Le Capitalisme du désastre
Nous sommes à la recherche de l’esprit du capitalisme pour montrer qu’en définitive le choix de LafargeHolcim de traiter avec une entreprise criminelle, loin d’être une aberration, relève plutôt de la normalité dans le cadre des lois économiques du libéralisme fut-il devenu scientifique, néo- ou ultra-libéral.
La France et les Etats-Unis, deux « grandes démocraties » vendent bien, sans mauvaise conscience, des armes redoutables aux Etats islamistes et esclavagistes de la péninsule arabique et nul n’ignore l’usage qui en est fait au Yémen. Au vu et au su de tout le monde comme aux yeux officiels de l’ONU, le pays s’enfonce dans une « terrible crise humanitaire ».
Des populations civiles, des femmes et des enfants périssent sous des bombes « Made in France » ou « Made in USA » négociées au Salon Eurosatory, mais localement labellisées « halal » par un Etat islamiste… Le crime contre l’humanité ne semble pas perturber les acteurs officiels du commerce militaire et la presse en France s’en tient à la doctrine présentée par l’état-major. On ne voit pas quand ce massacre high-tech peut finir puisque l’affairisme ordinaire des marchands d’armes ne sort pas des principes économiques du libéralisme.
Téléguidé du Pentagone, le roi d’Arabie Saoudite a revêtu les habits neufs d’un mini-führer moyen-oriental. Et comme chef suprême d’un Etat islamiste disposant d’un arsenal high-tech d’armement il s’offre un Guernica à Sanaa – la capitale du Yémen inscrite au patrimoine de l’humanité. En diminuant la focale pour un grand angle, on peut aussi voir dans ce divertissement ubuesque d’un monarque un lot de consolation en offrande à ceux qui s’étaient positionné sur le marché de la reconstruction en Syrie. On baigne en plein dans l’esprit du capitalisme du désastre comme va nous le montrer Naomi Klein.
A sa mesure, la transnationale LafargeHolcim pouvait donc bien faire de même avec un autre Etat arborant les mêmes convictions religieuses. Mais voyons plus loin que l’exception culturelle française.
Après les ravages en Asie du tsunami de décembre 2004, un haut responsable de l’administration américaine a exprimé en public sa grande satisfaction, deux mots seulement : « merveilleuse opportunité ». L’Esprit du capitalisme est bien là. Deux cent cinquante mille personnes périrent, mais, aux yeux des décideurs politiques à Washington, le désastre humanitaire du raz de marée s’annonçait d’emblée comme une chance pour les milieux d’affaires étasuniens.
Piqué au vif par le cynisme tranquille de l’administration Bush, le sang de Naomi Klein ne fit qu’un tour et elle vit rouge. Dans un article de The Nation paru en mai 2005, la journaliste définissait l’émergence d’un nouveau type de capitalisme. « The Rise of Disaster Capitalism ». Quelque deux années plus tard, reprenant ses esprits à froid, elle faisait paraître son opus magnum « La Stratégie du Choc, la montée d’un capitalisme du désastre (1) » où l’on découvrait que depuis le 11 septembre 1973, date du coup d’Etat de la CIA au Chili, la stratégie des Etats-Unis se fonde sur la terreur systématique et que les affaires pouvaient prospérer idéalement dans la sidération générale des désastres de tout type : guerres, coups d’Etat militaire, ou même catastrophes naturelles.
Le Chili était un cas d’école planifié comme à la parade. En quelques semaines, le pays, sous la houlette de Pinochet, agent local des basses besognes de Washington, se transforma en camp de concentration. Sous la terreur militaire, des centaines de milliers de Chiliens durent prendre le chemin de l’exil tandis que, sous la logique économique implacable de Milton Friedman et des Chicago-boys de son Ecole, la population chilienne était précipitée dans une misère noire pour de longues décennies. Le tableau était caricatural et le journaliste essayiste et dramaturge Sud-Américain Eduardo Galeano croqua d’un trait la mise en pratique au Chili de la théorie économique mûrie à la prestigieuse Ecole de Chicago : « pour la « liberté des prix » il fallait mettre les chiliens en prison » ; ce qui fut fait par l’armée avec une célérité inouïe. De quel sacrilège s’était rendu coupable Salvador Allende, aux yeux de Washington et des économistes américains ? Il était bien arrivé à la présidence du pays par la voie légale avec un processus électoral du même type qu’aux Etats-Unis, mais il avait eu l’idée, effectivement hétérodoxe, d’honorer l’une de ses promesses, la nationalisation des mines de cuivre. Sur le papier, dans les cours de géographie destinés aux enfants, le Chili était le premier producteur exportateur mondial de ce métal stratégique. Mais sur le terrain, les compagnies étasuniennes en étaient les réels propriétaires.
Sur ce modèle du choc, le livre proposait un tour du monde bien documenté pour montrer comment le complexe militaro-industriel étasunien procédait pour arriver à ses fins.
Dans les années 2000 l’actualité internationale était particulièrement riche en désastres humanitaires et par conséquent en « merveilleuses opportunités » pour les milieux d’affaires américains. Coup sur coup et encore sur coup : « Shock & Awe », « choc et effroi », 2003 invasion de l’Irak, 2004 tsunami au Sri Lanka, 2005 ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans… Et à chaque fois le même cri de joie, sans retenue, sans décence, l’expression explicite enthousiaste de l’esprit du capitalisme se faisait entendre comme une bénédiction : « merveilleuse opportunité », « occasion en or », « de superbes occasions s’offrent à nous » ; dans le même temps les investisseurs étasuniens survoltés s’abattaient comme des bandes de pillards sur les pays et régions dévastés. Sous la fausse bannière de « La Reconstruction », les engins de chantiers déferlaient comme des chars pour parachever les dévastations de la catastrophe primitive et crée ainsi sur la table rase une « Nouvelle Jérusalem » terrestre des temps capitalistes aux profits des entreprises nord-américaines.
Dans le cadre de la théorie économique de Milton Friedman, la chute des Tours jumelles, le spectaculaire évènement Hollywoodien du 11 septembre 2001, doit lui aussi être mis dans la liste des « merveilleuses opportunités ». Mais en plus, il faut le considérer dans sa spécificité véritablement providentielle. Et pour le coup il est bien venu du ciel. Il y a eu le « choc et l’effroi » puis « La Reconstruction », mais en plus, bonté divine, s’enclencha la réaction en chaine sans fin de la « guerre (sainte) contre le terrorisme ». L’Amérique affairiste redécouvrait l’Amérique, le filon prolifique et le cycle perpétuel du World-War-Web-Business pour le nouveau siècle.
Des esprits critiques ont pu faire remarquer (à juste titre) que l’assemblage « capitalisme du désastre » est un « pléonasme (2) ». Mais dans la Société du Spectacle dessinée, animée et scénarisée par Hollywood et Walt Disney, où le mensonge est devenu une immense industrie affichant un chiffre d’affaires à plusieurs dizaines de milliards de dollars (3), il n’est peut-être pas tout à fait inutile d’expliciter la nature foncière du capitalisme : un désastre.
Là où Naomi se trompe quelque peu c’est dans sa date de début pour définir ce nouvel ordre économique. Il faudrait au moins le faire remonter à la boucherie de la Grande Guerre qui fut pour les milieux d’affaires, la haute finance, la grande industrie et les compagnies pétrolières l’une des plus « merveilleuses opportunités » de l’histoire contemporaine.
Mais pour quiconque connaît l’histoire du monde occidental, il est clair que, dès la montée en puissance des marchands banquiers vers la fin du Moyen Âge, le capitalisme était déjà un désastre total, à la fois humanitaire et environnemental. Dès cette époque en effet les activités minières sous le contrôle des riches marchands rencontraient les besoins militaires insatiables des Etats pour la plus grande prospérité des affaires.
Rappelons en passant que le bon vieux Karl Marx avait indirectement décrit et conceptualisé la stratégie du choc et le désastre organisé en révélant « le secret de l’accumulation primitive du capital (4) ». L’expropriation féroce des paysans dans l’Angleterre des 15-16e siècles fut en l’occurrence par ses conséquences humaines dans les campagnes un véritable tsunami et un tremblement de terre. Des milliers de fermes, bourgs et villages furent rayés de la carte d’Angleterre sous la déferlante des moutons, tandis que les paysans chassés de leur terre se transformaient en vagabonds, premiers migrants économiques de l’ère moderne. Peu avant ces temps de misère et de terreur sanguinaire, l’Angleterre était une petite nation de paysans libres et prospères. Moins de cinq millions d’âmes peuplaient le royaume, pour la plupart invisibles, dispersés dans l’espace rural… Puis survint comme un cataclysme le début du capitalisme. L’élite anglaise venait de décider son entrée dans le marché commun européen de la laine et des draps dominé en ce temps-là sur le continent par les manufactures de Flandre. Il fallut pour cela anéantir les terres arables, chasser les paysans pour faire le maximum de la place aux pacages. Face aux conséquences humanitaires et environnementales de cette première stratégie du choc, les chroniqueurs de l’époque exprimèrent leur effroi. Thomas More, l’auteur de « L’Utopie », témoin oculaire de la réaction en chaîne du désastre exprima la situation par un paradoxe : « les moutons dévoraient les hommes ». Mais aussi dès cette époque il en comprit la nature et la décrivit dans sa brutale logique mercantile.
Ce qui change radicalement aux 20e et 21e siècles c’est l’avènement des sciences et techniques à l’origine de la seconde révolution industrielle. Depuis, en effet, le désastre de l’accumulation du capital est devenu véritablement spectaculaire, planétaire, irrésistiblement mené sur un train d’enfer. Désormais visible dans sa réalité irréversible à la surface de la Terre, les scientifiques désignent ce nouveau déluge sous le terme savant d’Anthropocène.
« Messieurs… ce ne sont pas des Américains mais des Orientaux… »
Au cours de son enquête à travers le monde, la journaliste Naomi Klein engageait un effort louable de conceptualisation pour faire découvrir la pensée profonde de l’élite dirigeante de la première puissance économique militaro-industrielle du 20e siècle. Elle nous menait vers l’école de Chicago et ses bonnes œuvres universitaires envers la jeunesse dorée du pays puis nous montrait la mise en pratique de la stratégie du choc par les Chicago-boys. Au moment de l’effondrement de l’Empire soviétique, Naomi Klein nous révélait le spectacle des nouveaux Einsatzgruppen en col blanc de Milton Friedmann se ruant comme une bande de pillards sur l’ex-Europe de l’Est.
Pour continuer à sa suite la recherche sur la piste de l’esprit du capitalisme et son affinité élective avec le crime, rien de tel qu’une plongée dans l’Histoire des Etats-Unis. De ce point de vue, le livre d’Howard Zinn, « Une Histoire Populaire des Etats-Unis », est un véritable saut dans l’horreur absolue (5).
On pénètre dans le Pandémonium où en décide l’histoire sordide du monde des affaires. La piste est quasi-continue, jalonnée de traces de meurtres de masse avec un mobile des crimes unique parfaitement identifiable : l’esprit de capitalisme est bien là dans son jus, ses cris et ses jets rubis. La première impression du lecteur de ce livre est en effet l’immersion dans l’horreur et, dès qu’il reprend ses esprits, il découvre immensité de son ignorance sur ce qui s’est passé dans ce pays. Il nous faut remonter vers les origines. Arrêtons-nous à une date charnière, l’An 1900 de l’Histoire des Etats-Unis, peu connue du grand public. En Europe c’est la Belle Epoque que ce passe-t-il de l’autre côté de l’Atlantique mais aussi au-delà des Etats-Unis dans le Pacifique?
Dix ans plus tôt, « La Guerre (ou le génocide) des Indiens » vient d’être parachevée par le massacre de Wounded Knee dans le Dakota du Sud. Howard Zinn rapporte l’évènement en ces termes : « Le 29 décembre 1890, l’armée fédérale encercle un campement d’environ 300 Indiens Sioux, en majeure partie composé de femmes, enfants et de vieillards. Pendant que les soldats fouillent le camp et récupèrent les armes des indiens, un coup de feu éclate. Aussitôt l’armée ouvre le feu avec les mitrailleuses Hotchkiss installées tout autour du campement. Environ 300 cadavres d’Indiens furent jetés, quelques jours plus tard, dans une fosse commune. » Signalons pour comparaison qu’ici ce ne sont pas des barbares Orientaux islamistes qui furent au premier chef responsables de ce crime mais bien les soldats de la première « grande démocratie ».
Le territoire des Etats-Unis est donc en totalité pacifiée d’Est en Ouest, une pause dans le programme militaire des conquêtes aurait été bienvenue pour les hommes de troupe, mais l’élite n’a pas de temps à perdre. La boussole de la Doctrine Monroe s’affole et s’anime comme aiguillon impitoyable : après avoir indiqué le Sud et l’Amérique latine elle pointe plein Ouest. Alors le Congrès à Washington regarde intensément de l’autre côté du Pacifique. Comme Christophe Colomb dans les Antilles, l’Amérique découvre un archipel magnifique : les Philippines.
Bref, allons droit au but : l’esprit du capitalisme. En L’An 1900, la guerre des Etats-Unis aux Philippines est terminée. Au prix de cruautés militaires confinant au génocide que nul n’ignore en Amérique, le territoire est conquis. Le 9 janvier 1900, le Sénateur (et historien) Albert Beveridge s’exprime devant le Sénat :
« Monsieur le Président, la franchise est maintenant de mise. Les Philippines sont à nous pour toujours […] Et à quelques encablures des Philippines se trouve l’inépuisable marché chinois. Nous ne nous retirerons pas de cette région […] Nous ne renoncerons pas à jouer notre rôle dans la mission civilisatrice à l’égard du monde que Dieu lui-même a confié à notre race. Le Pacifique est notre océan […] Vers où devons-nous nous tourner pour trouver des consommateurs à nos excédents ? La géographie répond à cette question. La Chine est notre client naturel […] Les Philippines nous fournissent une base aux portes de l’Orient. Nulle terre en Amérique ne peut surpasser en fertilité les plaines et les vallées de Luson […] Le bois des Philippines peut fournir le monde entier pour le siècle à venir. A Cebu, l’homme le mieux informé de l’île m’a dit que sur une soixantaine de kilomètres la chaine de montagneuse de Cebu était pratiquement une montagne de charbon. J’ai ici une pépite d’or trouvée sur les rives d’une rivière des Philippines. Pour ma part, je suis sûr qu’il n’y a pas parmi les Philippins plus de cent personnes qui sachent ce que l’autonomie à l’anglo-saxonne signifie et il y a là-bas quelques cinq millions de gens à gouverner. Nous avons été accusés d’avoir mené aux Philippines une guerre cruelle. Messieurs les sénateurs, c’est tout le contraire. […] Les sénateurs doivent se souvenir que nous n’avons pas affaire à des Américains ou des Européens mais à des Orientaux (). »
Dans notre quête sur l’esprit du capitalisme à la suite de l’affaire LafargeHolcim au Moyen-Orient, nous voici nettement mieux éclairé par l’éloquence de l’orateur. Le discours est on ne peut plus limpide.
Autorisons-nous quelques brefs commentaires pour relier au travers du 20e siècle l’invariant spirituel du libéralisme.
D’abord remarquons que ce n’est pas un miteux islamiste fanatique recruté dans les milieux défavorisés du monde arabo-musulman ou de la vieille Europe qui parle mission au nom de Dieu mais bien un membre éminemment cultivé de l’élite politique américaine : l’historien et sénateur Albert Beveridge (1862-1927).
Ensuite constatons la clairvoyance fulgurante de l’historien ; elle nous annonce le programme économique du libéralisme ou l’œuvre dévastatrice du capitalisme durant 20e siècle : déforestation, marchandisation du bois et utilisation massive du charbon… En effet, en l’An 1900, l’expansionnisme est à un moment charnière, celui du vieux capitalisme industriel du 19e siècle était en recherche de « marchés pour ses excédents », celui de la seconde révolution industrielle du 20e siècle est en recherche dévastatrices de matières premières.
Mais, pour notre quête sur l’esprit d’entreprise notons que, pour l’élite étasunienne la guerre ne peut en aucun cas être déclarée « cruelle » si elle se limite au massacre d’Orientaux ou, plus généralement, comme on le sait, si elle recrute ses victimes parmi les peuples autochtones (non civilisés, cela va de soi !), comme cela se passe encore aujourd’hui avec les Indiens d’Amérique.
On ignore si, un siècle plus tard, Madeleine Albright, ambassadrice américaine aux Nations Unies puis secrétaire d’Etat durant le mandat de Bill Clinton, était tout imprégnée des lumineuses pensées de cet historien américain visionnaire. On connaît en tout cas le froid glacial de son commentaire quand on l’interrogea sur les conséquences sanitaires désastreuses sur les enfants Irakiens du « régime des sanctions de Nations-Unies » pour le soi-disant « désarmement de l’Irak ». Alors que le monde s’émouvait face à l’hécatombe, Madame Madeleine Albright déclara en langage comptable : « Je pense que c’est un choix très dur, mais le prix – nous pensons que ça vaut le prix. ». Au cours de ces années terribles, 1990-2003, quelque 500 000 enfants en bas-âge périrent par manque de soins élémentaires. Mais il est vrai, en toute franchise, « messieurs les sénateurs », « qu’on n’a pas à faire à des Américains ni à des Européens mais bien à des Orientaux ». Le régime des sanctions fut maintenu jusqu’à l’invasion de l’Irak décidé en 2003 sous le fallacieux prétexte des « armes de destruction massive ». Comble du machiavélisme, on peut se demander a posteriori si cette catastrophe sanitaire maintenue à coup de véto des Etats-Unis et de l’Angleterre, n’était pas le long temps préparatoire de la Guerre d’Irak. Esprit du capitalisme es-tu là ?
Nous laissons au lecteur la liberté de partir lui-même vers les origines à la recherche des mille autres manifestations de cet esprit au travers du livre d’Howard Zinn – « une Histoire populaire des Etats-Unis » – : la piste est balisée.
Fin de la deuxième partie
Jean-Marc Sérékian
Janvier 2018
(1) Naomi Klein « Stratégie du Choc, la montée d’un capitalisme du désastre » Ed. Actes Sud 2008
(2) René Riesel, Jaime Semprun « Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable » Ed. Encyclopédie des Nuisances, 2008
(3) Sheldon Rampton, John Stauber, « L’Industrie du mensonge. Relations publiques, lobbying & démocratie » Éd. Agone, 2012.
(4) Karl Marx, « Le Capital » Livre 1er, 8e section : l’accumulation primitive, chapitre 26 et 27
(5) Howard Zinn, Une Histoire populaire des Etats-Unis, de 1942 à nos jours Ed Agone 2002. Chapitre 12 : L’Empire et le Peuple
Les entreprises doivent être régulées, voilà tout.
Un être humain possède une conscience une entreprise non, elle ne possède aucune philanthropie et est par définition incapable de s’auto-réguler.
Un fois qu’on a compris ça.
Ne pas oublier que l’on a pratiqué le commerce d’êtres humains pendant 3 siècles. Aucune organisation de destruction : du développement économique sans scrupules point.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_triangulaire
Comme disait Renaud , si voter pouvait changer le monde, ca ferait longtemps que ce serait interdit.
Par contre comme consommateur, nous décidons ce que nous mettons dans notre chariot . Des exemples récent le prouvent.
Ne perdons pas le moral ni l’espoir. A nous de nous responsabiliser, car aprés tout, c’est nous qui achetons leurs produits.