraient la majorité.
C’est parce que les gens qui ont les moyens préfèrent la voiture en général que l’on se retrouve avec une situation telle que la notre, mais fort heureusement, certaines personnes réagissent différemment et se déplacent autrement.
On arrive donc à la même conclusion : la majorité peut effectivement être nuisible et avoir de mauvaises conséquences, mais fort heureusement, il existe de façon quasi systématique une minorité qui peut tenter de faire bouger les choses.
Eh bien, Marcel, je vous trouve aussi peu nuancé dans vos réponses aux commentaires que dans votre article : si on n’est pas d’accord avec vous c’est parce-qu’on n’a pas bien lu… C’est un peu facile. Il me semble que ce qui ressort de la lecture des nombreux commentaires c’est avant tout l’intransigeance du positionnement (c’est ainsi, point) et l’arrogance du ton. Vous semblez peu perméable à ce genre de chose ce qui témoignerait d’une certaine autosuffisance un peu dérangeante. Mais bon, on va pas y passer la nuit, hein.
Ceci dit, c’est un peu stupide : j’aimais assez me promener sur carfree, mais là, l’envie vient d’en prendre un coup. Et comme il y a beaucoup de bon site promouvant la mobilité douce, ben je passerai moins. Dommage pour les autres contributeurs qui se voient un peu entaché, du fait que vous êtes le « boss » de ce site, et ce bien malgré eux de votre intransigeance. Allez, bon vent!!
Eh bien Alain, c’est vrai que vous semblez être expert en nuances, en particulier dans vos commentaires. Je vous cite:
« Bon, voilà un article qui sans la pisse, le vinaigre, la rancoeur, la bêtise. »
(désolé, j’ai conservé la faute d’orthographe)
Sur ces bases « nuancées », il est vrai qu’il est difficile d’entamer un débat serein… C’est exactement ce que j’appellerais un positionnement intransigeant et un ton arrogant…
Pour le reste,je vois bien où vous voulez en venir: « regardez ce site est dirigé par un malade, fuyez mes amis et allez voir plutôt de bons sites promouvant la mobilité douce »… Déjà je ne me sens pas vraiment « boss » de quoi que ce soit, ensuite, j’exprime mon point de vue qui n’est pas forcément celui d’autres contributeurs. Depuis 2004 et plusieurs milliers d’articles, je pense que tout le monde a pu constater qu’on ne défendait pas une ligne unique et dictatoriale…
Maintenant, je vous souhaite de découvrir plein de choses intéressantes sur d’autres sites « promouvant la mobilité douce ». Bon vent!
OK, Marcel, je reconnais que la lecture de l’article m’a quelque peu echauffé les sangs et que mon ton était inadéquat. Je vous présente mes excuses. C’était un peu provocateur ! 😉
Par contre vous vous méprenez sur mes intentions : je cherche pas la guerre, mais plutôt la création d’une communauté d’idées autour des questions de sociétés qui favoriseraient en termes de mobilité, les modes doux tout en étant assez intransigeant vis à vis de la voiture et l’avion. Et je serais plutôt enclin à croire que l’on entre dans cette communauté par n’importe quelle porte, y compris en pratiquant du « vélo sportif ». Et je persiste à dire que votre article que j’ai lu, je pense, correctement – comme beaucoup d’autres contributeurs qui ont aussi réagi plutôt négativement – est jugeant et porteur d’une forme de violence pour une série de personnes qui ne méritent pas cela.
Et tout ça pour juste dire : « si vous faites du vélo sportif « pour vous », hors compétition, vous habillez pas comme les bourrins qui font du cyclisme professionnel parce-qu’en faisant ça vous découragez certains qui pourraient faire du vélo… » ????
Le problème, selon moi, n’est pas que les cyclistes déguisés en cyclos professionnels risquent de décourager les gens venant au vélo : le sport sponsorisé le plus brasseur de fric et le plus pourri par la corruption (par des hommes et parfois même par des Etats) attire les foules par milliers (je parle bien entendu du football).
Si nous avons finalement convenu qu’il était étrange de fustiger les enfants qui jouent au foot (identifications aux « stars » du foot mises à part) pour s’amuser, je pense que personne ici ne viendra défendre les valeurs du football professionnel et de tout ce qui peut y amener de près ou de loin.
Pourtant, quoi de plus attirant que le football pour la quasi-totalité de la planète ? Les stars du sport vendent du rêve et servent la publicité en générant des millions, elles sont capables à elles seules (leur image, pas elles mêmes) de faire décoller les ventes de voiture, les parts de marché de grandes surfaces discount alimentaires, les fast food ou les sucreries industrielles (tout le monde connaît notre tennisman national et ses biscuits allemands).
Le sport spectacle ne repousse pas, il attire, c’est précisément pour ça qu’il est pourri par la publicité et qu’il génère tant de magouilles et de corruption.
Attirer les gens vers le vélo par le Tour de France est malsain en soi, car contraire à la plupart des valeurs des gens présents en ces lieux, mais ce n’est pas là qu’est le problème, l’image du Tour de France est excellente auprès de la grande majorité des gens.
Le problème, je pense, est l’association que les gens font entre le vélo et le sport : le vélo est forcément sportif et ne peut pas être utilitaire et cela pose divers problèmes :
purgatoire : « tu as voulu faire du vélo donc tu dois accepter de souffrir. » C’est ainsi que tous les cyclistes utilisant un vélo électrique pour diverses raisons ont tous entendu au moins une fois dans leur entourage de la part d’un automobiliste « flemmard, tu triches ! », car à vélo, on doit souffrir, c’est comme ça, ça va avec.
Tout ceci est lié au problème de la relation que font les gens « vélo = sport »
Mais je ne pense pas que les maillots de sport à publicité aient un impact négatif à ce niveau, ça a en effet quelque chose de ridicule selon les valeurs propres à chacun, mais la personne susceptible d’être attirée par le vélo le sera autant devant gilet jaune que devant le logo d’un opérateur téléphonique.
A M Robert
Donc vous faites la promotion du velo sans casque, car le casque serait un repulsif pour les personnes qui pourraient, un jour, se mettre au velo ? Vous vous engagez bien loin dans la cause, et j’espere pour vous que vous ne mesurerez pas ce sacrifice le jour ou vous reveillerez à l’hosto paralysé car sans casque lors d’une chute.
En tous cas, ça ne regarde que vous, donc abstenez vous de donner ce genre de conseil à d’autres.
METTEZ UN CASQUE !!
Par ce que,
pour aborder le sujet de la sécurité à vélo, Alem,
TU considères que n aborder comme UNIQUE protection citée QUE le casque serait un acte responsable et intelligent, peut-etre ??? o_°
Je ne connais pas l avis de M. Robert,
mais voici le mien, sur les irresponsables qui citent le casque en premier et unique protection, quand ils veulent parler de la sécurité à vélo :
http://carfree.fr/index.php/2013/09/28/raisons-de-faire-du-velo/#comment-27698
Ces inconscients dangereux me font penser à ces apprentis alpinistes/via ferrateurs/randonneurs de haute montagne
– qui n’irait pas regarder la météo locale à la maison des guides,
– qui ne prendrait pas de guide de haute montagne
– qui ne prendrait pas de corde pour s encorder
– qui ne mettrait pas des chaussures adaptées, mais se baladeraient en espadrille (parce qu’il fait beau)
– qui n auraient pas de balise, de piolet, lampes ni fusée d alarme,
MAIS, ce n’est pas grave :
ils ont tél. portable !
Donc ils peuvent appeler les secours, s’il y a un pb…
[avec un tél. déchargé, (les batteries détestent les températures basses) et hors d atteinte des réseaux…]
Précision : les uniquement casqués et les uniquement téléphoneurs de haute montagne sont des réalités…
et ces 2 catégories sont malheureusement en progression…
(celà nous promet de futurs très beaux prix Darwin)
Le téléphone portable en montagne, c est pareil que le casque à vélo :
C est un doudou, un objet transitionnel, pour « certains » :
qu’importe si ce n est pas plus efficace que de serrer 5 fois le frein gauche, puis 10 fois le droit;
ou de faire 20 fois le tour d’un lampadaire, avant de démarrer :
celà rassure la personne qui en a un…
qui, comme Alem et EPB, croit alors qu’ils ont fait le plus important pour se protéger…
Je vois bien sur mon fils : si on lui enlève son doudou, de suite, il se sent vulnérable…
car c est sûr qu’un vieux Tshirt sale le protégera des affres du monde extérieur…
Ok, donc un casque serait un peu comme un doudou ou un telephone portable.
Mais je n’ai jamais cité le casque come UNIQUE moyen de securité. C’est juste un objet qu’il est dommage d’oublier alors qu’il peut sauver une vie.
Et je crois qu’il est inconscient de proner l’abscence de casque.
Au contraire d’un doudou, ça peut sauver d’un trauma cranien.
A ton avis, pourquoi les associations de promotion du velo urbain, comme la FUB par exemple, ne militent pas pour le casque velo obligatoire? Voudraient-elles voir leurs adhérents mourir plus vite?
Mais je n’ai jamais cité le casque come UNIQUE moyen de securité.
Non, mais c est l’UNIQUE protection que tu as CITÉE.
Et donc, forcément, aussi, la PREMIÈRE (et la dernière..)
comme s’il s agissait d’une protection primordiale :
lis mon lien, cité au_dessus, j’y cite 10+3+4, soit 17 mesures bien plus importantes, à pratiquer AVANT DE simplement PENSER à mettre ou ne pas mettre un casque.
Citer un casque, SANS parler de mesures bien plus importantes et sécuritaires est irresponsable et dangereux.
Quelques liens :
la preuve que le casque auto est LARGEMENT PLUS nécessaire que le casque vélo :
http://carfree.fr/index.php/2012/10/17/lindustrie-automobile-se-preoccupe-plus-du-casque-velo-que-du-casque-pour-automobiliste/
(mets-tu un casque, dès que tu montes en voiture ?? sinon, tu es totalement incohérent, inconséquent et illogique avec ta défense du casque cycliste)
petite question :
parmi ces cyclistes, lequel ne suit pas une règle de prudence, qui garantirait sa sécurité ?
http://carfree.fr/images/casque-a-velo.jpg
la réponse se trouve ici :
http://carfree.fr/index.php/2009/12/19/casque-a-velo-je-dis-non-a-l%E2%80%99obligation/
2 images :
le dessin :
http://carfree.fr/images/casque-a-velo1.jpg
la réalité, montrant le PRINCIPAL danger du cycliste urbain ou sur départementale :
http://carfree.fr/images/accident-velos.jpg
ils avaient un casque ou pas ?
faudra que je pense à le leur demander, quand j irai les voir, dans leur fauteuil roulant.
et d autres liens PROUVANT, études à l appui, qu’entre un cycliste urbain casqué et un non casqué, le casqué a sa VIE et sa santé qui sont statistiquement en plus grand danger :
http://carfree.fr/index.php/2012/07/07/port-du-casque/
http://carfree.fr/index.php/2012/03/01/le-casque-est-il-dangereux/
Le dernier commentaire de ce lien (malheureusement, pour les non-anglophones, en anglais) sur l’explosion du nombre de casques sur les pistes de skis aux USA, comparé au casque à vélo (aux USA), est très intéressant.. et édiffiant.
—
« je crois qu’il est inconscient de proner l’abscence de casque. »
je suis heureux d apprendre que tu crois en quelque chose…
pour ma part, je crois aux licornes roses.
J espère que tu ne vas pas détruire mes croyances ?
Par contre, sur la sécurité à vélo, et les morts et blessures à vélos, je n ai AUCUNE croyances.
J ai des connaissances issues de recherches d informations, et d interprétations de ces informations.
Tu remarqueras que je ne prone pas l absence de casque :
je me MOQUE que tu mettes un casque ou que tu freines 10 fois du droit puis 5 fois du gauche avant d enfourcher ton vélo.
J espère juste que tu ne répends pas une défense du casque auprès des nouveaux cyclistes, ce qui focaliserait inutilement les nouveaux cyclistes sur du futile, au lieu qu’ils s’intéressent aux choses VRAIMENT importantes pour leur sécurité, leur santé, et leur vie.
« Tu crois »
L’ignorance n est pas condamnable; l’obscurantisme volontaire et prosélite, SI.
Se déplacer à vélo, c’est créer.
Faire du sport à vélo avec casque et tenue moulante bariolée d’immondes publicités, les lunettes opaques et la bouche cousue lorsqu’un « cycliste à sacoches » salue, c’est du conformisme (vu à la TV).
Je trouve une certaine fraicheur à cet article parce qu’anticonformiste.
Il est bon de secouer la caboche de ceux qui se comportent en moutons, quitte à jouer de la dérision.
Il n’eût été nauséabond que si la cible en avait été le mouton noir.
je propose à tous les lecteurs de mon commentaire de compter le nombre de publicités (les logos mais pas les étiquettes ) visibles sur leur tenue vestimentaire de la tête au pieds en comptant aussi les lunettes et les bijoux.
Vous pouvez aussi calculer la surface publicitaire cumulée en cm 2.
Certains d’entre vous aurons plus de publicités que des cyclistes sportifs.
Hors vêtements de sports (baskets, t-shirts, etc.) c’est plutôt rare les marques apparentes, non ?
Je vois peu de chemises, de chaussures de ville ou de pull avec des marques apparentes.
je préfère un con à vélo le dimanche qu’un con en voiture toute la semaine, il fera moins de dégat sur mes gosses qui se promènent au bord de la route!!!! alors merci de respecter les autres, même les cyclistes, on est toujours le con d’un autre!
J’aime beaucoup
merci, j essais d être didactique, d apporter une information utile et documentée.
si au passage, celà plait, je préfère (même si ce n est pas le but recherché)
mais il est possible, bien sûr, que celà soit considéré comme professoral ou hautain
[en fait, les « uniquement casqués revendicatifs » comme tu l as fait, me fatiguent; car ils sont une espèce malheureusement en plein développement; et que, quelques jours avant toi, il y avait EPB ici, et d autres personnes IRL, faisant partie de cette même espèce d« uniquement casqués revendicatifs », peut-etre des cyclistes urbains…mais peut-etre de non-cycliste urbain voire de non-cyclistes (en général, IRL, ce n est quasi que des non cyclistes qui me parlent du casque… et de rien d autre (ou, exceptionnellement aussi, parfois, du gilet jaune… comme quoi, même chez les non-cyclistes, il subsiste tjrs de l espoir : ils ne sont pas obligatoirement tous des monomaniaques du casque)
Sinon, il n’y peu de radicalisme dans mes propos :
je n assène pas une vérité sortie de nulle part, étaillé d’aucune preuve, comme étant LA solution.. ce que, pour ma part, je trouve ultra radical et prétentieux…
au contraire, je reconnais que la solution est multiple, complexe, que diverses actions sont nécessaires pour améliorer la sécurité à vélo (bien qu’elle soit deja très bonne)
par contre, face au radicalisme de vos propos, de ceux d EPB et de vos semblables (sur ce sujet), je dois reconnaitre que je m’échauffe vite… car je ne voudrai pas que, sans réaction de notre part, vous induisiez des gens à avoir un comportement dangereux à vélo]
« vos pairs »
Je ne sais pas qui tu vises par « mes pairs »
Les autres cyclistes urbains, les autres cyclistes, les autres personnes s’intéressant à leur ville ?
c est vrai, je me renseigne auprès d eux,
mais pas seulement
en fait, il m arrive de rechercher des infos sur le site du ministère des transports (on y apprend, entre autre, dans des fichiers excel très moches, pleins d onglets, remplis de colonnes de chiffres, la chute du nombre de permis de TEC depuis des années, l explosion conjointe du nombre de permis camions, et la récente (2002) et lente diminution des permis auto) ou des lois françaises (legifrance.fr, partie sur le code de la route http://www.legifrance.gouv.fr/rechCodeArticle.do), et de divers organismes d état, même non français (http://www.fhwa.dot.gov/policyinformation/travel_monitoring/tvt.cfm), ainsi que chez des compagnies d assurances (automobiles) peu suspectes d être pro-vélo… mais qui ont souvent des stats. intéressantes (Allianz est particulièrement marrante… elle s inquiète au désamour des jeunes pour l auto, chiffres à l appuis (le lien était accessible en 2012… plus maintenant, malheureusement; mais ils ont d autres pages tout aussi amusantes)]
Voire même, des travaux de recherche (http://www.erudit.org/revue/efg/2010/v/n12/044393ar.html/ )
Un peu de tout, comme tu vois.
Et de personnes qui ne sont pas forcément mes pairs, loin de là.
En fait,
Au départ (il y a qq années), en commençant à découvrir le cyclisme urbain, je savais que je ne connaissais pas le sujet,
donc, plutôt que de donner mon avis non argumenté, plein de préjugés, un peu partout.
je me documente, je lis, je réfléchis, et je me construit une vision de la situation (et, après un certain temps, quand je commence à mieux appréhender les choses, j en fais part à mes concitoyens… au cas où celà les intéresseraient)
Par exemple, je m’informe sur les sites d’associations de cyclistes urbain ou d autres asso :
– la FUB française,
– le Cracq belge [c.f. ses 10 conseils http://www.gracq.be/AVELO/001Accueil ou, encore mieux, ses capsules (des vidéos de 3 minutes http://www.gracq.be/CAPSULES/Accueil) sont de vraies pépites (en particulier, celle du double-sens cycliste, appelé, en belgique Sens Unique Limité : la capsule : http://www.gracq.be/CAPSULES/SUL le SUL : http://www.gracq.be/AVELO/003CodeDeLaRue-SUL%5D
– Iewonline
(une asso belge, dont les travaux sur les véhicules électriques, dont la voiture électrique, sont vraiment très bien documenté; et dont les liens se retrouvent dans les articles de Iewonline sur Carfree… enfin.. sauf erreur de ma part : je ne sais plus si c est Iewonline ou espritcritique.be… et comme les 2 ont deja parlé des véhicules élec, je vous laisse chercher ne lisant les articles des 2 ^)
sur des sites de professionnels de la ville et du déplacement urbain comme transit-city (http://transit-city.blogspot.fr)
ou sur le site d’un specialiste des questions d énergie (Jean-Marc -quel beau prénom- Jancovici sur manicore.com, dont http://www.manicore.com/documentation/sobriete.html ou http://www.manicore.com/documentation/serre/assiette.html)
et d autres sites, découvert à travers Carfree, ses contributeurs, ou par mes propres recherches
(je connaissais la FUB et le Gracq avant de découvrir Carfree… mais ces 2 sites n offraient pas le même espace de discussion ouverte que Carfree; ainsi, je me réfère parfois à eux, mais j’interviens ici).
—
Par exemple, ici
http://carfree.fr/index.php/2012/07/07/port-du-casque/
on a une info du Fietsersbond (en gros l’Union Cycliste Néerlandaise), la FUB néerlandaise :
l asso des cyclistes d’un des pays ayant le plus fort taux de cyclistes.
Donc, des gens qui s’y connaissent plutôt mieux que la majorité des français (dont moi : c est pq je lis leur avis, et j en tiens compte), car nous avons souvent perdu la culture du vélo urbain.
Sinon, je ne suis sûr de rien :
je suis prêt à remettre constament en causes toutes données, en cas d info nouvelles.
mais, quand 100 ou 1 000 données semblent dire toutes la même chose…
la probabilité qu’elles soient toutes mal faites ou biaisées devient relativement faible (jusqu’à preuve du contraire).
p.s.
pour « t amuser », fait une recherche sur « 87 percent » dans cette page :
http://www.theweeklycycle.com/2011/10/age-bipartisan-or-arse-hole.html?spref=tw
c est malheureusement intéressant…
p.p.s.
pendant que je tapais ma réponse, j ai vu que tu as supprimé ton commentaire…
tant pis… tu pourras tjrs lire ma réponse
—
« Je comprends votre position »
Merci, si j ai pû te faire comprendre l’importance de certaines mesures, largement préférables au sentiment de fausse sécurité apporté par une protection symbolique,
celà me comble de joie.
@jean-Marc, j’ai supprimé le commentaire en question car je l’ai trouvé inutilement insultant, mais je vois que tu y réponds de maniere très pédagogique…
Bonjour,
Ce que tu dis sur les cyclistes est reportable sur tous les sports, ainsi qu’au supporter.
Il est vrai qu’il est mieux de se déguiser avec un costard cravate pour faire du vélo.
Puis que tout le monde est capable de transporter à vélo tout d’abord ses enfants pour les emmener à la crèche puis aller au boulot, en province sa représente souvent 30 à 40 km (toutes mère de famille est capable de le faire)
Tu prônes ta bonne parole, mais regardes tu aux delà de ton expérience. Les handicapés, les personnes loin de leurs activités n’ont pas le droit d’y aller, juste parce qu’une personne à décider de ne pas utiliser sa voiture.
Si tu as décidé de vivre de cette manière, c’est bien pour toi, tu peux partager ton expérience pour donner des astuces, mais n’attaque pas ceux qui ne souhaite pas adhérer ton mouvement, quelques soit leurs raisons.
Au vu de tes propos tu dois être un citadin, ne regardant pas au-delà de la frontière de son périph.
D’ailleurs dans mon entreprise, tu ne peux pas venir à vélo si tu ne mets pas le casque et le gilet jaune, le déguisement est de rigueur aussi pour le vélo taf.
Cordialement
C’est bien dommage d’avoir créé une entreprise à un endroit tel que celui que vous décrivez.
En lisant les divers articles de ce blog, notamment ceux classés sous la catégorie « vivre sans voiture », vous verrez qu’habiter hors de la ville est bien souvent un choix et que l’obligation du tout voiture pour ces gens a été instauré par les gens qui ont fait ce choix, et non l’inverse.
En désertant les campagnes pour la ville et en s’éloignant de la ville et de ses services pour privilégier son bonheur matérialiste individuel au détriment du bien être commun tout en restant dépendant des services urbains, on a rendu la voiture obligatoire pour ces gens là.
Ceci n’est en rien une fatalité et ceci est parfaitement modifiable, encore faut-il que les gens en prennent conscience et prennent conscience des dégâts que leur mode de vie occasionne aux individus, à la planète et à la société.
Il existe toujours une alternative à la voiture.
Quant au rapport avec la province, je le cherche encore, ma femme et moi habitons en province et nous avons tous deux un travail à moins de 10 km de notre domicile alors que je devais parcourir 15 à 20 km pour aller travailler quand j’habitais place de la République à Paris et que je devais rallier les quartiers reculés de la Défense (et pire encore quand je devais rejoindre la zone tertiaire de Vélizy où je devais parcourir 25 km), cessons les idées reçues.
Ce n’était pas la peine de préciser, j’avais remarqué l’air du parisianisme qui pense faire de l’écologie.
Quand je parle de province, je ne parle pas de région parisienne.
D’ailleurs, j’ai vécu à Paris pendant 5 ans sans voiture pas de problème s’est certain.
Je suppose que ton habitation est neuve sans déperdition d’énergie, avec récupération des eaux de pluie. Tu te nourris avec les produits de ton jardin, avec ton propre élevage d’animaux. Tu produits ton électricité etc …
Tu fabriques tes vêtements, car tu ne vas pas les faire venir de pays asiatiques, par bateau puis par camions.
Tu n’utilises pas de téléphone portable ni de PC, produit très polluant, sans compter ce blog en blanc très consommateur d’énergie, héberger par un gros serveur.
Ton entreprise ne produit rien de polluant, pas de camion pas de PC.
Tu es un écolo seulement pour le sans voiture bravo, mais ce n’est pas que ça.
En plus si j’habitais en ville je serai obligé comme le dit le blog de prendre la voiture pour aller faire du vélo en forêt, hors ce n’est pas le cas.
Pour info moi je ne suis qu’à 4 km de mon entreprise qui est en pleine campagne.
Mais je pensais plus à mon entourage qui n’a pas le choix de venir en voiture.
Mais je te laisse continuer ta propagande, dans le non-respect des personnes qui ont fait un autre choix que le votre.
En tous les cas ce qui est certain, c’est qu’en vivant à la campagne, je suis moins soumis au gaz d’échappement que toi.
Voilà je suis un égoïste, qui utilise une voiture et un vélo mais pas bien 😉
Je ne répondrai pas aux « je suppose » puisque par définition, ce sont des « je suppose » et qu’ils ne sont donc fondés sur rien.
En lisant divers articles de ce blog, encore une fois, tu te rendras compte qu’il est question de beaucoup d’autres points que la voiture lorsqu’il s’agit d’écologie.
Ce n’est pas parce que tu as décidé de ne t’en prendre qu’à la critique de la voiture que c’est le seul problème qui est dénoncé.
Concernant la prédominance de cette critique, encore une fois, en lisant mieux et t’intéressant au sujet au-delà des préjugés, tu apprendras vite que le problème écologique est LOIN, mais alors TRÈS LOIN d’être le seul et unique problème de la voiture.
Je passerai également sur la supposition de mon lieu d’habitation puisque tu ne sais absolument pas où j’habite (l’intérêt de la province c’est qu’on passe très vite de la ville à la campagne tout en étant à distance cyclable des services urbains), mais en ce qui concerne la voiture obligatoire pour aller faire du vélo en forêt, je te propose de faire l’essai à vélo et de revenir en parler.
« Ce n’était pas la peine de préciser, j’avais remarqué l’air du parisianisme qui pense faire de l’écologie.
Quand je parle de province, je ne parle pas de région parisienne »
Où l’on apprend que Nantes et sa région son en région parisienne.
Ah, ces gens qui supposent, tellement de choses à dire …
Je ne savais pas qu’il y avait des catégories de cyclistes et encore moins un rejet de certaines de ces catégories.
Ayant toujours fait du vélotaf, même pour aller au bahut quand j’étais gamin, je n’ai jamais ressenti quelconque velléité vis-à-vis des autres pédaleurs. Sauf quand ils roulent « n’importe comment » de mon point de vue, mais ça reste relativement subjectif et je préfère retourner un sourire et relativiser plutôt que de les agresser. D’autant que pour être en désaccord avec quelqu’un, il faut être deux, et chacun a forcément raison…
Effectivement, je trouve un peu dommage de s’affubler de vareuses estampillées comme les professionnels mais je vois rarement des équipements sans marques voyantes. Et quitte à avoir un vélo course full carbone sur un groupe Dura-Ace, autant peaufiner sa pénétration dans l’air en portant des vêtements moulants et en se rasant les gambettes ; voire même les sourcils, si ça leur chante !
Moi, je reste en t-shirt et jean la plupart du temps (avec mitaines et casque), que je sois avec mon pliant, mon course ou mon VTT. Pas besoin de me déguiser en pro si mes jambes et mon utilisation quotidienne ne me font pas ressentir ce besoin.
Mais à lire toutes les interventions ci-dessus, je vois aussi que vous vous insultez entre régions… Bon, 0K. Je ne vois donc pas l’intérêt d’en rajouter mais si vous voulez discuter calmement de ce sujet, ou vous balader, vous pouvez m’écrire 🙂
Bonne route !
« Mais à lire toutes les interventions ci-dessus, je vois aussi que vous vous insultez entre régions… »
Non non, pas d’inquiétude, il n’est pas question de ça 😉
Merci James, pour la crise de rire avec
« si j’habitais en ville je serai obligé comme le dit le blog de prendre la voiture pour aller faire du vélo en forêt »
Dire que j habite en ville, et que je fais plus de 15km chaque jour (enfin.. 6 jours sur 7 en moyenne), mais souvent plus de 30km, et parfois plus de 90km (rarement, et là, j ai quitté la ville… mais à vélo).
Et que nous sommes des 10aines (100aines?) de milliers ainsi, en france, et des millions au danemark ou en hollande.
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Les handicapés
heu… sache qu’il existe des 10aines de vélos
[bikehand à pédale manuelle, bikehand à bascule (une poignée qu’on tire/pousse alternativement, entrainant un vilebrequin)] ou des 1aines de son cousin à roue et propulsion humaine, le fauteuil (fauteuil de vitesse, par ex, pour que des handicapés puissent jouer au tennis, ou ping pong, au volley, et autres jeux).
La voiture, la camionnette et la bétaillière servent juste à ramasser des handi ou des sacs de patates à un endroit, puis à les déposer à un autre endroit…
super…
J espère que tu les arroses de temps en temps
Pardon.. que tu leur apporte un verre d eau de temps en temps…
Par contre, ne leur propose surtout aucune activité, où ils participeraient :
Ils n avaient qu’à ne pas être des handi…
Bien sûr, celà depend du degré d handicap…
mais des vélo conçus pour transporter, en tandem, des aveugles (facile.. tous les tandems) ou des handicapés en fauteuil à mobilité plus que restrainte (fauteuil se coinçant dans la fourche conçu pour) existent, et offrent un plaisir d être baladé au vent largement supérieur à la bétaillière puant le diésel.
Je te conseille de lire mes commentaires et liens, sur le déplacement des handicapés ici :
http://carfree.fr/index.php/2013/09/10/velorution-contre-le-4eme-rallye-de-france-alsace/#comment-27174
(tu pourras aussi y lire MONCIAUD Chantal, qui nous parle de cet aveugle transformé en GPS humain… une expérience inoubliable et très productive : celà lui a permi de trouver un emploi à l horloge parlante)
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alors LÀ… du très très lourd :
« D’ailleurs dans mon entreprise, tu ne peux pas venir à vélo si tu ne mets pas le casque et le gilet jaune, le déguisement est de rigueur aussi pour le vélo taf. »
Pourrais-tu être plus précis stp ?
Ton patron t impose une tenue sur la voie publique, hors de tes heures de travail et hors de ton travail,
OU
toi, patron, tu imposes à tes employés une tenue sur la voie publique, hors des heures de travail, et hors de leur travail ?
Je ne connais que quelques vrais groupes d’écolo ils sont ici :
http://www.rama.1901.org/ev/reseau.html
Les vrais écolos n’ont pas de moyen de communiquer avec l’extérieur, pas d’électricité pas d’eau courante …
Critiquer comme vous le faite n’apporte que haine, pas l’adhésion.
Pour répondre à Jean Marc, c’est mon employeur qui l’impose à partir du moment où tu rentres sur le site, il est donc dans son droit (tout les parc cycle sont à l’interieur).
Par contre nous avons dans cette même entreprise, un parking pleins de panneaux solaires, pas de clim, le chauffage n’est qu’à 18° dans les bureaux, pas d’eau chaude dans les toilettes et des serviettes rouleau réutilisable, la circulation dans l’entreprise doit se faire principalement avec des voitures électriques et des vélos à l’intérieur des bâtiments, nous avons notre propre station de recyclage et d’épuration des eaux.
Mais comme il y a des voitures, tout ce qu’ils font c’est nul.
Je vous laisse entre personnes détenant le seul aboutissement de l’écologie, ayant la seule bonne parole, derrière vos PC à énergie nucléaire.
Bonne suite dans votre combat, j’approuve le combat, pas la manière.
James, vu que tu en parles pas mal, tu peux nous dire quelle est ton entreprise ?
Je vais me reciter :
« Concernant la prédominance de cette critique, encore une fois, en lisant mieux et t’intéressant au sujet au-delà des préjugés, tu apprendras vite que le problème écologique est LOIN, mais alors TRÈS LOIN d’être le seul et unique problème de la voiture. »
Je ne suis pas persuadé que le fait de ne pas avoir d’eau chaude dans les toilettes diminue le nombre de morts sur les routes.
Tout ceci sans dénigrer les efforts cités qui sont très bien par ailleurs.
Bon, mis à part les inepties comme « les écolos n’ont pas d’eau courante » : s’ils achètent des bouteilles d’eau chaque fois qu’ils veulent boire, je ne suis pas persuadé que leur conscience écologique soit tranquille. A moins que boire ne soit pas écolo.
il est donc dans son droit
pas évident du tout :
par défaut, sur toute voie privée, c est le code de la route qui s applique.
On PEUT y faire valider d autres règles… mais le faire dans les règles du droit prend du temps… et donc, il n est pas évident que celà a fait légalement… voire qu’une seule démarche ait été entrepris…
[démarches auprès du préfet (et peut-etre aussi du maire? j’ai un doute), désolé.. pas trop l esprit à rechercher les articles pour l’instant… mais je pourrai les chercher/sortir une autre fois, si celà t intéresse]
C’est moche de vomir ainsi un ramassis de haine comme ça…
Le pire c’est que ce sont parfois les mêmes personnes qui évoque la crise du vivre ensemble…
Moi je trouve dommage de bannir les maillots et shorts cyclistes : ça fait des bronzages rigolo.
Cher Monsieur Marcel Robert,
Je découvre avec stupeur votre billet sur les cyclistes. A peine plus argumenté qu’une discussion de café du commerce après une longue sortie « la tête dans le guidon ». Vous ignorez, ou feignez d’ignorer que le vélo, et c’est la son grand avantage, se prête à de très nombreuses pratiques sportives, touristiques ou utilitaires. Polémiquer en mettant en cause telle ou telle catégorie de cycliste c’est ignorer (mais sans doute n’est-ce pas votre cas) que de nombreux cyclistes, cyclosportifs ou cyclotouristes du dimanche, sont aussi rouleurs à bicyclette (vélotaffeurs comme on peut lire sur ce fil) la semaine pour aller travailler ou faire les courses. Peu importe la tenue, l’allure. Votre propos sur la tenue vestimentaire des cyclos respire surtout l’intolérance et un peu le sectarisme. Le week-end je suis habillé en lycra sur mon vélo et la semaine en costume cravate. A vous lire, on pourrait penser que vous n’avez pas encore fait le pas d’utiliser votre vélo autrement. Vous devriez, cela rend tolérant à l’égard de tous les utilisateurs du vélo et cela vous permettra de rédiger des édito pour en développer, la pratique, toute la pratique. Bref vous vous trompez de cible, c’est votre billet l’ennemi du vélo, pas le cycliste.
Philippe FAJARDY
Président du club LES CYCLANTHROPES
Lille – France
Il ne serait pourtant pas compliqué de régler la question en faisant des statistiques : quelle est la proportion de cyclistes du dimanche se déplaçant aussi à vélo à des fins utilitaires ?
Si j’en crois mon expérience (rurale) elle est faible, voire faiblissime. Quand je suis dans ma famille (à 10 km du commerce le plus proche) je fais mes déplacements à vélo, et… je suis bien la seule. Il n’y a en effet QUE le week-end qu’il m’arrive de croiser quelques autres biclous. La plupart ont la mi-cuisse (pas spécialement ferme, d’ailleurs – ce qui est logique si la mi-cuisse n’est sollicitée que le week-end) comme de juste couverte de Lycra (et de marques).
Alors je me réjouis cependant de croiser d’autres véhicules à propulsion musculaire (ou de me faire doubler par eux), puisque cette présence, cette visibilité non motorisée, non nuisible, est toujours mieux que rien. Ma foi.
De mon expérience je ne tirerai pas des statistiques officielles, mais je suis obligée de déduire que les cyclistes du dimanche sont au moins très majoritairement des bagnolistes de la semaine – et c’est tout à l’honneur de ceux qui n’en sont pas. (Cela est peut-être différent en ville.)
Le fait qu’il y ait tant de violence dans les réactions montre selon moi que le texte initial a vu juste, mais qu’il ne faut pas le dire, parce qu’il faut ménager toutes les susceptibilités en ces temps où tout est tabou, où partout règne l’omerta (y compris sur le Lycra !). J’ajouterai donc que les habits du roi sont magnifiques, tout comme ceux des cyclistes du dimanche.
@Vesan
Chère madame, votre argument final est pour le moins suspect : dire que le fait qu’il y a beaucoup de réactions disons « outrées » prouverait que c’est parce-que ce qui est dit est juste mais non recevable est presqu’insultant pour ceux qui ont, après examen minutieux de ce qui a été dit et comment cela a été dit, réagi en pleine conscience des enjeux, en rejetant l’essentiel du message de monsieur Robert. Dans un domaine similaire : le fait qu’il y ait plus de jogguers en tenue lycra les WE ne prouve pas que lesdit jogguers ne vont pas au moins en partie à pieds ou en vélo ou en transport en commun à des activités diverses et variées pendant la semaine. Un petit conseil qui n’engage que moi : tester d’autres pratiques cyclables…
Alain Geerts, piétons, joggueur, traileur, vélotaffeur, bourrin le nez dans le guidon, usager des transports en commun et bagnoliste
@Vesan
Chère madame , j’habite une petite commune suburbaine de 3000 habitants à 15 -20kms de Rennes , nous ne sommes que 4 personnes
(des hommes) à faire le trajet quotidiennement Rennes et notre commune pour nous rendre à notre travail , les 4 personnes pratiquent le dimanche matin le vélo de façon sportive ( moyenne de plus de 30 km/heure pour 100 kms) , nous ne pourrions le faire sans cet entrainement.
Bravo pour ceux qui pedalent la semaine au lieu de polluer avec leur voiture,et bravo pour ceux qui le dimanche vont faire du velo,au lieu de rester devant leur TV