C’est la fable de l’arroseur arrosé, qui va combler d’aise les tenants radicaux de la décroissance, contempteurs du « développement durable » (des profits), et du green-washing comme nouvelle idéologie des sciences de l’ingénieur. Dans le courant des années 70 les premières alertes aux pluies acides, qui décimaient nos belles forêts, ont conduit à supprimer le plomb dans l’essence. Et vive « l’essence sans plomb », au plus grand profit du cartel pétrolier. Ensuite vinrent les « pots catalytiques », merveille des merveilles, qui allaient sauver l’environnement, et surtout le chiffre d’affaires des fabricants de bagnoles, désormais très soucieux de l’avenir de la planète. Patatras, encore raté, si l’on en croit une étude américaine de l’Université de Dartmouth, tout juste publiée par Nature, selon laquelle l’osmium, métal rare utilisé notamment dans les pots catalytiques et les piles à combustible, a été retrouvé à l’état de traces dans de nombreuses eaux sur toute la planète. Lire la suite>