J’ai fait un beau coup! Voilà les automobiles à mes trousses. Quarante kilomètres à l’heure! Et je suis à pied, ne cultivant d’autre sport que la marche si douce au badaud. Qu’ai-je fait que me poursuivent ces clameurs? J’ai prophétisé qu’au train où vont nos automobiles, notre vieux monde s’en irait écrabouillé, que le délire de la vitesse nous a troublé l’entendement, que l’air qui souffle à travers les pistons nous rendra fous et que l’automobilisme est à proprement dire de l’automaboulisme. Lire la suite…
